Paul-François Paoli présente "L'Homme indigné", de Jean-François Mattéi
(dans Le Figaro du jeudi 27 décembre, pages Débats)
BIBLIOTHÈQUE DES ESSAIS
L’Homme indigné, Le Cerf, 299 pages, 28 euros. Par PAUL-FRANÇOIS PAOLI
UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
(dans Le Figaro du jeudi 27 décembre, pages Débats)
BIBLIOTHÈQUE DES ESSAIS
L’Homme indigné, Le Cerf, 299 pages, 28 euros. Par PAUL-FRANÇOIS PAOLI
Il la dénonce bien, Paul-François Paoli, cette "idéologie anti-raciste", véritable arnaque du siècle, tartufferie absolue, mystification intégrale de la clique qui cherche, grâce à cet argument-bidon, a imposer ses "corrects" (politiquement, historiquement, moralement...) : elle est "moins vouée à combattre un racisme effectif qu'à stigmatiser toute forme de réticence à la mutation progressive de la France en société post-nationale, multi-raciale et multi-culturelle..."
Et, pour ce qui est du débat sur l'identité nationale, seule la fierté retrouvée de notre Histoire et de notre double héritage (gréco-latin et judéo-chrétien) peut permettre de le mener à bien; une citation, entre cent : "Ce n'est pas le droit du sol qui fonde la francité, mais un sentiment d'identité, tout à la fois ethnique et linguistique..." (François Bourin Éditeur, 192 pages, 20 euros)
(Source : Famille chrétienne n° 1783, 17 mars 2012)
François Bourin Editeur, 175 pages, 19 euros
L'antiracisme, nécessité morale absolue, a atteint ses objectifs en Occident. Toute idée de suprématie raciale y est désormais délégitimée et celui qui s'en prévaudrait encourrait, à juste titre, l'opprobre des institutions et des médias. Pourtant, alors que les racistes avérés sont devenus très marginaux dans nos sociétés, l'antiracisme s'est mué en une idéologie à la fois diffuse et contraignante qui outrepasse largement sa raison d'être.
Manipulée comme une arme de disqualification massive, elle impose un terrible chantage sur quiconque ose interroger l'immigration, l'influence de l'islam ou le multiculturalisme. Non contente de réintroduire le délit d'opinion, elle interdit par ailleurs, au nom d'un universalisme au rabais, toute réflexion sur la grandeur et l'unicité de la culture européenne. A travers une méditation historique sur l'épineuse question de l'identité française, Paul-François Paoli déconstruit une doxa tyran-nique qui stérilise le débat public.
Déjà, le titre de son article (1) est bien choisi : "Ecolopathie" et place le débat sur son vrai terrain, et de bons rails....
A bon droit, Paul-François Paoli reproche à "ces chouchous des bobos des grandes villes de l'Europe de l'Ouest" d'avoir une conception erronée de l'écologie : certes, l'Homme a commis des erreurs, et des horreurs, mais les écolos (ou les Verts, comme on voudra) glissent de la condamnation légitime d'erreurs folles à l'idé centrale, érigée en quasi dogme, que l'Homme aurait "violé la nature en prétendant lui imposer sa maîtrise".
Dans le meilleur des cas, c'est une erreur : il s'agit de personnes qui, en toute bonne foi, répètent ce qu' "on" leur a appris à l'école, ou qu'ils ont entendu dans des discours : on leur a bourré le crâne, et ces idiots utiles, dont parle Lénine, reprennent à leur tour, et à leur compte, la fable inepte avec laquelle on a déformé leur esprit et leur jugement....
Dans le pire des cas, c'est un mensonge, répété a satiété mais en toute connaissance de cause par celles et ceux qui savent très bien ce qu'ils font en mentant ainsi : ils travaillent à la dilution de cette vieille Nation historique - la France - qui, malgré tout, s'acharne à résister encore et toujours à leur idéologie et à leurs visées...
Dans un cas comme dans l'autre, à temps et à contre-temps, il faut dire et redire sans cesse les évidences, et la simple vérité historique. C'est ce que fait ici Paul-François Paoli (1), dans ce billet où il démonte clairement cette "falsification de l'Histoire", qu'il met en parallèle avec "le problème... (concernant) les jeunes issus de l'immigration récente, principalement d'origine afro-maghrébine" :
(1) : dans Famille chrétienne n° 1747.
La bien-pensance, le politiquement corect, la cléricature médiatique... s'en sont donné à coeur joie, avec Anders Breivik. Pensez donc : un déséquilibré qui se réclame (?) du christianisme et voilà toutes les meutes qui se mettent à hurler, comme et presque, sur commande. Elles que l'on n'entend jamais, alors qu'un chértien est tué toutes les cinq minutes dans le monde.
Une horreur est une horreur, un esprit dérangé est un esprit dérangé. L'analyste intelligent et positif est celui qui, plutôt qie de débiter des sornettes, réflechit calmement et posèment : comme le fait, dans cet excellent Point de vue, Paul-François Paoli. Qui remarque, par exemple, pour s'en étonner - comme nous... - que la tuerie de Nanterre, provoquée par un déséquilibré se réclamant de l'écologie n'avait pas donné le signal d'une chasse au sorcière contre les écolos...
Et d'autres choses encore (1), toutes aussi pertinentes, comme cette réflexion : "la psychose du tueur a prospéré sur un déni : celui du droit des nations à perdurer dans leur être mis à mal par une idéologie multicuturelle qu'Angela Merkel a critiqué récemment...".
Oui, comme le dit Paoli,"l'horreur perpétrée en Norvège ne doit pas nous dissuader de réfléchir sur l'angoisse que génère chez moult Européens l'afflux de millions de ressortissants extra-européens ces dernières décennies".
On en revient toujours là : le clivage fondamental, il est d'abord et avant tout entre ceux qui regardent les faits sans a-priori - comme le fait ici Paoli... - et les idéologues, qui préfèrent leurs fantasmes aux faits. Même quand, assez souvent finalement, leurs fantasmes créent des situations qui tuent....
(1) : c'est dans le numéro double d'été de Famille chrétienne (n°1751/1752), du 6 au 9 août 2011.
Nous ne sommes pas seuls - ou pas les seuls, comme on voudra... - à avoir flairé quelque chose de bien plus grave qu'un simple oubli, dans cet Agenda européen qui ne mentionnait pas les fêtes chrétiennes, alors qu'il mentionnait "les autres".....
Nous l'avons exprimé le mercredi 16 février (on vous remet la note ici : oubli.pdf )
Voilà que Paul-François Paoli, que nous citons assez régulièrement sur ce Blog, exprime la même idée dans un article fort intéressant, qu'on vous met également plus bas.
Paoli voit dans cet "oubli" un formidable lapsus révélateur de cette idéologie furieusement et haineusement antichrétienne (il parle même d' "aversion anticatho", égratignant au passage, à juste titre, l'indignation sélective et toujours à sens unique de Stéphane Hessel et ses bobos-suiveurs...). Et de conclure : "La judéophobie et l'islamophobie sont presqu'unanimement condamnées. Mais la cathophobie ?"
Bref, c'est à lire, et c'est ici : famille chretienne paoli.jpg (tiré de Famille chrétienne, n° 1728, du 26 février au 4 mars).
On va, pour une fois intervertir les choses et commencer par la fin, en finissant par ce qu'on trouvait au début...
( http://plunkett.hautetfort.com/ )
Avant de retranscrire ci-après l'intégralité du billet/coup de gueule contre une journaliste aussi ignorante que désinvolte (quand on sait pas, on parle pas....), voici d'abord, dans une réponse de PP à un commentaire qui suit ce billet, cette autre petite perle :
De PP à PCF - A l'émission de Stéphane Paoli sur le "débat" de l'identité nationale, hier samedi matin, (samedi 14 novembre, ndlr) l'historien Nicolas Offenstadt a eu ce mot inattendu : "Définir la nation par 'les valeurs de la République', ça voudrait dire que les monarchistes ne seraient plus considérés comme des Français." Il a raison : le vice est de donner de la nation une définition idéologique. Voire une définition tout court... On ne peut pas "définir" un être vivant. Donc le débat Besson est absurde, quoi qu'en disent les zélateurs.
Et maintenant, place au coup de gueule, justifié...
Paul-François Paoli a publié récemment une intelligente défense de Sylvain Gouguenheim, et revient sur une fort bonne question ( "la" bonne question ?...) :
"...Cet homme n'imaginait pas qu'il y ait encore en France une police de la pensée...