L'aspect civilisationnel est évidemment central dans le combat pour le dimanche. Vouloir supprimer ce temps soustrait à l'économique et dédié à tout ce qui fait que l'homme est justement autre chose qu'un simple consommateur touche évidemment à des notions qui dépassent infiniment les pauvres arguments pratiques (!) mis en avant par ceux qui voudraient justifier cette banalisation du dimanche : cela touche au mental, au moral, au spirituel.
Avec beaucoup d'autres, nous faisions remarquer, il y a peu, que la pause observée courant janvier par les tenants du travail le dimanche ne signifiait pas que tout était résolu, et que l'on avait triomphé en rase campagne. Nous disions au contraire, avec les mêmes autres, qu'il ne fallait pas baisser la garde et qu'il était impératif de continuer à manifester une opposition frontale à ceux qui veulent tuer notre dimanche chrétien.
Voici que Marc Fromager, directeur national de l'Aide à l'Eglise en Détresse ( http://www.aed-france.org/ ) écrit un éditorial fort intéressant dans le bulletin de janvier de l'AED : Un projet destiné à nuire à l’Eglise ?
Sans tomber dans la paranoïa du complot, il ose recentrer franchement le débat en posant carrément et franchement une question toute simple, "la" question : avec cette affaire du dimanche, veut-on nuire à l'Eglise ?
Il est bon de poser, candidement pourrait-on dire, comme il le fait, cette question. Nous nous la posons, et nous la posons, avec lui...
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