La république préfère-t-elle les dodus aux menus ?...
C'est du moins ce que l'incroyable maladresse psychologique de l'annonce de la baisse possible ( probable ? ) du taux du Livret A pourrait laisser supposer...
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C'est du moins ce que l'incroyable maladresse psychologique de l'annonce de la baisse possible ( probable ? ) du taux du Livret A pourrait laisser supposer...
En dix semaines (nous en sommes à la huitième…) Pèlerin évoque La Grande Guerre, racontée par André Larané. C’est intéressant, sympathique et bien fait ; du bon travail, de bonne vulgarisation…
Dans la dernière livraison (n° 6569 du 23 octobre 2008), on a, pour accompagner l’évocation, un petit billet sur Jacques Bainville, très court mais très dense : on nous y rappelle que Les conséquences politiques de la paix, de Bainville, sont disponibles en poche, couplées avec Les conséquences économiques de la paix, de J.M Keynes ( Ed Tel Gallimard, 502 pages, 14,50 euros).
Voici le texte :
Une dépêche de l'AFP nous a appris que l'organisation non gouvernementale espagnole Médicos del Mundo a dénoncé, lundi 13 octobre, l' " abandon " par des militaires marocains de groupes de migrants africains dans une zone minée située entre le Sahara occidental et la Mauritanie.
" Les militaires abandonnent les migrants ... Ils leur donnent une bouteille d'eau, une boîte de sardines et du pain et leur disent de marcher vers la Mauritanie", a affirmé l'ONG.
C’est trop facile, et cela semble devenu une mode depuis que Besancenot, qui joue au révolutionnaire, s’est mis à pleurer dans les jupons de la justice en pleurnichant « m’sieu, y’m’a espionné » ; voilà qu’un délinquant de banlieue qui joue au dur, au casseur, au loubard se fait tabasser, et se met à pleurer lui aussi (et les siens avec...) : « on m’a tapé ! ».
Mais ce sont les risques du métier, cher monsieur. Vous avez fait votre choix, vous avez choisi votre camp, celui du non respect de la loi, celui de la violence ; et quand vous recevez des coups vous voudriez que cette sale justice bourgeoise de cette sale société de cette sale France vienne à votre secours ?
Soyez logique, monsieur le délinquant. Ce qui vous est arrivé, à la suite d'une interpellation au cours de laquelle vous n'avez pas dû ménager vos "efforts" pour contrer la police, relève de l’accident du travail, point barre...
Malheureusement - aurait-on envie de dire...- l'actualité s'est chargée d'apporter une triste et pénible confirmation aux propos de Jean-Marie Tuquoi; et d'enrichir en quelque sorte son argumentaire: par un de ces téléscopages d'informations auxquels on assiste parfois, on apprenait en effet, deux jours après la parution de l'article du Monde que la vérité venait d'éclater sur l'affaire Dieuleveult.....
Dans Le Monde du 14 octobre 2008, et sous le titre Les fâcheuses approximations du savonarole suisse, Jean-Pierre Tuquoi apporte un vigoureux démenti aux propos que tient Jean Ziegler dans son ouvrage La Haine de l'Occident (1).
Encore Tuquoi est-il bien bon de ne pas pousser le fer plus avant, et de ne pas objecter à Ziegler qu'il ne dit pas un mot de la traite arabo-musulmane qui a bel et bien décimé l'Afrique pendant des siècles, et qui continue encore dans de nombreux endroits aujourd'hui.
Nous en avions parlé lorsqu'Arte avait programmé une excellente soirée sur ce sujet, dans la note "Sur Arte, mardi 24 juin, 21 heures: l'esclavage dont on ne parle pas" dans la Catégorie "International ( 2 : Monde.... ").
Mais ne boudons pas notre plaisir : même s'il aurait pu en dire encore un peu plus, l'article de Tuquoi est excellent, et remet bien les choses en place. C'est pourquoi nous ne résistons pas au plaisir de le communiquer à celles et ceux qui ne l'auraient pas lu....
Nous verrons ensuite que -malheureusement, aurait-on envie de dire...- l'actualité s'est chargée d'apporter une triste et pénible confirmation à ses propos: par un de ces téléscopages d'informations auxquels on assiste parfois, on apprenait en effet, deux jours après la parution de l'article du Monde que la vérité venait d'éclater sur l'affaire Dieuleveult.....
Dans les lycées en particulier, comme sur la place publique, l'évocation de Guy Môquet s'annonce plus discrète cette année. Prélude à un effacement total, et à une disparition de fait dans les prochaines années, et c'est tant mieux...
On n'a jamais trop bien vu ni trop bien compris l'intérêt de ce produit, lancé tout d'un coup depuis les hautes sphères politiques, qui ont tenté de l'imposer par le haut à tout un pays, fort surpris de la chose; un peu comme, dans un autre domaine, cette fête d'Halloween que l'on a tenté de plaquer sur notre sol, et dont la greffe finalement - et c'est heureux là aussi... - n'a pas pris non plus...
«En Seine-Saint-Denis, un tiers de la population est de nationalité étrangère, a déclaré Brice Hortefeux devant les élèves de l'université de Ouagadougou, au Burkina Faso. Un autre tiers est composé de Français d'origine étrangère et le troisième tiers de Français “de souche”, même s'il faut utiliser cette expression avec précaution. C'est évident que cette situation pose des problèmes.»
Il nous est arrivé plusieurs fois de citer Philippe Bouvard. Voici, paru dans Corse-Matin / Nice-Matin du 7 octobre, un point de vue sur la crise qui, sous la forme enjouée chère à son auteur, ne manque ni de justesse ni de pertinence...
Sous le titre La modernité étrillée, Jacques Julliard donne un très intéressant entretien dans la Nef (numéro 197, octobre 2008), que l’on pourra consulter en cliquant sur le lien suivant :
Tout y est intéressant, et même extrêmement intéressant, comme à chaque fois avec Julliard, qui est vraiment une personnalité fort attachante. Voici son paragraphe de conclusion :
Une phrase de ce chant qualifie en effet d’ « impur » le sang des adversaires, et ceux qui le chantent continuent en demandant que ce sang impur « abreuve nos sillons ». Charmant…
Que l'on sache, le sang, quelle que soit la personne dont on parle, est toujours du sang; s'il est "impur" ce ne peut qu'être d'un strict point de vue médical, parce qu'il est contaminé par un virus ou quelque chose de ce genre.
On laissera ici ceux qui s’en tiennent à l’écume des choses disserter longuement, mais inutilement , sans poser le fond du problème.
En effet, ce qui s’est passé au Stade de France le mardi 14 au soir – à savoir une Marseillaise sifflée pour la troisième fois lors d’un match disputé contre un pays du Maghreb (1) – n’est pas un fait divers, un évènement banal.
C’est au contraire la manifestation d’un problème grave, d'un mal profond ; au sens fort du terme, totalement et essentiellement politique...
Philippe Nemo vient, lui aussi tout récemment ( puisqu'il a été publié le 29 septembre ), de sortir un nouvel ouvrage intitulé Les deux Républiques Françaises ( PUF, 307 pages, 15,20 euros ).
Nous allons publier bientôt le très intéressant débat qui a eu lieu récemment entre le philosophe Philippe Nemo et l'historien Roland Hureaux.
Philippe Nemo s'appuie, pour étayer son raisonnement, sur le tout dernier livre de Bénedicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants - De 1940 à nos jours, qu'il nous a donc paru utile de présenter rapidement.
La suppression des départements, Alain Rousset, président PS de la région Aquitaine, n'en veut pas. Tel un parlementaire égoïste, inconscient et borné de la fin du XVIIIème siècle, monsieur Alain Rousset veut que les choses restent en l'état.
L'empilement successif des structures (avec leurs doublons, triplons et parfois plus...); l'ahurissant millefeuille administratif, ruineux et souvent inefficace, créé par le Pays Légal depuis cent ans : cela ne le gêne pas.
Surtout que rien ne change !...