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On s'étrangle, chez certains : Fillon a cité Bainville !...

            Que Fillon ait parlé de Bainville, c'est intéressant. Que certains, chez les idéologues et dans le camp de la pensée unique, s'en étranglent de rage, cela n'a, en soi, aucun intérêt. Pourtant, on va quand même vous indiquer, si vous ne l'avez lu, un passage de ce blog surprenant, où l'on appelle au boycott, et à pire encore, dès qu'on entend quelque chose qui s'écarte de la pensée unique :

            http://anpag.org/article.php3?id_article=860

            Un extrait de l'hystérie :

Fillion chez Bébéar ; l’identité ou l’action française ?

Sous des dehors plus posés, c’est la même conception de l’identité nationale « Être français, c’est d’abord appartenir à un très vieux pays d’enracinement. » qui prévaut dans le discours de Fillion au colloque de l’institut Montaigne de Claude Bébéar

C’est celle d’une « France des origines » et de « lignées anciennes ».

 Et d’appeler, lui aussi, à son secours Marc Bloch et la fameuse citation de l’étrange défaite que le droite n’arrête pas d’instrumentaliser en la sortant de son contexte et de l’itinéraire d’historien et de citoyen de Marc Bloch comme l’ont encore rappelé ce jours derniers dans un très beau texte « Laissez Marc Bloch tranquille, M. Sarkozy » Suzette Bloch et Nicolas Offenstadt.

Mais Fillon va chercher l’identité nationale dans Jacques Bainville, membre de l’action française de Maurras, qui n’a cessé de célébrer la france éternelle ...de nos rois. Et cette évocation de Bainvile n’est pas innocente « Bainville disait que ce qui était remarquable chez Jeanne d’ARC, ce n’était pas d’avoir délivré Orléans, mais d’avoir reconnu le dauphin et d’être tombée à genoux devant lui. Je crois effectivement que l’identité française se reconnaît à ce dialogue de l’orgueil et de l’abnégation ». 

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