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  • Alter- révolutionnaires...

    Les anti mondialistes ont eu le nez creux il y a quelques temps, lorsqu'ils ont décidé de changer leur nom et de s'appeler désormais "alter mondialistes"; en effet, au delà du simple changement de mot, c'est une vision plus conforme à la réalité et surtout plus dynamique qu'ils mettaient en place; avant, lorsqu'ils étaient "anti-mondialistes", ils faisaient en fait du "suivisme", ils semblaient toujours courir après les autres, qui eux (à Davos et ailleurs...) proposaient quelque chose; les anti mondialistes ne proposaient pas, ils étaient "contre"; "contre" une mondialisation qui, de toute façon -pour le meilleur ou pour le pire- avançait inexorablement, conquérante et déferlante; ils attendaient presque de savoir ce que disaient leurs adversaires, puis ils contestaient et rejetaient: même lorsqu'ils émettaient des idées justes ils avaient toujours un temps de retard; le mouvement ne venait pas d'eux, ils se plaçaient toujours sur le terrain de leurs adversaires, et toujours d'une façon négative, pour refuser et critiquer...

    Tous les stratèges et tous les tacticiens savent que c'est précisément ce qu'il ne faut jamais faire; alors ils ont changé, et radicalement: en s'appelant "alter mondialistes", ils devenaient en quelque sorte les "égaux" de ceux qu'ils combattaient jusqu'à présent d'une façon vieillote et rétrograde, passéiste et inefficace; même si ce n'était pas du point de vue de la richesse, de la puissance (telle n'était d'ailleurs pas leur prétention), ils devenaient leurs égaux du simple fait qu'ils devenaient eux aussi une force de propositions; et  parce que, dorénavant, ils allaient changer de posture intellectuelle: ils devenaient dynamiques, ils ne proposaient plus "d'être contre", ils proposaient "autre chose"; cela pouvait sembler peu, ou un simple artifice, un "jeu de mots"; pas du tout; le changement était profond, et substantiel...on en voit d'ailleurs les effets positifs, pour eux et pour leur mouvement, depuis qu'il s'est produit....

    Ne devrions-nous pas nous inspirer de cet exemple, nous qui traînons depuis des décennies ce terme peu et mal compris de "contre-révolutionnaires", de "contre révolution", mot par ailleurs lourd et compliqué; et si nous nous appelions plus simplement "alter révolutionnaires"?  La Révolution nous a apporté un abaissement de la France stupéfiant, un "grand bond en arrière" dont l'Histoire n'offre pas d'autre exemple, en même temps qu'elle a crée les Totalitarismes qui ont fait du XX° siècle le plus "riche" de tous en horreurs et en barbarie. Comme la mondialisation dont nous parlions plus haut, cette Révolution est -malheureusement- bien installée, c'est un fait; elle est là, bien présente, et elle poursuit son oeuvre de destruction; et elle se moque de notre opposition; quand bien même répéterions nous mille fois que nous sommes "contre", en quoi cela aura-t-il fait progresser nos idées? en quoi cela aura-t-il ouvert les yeux de nos concitoyens?

    Alors que nous sommes les seuls -et c'est là notre force et notre originalité profonde, et irremplaçable- à proposer aux Français une "autre" voie, qui serait une vraie révolution par rapport à celle qui est installée: plutôt que de nous "opposer" nous devons "proposer", tout simplement parce que nous sommes les seuls à pouvoir le faire puisque les seuls à être porteurs d'une "autre" vision; et si nous ne le faisons pas, qui le fera? nous pensons qu'il faut "arrêter les frais", et que de cette révolution vraiment funeste il n'y a, a proprement parler, rien à conserver, à cause de "sa désolante pourriture": le mot est de Pierre Boutang, qui exprimait clairement cette idée, à la fin de son ouvrage "Reprendre le Pouvoir" lorsqu'il écrivait : 

    "Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a d'elle proprement dite rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle et serviteur de la légitimité révolutionnaire sera le Prince chrétien".

  • Vivons-nous une époque formidable?.....

              Optimistes ou pessimistes? espérance ou défaitisme? lorsqu'on considère l'état de la France, on peut se demander si, a bien des égards, nous ne sommes pas en 1789; n'avons-nous pas, par exemple,  des syndicats ultra-minoritaires mais qui défendent des "droits acquis" (ce qui est l'exacte définition du mot "privilèges"!) et que l'on peut parfaitement assimiler aux Parlements d'Ancien Régime défendant privilèges et privilégiés et bloquant la société?; sauf qu'à l'époque la France était puissante, nombreuse, riche, elle était le premier pays du monde alors qu'aujourd'hui elle doute, elle est affaiblie démographiquement, elle est touchée "au coeur" dans son moral et dans son unité nationale; car c'est maintenant qu'elle est vraiment devenue, pour reprendre le mot de Mirabeau, "un agrégat inconstitué de peuples désunis"; et ceci à cause de la folle, suicidaire et illégitime politique d'immigration: la république a choisi en effet, plutôt que de répondre aux besoins de la société et de l'économie, de greffer et d'implanter de force et -d'une certaine façon- à l'insu de l'opinion une population étrangère trop nombreuse, sans se soucier des risques graves que cela faisait courir aux équilibres généraux de la société, voire à la paix civile tout cours (émeutes en banlieues de novembre 2006). 

              Il ne faut pas tomber cependant dans le catastrophisme, il faut se garder des deux erreurs et des deux extrêmes et tenir un juste milieu: nous ne pensons pas que la France soit "finie" (et d'ailleurs, si elle l'était, à quoi cela servirait-il de continuer à se battre? il faut rester logique...); à l'inverse il ne faut pas non plus être niais ou béat, et il faut bien voir que les coups qu'elle a subis depuis la révolution sont terribles: démographiquement, culturellement, économiquement; et aujourd'hui elle est confrontée à une immigration dangereuse qu'elle n'est pas en mesure d'intégrer (et encore moins d'assimiler...) parceque justement elle est abaissée, affaiblie par la république.... Mais ne restons pas en permanence les yeux rivés sur l'actualité immédiate, et prenons un peu de recul: plusieurs évènements très positifs se sont produits, depuis 1975, porteurs de réels espoirs et peut-être capables de réellement "changer la donne", de faire bouger les choses dans un sens qui nous est beaucoup plus favorable qu'avant.

              Le premier est l'instauration de la Royauté en Espagne en 1975: même si la Royauté que nous proposons sera très différente de celle de Juan Carlos, l'exemple espagnol nous sert, objectivement. Le deuxième fait est d'une certaine façon "interne" à notre famille de pensée: nous avons renoué le contact avec les Princes depuis 2002, donc nous cessons de proposer nos idées d'une manière un peu abstraite et en quelque sorte désincarnée: aujourd'hui nous pouvons proposer et présenter le Prince Jean.... Le troisième fait est, après le pontificat de Jean Paul II, l'élection de Benoit XVI en 2005: nous pensons qu'il n'est pas sot de se poser la question suivante: l'Église Catholique redevient-elle une puissance capable de ré-orienter l'Histoire?

              Enfin, en 2007, la défaite de la gauche se double d'une déroute idéologique pour elle, et peut-être -on peut l'espérer...- de la fin de la "pensée unique";  ce qui peut ouvrir une nouvelle période, bien plus favorable pour nous, si l'on considère le foisonnement de propositions et d'idées qui s'expriment maintenant, d'une façon bien plus libre et bien plus ouverte...; "Il n'est point de vents favorables pour celui qui ne sait où il va" disait Sénèque: notre combat ne change pas, ce sont les conditions dans lesquelles nous le menons qui semblent s'éclaircir, et les vents -longtemps et souvent contraires- qui vont peut-être gonfler nos voiles...

     

  • Il a baissé, ou pas....?

              La polémique sur les chiffres du chômage n'est pas close: certes les chiffres qu'on nous présentent indiquent une baisse, mais c'est essentiellement à cause de radiations "techniques" ou à cause de départs en retraite, associés à une baisse de la démographie, inquiétante et très négative à terme. Seule l'apparition de vrais emplois, durables et bien rémunérés, vraiment créateurs de vraie richesse, pourra résoudre le problème du chômage: s'il y avait eu véritablement 100.000, 200.000, 300.000 emplois crées, ou plus, et de "vrais emplois", vraiment créateurs de vraie richesse, on aurait vu tous les soirs à la télé Chirac et Villepin venir se gargariser de leur succès et de ce qui, pour le coup, aurait vraiment été "une baisse du chômage"; s'ils ne s'en sont pas vantés, c'est que malheureusement celle-ci n'a pas eu lieu, du moins pas de la façon qu'ils voudraient nous faire croire....et c'est bien triste. 

  • De Mougins à la Banlieue....

              Ségolène et son compagnon François Hollande "n'aiment pas les riches": c'est ce qu'ils ont dit au début de la campagne pour la présidentielle, juste avant qu'on n'apprenne qu'ils avaient -entre autre...- une villa à Mougins, lieu défavorisé de la très pauvre Côte d'Azur, bien connu pour abriter des déshérités, des romanichels misérables et d'autres damnés de la terre...

              Vont-ils être logiques avec eux-mêmes et, puisqu'ils "n'aiment pas les riches", vont-ils saisir la main qui leur a été tendue par les jeunes des banlieues, en transférant leur résidence secondaire dans une des-dites banlieues ?

              C'est en effet un véritable message d'amour que l'immigration a envoyé à Ségolène à travers les scores qu'elle a réalisé dans les Cités:

              Vaulx en Velin: 63%; La Paillade: 65%; Le Mirail à Toulouse: 70%; les quartiers nord de Marseille: 70%; Aubervilliers: 61%; Saint Denis: 67%; Bobigny: 66%; Trappes: 70%...

              Pour Ségolène et François, l'embarras du choix !...

    France-Vaulx-en-Velin-1.jpg
    Partir ! Tout quitter, pour cette douce France, là où Momo vote Ségo (ici: Vaulx-en-Velin)....
  • Un sondage...

              Sans commentaires, ce sondage BVA publié par France Soir (8/03/07):

             17% des Français seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l'Etat soit confiée à un Roi, et 20% pensent que la présence d'un Roi aurait des conséquences positives ( les mêmes 20% pourraient voter pour un candidat royaliste à une élection présidentielle).

             Seraient favorables à la ré-instauration de la monarchie: 30% des commerçants, 25% des ouvriers et 28,9% des catholiques pratiquants.

              Seraient prêts à voter pour un candidat royaliste: 31,4% des jeunes de 18 à 24 ans et 46,5% des agriculteurs.... 

  • Lundi de Pentecôte...

    Troisième année de cafouillage: 59% des Français sont restés chez eux! il est clair maintenant que la "journée de solidarité" -approuvée dans son principe- ne passe pas si le jour choisi est le Lundi de Pentecôte: la loi dresse les gens les uns contre les autres, "le public" s'oppose au "privé", on ne sait plus si c'est risible ou attristant. Au point où les choses en sont arrivées, il semble qu'il n'y ait plus de choix qu'entre la suppression pure et simple de cette "journée", ou l'élection d'une autre date: pourquoi ne pas rendre un jour au travail et à la création de richesses pendant ce mois de mai, aberrant du point de vue économique et scolaire: Giscard avait rendu le 8 mai au travail, ne serait-ce pas une solution, comparée à l'inefficace pagaille actuelle?...

  • Pour qui se prend José Bové ?...

              Hier il fauchait des champs de maïs; aujourd'hui il "envisage" (sic !) d'inciter les citoyens à démonter les pylônes de la ligne à très haute tension alimentant le futur EPR, à Flamanville. Se croit-il investi d'une mission divine, pour se mettre régulièrement en dehors des lois ?

              Ce n'est certes pas le suffrage universel ni son score ultra confidentiel qui l'autorisent à agir ainsi. Où allons-nous si chacun des 62 millions de Français, sitôt mécontent, incite ses concitoyens à la violence et à l'illégalité ? Si on laisse impunément chacun "envisager..." à tout propos, comme le fait José Bové, montrant par là un exemple détestable, on sera vite surpris des "actions" "envisagées" !

             Soyons sérieux, un grand pays ne pourrait vivre dans la paix civile en tolérant des comportements pareils ! José Bové, auto-proclamé "Je sais tout", c'est l'exemple type d'une certaine perversion intellectuelle, que Talleyrand résume assez bien avec sa formule, Aussi suffisant qu'insuffisant.....

    jose_bove_faucheur_d__ogm.jpg
  • Le mensonge et la méchanceté...

              N'ayant pas vraiment grand'chose d'original ni d'intéressant à proposer, et ce depuis pas mal de temps, la gauche en général, et Madame Royal en particulier, en reviennent à ce qu'elles manient le mieux: la tentative de démolition de l'adversaire au prix de n'importe quelle contre-vérité, pourvu qu'elle tue politiquement (cela peut tuer aussi physiquement, on l'a vu pendant la Révolution...): mais on dirait que le bon vieux temps a passé pour la gauche, et qu'elle ne règne plus autant qu'avant sur l'opinion, d'une façon souveraine, et sans aucun partage; qu'elle n'arrive plus, ou plus aussi facilement, à imposer ses diktats, à disqualifier, à faire ces "jugements derniers" qu'elle a si souvent fait pendant le demi-siècle écoulé, en décrétant sans cesse où était et qui était le "bien" et le "mal"...

              Ainsi, aujourd'hui, que font cette gauche et son ex-candidate: ne digérant pas leur défaite, qui tient à leur manque d'idées et de propositions, et plutôt que de chercher à en analyser vraiment les causes profondes, on les voit persister dans leur erreur et se livrer à des polémique stériles sur l'adversaire; plutôt que d'enthousiasmer leurs troupes en suscitant l'espoir, avec un vrai programme, elles croient que les vieilles recettes vont encore marcher cette fois-ci; elles pensent qu'en accusant Sarkozy d'être le représentant du CAC 40 et du Grand Capital, et en l'accusant de dominer la Presse et les Médias (rien que ca !) elles vont réussir à le discréditer dans l'opinion; mais celle-ci ne suit pas, ne suit plus; il faut dire que l'outrance du propos n'a d'égale que l'outrecuidance de celles et ceux qui le tiennent.....

              Jusqu'à preuve du contraire, on peut affirmer que la Haute Finance, "la Fortune anonyme et vagabonde" ou, pour être encore plus précis, "le fric" a plus souvent été du côté de la gauche, voire des révolutionnaires, que du côté d'en face. Ce sont douze banques, parmi lesquelles la Banque Lazard, qui ont fondé l'Humanité; plus près de nous, Rotschild est entré au capital de Libération; entre ces deux faits marquants, le nombre de personnes "très, très, très à l'aise" financièrement a toujours été important à gauche, et l'est toujours (voyez les ténors du Parti Socialiste: ils sont tout, sauf à plaindre...). Lénine ne disait-il pas, d'ailleurs, a peu près ceci: "Les capitalistes sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde qui nous servira à les pendre".....

              Que Sarkozy ait des amis dans la Presse ou la Finance, c'est une évidence; mais la gauche a été la première depuis plus d'un siècle a profiter des largesses de cette Finance, et cela continue...; et, en plus de la presse écrite, depuis 1945 elle s'est octroyé une place dans les médias audio-visuels hors de proportion avec son influence réelle dans l'opinion; aussi, qu'elle se drape comme elle le fait aujourd'hui dans la position de la Vertu offensée, voilà qui frise le ridicule, et qui relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus scandaleuse. Heureusement, semble-t-il, l'époque de la domination absolue de l'intelligentsia de gauche sur l'opinion et sur l'Intelligence est révolue: un cycle s'achève ? on ne le regrettera pas... 

  • Un Michaël Moore inattendu...

              Sur Canal Plus, le 22 Mai dernier, à l'occasion du Festival de Cannes, le réalisateur Michaël Moore s'est tout d'un coup lancé dans un touchant éloge de la France et des Français:

              "...Avant la guerre d'Irak les Français ont fait ce qu'un meilleur ami essaye toujours de faire...; seul votre meilleur ami peut faire ça...; votre meilleur ami, c'est celui qui vous dit la vérité, la vérité sur vous même; et les Français ont essayé de nous dire que c'était une erreur d'aller en Irak; et nous n'avons pas écouté les conseils de notre meilleur ami, et voilà le résultat; et moi je crois que beaucoup d'Américains aujourd'hui sont quand même reconnaissants aux Français d'avoir eu le courage de leur dire: "ne faites pas ça, c'est une erreur; n'allez pas en Irak !".

              Et aussi: "...Les Français sont nos meilleurs amis depuis la création de notre pays; nous n'aurions pas gagné notre Guerre d'Indépendance sans les Français...".

              Même s'il n'a pas cité nommément Louis XVI, l'hommage est rendu, et c'est l'essentiel... 

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  • Turquie: dire enfin "Non"!...

              e5ed716757d936032a5fbdb6c4ac37c3.jpgQu'on arrête de tergiverser et de tourner autour du pot: que l'on dise "Non" une bonne fois pour toutes à la Turquie et que l'on clôture des négociations qui n'auraient jamais dûes être ouvertes. On connaît les raisons nombreuses des tenants du Non (dont nous sommes); nous ne rappellerons que les trois principales: la première est de simple bon sens; aucune personne raisonnable ne peut sérieusement avancer que l'Europe a une frontière commune avec la Syrie, l'Irak, l'Iran et l'Azerbaïdjan: à trop dire n'importe quoi, a proposer des choses qui heurtent le bon sens le plus élémentaire, on n'est plus crédible, on se coupe des gens, et c'est ce qui est arrivé aux autorités européennes, et c'est ce qui a motivé pour une bonne part les "Non" français et néerlandais au projet de Constitution.

              La deuxième raison est plus politique: contre toute évidence, les turcs nient le génocide arménien, qui est un fait historique avéré, une certitude bien établie. Imagine-t-on que la réconciliation franco-allemande (mais aussi celle de l'Allemagne avec tous les autres peuples européens) aurait pu se faire si les allemands n'avaient pas reconnu la monstruosité de la faute commise, et s'ils ne l'avaient pas clairement regretté et formellement rejetée? La réponse est non, bien sûr; à des allemands qui diraient: "non, il ne s'est rien passé!" et qui, plus grave encore, (mais c'est ce qui se passe en Turquie!) mettraient en prison celles et ceux qui évoqueraient les camps de concentration et la Shoah; à ces allemands-là on refuserait même de parler. Or on prétend négocier avec les turcs, qui nient le génocide qu'ils ont perpétré et qui emprisonnent celles et ceux qui le dénoncent: on croit rêver! La troisième raison est la plus profonde, selon nous: il suffit de voir ce qui s'est passé en Turquie sur le long terme; sans polémiquer, sans faire de doctes et longs discours, uniquement en observant les réalités; en s'abstenant même de juger: 1°) 1453 (conquête de Constantinople): IOO% de chrétiens dans la ville; 2°) 2007: moins de 1%! les derniers des mohicans, la réserve d'Indiens pour les touristes, et pour faire croire aux naïfs (de ceux que Lénine appelait les "idiots utiles") que l'on est libre en Turquie!...

               La simple juxtaposition de ces deux chiffres montre bien la conception qu'ont les turcs de la "vie ensemble", de la "politique" au sens premier; là où ils passent, tout le reste disparaît, il ne reste plus qu'eux, et leur terrifiante uniformité, partout! c'est cela que veulent ceux qui se font les chantres de la "diversité"? mais où est la diversité en Turquie? les turcs ont réussi leur "purification ethnique" là où les nazis ont heureusement raté la leur; et aujourd'hui leur pays, aussi monolithique, est autre que peu crédible, il est tout simplement effrayant! Si c'est à un "modèle" (!) pareil qu'on veut nous marier, merci bien! En fait, les relations internationales marchent aussi, en partie, à la confiance, à l'affectif; quand nous voyons ce qu'on fait les turcs dans le pays qu'ils ont pris aux Grecs, c'est simple: nous n'avons pas confiance! mais alors pas du tout!..... 

  • Qui attire et qui repousse ?...

                                               fb902dd6e99fe1b024045585acd53e2b.jpgNe pourrait-on pas dire, en paraphrasant La Rochefoucauld : "L'immigration est un hommage que l'Islam rend au Christianisme."?

              Pourquoi des quantités impressionnantes d'hommes et de femmes quittent-elles les pays musulmans, pour venir s'établir en Europe, vieille terre de culture chrétienne ? Alors qu'on ne voit nulle part des masses d'Allemands, Polonais, Britanniques, Espagnols ou autres quitter l'Europe chrétienne pour s'installer dans des pays musulmans ?

              "On" dira le plus souvent que ces migrants sont poussés par la pauvreté, qu'ils viennent chercher du travail, et ce n'est pas faux; mais ce n'est pas tout à fait juste non plus, ou, plus exactement, ce n'est pas la seule explication : il y en a une autre, plus profonde et plus riche de sens, même si elle n'est pas totalement consciente, assumée, extériorisée chez ces migrants; en fait, ces gens "votent avec leurs pieds" - pour reprendre une expression consacrée - et ils illustrent ainsi ce fait, le plus souvent occulté : on vit mal chez eux; mais ce "mal" n'est pas forcément matériel, du moins pas uniquement; il est aussi moral et mental : on vit mal aussi - surtout ?.... - parce qu'on manque de Liberté et de libertés; parce que plus d'un pays, chez eux, connaissent l'arbitraire et la corruption; parce que Culture et Education ne sont que des mots "virtuels" pour des millions de gens; parce qu'on baigne dans une violence omniprésente, qu'elle vienne du terrorisme ou de préceptes réputés "religieux"; parce qu'il y a, justement, les pesanteurs d'une religion omniprésente, dont on est littéralement gavé, ce qui aboutit à un formalisme certain, du moins pour un grand nombre… (au cours d'un débat inter - religieux, un imam disait récemment à un prêtre catholique a peu près ceci : "Nous avons le même problème, vous et moi, mais inversé : vous avez beaucoup de croyants et peu de pratiquants; moi j'ai beaucoup de pratiquants et peu de croyants!"). 

              Un autre fait, souvent occulté lui aussi, vient corroborer tout ceci : il s'agit de l'inexorable exil des chrétiens d'Orient : comment se fait-il, là aussi, que les populations chrétiennes de ces pays, chrétiens avant d'être conquis militairement par l'Islam, quittent régulièrement et de plus en plus vite leurs patries ? Eux aussi "votent avec leurs pieds"; et si l’on était heureux en terre d'Islam, ils resteraient très certainement dans leurs Patries historiques; on a donc deux mouvements de population dans le même sens, radicalement différents mais profondément semblables dans leur motivation: ce qui va nous permettre, ici, de nouer effectivement un dialogue, mais qui va l'éteindre et l'empêcher là bas: il semble que l'on s'y achemine en effet vers une "épuration religieuse" qui, à terme, fera ressembler tous les pays du Moyen Orient à Constantinople, c'est à dire à une terre vidée de ses premiers habitants, les chrétiens, et où l'Islam restera seul face à lui-même…

              Pour conclure ces réflexions, si "on est mieux chez nous" ou -ce qui revient au même- si "on vit moins bien là bas", ne faudrait-il pas que les populations concernées fassent leur examen de conscience ? qu'elles se demandent si leurs "fondamentaux" ne pourraient pas être sainement analysés et critiqués; si certains de leurs préceptes religieux, si certaines façons de faire et de voir les choses, si certains comportements politiques ne mériteraient pas d'être modifiés, ou changés ? N'est-ce pas parce que nous jouissons de cette Liberté ici, avec nos 2000 ans de Christianisme souvent évoqués par notre nouveau Président, que nous avons réussi à surmonter des difficultés matérielles immenses et qui pouvaient paraître insurmontables (Invasions, Famines, Epidémies...) ? Nulle ONU, nulle UNICEF, nulle UNESCO, aucun organisme d'aucune sorte n'a apporté la moindre aide à nos ancêtres lorsque, après la chute de l'Empire Romain, il a fallu repartir de zéro; ils ont travaillé dur et rien ne fut facile: mais ils avaient une solide armature spirituelle, morale, intellectuelle; et si le secret de notre réussite (et des échecs des autres) était aussi à chercher dans les principes philosophiques et politiques, les idées, les moeurs, les religions auxquelles les peuples des deux rives de la Méditerranée ont adhéré ?.....    

     

  • Carte Scolaire : pour la suppression...

    Elle est peut-être le plus bel exemple de l'irréalisme technocratique et de l'éloignement des réalités: on voit bien que, dans les faits, la Carte Scolaire limite, en la restreignant, l'égalité des chances qu'elle prétend instaurer, et qu'elle perpétue, en les amplifiant, les inégalités qu'elle prétend combattre. Pourtant on la subit depuis des années, et elle n'est toujours pas purement et simplement supprimée. Or, selon nous, cette suppression s'impose, et cela pour au moins deux raisons: la première est une raison de fond; la république devrait cesser de raisonner et d'agir presque exclusivement en termes d'obligation et d'interdiction; on écrit "Liberté" au fronton des monuments - et des écoles - mais dans les faits on ne cesse de légiférer sur tout (surtout légiférer? voyez Chirac, champion incontesté toutes catégories, avec ses incessants recours à la Loi et ses incessantes modifications à la Constitution, finalement grotesques vu leur nombre....

    Au train où vont les choses, et si on n'y met pas le holà, la république nous aura bientôt concocté une société où, de toutes façons, l'esprit critique, les moeurs, la vertu, plus rien n'aura d'importance puisque tout ce qui ne sera pas interdit sera obligatoire, et réciproquement! Le choix n'aura même plus à s'exercer, entre les 50% de choses obligatoires et les 50% de choses interdites! C'est encore de la science fiction et de la polémique, un rien excessive, convenons en: il n'en demeure pas moins que la tendance est là, et qu'elle ne cesse de se renforcer; le danger existe bel et bien; mieux vaut donc le signaler "avant"...

    Pour en revenir à l'école, voici la deuxième raison pour laquelle il faut selon nous supprimer la Carte Scolaire (en fait elle découle logiquement de la première...): imaginons une famille s'apprêtant à scolariser un ou plusieurs enfants; si le collège ou le lycée "de secteur", actuellement obligatoire -sauf dérogation-, ne convient pas à cette famille, et ce quelle qu'en soit la raison, on ne lui demandera pas son avis et elle sera contrainte d'y scolariser sa progéniture; les plus malins peuvent  jouer bien sûr du "piston", toujours bien vivant, ou  des "astuces" qui permettent de "tricher légalement", la plus connue étant le choix des options: il suffit que votre enfant demande à étudier le Chinois ou le Farsi pour qu'il échappe à son établissement de secteur...; tout cela est très hypocrite et, finalement, très néfaste pour le système éducatif: en effet, tout a toujours besoin d'être évalué sans cesse, pour pouvoir justement être amélioré; or les premiers et les meilleurs évaluateurs du système scolaire, ce sont les parents car, dès qu'il s'agit de leurs enfants -et c'est d'ailleurs tout à fait normal, c'est bien compréhensible et c'est très heureux...- l'idéologie n'a plus sa place et on ne peut pas leur raconter de sornettes: ils ne croient que ce qu'ils voient! en réalité, si l'on veut une saine émulation entre les établissements, et si l'on veut que le système repose sur de bonnes bases, il faut justement laisser aux parents le choix de l'établissement: c'est la seule manière efficace et infaillible de faire apparaître les problèmes éventuels, ce qui permettra ensuite de les résoudre.

    Aujourd'hui on fait l'inverse: on assure à tout établissement un public "captif", et ce quoi que fasse ou ne fasse pas cet établissement, quels que soient ses lacunes et ses défauts, même s'il fonctionne mal, même s'il ne remplit pas sa fonction: c'est la prime à l'irresponsabilité et au laisser-aller! Alors que si les parents étaient libres de leur choix, on verrait très vite quels sont les établissements désertés, on pourrait aisément en déceler les causes, et donc y porter remède: qu'il s'agisse de délinquance, de moyens matériels insuffisants, de manque de formation des personnels, d'inadaptation des locaux ou de tout autre motif....; nos idéologues du Ministère de l'Education, déconnectés du réel, en ont décidé autrement et imposent depuis bien longtemps -trop longtemps!- leurs théories fumeuses et leurs logiques abstraites; forcément, ils ont le le mode d'emploi, et peuvent donc aisément passer à travers! : il suffit de voir dans quels types d'établissements vont les enfants de la classe politique et des personnels de l'Education...

  • Réponse à une réponse...

              Un lecteur attentif me fait l'amitié de rédiger un commentaire sur mon billet traitant du Kosovo et de la Serbie; dans une démonstration argumentée et rigoureuse -où pointe l'érudition...- il me fait pas moins de sept remarques, toutes basées sur des faits historiques indéniables; je lui donne acte bien volontiers de tout ce qu'il me dit, d'autant plus que, n'étant pas historien, et n'en ayant pas les compétences, mon propos n'était pas d'écrire un article "historique" ni d'épuiser le sujet ( après le lecteur?...). Tout le monde sait bien que, dans les Balkans compliqués, la situation est depuis fort longtemps proche de l'inextricable.... ; et je connais mieux les mondes ibériques, issus de l'Espagne et du Portugal, que ceux de l'Europe centrale et orientale; à défaut de bien les connaître, j'ai pour ceux-ci l'estime et l'intérêt que l'on peut porter à de vieilles Nations, où la France a toujours été perçue -et l'est encore- avec amitié... Mon but était et reste tout autre: je m'intéresse au "mental" de l'Europe, et je raisonne du point de vue de notre mémoire commune, de notre inconscient collectif commun.

              Aujourd'hui, où d'une certaine façon la menace musulmane contre l'Europe peut paraître reprendre quelque consistance, je faisais référence aux deux époques où l'Islam a attaqué militairement notre Europe chrétienne. La première attaque , par l'Ouest en 711, fut immédiatement repoussée par les Francs de Charles Martel et, plus difficilement (il leur fallut huit siècles!) par les espagnols et les portugais, qui ont trouvé dans cette lutte séculaire l'occasion de refonder leur nationalité; la deuxième attaque eut lieu à l'Est, à partir de la conquête de Constantinople en 1453; elle devait mener les musulmans aux portes de Vienne, où elle ne fut définitivement stoppée qu'en 1683: mais pendant ces deux cent trente années, les peuples européens conquis ont fait tout ce qu'ils ont pu pour résister, ne pas renier leur Foi ni se renier eux-mêmes; certains ont cédé, mais dans l'ensemble la majorité est restée fidèle face aux envahisseurs, et c'est à cet héroïsme que j'ai voulu rendre hommage; c'est pour cet immense service rendu à l'Europe et à sa Liberté -donc à nous aussi...- que j'ai voulu témoigner la gratitude de tout européen lucide, heureux de n'être pas tombé dans la situation des égyptiens d'aujourd'hui (étrangers dans leur propre pays) ou des chrétiens en terre d'Islam, qui n'ont le chois qu'entre trois possibilités: la conversion forcée à l'Islam, l'exil, ou la "dhimmitude", c'est à dire un statut inférieur, une vie "bouchée"...

              On ne peut que constater qu'aujourd'hui, à Constantinople, il n'y a plus de chrétiens, alors que ceux-ci représentaient 100% de la population lors de la conquête musulmane; osons la formule: les Turcs, c'est Hitler qui a réussi! Peut-être qu'après avoir rendu ce service immense à l'Europe, les Serbes (et les Autrichiens, et d'autres...) ont commis des erreurs et des horreurs; c'est même probable; qui n'en a pas commis? héritier et dépositaire de la révolution et de ses abominations, le président français était peu fondé à donner des leçons de morale aux serbes sur le Kosovo, et à approuver une monstrueuse punition collective!

              On voit donc bien que je ne me place pas du tout du strict point de vue "historique" et du genre "qui a tort/qui a raison?", mais du point de vue d'un simple citoyen de l'Europe, restée libre de l'asservissement dans lequel sont tombées ces grandes cultures antiques: la Perse, la Syrie, l'Egypte, la Phénicie, l'Assyrie...; on voit ce qu'elles sont devenues, sous l'éteignoir de l'Islam! J'ai conscience que ce point de vue et ce jugement sont partiels, et donc forcément excessifs et, en partie, partiaux; et qu'ils ne peuvent prétendre (c'est pourquoi ils n'y prétendent pas) à la rigueur scientifique. Il n'en demeure pas moins qu'ils ne peuvent pas être dénués d'une part de justesse et de vérité, et je maintiens donc qu'aux Serbes, qui nous ont tant aidé, on ne pouvait pas "faire ça": pas "çà", pas "comme ça"!......Le mot de la fin reviendra d'ailleurs à mon interlocuteur, puisqu'aussi bien il nous met tous d'accord de ce point de vue là en concluant son intervention (c'en sont les derniers mots) en évoquant, à propos du peuple serbe, "la hauteur de son héroïsme"...

  • SOS ! Charia en vue !...

              On annonce l'ouverture prochaine d'un établissement scolaire musulman à Marseille; le port du voile y sera autorisé car, disent les futurs responsables, les élèves seront à l'intérieur de l'établissement et ne seront "vus par personne!" ; cela relèvera donc de leur libre choix et de leur seule volonté! On croit rêver! Dans leur désir forcené d'instaurer leur chère charia chez nous, qui ne l'avons heureusement jamais subie...,, certains responsables musulmans ne reculent devant aucune malhonnêteté intellectuelle, devant aucun louvoiement tordu qu'ils croient habile. Avec des gens de cette espèce, il convient de rester sur ses gardes et de conserver une vigilance de tous les instants; car nous n'en sommes qu'au début: il s'agit, pour eux qui voient loin, et qui veulent implanter leur Islam chez nous, de commencer tout doucement puis de créer des situations acquises, de sorte qu'il ne soit plus possible ou très difficile de revenir en arrière.....

              Il faudrait d'ailleurs le vouloir, et s'engager dans une lutte aussi rude que celle de 1905: qui en aurait vraiment la volonté si, un jour, des faits "acquis" étaient justement acquis: c'est ce jour là qu'ils auraient gagné la partie, car à ce moment là soit il sera trop tard pour faire marche arrière, soit cela risque d'être extraordinairement difficile et risqué, car ces "nouveaux enfants de la république", chers à Chirac, feraient immanquablement appel à leurs corréligionnaires du monde entier pour venir les défendre: et alors, que se passerait-il? mieux vaudrait agir aujourd'hui pour que le problème ne se pose pas demain: l'art de l'anticipation, c'est aussi cela que l'on appelle la Politique.

              Commençons donc par le commencement, c'est à dire par établir les faits et par dire ce qui nous scandalise (choquer serait beaucoup trop faible!): si nous refusons catégoriquement le port du soi-disant voile islamique, c'est tout simplement parcequ'il est, de facto, la matérialisation perpétuelle et publique de l'inégalité entre la femme et l'homme; c'est tout, et c'est essentiel! s'il s'agissait d'une coquetterie, d'un accessoire, d'une mode traditionnelle ou d'une coutume locale, il n'y aurait évidemment aucun problème; mais là, il s'agit d'un sujet de fond. Il est inacceptable qu'en France, et dans un établissement scolaire en plus!, on accepte une dérive pareille, signe avant-coureur et annonciateur de beaucoup d'autres, de toutes les autres: on sait ce qu'il advient des portes entrebâillées, et de leur tendance irrésistible à s'ouvrir toutes grandes...Une fois qu'un puis plusieurs collèges et lycées auront répandu puis rendu familière et habituelles ce genre de pratiques, on aura lancé une dynamique dont nul ne peut prévoir où -et même si- elle s'arrêtera...(allez demander leur avis aux Coptes d'Egypte ou aux derniers chrétiens de Turquie...).

              Dans une "Lettre" célèbre au Roi de Prusse auquel il présentait sa pièce "Le Fanatisme, ou Mahomet", Voltaire a déjà répondu, et mieux que nous, à ces barbus d'aujourd'hui qui veulent islamiser la France (mais lui écrivait dans une France riche, forte, puissante et nombreuse; il n'imaginait pas un seul milliardième de seconde qu'un jour viendrait où nous serions -oui il faut avoir le courage et la lucidité de le dire- en danger de mort: merci la révolution et la république!...): "...Mais qu'un marchand de chameaux excite une sédition dans sa bourgade; qu'associé à quelques malheureux coracites (membres de la tribu arabe à laquelle appartenait Mahomet, ndlr) il leur persuade qu'il s'entretient avec l'ange Gabriel; qu'il se vante d'avoir été ravi au ciel et d'y avoir reçu une partie de ce livre inintelligible qui fait frémir le sens commun à chaque page; que, pour faire respecter ce livre, il porte dans sa patrie le fer et la flamme; qu'il égorge les pères, qu'il ravisse les filles, qu'il donne aux vaincus le choix de sa religion ou de la mort, c'est assurément ce que nul homme ne peut excuser, à moins qu'il ne soit né turc et que la superstition n'étouffe en lui toute lumière naturelle...".....

              Chapeau! La république a panthéonisé celui que nous pouvons appeler -sous réserve d'inventaire...- "notre ami Voltaire"; et elle écrit au fronton de ses monuments "Egalité"; elle ne pourra pas indéfiniment louvoyer dans une attitude schizophrénique, et permettre dans les faits le contraire de ce qu'elle vante en droit: tôt ou tard il faudra qu'elle choisisse entre le respect de nos lois fondamentales (qui ne nous viennent d'ailleurs pas de la révolution mais de nos 2000 ans d'histoire chrétienne!) et les prétentions exorbitantes et scandaleuses de nouveaux venus, si ceux ci ne viennent pas se fondre dans notre Civilisation mais veulent nous la changer....

  • De Guy Môquet à... Louis XVII !

              Réunir toutes les Frances ! c'est ce que semblerait peut-être vouloir faire notre nouveau Président ? La tâche est exaltante, et n'est-elle pas d'ailleurs la seule réellement valable et positive, après la rupture radicale et l'amputation due à la révolution ? mais comment croire qu'un tel service rendu au Pays pourrait venir de la république, qui a précisément cassé la France en deux, ou plus, en tuant le fédérateur ? 

              Or, il n'y a pas de fédération sans fédérateur, on le sait bien...; on voit donc des gens partagés entre le scepticisme et l'intérêt curieux face à ce nouveau président; au moins donnons lui acte de sa rupture avec l'ancien, Chirac, qui n'en avait -lui- que pour les repentances et l'anti racisme, mais sans jamais remonter aux sources, c'est à dire à 1792/1793, "invention" et début du totalitarisme, et l'une des sources loinatines du racisme sans ses formes modernes...

              Que fera donc Sarkozy ? Il est clair qu'il souhaite faire bouger les choses, mais dans quel sens, et a-t-il une (ou des) idée(s) derrière la tête? seul l'avenir infirmera ou confirmera les hypothèses que l'on échafaude aujourd'hui...Ira-t-il jusqu'au bout ? L'y laissera-t-on d'ailleurs aller ou la république l'en empêchera-t-elle ? Pour nous, de toutes façons,  le combat ne change pas: l'environnement semble nous devenir plus favorable, l'esprit public se tourner davantage vers des thèmes et des positions qui nous sont proches, et évoluer dans le bon sens; notre rôle reste le même, il n'en est que plus d'actualité: c'est de proposer le Prince Jean; si Sarkozy réoriente la France "du bon côté" tant mieux; et de toutes les manières, qu'il réussisse ou qu'il échoue dans son "entreprise" -ce que seul l'avenir nous dira- il n'en demeure pas moins qu'il nous faut pousser à la roue, afin de "clôturer le cycle" ouvert par la révolution, et redonner le Roi aux républiques françaises, afin qu'il nous garantisse un exercice serein et apaisé de la démocratie (comme nous le voyons dans les royautés européennes...).

              Pour l'instant on en est aux symboles: oui, par exemple, à la lecture de la lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste assassiné à 17 ans; mais alors que l'on soit logique et juste jusqu'au bout; que l'on intègre ou réintègre dans la mémoire collective tous ceux qui ont souffert et qui ont été assassinés:  justice pour les Vendéens et les 800.000 morts de la Révolution, pour qu'ils ne soient plus des morts "occultés"; et donc  reconnaissance du génocide, et fin du mémoricide; reconnaissance du massacre d'un petit enfant de sept ans, Louis Charles, duc de Normandie, Roi de France; Edmonde Charles-Roux -de l'Académie Goncourt- en parle en ces termes: "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."...

              Lui n'est même pas arrivé à ses 17 ans et n'a même pas pu écrire à ses parents: ils avaient déjà été massacrés eux aussi: alors Monsieur Sarkozy, encore un effort: vous avez bien dit que c'était toute l'histoire de France que vous aimiez: dire enfin la vérité sur ce qui s'est passé pendant la Révolution, cela permettrait de réconcilier une fois pour toutes les Français entre eux, et avec leur Histoire; ce serait un acte de réconciliation vraie, car on ne se réconcilie que dans la vérité; un acte qui permettrait en quelque sorte une refondation et un nouveau départ de l'amitié entre les Français (car la Nation est une Amitié...): bien loin de demander vengeance, réparation ou "repentance", nous demandons simplement la justice et la vérité, et la France s'en portera mieux...