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  • D'un "TSS" l'autre...

              Ainsi donc, le Parti Socialiste est passé du 'Tout sauf Sarkozy" au "Tout sauf Ségolène"...

              Dans les deux cas, un Parti qui en est réduit à cette formulation de "tout sauf..." est un parti aux abois, qui n'a pas grand'chose -voire rien du tout- à proposer, et qui se condamne lui-même, en étalant et en reconnaissant son vide intellectuel aux yeux de tous; il ne propose plus rien, il ne suscite plus aucun enthousiasme, il se contente de tâcher d'aller de ce qu'il croit être un moindre mal à un autre moindre mal: ce n'est pas très reluisant...

              Quant à la principale intéressée, elle confirme qu'elle est bien et pleinement socialiste: en effet, comme tout socialiste qui se respecte, elle refuse absolument d'être responsable ou coupable de quoi que ce soit; c'est la faute des autres, tout est toujours de la faute des autres: de Sarkozy bien sûr, mais aussi des machos, des éléphants, du PS...

               Bref c'est la faute de tout le monde, sauf d'elle; tout le monde l'a trahi, attaquée, desservie, mais, elle, elle n'a rien a se reprocher: esprit et attitude typiquement PS, perinde ac cadaver...

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  • Peut-on aider le Darfour?....

              S'il s'agit du domaine des souhaits et des voeux pieux, oui bien sûr, on peut avoir envie d'aider le Darfour;. Mais concrètement, peut-on vraiment agir sur les causes profondes, les raisons essentielles de cette tragédie ? En fait ne pose-t-elle pas un problème que tout le monde refuse de voir et de nommer: la soif de pouvoir, de puissance, de domination et d'expansionnisme tous azimuts de certains dirigeants musulmans, idéologues et dogmatiques à l'extrême ? Nous parlons bien de "certains dirigeants" car, surtout en Afrique noire, de nombreuses populations musulmanes, et leurs responsables politiques ou religieux, vivent un Islam non agressif: la dureté et la méchanceté de certains autres responsables -soi disant présidents mais vrais dictateurs, comme au Soudan par exemple- n'en est que plus évidente: c'est elle qu'il faut condamner au départ, avant de s'occuper des conséquences logiques de cette mentalité, de la terreur, de la tyrannie et de l'oppression que font régner ces dirigeants; c'est en les nommant d'abord, en les désignant et en les condamnant; puis en usant contre eux de toutes les armes et pressions possibles (politiques, diplomatiques, économiques: embargos etc...) que l'on commencera à agir sur la tragédie elle-même, qui n'est qu'une conséquence: pourquoi Bernard Henry Lévy n'en parle-t-il jamais ?

              Et si la toute première des choses à faire pour sauver le Darfour était, par exemple, de "casser" le Soudan afin de libérer les populations du sud, très majoritairement animistes et chrétiennes, noires de surcroît, qui n'ont rien à voir avec les tribus arabes musulmanes du nord qui les exploitent, les asservissent et les martyrisent ? On ferait d'une pierre deux coups, car cette séparation, qui permettrait au Sud Soudan -lointain héritier de la Nubie antique- d'accéder à l'indépendance et de voir la fin de son calvaire, affaiblirait par ailleurs d'autant les "semeurs de mort" du nord, leur retirerait une partie de ce pouvoir dont ils usent si mal, et pour persécuter aussi une partie de leur propre population, ce qui est le cas du Darfour, région musulmane de l'Ouest. On a bien laissé, en Europe, la Tchéquie se séparer de la Slovaquie, uniquement pour une incompatibilité d'humeur! entre ces deux nations slaves, européennes, de race blanche et de religion chrétienne, les différences étaient radicalement incomparables avec ce que nous voyons au Soudan: on leur a pourtant permis de se séparer, et tout le monde y trouve son compte: n'est-ce pas ce qu'il conviendrait de faire au Soudan dans un premier temps ?

              Quand au Darfour proprement dit, il ne faut pas se leurrer, ni tomber dans l'angélisme: ce serait très bien de pouvoir aider les populations qui souffrent, et si on peut le faire on doit le faire; mais il y a des limites à tout, y compris à la générosité: il faut cesser de croire et de faire croire qu'on peut et qu'on pourra aider, toujours et partout, tous ceux qui souffrent: c'est dur à dire mais c'est malheureusement ainsi; on n'a, par exemple, jamais rien fait pendant les 50 ans de bolchevisme pour les populations exterminées par le communisme en Russie; ni pour celles de "derrière le rideau de fer" abandonnées aux monstres sanglants que furent Ceaucescu et les complices de "l'ordre communiste" (!)...Ne faut-il pas cesser de faire de l'humanitaire une gesticulation qui remplace la vraie politique: une vraie politique qui consisterait d'abord dans une claire vision des choses, une pleine compréhension des problèmes; qui consisterait à poser les vraies questions, à lancer les vraies accusations, à nommer les vrais responsables: on quitterait le domaine des mots et des mondanités "bernard-henry-lévyennes" mais on y gagnerait en courage vrai, en efficacité tangible, en action concrète; on retrouverait la politique au sens fort et vrai; on "agirait" enfin, au lieu de palabrer sans fin, et sans intérêt.....

  • Main tendue à Bobigny: quel(s) résultat(s)?...

              Pour l'un de ses tous premiers discours ès-qualitès, Rachida DATI avait choisi Bobigny. Pour tâcher de "recoller les morceaux" après que Nicolas Sarkozy ait nommément mis en cause les magistrats de Bobigny, les taxant de "laxisme"? Quoi qu'il en soit, le ton du discours fut très courtois, plus même: en langage très familier on pourrait presque appeler cela "passer la brosse"...C'est peut-être normal, au moment de prendre ses fonctions, de tendre la main et de se montrer ouvert et plein(e) de bonne volonté. Mais c'est la réaction immédiate d'un membre de l'Union Syndicale de la Magistrature qui fut révélatrice: bien loin de se montrer positif et constructif, et de répondre ainsi à la main tendue par la toute nouvelle ministre, le préposé-à-la-réaction de l'USM se montra très dogmatique; il distingua "la forme et le fond" et, s'il admit les éloges flatteurs, se hâta de rappeler qu'on avait souvent promis et peu tenu auparavant; qu'il fallait "plus de moyens" et "une vraie politique sur la durée"...: toutes choses justes et acceptables d'ailleurs, sauf que le ton était à l'opposé de celui de la ministre; c'était plutôt: "donnez nous de l'argent (beaucoup d'argent...) et ne mettez surtout pas votre nez dans "nos" (?) affaires"; à la main tendue, d'un côté, répondait la porte fermée de l'autre, arrogance et revendication en plus (remarquons d'ailleurs que l'on commence à sentir ce "climat" de réticence, voire d'hostilité, dans d'autres secteurs: Universités, Transports...,ce qui nous annonce probablement des "luttes" -comme ils disent- de ceux qui n'acceptent pas leur défaite dans les urnes...).

    Cette sorte d'incompréhension et d'incompatibilité pratique entre la ministre -pleine de bonne volonté- et le syndicaliste -plutôt borné, voire buté- montre bien, une fois de plus, que ce n'est pas avec des mamours et des risettes que l'on amadouera les syndicats politisés et idéologues: c'est en leur opposant frontalement des arguments valables et de bon sens: entre autre que les magistrats eux-même ne sont pas au-dessus des lois;  qu'on peut leur demander des comptes, et que, s'ils se trompent, ils sont des justiciables comme les autres, et ils doivent être sanctionnés. Or, persuadés qu'ils sont de leur supériorité, et auto-proclamés détenteurs permanents et inamovibles de toute vérité sur tout sujet, les représentants de la bonne conscience -engagés à gauche le plus souvent, voire à l'extrême gauche- sont devenus sourds au bon sens: ils sont trop politisés, trop idéologues; ils ne voient plus le monde vrai des "vrais gens" car ils ne le regardent plus qu'à travers leurs lunettes de dogmatiques et le prisme déformant de leurs préjugés...Ils sont devenus imperméables aux suggestions et réfractaires aux conseils: que peuvent sur eux les amabilités et les précautions -par ailleurs naturelles, répétons-le...- que prend à leur égard un nouveau ministre? Rachida DATI a bien fait de commencer en tendant la main, mais la fermeté devra suivre tôt ou tard: comme on le disait déjà au Moyen-Age:                                                         

    "Oignez vilain: il vous poindra;

     Poignez vilain: il vous oindra!"

  • Le summum de l'immoralité?...

              On se souvient de la colère feinte et forcée de Ségolène Royal lors de son débat télévisé avec Nicolas Sarkozy, juste avant le premier tour de l'élection présidentielle: dans ce qui se voulait une sorte d'éclat, mais qui était manifestement préparé à l'avance, qui sonnait faux et qui fut "sur-joué", Sarkozy se vit accusé d'être "immoral" et d'atteindre "le summum de l'immoralité": excusez du peu ! le temps d'une tirade de mauvais goût et de mauvaise foi -qui du reste, de l'avis unanime, l'a desservi...- Ségolène devint, ou du moins crut devenir, une sorte de Dieu le Père (pardon, de Déesse la mère...), faisant le Jugement Dernier le jour du "Dies Irae"; et décrétant souverainement, et bien sûr sans appel, qui était et où était le mal ("lui"...) et le bien ("elle"...bien sûr!). 

              Or voilà que, quelques semaines à peine s'étant écoulées, Madame Royal "tombe le masque", en quelque sorte, et nous asséne tout de go qu'elle a défendu au moins deux idées dans son "pacte présidentiel" qui n'étaient pas les siennes! auxquelles elle ne croyait pas! (sic!), tout simplement parce que ces idées n'étaient pas crédibles! (re-sic) (ces deux idées étant le Smic à 1.500 euros et la généralisation des 35 heures). La gauche réagit sèchement: pour Claude Bartolone (courant Fabius), Ségolène Royal est tout simplement un danger pour le PS ! Jean-Luc Mélanchon l'accuse de "duplicité" et de "provocation" et parle d'or: si réellement, dit-il, Ségolène Royal pensait que ces mesures n'étaient pas crédibles, pourquoi les a-t-elle défendues ? Le député communiste JP Brard, qui a pourtant soutenu à fond Ségolène..., a le sentiment d'avoir été trompé: bref, "ca barde" à gauche, et ce n'est probablement pas fini...

              Mais là n'est pas l'essentiel pour nous: laissons la gauche à ses lamentations et à ses convulsions d'après-défaite, et réfléchissons quelques instants à cette déclaration et à ce qu'elle signifie: les candidats ont-ils tous les droits et peuvent-ils tout se permettre ? est-il normal, est-il acceptable, qu'un(e) candidat(e) "tente le coup" et essaye de se faire élire à tout prix, fût-ce en mentant ? (car c'est bien ce qu'a fait Madame Royal, en proposant au moins deux mesures -et pas n'importe lesquelles, en importance- dont elle savait pertinemment qu'elles ne seraient pas applicables...). Et si on cherche à défendre Madame Royal à tout prix, si on ne pense pas que ce soit un mensonge, alors ce ne peut être que de la légèreté et de l'approximation, qui à ce niveau là s'appellent de l'incompétence: ce n'est guère mieux ! Ou, troisième et dernière hypothèse possible, si ce n'est ni du mensonge, ni de l'incompétence, ce ne peut plus être que de la faiblesse: ne pas arbitrer, ne pas être capable de "faire un choix", alors que précisément "gouverner c'est choisir"....

              On voit bien que, de quelque façon qu'on aborde le sujet, les conclusions sont toujours défavorables à Ségolène Royal. Et pourtant, inconscience ou mépris souverain des autres, celle-ci annonce, presque dans la foulée, qu'elle sera très probablement candidate en 2012 !: "J'ai envie de continuer !" dit-elle: mais de continuer à quoi? à mentir effrontément? à étaler au grand jour son incompétence? sa faiblesse? Tout cela par simple ambition personnelle ? Et s'il était là, en réalité; et s'il était de son fait "le summum de l'immoralité" dont elle a cru, un jour, pouvoir accuser son concurrent ?.... 

  • Il vaut mieux entendre ça...

                                          affaire borrel.JPG   ....que d'être sourd ! La justice française "n'est plus indépendante", estime -offensé !- Djama Souleiman procureur général de Djibouti, à propos de "l'affaire Borrel".

              Le propos prête à sourire, et vaut son pesant d'or, venant d'un régime que l'on ne peut qualifier ni d'angélique ni de transparent; et qui a tout fait pour entraver la justice. Mais on ne peut oublier qu'il s'agit d'un assassinat, longtemps nié, et camouflé en suicide par un régime corrompu, avec le soutien, curieux et permanent, des autorités françaises et de l'ex président Chirac.

              Sans entrer dans les méandres d'une affaire très compliquée, on ne peut que se réjouir de voir la veuve du Juge reçue à l'Elysée, et l'affaire requalifiée en "affaire criminelle". Madame Borrel déclare que cette nouvelle approche des faits l'a réconciliée avec son pays: espérons que la "rupture", souvent revendiquée, et que l'on voit se dessiner heureusement à propos du Juge Borrel, s'appliquera de la même manière dans de nombreux autres domaines...

    (lire: "Mon mari, juge, assasiné", Flammarion, 384 pages, 21 euros).

  • Que sont nos banlieues devenues ?...

              C'est un article du Figaro Magazine du I6 juin 2007; on ne sait pas trop ce qu'on peut dire après l'avoir lu: ahurissant ? terrifiant ? Laissons d'abord la parole à l'auteur du-dit article: sous le titre: "Seine Saint-Denis: Guerre des dealers dans une cité interdite" voici ses premières lignes: "Depuis longtemps déjà, ce qu'on appelle l'ordre républicain ne parvient plus à s'imposer au Clos Saint-Lazare. Trafic de drogue et exécutions sommaires constituent l'ordinaire de cette cité de Stains qui préoccupe les autorités mais dont les drames semblent se jouer à huis clos."  Ce qui "pose problème" -comme on dit dans le jargon...- vient après; l'auteur décrit une scène tout à fait ordinaire et habituelle, d'un jour tout à fait ordinaire et habituel, avec des gens qui agissent d'une façon tout à fait ordinaire et habituelle: "...Seul, le jeune homme fait face au tueur qui dissimule à peine son visage sous une capuche.....; le pied sur la tête de Sory, l'homme de Touré achève sa victime à bout portant devant la porte de son immeuble. Sa mère, depuis la fenêtre de son appartement, assiste impuissante à la scène. Entend claquer les quatre détonations. L'assassin regagne l'Audi volée stationnée sur le parking du MacDo."

              Vous avez bien lu: tout se passe en plein jour, devant tout le monde; on ne se précipite pas, on regagne lentement sa voiture; on ne cache pas son visage! C'est beau la France républicaine ! Il n'y a pas lieu d'épiloguer. Une telle situation est indigne d'un grand pays moderne. Un système qui tolère de telles choses se discrédite et se disqualifie. Surtout s'il est l'héritier de ceux qui ont fait la révolution (en faisant au passage 800.000 morts) en promettant qu'on allait voir ce qu'on allait voir: on voit! la sécurité des biens et des personnes est le premier devoir de tout Etat normal dans toute société normalement constituée; si l'état républicain laisse faire ce que relate "Le Figaro" c'est soit qu'il ne veut pas soit qu'il ne peut pas intervenir; nous sommes fondés à demander des comptes; qu'a-t-on fait de nos banlieues ? qu'a-t-on fait de la France ?

              La situation que décrit "Le Figaro" n'est pas ce que nous voulons. Nous voulons que l'on débarrasse la France de ces voyous, de ces assassins, de ces Mafieux; il est impossible que la police ne les connaisse pas; qu'on les arrête, qu'on les déchoie d'une nationalité "de plastique" qu'on leur a follement octroyée et dont ils ne sont pas dignes; et qu'on les bannisse pour toujours, avec création d'un fichier central ayant pour objet d'empêcher leur éventuel retour en France. C'est ce que nous appelons "la règle des trois tiers", seule façon raisonnable et crédible pour sortir la France de l'impasse mortelle dans laquelle l'a enfermée la république: nous ne voulons pas que, comme la gangrène, ce qui se passe dans les banlieues soit demain la norme généralisée partout.....    

              L'article du Figaro n'est pas terminé: un mois après ("la sentence de la rue s'abat plus vite que celle de la justice", note l'auteur) l'assasin est à son tour assassiné; vengeance somme toute "normale"? si l'on veut, sauf que c'est avec "un Famas ou une Kalachnikov. En tout cas une arme de guerre". On voit d'ailleurs en bas de page, pour illustrer l'article, une petite photo ainsi légendée: "Des jeunes de Stains exhibent sur internet des Mat 49, armes de guerre. La police a ouvert une enquête."  On croit toujours rêver, et on se demande toujours si on a bien lu, si on parle bien de la France. Mais oui, c'est bien la France, notre France, du moins ce que le système l'a laissé devenir!....Mais il reste encore deux surprises à découvrir; d'abord ceci: "En septembre 2006, un revendeur de 28 ans interpellé par les stups reconnaissait gagner 1700 euros par jour. Son "chef", qui dispose de plus d'un employé sous sa coupe, n'a que 20 ans."

              Suivent quelques chiffres montrant les profits énormes que les différentes Mafias réalisent: 18.000 euros par jour pour le trafic de drogue; 4600 euros par mois pour un simple guetteur! Quand cessera-t-on de mentir aux Français et de travestir la réalité? Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes parmi tous les immigrés: ils sont probablement même la majorité; mais à côté d'eux, la folle insouciance de nos dirigeants a permis à d'authentiques voyous d'installer leurs trafics; à des Mafias ultra violentes de pousser des racines profondes; voilà -à côté de gens très honnêtes- les nouveaux venus qu'on nous a présenté comme "une chance pour la France"; que l'on a laissé s'installer chez nous sous couvert d'une soi disant "immigration-dont-l'économie-française-a-besoin"; et parce-que ces "jeunes", ces immigrés "font-le-travail-que-les-français-ne-veulent-plus-faire".

              Dernière surprise à découvrir dans et grâce à cet article: c'est en quelque sorte "la cerise sur le gâteau" ! il s'agit -et nous terminerons par là- du rôle que jouent les responsables locaux: l'auteur de l'article cite un passage qui pourrait être hilarant s'il ne posait un vrai problème de fond; jugez-en: des documents municipaux vantent en ces termes la réussite de la réhabilitation du grand ensemble de Stains où se passent ces joyeusetés: "La création d'une nouvelle domanialité par le redécoupage du quartier en plusieurs îlots et la résidentialisation des bâtiments d'habitation..." On voit bien par tout ce qui précède qu'on est là dans le mensonge caractérisé; de deux choses l'une: ou bien la mairie, et plus généralement les autres responsables (département, région...) ne savent pas ce qui se passe à Stains; dans ce cas tous ces messieurs doivent démissionner d'urgence pour cause d'incompétence caractérisée, et souscrire un abonnement d'un an -minimum- au "Figaro Magazine"; ou bien ils savent ce qui se passe à Stains; et dans ce cas.....                  

  • Droit du sol et Royauté...

              Il est amusant de voir comment certains, à gauche et à l'extrême-gauche, font un usage immodéré et presqu'incantatoire, de l'expression "le droit du sol". On en étonnerait plus d'un, chez les trotskistes par exemple, si on leur rappelait cette évidence historique: ce sont les Rois de France -horresco referens...- qui ont inventé le droit du sol; ou, pour être plus juste et plus précis, qui l'ont expérimenté et mis en pratique les premiers dans notre Histoire. Mais, à l'inverse des trotskistes d'aujourd'hui, qui en ont une vision idéologique et qui en font un instrument dans leur entreprise de démolition de tout ce qui rattache la France à ses origines, les Rois avaient une vision pragmatique et empirique du droit du sol, et ils mettaient cette vision au service de la construction de la France: la différence est radicale et essentielle...

              Au fond, qu'est-ce que c'est un Roi de France? C'est un collectionneur. Là où d'autres collectionnent des meubles ou des tableaux ou des objets précieux, lui collectionne des Provinces, et de l'ensemble de sa collection il fait, peu à peu, la France; et, chaque fois qu'il rattache une Province nouvelle à "l'ensemble France" -incomplet mais déjà existant- le même problème se re-pose: il est bien obligé de prendre la Province dans l'état où elle est au moment du rattachement; de "prendre" tous les habitants qui s'y trouvent: il ne peut pas choisir une partie seulement de la population, ni en rejeter une autre: là est l'origine historique du "droit du sol", une idée et une pratique fort ancienne chez nous et -n'en déplaise aux trotskistes- fort "royale" (eh oui!...). Mais, redisons-le, il s'agissait uniquement d'être réaliste lors du rattachement de la Bretagne, de l'Alsace, de  la Provence...Il s'agissait, pendant quelques décennies, de donner "un temps" à la nouvelle Province pour s'intégrer, se fondre dans l'ensemble, jusqu'au moment où elle en devenait à son tour, pleinement, un membre essentiel et constitutif.

              Rien de tout cela, bien sûr, chez nos trotskistes d'aujourd'hui: les mots sont bien les mêmes ("droit du sol") mais seule l'enveloppe extérieure reste: l'intérieur est tout changé. Il ne s'agit plus maintenant que d'une escroquerie morale; l'esprit révolutionnaire est passé par là, et ce qui était positivement mis au service de la construction de la Nation Française est devenue une folle et pernicieuse utopie, mise au service de la démolition de cette même Nation Française; le "droit du sol", totalement perverti, n'est plus qu'une sorte d'alibi permettant aux trotskistes et aux révolutionnaires d'imposer une immigration massive; et, avec elle et par elle (entre autres, car l'immigration n'est pas le seul moyen  pour les révolutionnaires de couper la France de ses racines...) la dissolution et la dilution de notre Héritage: c'est ce mauvais coup qu'il faut dénoncer....

     

  • Versailles retrouvé ?...

                                                        8c9304dc8e57f6e3e617dace15e9d1e5.jpgLa Galerie des Glaces est restaurée, après trois années d'un long et magnifique travail: merci au groupe Vinci (qui a tout de même offert 12 millions d'euros...); bravo aux artisans, et à leurs entreprises spécialisées: elles viennent une fois de plus de montrer -et de quelle manière !- que le savoir-faire est bien l'une des formes du Savoir: l'une des plus belles, des plus hautes, des plus nobles.

               Ainsi Versailles, cette sorte de "royale beauté, unique au monde" dont parle Madame de Sévigné, reprend-il quelques couleurs: on regrettera seulement que, par la volonté expresse de la Révolution, le Château ait été dépouillé d'environ 90% de ce qu'il contenait le jour où Louis XVI le quitta, pour s'en aller vers son destin.... 

                         A Versailles, mais aussi dans toute la France, la Révolution a commis un double crime: contre la France et son héritage, mais aussi contre l'humanité, car l'Art, la Beauté appartiennent à tous....

                         Réjouissons-nous donc d'un évènement heureux: la restitution dans sa splendeur initiale de la Galerie des Glaces; mais sachons aussi pointer la barbarie et la folie destructrice (mais c'est une autre histoire...) de cette époque funeste, qui a pratiqué -et sur une grande échelle- le programme insensé: Du passé, faisons table rase !...

  • Max Gallo, nouvel immortel...

              L'élection de Max Gallo à l'Académie est bien méritée, "pour l'ensemble de son oeuvre" selon la formule consacrée.

              Nous en sommes sincèrement heureux pour lui, car l'homme est sympathique; et aussi pour l'Académie, qui continue ainsi d'accueillir en son sein des gens de qualité, qui veulent réfléchir et penser, et qui savent aussi écrire: elle reste ainsi fidèle à son rôle... 

              Un autre élément, plus politique, se mêle à notre contentement après cette élection:  Max Gallo est un esprit libre, qui a eu et qui a encore le courage des remises en questions. Tel un Furet ou un Camus, il a démarré fort loin de nous, au Parti Communiste, mais l'amour de la France prime tout chez lui. "Fier d'être français" n'est-il pas le titre d'un de ses derniers ouvrages ?

              Cela nous promet encore, peut-être, certaines surprises, dans l'évolution intellectuelle de cette personnalité attachante, qui nous est de plus en plus proche....

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  • Ségolène Feydeau et François Courteline...

              On n'en est même plus au niveau zéro de la politique: le PS de Ségolène et François c'est un bathyscaphe, c'est le Titanic ! Profondeur: quatre mille mètres ! Même les membres du parti sont exaspérés: Manuel Valls n'a pas mâché ses mots pour dire ce qu'il pensait des démêlés tragi-comiques du maintenant ex-couple Royal-Hollande...

              Il est certain que le dernier avatar de ce duo -qui se sera plus apparenté à une étoile filante qu'à autre chose- tient plus de Feydeau ou de Courteline que de la Politique avec une majuscule !

              Passée de l'obscurité de ses débuts, quand elle n'était qu'une simple collaboratrice de Mitterand, à une certaine notoriété en tant que présidente de Région, Ségolène Royal a largement déçu pendant sa campagne -avec ses bourdes et ses gaffes - pour finir enfin par étaler au grand jour ses déboires intimes, dont du reste tout le monde se contrefiche...

              Elle fait penser à ce Ginguené dont parle Chateaubriand, qui le croque ainsi: "...tombé de la médiocrité dans l'importance, de l'importance dans la niaiserie, et de la niaiserie dans le ridicule...": n'est-ce pas tout Ségolène ?...

  • Les Jargonautes (III): Journée-type d'un élève...

                  8 heures : après son départ de sa "cellule éducative de base" -entendez, sa famille: ca commence bien !-  voici le moment de l'arrivée au collège de notre élève (pardon ! notre "apprenant": ah mais !...); dans "l'espace ludique" (la cour de récré) ses copains tapent dans le ballon ? non: dans "le référentiel bondissant": si, si !; et, pour certains, le ballon de rugby ? là, c'est "le référentiel bondissant aléatoire": promis-juré !...

                  Mais "l'apprenant" ne s'arrête pas: croyez-vous qu'il aille en classe ? dans une vulgaire salle de classe ? Que non ! il se dirige vers l'un des multiples "sous ensembles de l'espace éducatif" ! eh ben, il s'en passe des choses, dans nos collèges !...

                  Va-t-il avoir une bonne vieille "interro" ? vous ne comprenez toujours rien: il va subir "une évaluation ponctuelle de l'action éducative spécifique"; et s'il bavarde avec son voisin pendant l'interro ? c'est tout autre chose qu'un vulgaire bavardage: il s'agira d'une "activité verbale non spécifique" ! alors là, on est mort !... Y aviez-vous pensé, quand vous adressiez quelques mots à votre concierge ou à votre voisin, que vous donniez dans le "non spécifique": vos journées n'en acquièrent-elles pas une tout autre dimension ? Évidemment cela "pose" plus que de dire "j'ai bavardé quelques instants avec un-tel..."

                 Aurait-il oublié son crayon ? N'allez surtout pas vous faire remarquer en parlant d'autre chose que d'un... on vous le donne en mille !: "instrument scripteur" ! Si, si....

                Imaginons enfin que notre cher "apprenant" remue un peu trop, et pour tout dire s'agite en classe: ne vous faites pas remarquer en appelant cela de l'agitation ou -horreur passéiste suprême !...- du chahut: apprenez plutôt (et parlez-en à votre docteur de famille pour le recycler) qu'il s'agit d'une "hyper activité motrice perturbante" !

                 Alors là, vraiment: chapeau ! il a fallu qu'ils se les triturent, les méninges, et dans tous les sens ! pour nous pondre celui-là ! Mais ne vous inquiétez pas: le jargon administratif (pardon: le Jargad...) vous réserve encore de savoureuses surprises et découvertes!

                 A bientôt !...

  • Les Jargonautes (II): Dépêchons-nous d'en rire !...

                En partant du double principe qu'après tout mieux vaut en rire et que -le rire n'étant pas encore taxé- il vaut mieux se dépêcher d'en profiter, voici quelque nouvelles perles du sabir qui sévit dans les circulaires du Ministère de l'Éducation...

                Dorénavant, l'absence répétée d'un élève ne sera plus cataloguée comme telle -ce serait d'un plat, d'un banal...- mais plutôt comme un "dysfonctionnement du processus d'intégration des connaissances spécifiques" ! Ah, qu'en termes pédants ces choses-là sont dites !...Quant à l'heure de cours -qu'il était évidemment trop simple d'appeler ainsi- elle est devenue, qu'on se le dise, ""la mise au niveau optimal des pré-requis intellectuels"  ! Tonnerre de brest ! c'est du sérieux ce qui se passe dans nos écoles, non ? heureusement que les élèves en sortent! oui mais attention: n'allez pas croire qu'ils rentrent chez eux (ce serait d'un trivial !...); non, ils entament alors un "processus de réintégration de la cellule éducative de base"

                ! Ouf, on est rassuré !...

                Étonnez-vous que l'école républicaine idéologique soit en crise, si de tels Himalayas de bêtise y ont droit de cité ! Si les cerveaux de certains maîtres ne tournent pas rond, n'y a-t-il pas lieu d'être très inquiets pour ceux des élèves ? Mais il n'y a pas que les circulaires: il faudra bientôt un dictionnaire pour comprendre le sens -si sens il y a...- de certaines conversations (?) entre certains professeurs: "Moi, je fonctionne par petits groupes" ! (Ah bon ! Au secours !...); "Au niveau de l'industrialisé lourd, je me sens vachement concerné"! (re Au secours !!!): en fait, il s'agissait d'un bâtiment genre Algéco, destiné à remplacer un préfabriqué très vétuste...

                Sachez enfin que les jargonautes ne parlent plus des qualités d'un professeur, ni de son sérieux, mais de son "équation personnelle" !!!

                 Heureusement, nous avons l'aspirine: mais, pour eux, quel(s) remède(s) ?.....   (à suivre...)

  • Les Jargonautes...(I).

                Si Molière est mort -hélas ! que n'avons-nous son talent pour les pourfendre à notre tour !...- la race des fats, sots, prétentieux, cuistres et pédants est toujours aussi active, et aussi ridicule. Trissotin a la vie dure, et de nombreux disciples !... Ne les voyez-vous pas, tout autour de vous, présents chaque jour dans un article -écrit ou parlé- une circulaire, un rapport, un débat ? N'entendez-vous pas, ne lisez-vous pas ces phrases ahurissantes qu'ils lâchent de ci, de là pour en imposer -croient-ils...- et pour épater ?

                 N'ayant pas la réalité de l'intelligence ni du savoir, ils dissimulent leur vide intellectuel -parfois abyssal...- sous un jargon d'autant plus incompréhensible que leur pensée est nulle: c'est dire !... Ainsi en est-il de certains "conseillers" (!) et de certains responsables du Ministère de l'Éducation; on est saisi de vertige à la lecture des textes qu'ils rédigent.

                Quelques exemples: vous connaissiez le tableau noir ? il faudra parler dorénavant de "surface scripturale éducative à usage multiple" ! Bigre, il fallait y penser ! Plus fort: que font les élèves quand ils descendent dans la cour de récréation ? vous pensez, simplet que vous êtes, qu'ils descendent dans la cour de récréation ? Vous n'y êtes pas du tout, mais alors pas du tout, du tout: ces élèves entament un processus de "transfert de l'espace éducatif vers l'espace ludique" !

                Bigre de bigre: il fallait là aussi y penser! 

                D'ailleurs, vous avez tout faux car, et d'un, il ne s'agit pas d' "élèves", mais d' "apprenants"; et de deux, il ne s'agit pas de "cour" mais d' "espace de socialisation"...

                Encore plus fort: qu'est-ce que la paresse ? un manque d'ardeur au travail ? mon pauvre ami, comme vous datez ! il s'agit rien moins que d'un "blocage psycho-affectif des potentialités virtuelles" !

               Voilà comment on parle quand on est jargonaute au Ministère: pauvre gens, mais surtout pauvre France et plus encore pauvre élèves ! voilà des "éducateurs" qui n'ont pas dû lire ce mot de La Bruyère: "Je devine enfin, Acis: vous voulez dire qu'il pleut ? Que ne dites-vous: il pleut ! Est-ce un si grand crime, quand on parle, d'être entendu de tous et de parler comme tout le monde ?" 

  • Un succés qui fait plaisir...

    -la Comédie musicale de Kamel Ouali, produite par Dove Attia- cartonne depuis plusieurs mois, et le succès ne se dément pas: textes de qualité, chorégraphies modernes et entraînantes, musiques prenantes, beauté des costumes et de la mise en scène: tout concourt à faire de ce beau spectacle un vrai moment de plaisir et de bonheur pour le public, sans oublier l'enthousiasme et la fraîcheur des comédiens, qui sert à merveille le spectacle...

    kamel ouali.jpg

       "Le Roi Soleil"

               Kamel Ouali a raconté comment, élève, il avait préparé un exposé sur Louis XIV: cet exposé représentait un "pavé" et, semble-t-il, la professeur d'histoire n'y a guère prêté attention....

               Tant pis pour elle ! le jeune Kamel ne s'était pas trompé dans son attirance pour ce siècle du Roi mécène, règne pendant lequel -comme le disait Voltaire- "non seulement il se faisait de grandes choses, mais encore c'était lui qui les faisait..."

               Merci à Kamel Ouali et à Dove Attia (ci dessous) pour cette page de notre Histoire, revisitée avec tant de talent !...

    kamel ouali et dove attia.jpg
  • D'où viennent les technocrates?...

              Prenons le "cas" de Colbert: avec Louis XIV et parce qu'il y a Louis XIV, Colbert reste à sa place, et avec lui les nombreux services qu'il dirige...; il n'est "que" Colbert -ce qui est en soi énorme...- et il rend pleinement le service pour lequel il a été appelé à la fonction qu'il occupe; mais il ne devient pas le technocrate que peuvent devenir ses successeurs d'aujourd'hui, et leurs services: car eux n'ont plus Louis XIV au-dessus d'eux: et comme la Nature a horreur du vide, principe de physique élémentaire bien connu, les grands commis, les techniciens, les services et les bureaux etc... ont tout naturellement tendance, depuis qu'il n'y a plus de Roi, a remplir tout l'espace laissé libre par l'absence de celui-ci; l'exemple le plus parlant de cette excroissance anormale, monstrueuse et inquiétante est le Ministère de l'Éducation Nationale: on peut bien changer tous les ministres qu'on voudra, c'est d'une réforme structurelle qu'a besoin ce Ministère: il faut d'abord "casser" cet empilement, cet amoncellement ahurissant de mini Bastilles toutes plus idéologiques (de gauche évidemment) les une que les autres; elles se fichent bien pas mal du nom du nouveau ministre: ce sont elles qui dirigent et qui dirigeront tant qu'on ne les aura pas démolies...

              Ce qui se passe dans l'Éducation se passe aussi ailleurs, simplement parce qu'un président élu, qui change souvent voire très souvent, et qui n'est que "de passage", ne représente qu'une présence éphémère la où le souverain représentait la Permanence de la Nation et limitait de fait, par sa seule présence, les empiètements, les dérives possibles; "les dirigeants passent, les bureaux restent" dit-on avec justesse: le problème est là! maintenant que la république est installée depuis 130 ans et que l'on dispose donc du recul nécessaire, on voit bien que le poids des présidents de la république n'a pas été le même, sur la durée, que celui des Rois; et peu à peu la république en est arrivé a générer cette caste des technocrates; elle a fini par favoriser le passage du technicien au technocrate, ce qui n'a été bénéfique pour personne...

              En réalité, dans l'intérêt de la France et dans leur propre intérêt, les responsables politiques ou économiques doivent avoir à côté d'eux et autour d'eux, pour les recadrer en permanence et les empêcher de sortir de leur rôle, un pouvoir qui les dépasse dans ses fondements et dans sa légitimité; un pouvoir qui pourrait le faire parcequ'il incarne la Nation Éternelle, bien supérieure aux politiques contingentes, aussi indispensables et respectables soient elles...Dans ce domaine aussi la réflexion de Poincaré, au soir de sa vie, est pleine d'enseignements: "Maintenant que j'ai le temps de réfléchir, je me demande si l'erreur initiale de la France ne date pas du moment où elle a coupé la tête à son Roi..."