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  • "Affaire Breivik" et "affaire Millet" : Le milieu de l’été, par Champsaur

    richard millet portrait.jpgCe dernier roman de Michel de Saint Pierre, quelque temps avant sa disparition en Juin 1987, nous offre une description cinglante, cruelle, pittoresque et incisive de ce milieu littéraire parisien, d’autant plus desséché qu’il est superficiel, creux, rassis.

    Le consternant tintamarre qui a accompagné la petite production de ce Richard Millet, nous ramène à la composition de Michel de Saint Pierre. 

    Tant le bouquin que les commentaires de l’intelligentsia « officielle » sont un parfait résumé de la déliquescence du simple bon sens sans avoir la prétention de parler d’intelligence, à tout le moins dans ce Paris « branché » qui est certain de pouvoir donner le rythme de la vie intellectuelle de la France.

    Je n’ai pas acheté ce livre, simplement parcouru dans une librairie. Parce que son titre infect me révulse. «Éloge littéraire … » d’un assassin fou aux 77 meurtres. En d’autres temps et sous d’autres cieux, il aurait été pendu par les pieds et savamment écorché vif pendant plusieurs jours. Mais nous sommes devenus civilisés …

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  • "Affaire Anders Breivik : D'accord avec... : Paul-François Paoli.

            La bien-pensance, le politiquement corect, la cléricature médiatique... s'en sont donné à coeur joie, avec Anders Breivik. Pensez donc : un déséquilibré qui se réclame (?) du christianisme et voilà toutes les breivik,oslo,norvege,paoli,ecolosmeutes qui se mettent à hurler, comme et presque, sur commande. Elles que l'on n'entend jamais, alors qu'un chértien est tué toutes les cinq minutes dans le monde.

            Une horreur est une horreur, un esprit dérangé est un esprit dérangé. L'analyste intelligent et positif est celui qui, plutôt qie de débiter des sornettes, réflechit calmement et posèment : comme le fait, dans cet excellent Point de vue, Paul-François Paoli. Qui remarque, par exemple, pour s'en étonner - comme nous... - que la tuerie de Nanterre, provoquée par un déséquilibré se réclamant de l'écologie n'avait pas donné le signal d'une chasse au sorcière contre les écolos...

            Et d'autres choses encore (1), toutes aussi pertinentes, comme cette réflexion : "la psychose du tueur a prospéré sur un déni : celui du droit des nations à perdurer dans leur être mis à mal par une idéologie multicuturelle qu'Angela Merkel a critiqué récemment...".

            Oui, comme le dit Paoli,"l'horreur perpétrée en Norvège ne doit pas nous dissuader de réfléchir sur l'angoisse que génère chez moult Européens l'afflux de millions de ressortissants extra-européens ces dernières décennies".

            On en revient toujours là : le clivage fondamental, il est d'abord et avant tout entre ceux qui regardent les faits sans a-priori - comme le fait ici Paoli... - et les idéologues, qui préfèrent leurs fantasmes aux faits. Même quand, assez souvent finalement, leurs fantasmes créent des situations qui tuent....

           paoli norvege.jpg

    (1) : c'est dans le numéro double d'été de Famille chrétienne (n°1751/1752), du 6 au 9 août 2011.