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  • La grande illusion du parlementarisme, ou mon expérience de député, par Léon Daudet...

    daudet,bonne chambre,elections        Croire aux élections en tant que telles, et qu'il suffit de les gagner, pour avoir une "bonne chambre" et, avec cette "bonne chambre", changer les choses, amender le Système de l'intérieur : c'est cela, la grande illusion....

            Car, des "bonnes chambres", il y en a eu plusieurs, tout au long du XIXème siècle, et aussi au XXème : et qu'ont-elles fait, au juste, en définitive ? Rien. Le Système les a digérées, il les a "laissé passer", il a attendu la fin de l'orage, et a poursuivi sa malfaisance, par alternances répétées, magouilles, course permanente à la démagogie et "combinazione" multiples et toujours renaissantes...

             D'ailleurs, quand il apprit l'élection de la Chambre bleu horizon, et celle de Daudet, Aristide Briand eut ce mot révélateur, raconte Daudet : "Nous gardons les cadres...". "Les cadres, c'est-à-dire la Sûreté générale et les Préfets, ses émissaires et ses esclaves."

            Et ainsi, depuis un siècle et demi, tous les espoirs placés dans les élections et "la" bonne chambre ont été régulièrement déçus, la France continuant sa marche en arrière et en décadence.

            Léon Daudet, député royaliste de Paris pour le XVIème arrondissement à la Chambre bleu horizon l'explique très bien : le texte suivant constitue les premières pages du premier chapitre de son livre de Mémoires, Député de Paris.

    (Juste un mot, pour ceux qui seraient surpris, voire choqués, par la verdeur de certaines phrases : le "b.a.-ba" de tout historien, de quiconque lit un texte "ancien", est de ne pas le faire avec la mentalité de sa propre époque (en l'occurrence nos manières de penser, d'écrire en 2012) mais en se remettant dans l'esprit et la mentalité de l'époque qu'il étudie : or, du temps de Daudet, tous les polémistes, à quelque bord qu'ils appartinssent,  s'exprimaient avec une virulence dont on n'a plus idée aujourd'hui; et, souvent même, ils dépassaient très largement les "verdeurs" de Léon Daudet)

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  • "Trucage électoral" (Jean Rouxel, dans "Les 4 Vérités")...

    "Avec 3,5 millions de voix, le FN aura entre 0 et 3 députés, tandis qu’avec 1,4 million de voix, les Verts en auront autour de 15. Ces 4 chiffres condamnent le système. Il est urgent d’abandonner ce trucage électoral. Que ce soit pour un scrutin proportionnel ou pour un scrutin majoritaire à un tour. Tout plutôt que cette magouille !"


    Total droites/ total gauches :

    L

  • Voter, puisque vote il y a; mais pas en partisans et sans se passionner pour autre chose que ce qui est notre raison d'être et fonde notre action : sortir du du Système....

            La plupart d’entre nous iront voter, ce dimanche. Chacun le fera selon ce qui, après réflexion, lui paraîtra le meilleur choix pour la France – ou, plutôt, pour les plus sages, le moins mauvais choix. Nous ne nous désintéressons donc pas de l’avenir système,republique,royauté,electionsimmédiat du pays. Et pourtant, cette consultation pour l’élection du Chef de l’Etat est, pour nous, beaucoup plus un piège qu’une étape qui serait décisive pour résoudre tout ou partie des problèmes français.

            Nous nous en tiendrons donc à notre décision de ne pas donner ce qu’il est convenu d’appeler, d’une expression d’ailleurs présomptueuse, une « consigne de vote ». De ne pas appeler à voter pour tel ou tel candidat, considérant que ce n’est pas notre rôle, que notre utilité est tout à fait d’un autre ordre, tout à fait dans une autre perspective. Nos amis sont assez grands, ont assez de jugement pour décider par eux-mêmes.

            Il ne nous paraît pas, en tout cas, souhaitable, que les royalistes se passionnent pour ce choix, encore moins qu’ils se disputent à son sujet.

            Les deux candidats susceptibles d’être élus – et dont les politiques sont, en réalité, fort peu différentes – ont toutes chances de décevoir très vite leurs partisans, ceux qui auront cru en leurs promesses. Et si François Hollande devait être élu, ce qui semble fort possible, ce sont tout simplement ses électeurs qui, cette fois-ci, seront trompés. Nous ne courons aucun risque à avancer cette prévision.

            Voter pour un candidat qui ne peut être élu, selon l’objet théorique du premier tour, peut présenter l’intérêt de manifester une volonté politique déterminée. En aucun cas de sauver le pays des dangers qui menacent, en effet, son indépendance et son identité. Car il est parfaitement faux que de tels votes, quelle que soit leur légitimité, puissent être, en quoi que ce soit, réellement sauveurs. Inutile d’entretenir cette illusion. système,republique,royauté,elections

           Nous serons plus réservés, encore, sur l’idée que d’une recomposition de la majorité parlementaire, après la présidentielle, pourrait sortir un bien pour la France. L’Histoire nous apprend, en effet, ce qu’ont produit, dans le passé, les « meilleures » majorités parlementaires.

            Notre rôle, celui qui nous est propre, celui qui ressort d’un véritable esprit d’Action française, est de rappeler qu’il n’y a pas d’avenir national dans le « Système ». Et d’exhorter chacun, une fois les échéances électorales passées, à cesser, si tel a été le cas, de militer pour tel ou tel candidat afin de se consacrer au seul combat qui vaille …