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Idées, débats... - Page 504

  • Musique ! Un Rameau inattendu sur France info...

                L'été, sur France info, est décidément riche en chroniques sur la Culture, le Patrimoine, la Civilisation.... Les journalistes des différentes rubriques proposent un grand choix de sujets, parfois inattendus, et qui peuvent, à l'occasion, être l'objet de découvertes fort interéssantes : qui s'en plaindrait ? 

                Ainsi cette courte chronique du 24 juillet, consacrée à "l'immense" Jean-Philippe Rameau par Pierre Charvet, qui ne cherche pas à cacher l'admiration qu'il lui porte. Fût-ce au prix d'un égratignement des Encyclopédistes ("tout éclairés qu'ils fussent...." dit-il) auxquels s'est frontalement opposé Rameau, qui leur reprochait leurs "erreurs monumentales", de l'Encyclopédie justement, dans le domaine musical.

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  • France Inter lance une nouvelle émission culturelle

     

                       Francois-Busnel_reference.jpg                         Appelé pour animer la tranche culturelle de fin d’après-midi à la place de Nicolas  Demorand parti sur Europe 1, François Busnel, à partir du 30 août, recevra sur France Inter chaque jour en direct, à 17h10, une personnalité du monde culturel.

             A la manière de Radioscopie de Jacques Chancel, qui fit les riches heures de la station pendant plus de deux décennies, l’émission, qui durera quarante minutes, sera l’occasion pour l’invité d’évoquer en direct à l’antenne sa vie, son œuvre, une rencontre marquante et déterminante, ses préférences littéraires, cinématographiques, musicales…
     
             L’invité choisira en outre le livre et les trois titres musicaux qu’il souhaitera faire découvrir aux auditeurs.

    Après Fabrice Luchini attendu pour la première émission, François Busnel, également directeur de la rédaction de la revue Lire, a invité Jean d’Ormesson (le 6 septembre), Jim Harrison (le 9) ou encore Elie Wiesel (non programmé).

    Elie Wiesel (le 2 septembre) et Jean d’Ormesson (le 9 septembre) seront par ailleurs présents sur le plateau de La grande librairie, l’émission littéraire de François Busnel sur France 5. 

  • Il avait été Willsdorff et Porphyre Petrovitch...

                ... ou Maigret, comme on voudra : on sait que, grand admirateur de Dostoïevski, Simenon s'est inspiré du personnage de Porphyre Pétrovitch, dans Crime et Châtiment. Enquêteur calme et perspicace, grand connaisseur du genre humain, Pétrovitch cherche à comprendre les criminels, plus qu'à les condamner... Ce que faisait Jules Maigret, que Bruno Crémer a remarquablement incarné dans 55 épisodes.

                Mais, qu'il ait été l'un ou l'autre, dans les deux cas, ce fut avec la classe et l'élégance du grand acteur qu'il était...

              

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  • Henry de Lumley sur TFI, et sur Canal Académie...

         On ne présente bien sûr pas Henry de Lumley, ni ses compétences mondialement reconnues, qui font de lui - associé à son épouse - l'un des tous premiers spécialistes au monde de la préhistoire et de la paléontologie.

                 A l'occasion du mariage du Prince Jean et de Philoména - auquel a assisté le couple - nous avons présenté à nos lecteurs l'accueil tout à fait exceptionnel que le professeur de Lumley avait reservé au Prince Jean, venu le visiter à Tautavel et, une autre fois, dans la région niçoise.

                 Mais comme, à la mi juillet, Claure Chazal a lancé un reportage fort bien fait sur lui et sur ses travaux lors de son JT de 20 heures, sur TF1, il nous a paru utile de communiquer à celles et ceux que le sujet intéresse les trois remarquables conférences consacrées à Henry de Lumley par Canal Académie :

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  • Bientôt, "Louis XI, le pouvoir fracassé"...

                Nous le redisons à chaque fois : ce n'est pas, en soi, le fait que l'on parle de tel ou tel roi de notre Histoire qui importe; ce qui est vraiment intéressant, c'est ce mouvement qui ne cesse de grandir de re-découverte de notre histoire nationale; cette soif du public pour cette cette sorte de ré-appropriation de l'histoire, mais débarassée des poncifs, des erreurs et des mensonges dont l'idéologie de la vérité officielle l'avait encombrée.

                 Pour mieux asseoir sa domination, par le mensonge, la déformation et le travestissement des faits.

                 C'est en ce sens que nous avons souvent écrit qu'une telle re-découverte de notre passé ne pourrait rester sans conséquence(s)...

                  Cette année, c'est évidemment Henri IV qui est à l'honneur. Pourtant, on annonce un Louis XI pour dans très bientôt, avec Jacques Perrin dans le rôle titre.

                  Et, là aussi, la volonté affichée par les réalisateurs de rendre justice à ce roi dont "l'histoire est remarquable", qui est "à l'origine de l'unification de la France" et sans qui "la Renaissance française n'aurait pas eu un tel rayonnement".

                  Quelques informations sur ce téléfilm prometteur....

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    De Jacques bainville, Histoire de France, chapitre VII, Louis XI, l'unité sauvée, l'ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant :
    "Ce règne, dont la vraie gloire n'a été vue qu'après bien longtemps, assurait une longue période de solidité et de prospérité..."
      

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  • On s'étrangle, chez certains : Fillon a cité Bainville !...

                Que Fillon ait parlé de Bainville, c'est intéressant. Que certains, chez les idéologues et dans le camp de la pensée unique, s'en étranglent de rage, cela n'a, en soi, aucun intérêt. Pourtant, on va quand même vous indiquer, si vous ne l'avez lu, un passage de ce blog surprenant, où l'on appelle au boycott, et à pire encore, dès qu'on entend quelque chose qui s'écarte de la pensée unique :

                http://anpag.org/article.php3?id_article=860

                Un extrait de l'hystérie :

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  • Marianne, ou la liberté, de Benoît Gousseau...

                 Le 10 juin dernier, Jacques Trémolet de Villers, lors de son libre journal de Radio Courtoisie, a proposé aux auditeurs une première présentation de Marianne ou la liberté, de Benoît Gousseau, préfacé par Marie-Christine d'Welles.

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    Il s'agit, selon les propres termes de l'auteur d'un livre "assez corrosif".....

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  • Dans l'air du temps, puisqu'il évoque Henri IV : le numéro d'été de Politique Magazine...

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                En plus des chroniques habituelles (Editorial, Economie, International, Société etc...) ce numéro d'été offre - de la page 16 à la page 41 - un cahier central sur Henri IV, la France retrouvée.
                Plutôt que de présenter trois ou quatre longs articles, le parti adopté a été de demander un nombre importants d'articles plus ramassés, à des personnalités très différentes. Ce qui donne un dossier vivant, varié et assez complet, que l'on consultera avec plaisir....
                Très original, inattendu et surprenant, on y lira un Entretien avec mon "grand-père" Henri IV, signé par le prince Jean : les deux ducs de Vendôme, dans un dialogue spirituel, parlent de la famille royale qui, "elle seule, incarne l'unité de la France et des Français"...

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  • Edmonde Charles-Roux présente "Au hasard et souvent" de Sébastien Lapaque...

                Nous avons à plusieurs reprises cité ici-même Sébastien Lapaque, sur des sujets aussi divers et variés que Bernanos ou... Chenonceau (mais, oui: voyez l'Ephéméride du 26 juillet...)

                Aujourd'hui, petit changement: nous ne donnerons pas la parole à Sébastien Lapaque, mais à Edmonde Charles-Roux qui parle de lui. Plus précisément de son ouvrage Au hasard et souvent, paru ches Actes Sud.

                C'est dans La Provence du dimanche 13 juin....:  lapaque.jpg

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    176 pages, 18 euros
    Tout au long de l'année 2009, Sébastien Lapaque a tenu cette sorte de "faux journal" qui mêle notations sur l'actualité, lectures et relectures, voyages et réflexion du chrétien (qu'il est) sur l'état d'un monde globalisé et d'une société française rongée par l'argent, l'autoritarisme sarkozien, la perte du sens et des valeurs fondatrices. Sous le flux de la production journalistique se dessine un fleuve souterrain, un arrière-pays façonné comme une oeuvre. Réflexions, conversations, voyages, digressions composent un journal théorique et critique étayé par une pensée anticapitaliste, une foi et un engagement d'anarchiste chrétien. Il s'agit ici de témoigner, de dire devant tous, publiquement, ce que l'auteur aperçoit et pressent face à notre temps.
  • Frédéric Mistral, illustre et méconnu, de Gérard Baudin

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    HC Éditions, 150 pages, 300 illustrations, 24,50 euros

                 "Il y a trop de Français qui ne savent pas que le nom de Mistral peut être prononcé comme celui d'Homère, comme celui de Virgile, comme celui de Goethe... Tous les Français devraient "connaître Mistral", qui ne fut pas un poète provençal: qui est un poète universel, qui est un poète de la grandeur, de la fierté, de la noblesse, de l'émotion la plus haute, de l'expression la plus pure..." 

  • "La menace hitlérienne et l'inconscience des politiques...": une contribution au débat de Pierre-François Paoli

                Voici un extrait de l'article publié par Pierre-François Paoli dans Famille chrétienne (n°1691, du 12 au 18 juin 2010). Il tombe à point nommer pour illustrer et conforter notre réaction au de Gaulle de France 2 :

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  • Nouveau Prix pour le film "veilleurs dans la nuit"...

    Communiqué

    Nouveau Prix pour le film "veilleurs dans la nuit" !

    Le film “Veilleurs dans la nuit  — Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux”, réalisé par Eddy Vicken et Yvon Bertorello, a reçu le Prix du meilleur documentaire au Festival International du Film Catholique “Mirabile Dictu” <http://www.mirabiledictu-icff.com> qui s’est tenu à Rome du 7 au 11 juin 2010 sous le patronage du Conseil Pontifical pour la Culture.

    En février 2010 il avait déjà reçu le “Laurier Première Œuvre — Prix Marcel-Jullian” décerné par le Club Audiovisuel de Paris, Prix qui avait été remis par le Nonce Apostolique en France, Mgr Luigi Ventura.

    “Veilleurs dans la nuit” sera diffusé à nouveau sur la chaîne française KTO à cinq reprises dans la semaine du 20 au 25 juin.  

    Ce film de 52 minutes, disponible en DVD, suit la vie de prière et de travail des moines bénédictins, rythmée par les différents offices de la journée chantés en grégorien. Un cadre magnifique au cœur de la Provence, des images rares et superbes, mises en valeur par la voix intense de Michael Lonsdale.

    Version originale en français, avec sous-titrage en anglais, allemand, italien, espagnol (et français pour les malentendants).
    Bande annonce et vente en ligne sur le site de l’abbaye : http://www.barroux.org/dvd.html
    En vente également à La Procure et dans le réseau Siloé.

    V

  • 31'37" avec Jean-François Mattéi...

                Il vient de sortir un nouvel ouvrage avec Chantal Delsol, L'Identité de l'Europe (1).

                Nous avions déjà pu l'écouter sur Canal Académie parler de son Regard vide, et de Camus.

                Jamais deux sans trois: Damien Le Guay reçoit Jean-François Mattéi, toujours sur la toujours excellente Canal Académie: trente et une minutes d'altitude mentale, pour reprendre l'expression de Proust..... Il parle cette fois de son Sens de la démesure.

                Vivement la prochaine, pour son dernier....

                http://www.canalacademie.com/ida5564-Jean-Francois-Mattei-Le-sens-de-la.html

     

     

    (1) :

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    173 pages, 15,20 euros

     
    Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

                En renonçant à assumer son identité, l'Europe enchaîne les paradoxes.

     

                Le premier est celui d'une culture universelle qui, Hugo, Valéry ou Camus en témoignent, n'a pas posé de problème aux créateurs qui s'en réclamaient.

     

                Le deuxième paradoxe est celui du refus de donner un contenu à l'idée d'Europe : parler de son identité serait une illusion rétrospective ou le masque d'un colonialisme culturel plus pernicieux que celui du passé.

     

                Le troisième paradoxe tient à ce que cette critique de l'Europe utilise ses propres outils intellectuels pour mettre en doute son existence. Mais en suivant la forme de ses récits, de ses connaissances et de ses oeuvres, il est possible de donner un sens à la quête de l'identité européenne. Si l'Europe n'ose plus se réclamer de sa culture en abdiquant son origine et son destin, elle se dissoudra sans voir qu'elle se prive tout simplement de sa présence au monde.

     
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                 Si "l'utilisation de la notion d'identité commence par une critique de cette notion", notait Claude Lévi-Strauss dans son séminaire sur L'identité, il est indispensable, nuançait-il, de voir en elle le "foyer virtuel" qui rassemble les traits dominants d'une culture.
    L'Europe a ainsi constitué son identité mouvante à travers les siècles en intégrant rétrospectivement dans ce foyer les sources grecque, romaine et chrétienne ainsi que de multiples influences extérieures. Tel est son premier paradoxe : sa culture particulière s'est reconnue comme le foyer de la culture universelle en soumettant le monde à une investigation rationnelle et critique. Mais lorsque la critique retourne la raison contre elle-même, elle succombe à la tentation de désavouer sa propre culture.
                 Tel est le second paradoxe de l'Europe : en doutant aujourd'hui de sa vocation à exprimer l'universel, elle se résigne à ce que Valéry appelait, dans Regards sur le monde actuel, "l'illusion perdue d'une culture européenne".
     
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  • Quelques réflexions, après le "de Gaulle" de France 2, à l'occasion du 18 juin (1) : les coupables...

                On pourrait dire bien des choses sur ce téléfilm. On s'en tiendra ici, comme nous le disons chaque fois, non à la critique cinématographique traditionnelle -qui n'est pas de notre ressort- mais aux leçons politiques.....

                Et la principale d'entre elles est cette évidence hallucinante, dès les premières images, dès les premiers instants, de "débâcle", de "débandade", de catastrophe "pire que toutes les précédentes" de notre histoire; cette impréparation manifeste de la France et de son armée au conflit, qui happe littéralement le spectateur, sans fioritures, dès le début du film.

                Et la question vient d'elle même, s'impose d'évidence: Mais qui est responsable de tout cela ? Qui est coupable ? Qui était au pouvoir, "avant", et porte donc la responsabilité de cette impréparation et des catastrophes infinies qui s'en sont ensuivies, tant civiles que militaires ?

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  • De Gaulle au Bac : le caca nerveux du Snes, sectaire et ridicule...

                "En réalité, la démarche du Snes a pour objectif d'exclure de la culture des lycéens français toute forme de littérature qui ne serait pas en conformité avec les idées de gauche de ce syndicat sectaire" dit Philippe Reinhard.

                 Et, rappelant "le désastreux Meyrieu", Plunkett remarque que  "...Si, en 2010, certains refusent la qualité littéraire aux écrits du général de Gaulle, c'est qu'à leurs yeux il n'y a de littérature que véhiculant les valeurs globales" de cette "nouvelle gauche".... ou "gauche américaine".... (qui, dans les années 1990) s'est substituée à la vraie.... (et) a infiltré largement l'Education nationale...

                 C'est parce que nous pensons exactement la même chose que, dans notre quête habituelle des convergences tous azimuts, et sur tous les sujets, et sans chercher à redire ce qui a été bien dit ailleurs, nous donnons les deux billets de Philippe Reinhard (dans La Provence) et de Patrice de Plunkett (sur son Blog), sur ce sujet à mi chemin entre les guerres picrocholines et la manifestation révélatrice d'un esprit véritablement tordu, sectaire jusqu'au trognon, et extrêmement dangereux.

                A dénoncer et à combattre comme tel.....

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