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  • Trop ”gros”, trop facile ! : Anne Hidalgo, ou comment parler de 45, pour ne pas parler, par exemple, du Système qui écho

    anne hidalgo,le pen,front national,nazismeAnne Hidalgo n'est pas n'importe qui. Premier Adjoint au Maire de Paris, elle aspire à devenir son successeur. Ses propos ne sont donc que très rarement anodins...

    Or, elle a cru bon, récemment, de devoir attaquer le Front national, "un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis"...

    Dans un domaine un peu différent, mais qui rejoint notre propos malgré tout, on avait eu, il y a quelques mois, une autre savoureuse illustration d'inculture stupéfiante lorsq'un chroniqueur radio avait déclaré, sans sourciller, que les Antilles faisaient partie de la République française depuis le XVIème siècle... A ce stade, comme le disait Bainville, on n'a  qu'une envie, c'est de tirer l'échelle !

    Nous ne reprochons pas à Madame Hidalgo de ne pas aimer le Front national, ni Marine Le Pen, ni son père. Et nous n'avons pas pour but, ni pour désir, de nous substituer à ce parti pour le défendre, ce qu'il est parfaitement capable de faire tout seul.

    Notre but, il est bien connu, est de proposer une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet).

    Par contre, ce que nous reprochons à Madame Hidalgo, c'est de rabaisser le débat et, pour éviter probablement de parler des vrais problèmes d'aujourd'hui, tenant aux échecs répétés du Système, d'effectuer une diversion grossière, en reprenant la vulgate éculée de "l'histoire officielle", de la pseudo vérité historique écrite par les vainqueurs en 45, et imposée depuis comme parole d'Evangile. La réalité des choses concernant la Seconde Guerre mondiale et les attitudes et positions des hommes et partis en France avant et pendant le conflit est évidemment bien plus complexe que le manichéisme primaire dont fait preuve Madame Hidalgo dans sa déclaration.

    Et puis, franchement, on en a assez de ces gens qui vivent dans le passé, dont l'horloge mentale s'est arrêtée en 45. On parle de réchauffement climatique, mais eux nous offrent un consternant exemple de congélation "intellectuelle", si tant est que l'on puisse encore parler d' "intellectuel" pour ce qui relève du psittacisme pur et simple; ajoutons, simpliste, et même simplet. 

    anne hidalgo,le pen,front national,nazismeEt puis, surtout, pour conclure, comme nous le disons en titre, la France brûle, le Système échoue lamentablement partout (Économie, École, Sécurité...), il y a cinq millions de chômeurs et huit millions de pauvres... et il y a Anne Hidalgo qui nous parle de 45 !

    C'est de la France d'aujourd'hui qui va mal, qui va très mal, qui va de plus en plus mal, qu'il faut parler. Et il faut dire et répeter que c'est à cause du Système, qui échoue, qui échoue de plus en plus, et qui échoue d'une manière qui maintenant se voit de plus en plus, et s'étale partout, que la France va aussi mal.

    Bien sûr, pour les tenants du Système, tous responsables et tous coupables collectivement de cette immense faillite, avouer cet immense échec est peu agréable. Alors, certains, comme le fait ici Madame Hidalgo, tentent de pitoyables diversions.

    Pitoyables et pathétiques.

  • D’accord avec… Gérard Leclerc : pour son hommage à Lucien JERPHAGNON

    (Le vendredi 23 septembre, Gérard Leclerc apublié dans France catholique sa chronique de la veille sur Radio Notre-Dame consacrée à "cet éternel jeune homme" qui vient de nous quitter)

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            L’actualité est terriblement lourde en ce moment. Permettez-moi de m’en émanciper avec quelqu’un précisément, qui vient de s’envoler vers les cieux. Il s’appelait Lucien Jerphagnon, il était nonagénaire, mais le poids des ans ne semblait nullement alourdir cet éternel jeune homme, à l’esprit toujours aussi délié, à l’humour constant, qu’il appliquait d’abord à lui-même, craignant plus que tout de se prendre trop au sérieux.

            Pourtant, c’était un savant considérable, qui connaissait l’histoire de Rome d’un bout à l’autre et mieux que quiconque. C’était aussi un lettré, dans le sens du raffinement extrême de celui qui sait goûter et interpréter un texte et qui ne dédaigne pas lui-même d’écrire, même s’il ne prend jamais la pause du grand écrivain. C’est vrai qu’il pourchassait la bêtise, ainsi qu’il l’a révélé dans un de ses derniers essais, en prévenant tout de suite son lecteur : « Le plus retors dans la bêtise, le plus dangereux, le plus comique aussi, c’est naturellement que chacun s’en croit exempté. »

            Et pourtant, il n’est pas besoin de se référer au Gustave Flaubert de Bouvard et Pécuchet pour découvrir quelle part elle a dans l’âme universelle. L’écrivain que Lucien Jerphagnon aura le plus accompagné dans sa vie s’en était déjà préoccupé. Il s’appelait Augustin d’Hippône, oui le saint Augustin des Confessions. Mais ce n’est tout de même pas pour cela que notre éminent latiniste l’avait autant lu et interprété, jusqu’à préparer les trois volumes de la Pléiade où le principal de nos Pères de l’Église latine voit consacrer sa primauté, non seulement théologique mais littéraire et culturelle. J’ai relu hier, pour rendre un hommage intime au disparu la Préface qu’il avait composée pour le premier Volume afin de présenter les Confessions. C’est une merveille de concision et de précision tout à la fois qui, en quelques pages, résume l’extraordinaire parcours de celui qui hantera toujours la conscience de l’Occident, parce qu’il l’a lui-même, en quelque sorte, modelée.

    Chronique du 22 septembre sur RND

  • Le Cahier de l'Herne sur Charles Maurras...

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    Cahier Maurras, dirigé par Stéphane Giocanti et Axel Tissrand
    Coll. Cahiers - 392 pages - 39 €

     

    RAPPEL : Mardi 18 Octobre, sur Radio CourtoisieLes Mardis de la mémoire seront consacrés au Cahier de L’Herne Charles Maurras, avec Stéphane Giocanti et Axel Tisserand. 

                De 10h45 à 11h45 : fréquence 95,6 FM.

    http://www.radiocourtoisie.net/tempo/

            Les années récentes ont vu plusieurs publications importantes concernant Charles Maurras, qu’il s’agisse de sa correspondance avec l’abbé Penon, ou d’une biographie chez Flammarion.
    Il manquait à cette redécouverte un ouvrage à la fois généraliste et introductif, qui permette au lecteur d’avoir un accès représentatif du corpus maurrassien et des problématiques qui se rattachent à cette figure.

            Ce Cahier de L’Herne se veut d’abord pluridisciplinaire, reflétant ainsi la diversité des aspects de la vie et de l’œuvre de Maurras : sont réunies des contributions de spécialistes de la philosophie, de l’histoire et de la littérature. Il s’agit avant tout de faire ressortir les principales articulations de la pensée et de la ‘carrière’ de Maurras. Ces contributions apportent des regards souvent neufs, des synthèses sur des points essentiels, qu’il s’agisse de l’idée de la décentralisation ou du platonisme de Maurras, sans ignorer les thèmes qui ont placé le chef de l’Action française au purgatoire. L’une des contributions les plus originales est celle de Nicole Maurras qui, pour la première fois, fait le point sur la vie amoureuse – si longtemps ignorée – de son oncle par alliance : article documenté s’appuyant notamment sur des lettres inédites.

            Les directeurs du Cahier ont choisi de laisser une entière liberté aux contributeurs, quitte à ce que les regards portés sur Maurras divergent, se contredisent, reflétant ainsi les débats et controverses autour de cet auteur complexe et contrasté.

            Parallèlement à ces explorations plurielles, ce Cahier comprend des textes anthologiques. Sont réunis d’une part quelques-unes des pages majeures de Maurras, celles qui, d’un point de vue historique et littéraire, relèvent de ce que l’on peut appeler un ‘canon’. D’autre part, ont été retenus des textes consacrés à Maurras, certains introuvables, ou difficiles d’accès. Enfin, des extraits de sa correspondance et des lettres inédites de Maurras sont ici publiés.


            En outre, ce Cahier comprend un cahier iconographique riche en photographies et documents inédits.

  • La race des signeurs brillant par son silence étourdissant, Julliard dénonce les persécutions anti chrétiennes...

                 Nous avons parlé récemment du mini-psychodrame que l'on a vêcu sur les ondes, pendant presque une semaine, lorsqu'on a appris qu'un pasteur provocateur envisageait de brûler des Corans pour "célebrer" le 11 septembre.....

                On a entendu, à ce moment-là, un grand nombre de journalistes, plus quelques personnes choisies pour l'occasion, s'insurger avec une belle véhémence contre un fait malgré tout, et somme toute, virtuel, puisqu'il n'avait pas eu lieu, puisqu'il n'était pas sûr du tout qu'il ait lieu, et puisque, finalement - et c'est tant mieux... - il n'a pas eu lieu.

                Le problème, et, au sens fort du mot, le scandale, vient de tous ces gens qui, pendant plusieurs jours ont mobilisé toute leur virulence pour dénoncer l'imaginaire. Ils n'avaient pas tort, en soi, de condamner l'acte insensé projeté par un pasteur lui-même probablement à la limite du raisonnable. Mais le drame vient de ce que ces pseudo belles consciences, si promptes à hurler au loup quand il n'est pas là, ne se mobilisent pas une seconde, et jamais, quand des faits répugnants - et bien réels, ceux-là, pas du tout imaginaires.... - se passent.

                  Chaque mois, chaque semaine, et presque chaque jour, une violence est perpétrée contre des chrétiens, de par le vaste monde. Dans le meilleur des cas, si l'on peut dire, il s'agit de destructions de lieux de cultes, d'habitations ou de biens matériels appartenant à des chrétiens; dans le pire, c'est la mort de ces chrétiens, et parfois d'une façon atroce, brûlés vifs, puisqu'on parle de brûler des livres, cela arrive....

                  Mais, là, plus personne ! On ne les entend jamais pétitionner, celles et ceux de la race des signeurs, ou venir devant les micros pour hurler leur indignation. Pourtant, ce n'est pas du virtuel, du qui ne s'est pas encore passé et qui peut fort bien ne pas se passer ; non, c'est du concret, du réel, du malheureusement sûr et définitif. Mais, non : rien ! On a beau chercher, écouter toutes les radios, décortiquer tous les journaux : rien !

                   Il est là, le scandale.Les chrétiens seraient-ils, pour eux, des sous-hommes ? Y aurait-il, pour eux, des êtres (et des choses) supérieurs, et des êtres inférieurs (les chrétiens) ?

                   Cette fois-cu, Jacques Julliard sauve l'honneur, si l'on peut dire :

                   le-nouvel-obs-14-20-oct-2010.pdf

  • De l'éloge de la Normandie aux élucubrations d'Eric Besson, en passant par la sagesse de Pierre Boutang.....

                France info nous offre souvent matière à des notes, soit pour critiquer tel ou tel propos, soit aussi, souvent, pour signaler ce qui nous a paru intéressant sur cette radio, ainsi la chronique sur Bainville et son Histoire de France que vous pouvez retrouver dans notre Catégorie Audio…

                Aujourd'hui, ce sera chapeau bas, et pas pan sur le bec : c’est une fois de plus à l’occasion de la toujours très intéressante rubrique de Philippe Vallet, Le livre du jour. Il recevait, le dimanche 6 juin, Jacqueline Monsigny, qui venait présenter son ouvrage L’extraordinaire histoire de la Normandie...

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    L’extraordinaire histoire de la Normandie, de Jacqueline Monsigny
    Editions Alphée - Jean-Paul Bertrand
     356p., 21,00€

                Philippe Vallet envoie son sujet, sobrement comme toujours, puis s'efface devant son invité(e):

                "La Normandie est une région assez discrète. Pourtant, avec ses 700 kilomètres de côtes, du Mont Saint-Michel au Tréport, son histoire et ses richesses, elle mériterait de plus grands égards. C’est ce que rappelle la romancière d’origine normande Jacqueline Monsigny dans son nouveau livre, L’extraordinaire histoire de la Normandie....."

                 S'ensuivent 2’29" de pur plaisir, pendant lesquels la passionnée de sa terre nous livre son amour pour sa province.

                 Et, en l'écoutant parler, avec chaleur et lyrisme de cette Normandie qu'elle aime tant, on a bien sûr envie de lire son ouvrage, mais deux choses reviennent à l'esprit...

                 D'abord, les élucubrations Éric Besson ("...il n'y a pas de peuple français... il n'y a qu'un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble...", même si, par la suite, il a tenté, encore plus maladroitement, d' "expliquer" son pathos, ne faisant que s'enfoncer encore un peu plus...). Les propos, non directement politiquesde Jacqueline Monsigny, lui donnent évidemment tort : il se passe bien quelque chose depuis des siècles, sur ces terres d'héritage qui composent notre France, et ce ne sont ni des zombis ni des extra-terrestres, mais bien nos ancêtres qui les ont peuplé, de leur vie physique et spirituelle, depuis plus de vingt siècles....

                 Et c'est là qu'on se met à penser aussi à ce que dit Boutang dans cette superbe conférence que nous avons mise en ligne. Parlant très concrètement de l'Islam, Boutang dit - et il a évidemment raison - qu'il y a bien, effectivement, place pour plusieurs communautés en France. On parle ici de la communauté normande, à propos du livre de Jacqueline Monsigny qui sert de point de départ à notre réflexion de ce jour, mais il y a la Basque, l'Alsacienne, la Flamande, la Bretonne, l'Auvergnate etc...

                 Oui, mais (et c'est là que Besson a tort) il n'y a pas place pour deux civilisations.

                 Car les communautés de nos Provinces partagent, en les adaptant chacune à son génie propre, les mêmes fondamentaux : spiritualité, culture, filiation gréco-romaine, droit, moeurs et coutumes etc... Chacune se nourrit du même héritage, en y apportant sa propre richesse particulière.

                 Ceux qui, raisonnant sottement par absurde analogie, prétendraient qu'il en est de même - ou qu'il pourrait en être de même - avec des personnes provenant d'autres civilisations ne sont rien d'autre que des idéologues.

                 Le drame, c'est qu'aujourd'hui, en France, ils sont au pouvoir.....

  • Lundi 7 mars, sur France Culture : l'éloge de Bainville, par Philippe Meyer...

            Et une pierre de plus - et d'importance !... - apportée au processus de dé-révolution !

            Ce lundi 7 mars, à 7h58, Philippe Meyer consacre sa chronique à Jacques Bainville. Elle est élogieuse. Elle est surtout un très sérieux coup de canif à cette conspiration du silence entretenue par le Système contre tout ce qui vient du seul mouvement d'idée vraiment dangereux pour lui : le nôtre, parce qu'il remet en cause les fondements même du Système, et non son fonctionnement ou le choix de son personnel. "Pendant longtemps, une grande pudeur universitaire - c'est une litote - enveloppa les livres de Bainville d'un linceul qu'il ne faisait pas bon de lever, si l'on voulait faire carrière..." dit Philippe Meyer :

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            En dehors de l'estime que porte Philippe Meyer à Jacques Bainville, cette chronique est motivée - on l'a entendu... - par le fait que Christophe Dickès, dans la collection Bouquins, publie courant mars, chez Laffont, La monarchie des Lettres, ouvrage composé de quatre parties, qui illustre les différentes facettes de l'académicien Jacques Bainville. La première revient sur son parcours d'historien et ses publications dans de nombreux journaux, les deux suivantes le montrent dans une posture d'écrivain et de conteur au gré de ses voyages. Enfin, la dernière situe l'homme dans son époque, celle de l'affaire Dreyfus. 

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    1152 pages, 30 euros

            Christophe Dickès est familier aux lecteurs de ce Blog, dans lequel il est très présent. Docteur en histoire et co-directeur d'une société de communication, il est aussi journaliste à Canal Académie, la radio de l'Institut de France, où il présente l'émission "Un jour dans l'Histoire".

            Et nous avons placé dans notre Catégorie "Vidéos/Audios (II) : Audios" plusieurs émissions de Canal Académie, notamment celle dans laquelle Christophe Dickès reçoit Jean-François Mattéi, qui vient présenter son Regard vide, Essai sur l'épuisement de la pensée européenne....

            Christophe Dickès avait déjà publié un très remarqué Jacques Bainville, Les lois de la politique étrangère

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            Le processus de dé-révolution se poursuit, donc. Il touche de plus en plus de journalistes et d'intellectuels, chez qui la simple honnêteté, le simple réalisme, prennent ou reprennent le dessus : à nous de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour pousser à la roue, afin de l'amplifier encore.

            Car, redisons-le, rien ne pourra se faire sans une préparation préalable des esprits, et sans un changement radical du regard que porte le peuple français, à travers ses élites, sur son Histoire, sur ses origines, sur ses Institutions traditionnelles et ceux qui les ont défendues....

  • Jean Sévillia présente le dernier Zemmour, Mélancolie française...

                Voici quelques extraits de l'article de Sévillia consacré à Eric Zemmour, que vous trouverez dans son intégralité ici :

                Zemmour Sevillia.pdf

    zemmour melancolie francaise.JPG
    Disponible le 3 mars, 16 euros

                "…Dès lors, Eric Zemmour endosse le rôle de celui qui prend la parole pour s'exprimer à rebours de l'air du temps, vilipendant le politiquement correct et ne craignant pas de violer les tabous. Et c'est ainsi qu'à la télévision, et maintenant à la radio, vif et mordant, mais toujours souriant, il fustige, pêle-mêle, l'esprit soixante-huitard, la mentalité bobo, le féminisme, le multiculturalisme, le droit-de-l'hommisme, l'immigrationnisme, le consumérisme libéral-libertaire, l'antifascisme de commande et la politique réduite à la « com' ».

                Face aux caméras, une injonction lui revient en boucle : «Sur le service public, vous n'avez pas le droit de dire ça.» En réalité, ceux qui lui jettent l'anathème sont hérissés par la parole libre qu'il fait entendre, justement parce que, jusqu'alors, celle-ci n'avait pas droit de cité dans les grands médias. «Les Français qui réagissent comme moi, commente Zemmour, un brin narcissique, avaient le sentiment de n'être pas représentés sur le petit écran ou sur les ondes. Aujourd'hui, je suis leur porte-voix.»

                Son nouveau livre, Mélancolie française (le titre est de lui), est un miroir : la mélancolie dont il est ici question, c'est aussi la sienne, lui qui se sent saisi par une angoisse existentielle devant la destinée de son pays. L'ouvrage s'ouvre par une métaphore filée jusqu'à nos jours. La France, argumente Zemmour, a aspiré, dès l'origine, à être la nouvelle Rome. Au cours de son histoire, elle a trouvé sur son chemin Carthage (l'Angleterre) ou un empire (germanique) qui lui a disputé la prééminence. Au XXe siècle, la République états-unienne prétendant régenter la planète et la guerre s'éloignant du continent, la France a remis son sort entre les mains de l'Europe. Au XXIe siècle, sa démographie s'anémiant, la nation comble les vides de sa population en laissant s'installer des habitants porteurs d'une autre culture. Chute de Rome et retour de la guerre ?

                Le dernier chapitre de Zemmour prend le contre-pied du discours vantant les charmes de la diversité et les bienfaits du métissage. Ces pages courageuses, il faut s'y attendre, feront scandale. Le livre est dédié à sa femme, mais la conclusion, à la teneur grave, a été rédigée par l'auteur en pensant à ses enfants. «Parce que je suis inquiet pour leur avenir, et parce que je ne voudrais pas qu'ils me reprochent, plus tard, de leur avoir caché la vérité.»

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  • Vive les Rois ! de Patrick Weber : ou, le ”plus” que peuvent représenter les royautés....

                Dans le cadre des Mercredi de la Nar, Patrick Weber viendra parler ce soir de son dernier ouvrage Vive les Rois ! (1).

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                Dans la réflexion politique sur l’Europe, on oublie généralement les rois et les reines. Sans doute parce qu’ils font partie du paysage... Peut-être aussi parce qu’on croit, en France tout particulièrement, que la place médiatique des familles royales se trouve dans la chronique mondaine alors que leur rôle politique est manifeste.

                Un regard plus attentif montre que les monarchies, qui sont rarement à la mode, ne se démodent pas.

                Un roi, ou une Reine, n’a pas besoin de disposer de pouvoirs étendus, ni même d’aucun pouvoir immédiat, pour instaurer au sommet de l’Etat cet espace a-démocratique que nous appelons de nos vœux. Un espace a-démocratique soustrait aux enchères électorales et qui, comme on le voit dans toutes les royautés européennes, assure la sérénité, la stabilité, la continuité; et incarne la permanence de la nation, sur le temps long...

                Écrivain, scénariste de BD, chroniqueur royal pour la télévision et la radio belge (RTBF) et pour le magazine Femmes d’aujourd’hui, Patrick WEBER a consacré de nombreux ouvrages aux monarchies. Le dernier qu’il a publié et qu’il viendra présenter ce soir s’intitule simplement « Vive les Rois !  ».

                Ce n’est pas le cri d’un nostalgique ou d’un réactionnaire mais une présentation des atouts des royautés en Europe et dans le monde.

                Sa conférence sera l’occasion de débattre de la place de la monarchie dans l’imaginaire national et du rôle politique que la royauté à nouveau instaurée pourrait jouer dans notre pays.

    (1) : 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage. La conférence commence a 20 heures très précises (accueil a partir de 19 h 45 - Fermeture des portes a 20h15).

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    Vive les Rois !,de Patrick Weber. Éditions Lattes, Collection Essais et Documents, 237 pages, 16 euros.
  • Les burqas ? ”Ce ne sont pas seulement des prisons, ce sont des cercueils...” (Alain Finkielkraut, Le Figaro).

                Sur une radio périphérique, prise au hasard, et en cours d'émission....Une jeune femme -qui porte la burqa- explique son attitude. Là où elle dérape franchement, et scandaleusement -mais le journaliste n'a rien dit...- c'est quand elle déclare: "..Moi, ma burqa, je ne l'enlève que le soir, rentrée chez moi, et devant des purs...". Texto !

                On est ravi d'apprendre que nous sommes donc, nous, des impurs. Du moins si nous avons bien compris ce que veut dire cette jeune femme, mais il semble que ce soit très clair. 

                Même en comptant large, même en comptant quinze millions d'étrangers en France, dont dix millions de musulmans, cela nous fait donc en France 52 millions d'impurs ? Encore une fois, merci bien: merci pour eux, merci pour nous...

                Et, répétons-le, le journaliste n'a rien dit face à cette énormité scandaleuse....

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     Autant prendre la chose du bon côté, non ?.....

                Si un français de souche s'était permis de dire l'énormité scandaleuse inverse -à savoir que les dix millions de musulmans étaient des impurs- croit-on sérieusement que le journaliste n'aurait rien dit ?

                Bon, laissons maintenant ces débilités aux débiles qui les profèrent -et les professent-, et passons à la seule réponse qui vaille, en élevant un peu le débat. On en a bien besoin, après de tels abîmes de crétinisme. Et écoutons Finkielkraut :

                "...La France n'est pas une auberge espagnole. Ce pays ne se réduit pas à la diversité de ses composantes actuelles. Il a une histoire, il a une substance, il est davantage qu'un ensemble de procédures visant à régler la coexistence des communautés. Le multiculturalisme a ceci de singulier qu'il légitime et célèbre toutes les cultures sauf celle du pays hôte, invitée, afin de faire la place, à se dissoudre. Mais l'hospitalité ne consiste pas à cesser d'être ce que nous sommes pour mieux nous ouvrir à tous les vents de l'altérité. L'hospitalité consiste à offrir à tous ceux qui vivent sur notre sol l'essentiel de notre tradition. L'essentiel en l'occurrence, l'essentiel pour nous, non négotiable, c'est la présence plénière des femmes..."

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    Voyage dans un pays de "purs" ?
  • Armande au Ministère !.....

               C'est une femme qui parle, et elle est catégorique, même véhémente : "Nos élèves il faut les noter plus sévèrement !... C'est parce qu'on les aime, on veut qu'ils réussissent... Il faut enlever deux points à nos notes....". La voisine avait poussé un peu trop fort le son de la télé, et par la fenêtre ouverte on entendait très bien tout ce que disait cette impeccable personne.....

              De quoi, de quoi ? La révolution culturelle au ministère aurait-elle eu lieu ? On se remettrait à prêcher l'effort aux élèves, et on cesserait de brader les diplômes, bac en tête ? C'est toujours pareil : on écoute la radio tous les jours, tous les jours on allume le poste, et c'est juste le jour où on n'écoute pas qu'il se passe quelque chose.... 

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              On se précipite donc vers la fenêtre ouverte, d'où viennent ces energiques propos, afin d'en savoir un peu plus sur cette révolution copernicienne qui vient d'avoir lieu en notre absence. Mais non, hélas, il faut déchanter, ce n'était qu'un rêve ! Après quelques instants d'une attention haletante, il s'avérait que ce que l'on entendait c'était en fait Armande Altaï, directrice de la Star Academy 8  qui expliquait à Nikos Aliagas - fort perplexe au demeurant... - que, le niveau des staracadémiciens ( !!!!! ) étant excellent, il fallait pour mieux les départager faire preuve de plus d'exigences envers eux !.....

              Patatras ! Cruelle désillusion, et retour au réel sans douceur !  On s'était laissé aller pendant quelques instants à croire qu'enfin... que de nouveau... et puis, non ! Adieu les espérances d'un retour au réel, à l'effort, au travail dans les collèges et lycées de ministère !

              Mais au fait, après tout, vu l'état dans lequel il est, ce pauvre ministère, si on y envoyait la belle Armande ? Avec sa mentalité et le type d'exigences dont elle fait preuve, elle pourrait y produire le même effet qu'un tsunami - mais bienfaisant cette fois - dévastant toutes les idéologies fumeuses sur la terra ideologica des pédagogistes fumeux, et fumistes, de la rue de Grenelle...

             Et, de toutes façons, ni elle ni personne ne pourrait faire pire que ce qui s'y fait actuellement...

  • Massacres au Congo : où est passé Jean Ziegler ?.....

                  Nous avons évoqué récemment l’ouvrage partial de Jean Ziegler, et son intelligente  réfutation par Jean-Pierre Tuquoi , du Monde (1).

                 On caricaturerait à peine la « thèse » ( !) de Jean Ziegler en la présentant ainsi : les drames de l’Afrique sont de la faute de l’homme blanc, et c’est pourquoi les africains sont fondés à le détester…..

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    Réfugiés fuyant les combats dans l'Est de la RDC (30 octobre 2008)

              On laissera bien sûr Jean Ziegler à ses inepties, après avoir savouré les propos de Tuquoi qui en montrent l’inanité. On s’étonnera juste que les massacres inter-africains actuels du Congo n’aient pas suscité une prise de position  de Jean Ziegler. Il pourrait nous expliquer en quoi nous en sommes directement responsables, nous les blancs. Ce serait intéressant de l’entendre. Malheureusement, là, c’est silence radio.

             Or, les dépêches d’Agences nous disent qu’avant de partir pour la RDC, David Miliband, le chef de la diplomatie anglaise, a évoqué "la nécessité d'arrêter "un massacre comme il n'y en probablement jamais eu en Afrique qui est en train de se dérouler presque sous nos yeux.....".

            "...Des violences sporadiques secouent la région depuis plus de 10 ans. Les combats entre les rebelles et l'armée, qui ont repris fin août, constituent une nouvelle poussée de cette guerre larvée dans l'est de l'ex-Zaïre, frontalier du Rwanda, qui n'a connu que peu de répit depuis le milieu des années 90. Les guerres de 1996-1997 et 1998-2003 ont commencé dans le Kivu. La dernière a fait au moins 300.000 morts directs et plus de trois millions de victimes indirectes (violences, famine, maladies)....."

              Mais où est donc passé Jean Ziegler ?.....

    (1) : Voir les deux notes "Quand Jean Ziegler reçoit une volée de bois vert bien méritée (1/2)" et "...dont l'actualité vient confirmer le bien-fondé avec l'épilogue d'une bien pénible affaire (2/2).", dans la Catégorie "Anti Racisme : la grande mystification...

  • Ports: Que répond Bernard Thibault aux chiffres ? La grève !.....

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              Entre 1989 et 2006, la part de marché des Ports français en Europe a fondu de 17,8 à 13,9.....

              La moitié des marchandises de nos magasins sont déchargées dans d'autres ports européens. Pour les marchandises conteneurisées, la part de marché européenne des ports hexagonaux est inférieure à 7%... (Anvers étant le premier port "français" !...)

              Port numéro 1 en Méditerranée, en 1985, Marseille ne figure plus dans les dix premiers aujourd'hui. Il est....80° -au rang mondial- pour les conteneurs !.....

              ...Alors que, s'il avait connu la même croissance que ses voisins, il traiterait aujourd'hui près de 2,5 millions de boites ( sa part de marché a chuté, pour les dites boites, de 18,8 à 5,5%.....)

              Les sept ports français "traitent" 304 millions de tonnes, contre 406 pour le seul Rotterdam.....

              Il est strictement impossible que Bernard Thibault ne connaisse pas ces chiffres. Cela signifierait qu'il n'écoute ni la radio ni la télé, qu'il ne lit pas les journaux, et qu'il ne parle jamais, avec personne, de ce qui se passe sur les ports.....

              Si donc Bernard Thibault sait cela, et qu'il s'oppose à la courageuse réforme des ports menée par Dominique Bussereau (cela fait un bon mois maintenant que le conflit a débuté sur les quais...) c'est tout simplement parce que lui, Bernard Thibault, fait passer les intérêts matériels de "son" syndicat avant l'intérêt supérieur de la Nation, et avant les intérêts matériels des travailleurs, qu'il est censé défendre.....

              On connaît la célèbre tirade révolutionnaire: "Périsse plutôt vingt fois....que la république une et indivisible !....". Bernard Thibault et sa CGT actualisent la tirade à leur façon, qui pourrait ressembler à ceci: "Périssent plutôt vingt fois les ports français, avec leur économie -et donc, au passage les travailleurs...- que les intérêts de la CGT !"

              Ceux qui se souviennent du "Bebête Show" y verront sans doute une sorte de ré-apparition de la marionnette de Krasucky, répondant invariablement, à chaque question: "La grève !...". Mais là, avec Thibault, c'est beaucoup moins amusant, et on ne rigole même plus du tout, car c'est tout un pan de notre économie qui est en jeu. Qui peut disparaître, qui va disparaître, si la réforme ne passe pas, si la CGT conservatrice l'emporte.

              Avant la révolution, les privilégiés ont refusé toute réforme, et ont bloqué la société: on sait comment tout cela a fini... Force est de constater que les nouveaux privilégiés d'aujourd'hui adoptent la même attitude que leurs frères en égoïsme et en aveuglement d'hier.....

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  • Bardot condamnée, mais pas ”les indigènes de la république” : toujours le ”deux poids et deux mesures”...

              Brigitte Bardot a donc été condamnée. Le fond de son propos était de demander que les animaux abattus lors des fêtes musulmanes soient étourdis avant que d'être saignées, afin de leur éviter des souffrance inutiles.

              Y a-t-il eu, parallèlement, tel ou tel propos qui est venu parasiter le débat ? C'est possible. Il n'en demeure pas moins que le fond de son propos est juste.

              Mais comme il s'agit de quelque chose qui touche à l'Islam et aux musulmans, on condamne dès que s'élève la moindre critique...

              C'est cela qui est anormal, car, dans le même temps, un groupuscule extrémiste et hargneux, les indigènes de la république, n'hésite pas à faire des jeux de mots d'un goût douteux, pour ne pas dire franchement haineux et racistes: les Français de souche sont par exemple appelés "souchiens", ce qui permet de sous-entendre le répugnant et scandaleux "sous-chiens", mais en toute impunité... Là il n'y a pas de condamnation.

              Du moins jusqu'à présent. Car il semblerait que Brice Hortefeux -et comment ne pas lui donner raison et l'appuyer, si tel était le cas ?- souhaite enfin réagir à ces propos, tout simplement parcequ'ils sont offensants et, disons-le, carrément racistes.

              Petit retour en arrière. C'est lors d’un débat télévisé sur France 3 que Houria Bouteldja, porte-parole du MIR, qui revendique la défense des musulmans et des Antillais de France, avait jugé qu’il était nécessaire d’"éduquer les souchiens" sur les questions de colonisation et d’esclavage. "C’est le reste de la société qu’il faut éduquer... ceux qu’on appelle, nous, les souchiens parce qu’il faut bien leur donner un nom, les Blancs", avait-elle lancé.

              "Ils s’en défendent mais vous comprenez comme moi “sous-chien” en deux mots" avait alors répliqué Brice Hortefeux à Radio J, en se disant  "profondément choqué et heurté par ce jeu de mots"  prononcé à plusieurs occasions par Houria Bouteldja.  

               "Les jeux de mots peuvent être insultants..., je vais exercer la plus grande vigilance qui, si ces propos perdurent et persistent, conduira à la plus grande fermeté", a insisté le ministre.

                A suivre, donc...

  • Alain Finkielkraut va à l'essentiel...

              Sur France Inter, le jeudi 10 janvier , Alain Finkielkraut est "l'invité d'Inter" de Nicolas Demorand. Il explique que nous sommes engagés dans un processus de "dé-civilisation" et en prend comme exemple, pour le dénoncer, une abjection: Chez Ardisson, au cours de l'émission de rentrée de "Salut les Terriens!" sur "Canal +" on doit choisir le mort le moins important de l'année.


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              Et tous les invités, "en se marrant, en ricanant", de "voter" pour...le cardinal Lustiger ! "Ça, c'est la catastrophe du rire....On est dans un processus de dé-civilisation au moment où, au rire de l'humour, succède l'hilarité comme irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l'abjection, invitation constante à la bassesse..." dit Finkielkraut.

              Bravo ! Il y a des paroles qui ne déshonorent et ne rabaissent que ceux qui les profèrent. Il y a aussi, a contrario, des paroles et des actes qui honorent ceux qui ont le courage de les assumer publiquement. Et là, Finkielkraut a, comme on dit, posé un "acte fort" contre la décadence morale....

              Faisons du 10 janvier 2007 le premier jour d'un combat quotidien contre la décadence; contre l'avilissement des coeurs, des esprits et des mentalités; contre la vulgarité et la bassesse: une vulgarité et une bassesse qui vont bien au-delà des mots, des attitudes, des gestes, car elles touchent à l'essentiel: en instaurant la dérision systématique, certains présentateurs comme Ardisson, Fogiel, Ruquier... détournent la télévision de ce qu'elle doit être et abusent d'un pouvoir en donnant à un moyen qu'on leur confie une orientation que l'on est en droit de remettre en question.

             Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, qu'ils règlent leur propre existence en fonction de leurs convictions intimes: cela ne nous choque en rien. Mais qu'ils usent des médias comme ils le font trop souvent, c'est à dire pour promouvoir la bassesse et l'abjection -ce que Finkielkraut appelle, en gros, la "dé-civilisation"- nous pensons qu'ils n'en ont pas le droit, qu'ils se le sont arrogé, mais qu'il s'agit d'une usurpation illégitime.

             Avec et par l'immigration, la république "change le peuple". Mais la vulgarité, la bassesse, la "dé-civilisation" aussi "changent le peuple" : par le moral, par le mental, par "la tête". Or c'est par la tête que pourrit le poisson...Le but de cette chroniquer sera de dénoncer, semaine après semaine, les présentateurs radio ou télé, chaque fois qu'ils récidiveront.....

  • Alain Finkielkraut va à l'essentiel.....

               Sur France Inter, le jeudi 10 janvier , Alain Finkielkraut est "l'invité d'Inter" de Nicolas Demorand. Il explique que nous sommes engagés dans un processus de "dé-civilisation" et en prend comme exemple, pour le dénoncer, une abjection: Chez Ardisson, au cours de l'émission de rentrée de "Salut les Terriens!" sur "Canal +" on doit choisir le mort le moins important de l'année.


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              Et tous les invités, "en se marrant, en ricanant", de "voter" pour...le cardinal Lustiger ! "Ça, c'est la catastrophe du rire....On est dans un processus de dé-civilisation au moment où, au rire de l'humour, succède l'hilarité comme irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l'abjection, invitation constante à la bassesse..." dit Finkielkraut.

              Bravo ! Il y a des paroles qui ne déshonorent et ne rabaissent que ceux qui les profèrent. Il y a aussi, a contrario, des paroles et des actes qui honorent ceux qui ont le courage de les assumer publiquement. Et là, Finkielkraut a, comme on dit, posé un "acte fort" contre la décadence morale....

              Faisons du 10 janvier 2007 le premier jour d'un combat quotidien contre la décadence; contre l'avilissement des coeurs, des esprits et des mentalités; contre la vulgarité et la bassesse: une vulgarité et une bassesse qui vont bien au-delà des mots, des attitudes, des gestes, car elles touchent à l'essentiel: en instaurant la dérision systématique, certains présentateurs comme Ardisson, Fogiel, Ruquier... détournent la télévision de ce qu'elle doit être et abusent d'un pouvoir en donnant à un moyen qu'on leur confie une orientation que l'on est en droit de remettre en question.

             Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, qu'ils règlent leur propre existence en fonction de leurs convictions intimes: cela ne nous choque en rien. Mais qu'ils usent des médias comme ils le font trop souvent, c'est à dire pour promouvoir la bassesse et l'abjection -ce que Finkielkraut appelle, en gros, la "dé-civilisation"- nous pensons qu'ils n'en ont pas le droit, qu'ils se le sont arrogé, mais qu'il s'agit d'une usurpation illégitime.

             Avec et par l'immigration, la république "change le peuple". Mais la vulgarité, la bassesse, la "dé-civilisation" aussi "changent le peuple": par le moral, par le mental, par "la tête". Or c'est par la tête que pourrit le poisson...Le but de cette chroniquer sera de dénoncer, semaine après semaine, les présentateurs radio ou télé, chaque fois qu'ils récidiveront.....