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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Paris, 17 janvier, Marche pour la vie : un évêque à la manif'...

                Nous ne nous souhaitons pas, ici, nous aventurer sur un terrain qui ne serait pas le nôtre, et prendre parti sur un sujet de société qui pourrait apparaître, sinon exclusivement, du moins en grande partie, comme relevant essentiellement du moral, du spirituel, du religieux....

                Mais tout n'est-il pas politique, jusques et y compris -et peut-être même surtout ?...- ces fameux sujets de société ?

                Ce que nous cherchons à faire, ici, c'est à lire les signes que nous propose régulièrement l'actualité, afin d'en tirer, si possible, car telle est la vocation de ce Blog, une leçon politique. Ces signes que, bien souvent, certains ne voient pas, alors qu'ils crèvent les yeux....

                Et il y en a, de ces signes, dans nos temps qui sont durs, mais qui sont nos temps, comme aime à le rappeler le Prince Jean, citant Saint Augustin. Celui sur lequel nous avons choisi de nous arrêter aujourd'hui, c'est cette Marche pour la Vie, qui s'est déroulée à Paris, le dimanche 17 janvier.

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    De la Place de la république à l'Opéra....

                Car elle en est un, de signe, cette Marche; et de signe fort. Parce qu'elle montre, à l'évidence, que les choses changent, dans l'Eglise de France, que les lignes bougent, comme on aime à le dire aujourd'hui. Et c'est donc pour cela que nous nous y arrêtons....

                Vingt-six évêques, de France métropolitaine et de l'Outre-Mer, ont fait annoncer dans leurs Bulletins diocésains cette Marche pour la vie; et ils l'ont fait en en parlant positivement, d'une façon qui revenait concrètement à la parrainer de fait.

                Vingt-six évêques, c'est le quart de la Conférence Episcopale française !

                Et l'un d'entre eux, Monseigneur Dominique Lebrun (ci dessous), évêque de Saint Etienne, s'est mêlé aux 25.000 marcheurs (chiffre des organisateurs).

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                Voilà, c'est tout. Nous ne cherchons pas à faire de la récupération ou quoi que ce soit dans ce genre. Nous nous bornons à prendre acte de ce fait, car il est aussi, un fait politique important: le quart des évêques -même si un seul est venu- a osé prendre parti publiquement sur un sujet sensible; et l'a fait à contre-courant du conformisme ambiant, de la dictature du politiquement/moralement/religieusement correct; et en se moquant comme d'une guigne des oukases de l'omniprésente police de la pensée (unique, cela va de soi...).
     
                C'est un fait et une évolution assez nouvelle, et assez prometteuse, pour être -tout simplement- notée.
     
                Il y a tant de clignotants qui sont au rouge, ne passons pas à côté d'un qui se met au vert !....
  • A lire et à relire, à méditer et à approfondir : ”Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne”, de

                Il faut être reconnaissant à Jean-François Mattéi d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, en effet, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

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                Ce livre se situe dans la tradition des penseurs et intellectuels européens qui ont médité sur ce déclin, de Paul Valéry et Unamuno à George Steiner ou Alain Finkielkraut.

     

                Jean-François Mattéi étudie le regard critique de l’Europe sur elle-même et sur le monde. Il constate que, sur elle-même, son regard est devenu de plus en plus profondément autocritique, comme en témoigne la diatribe de Susan Sontag : « La vérité est que Mozart, Pascal, l'algèbre de Boole, Shakespeare, le régime parlementaire, les églises baroques, Newton, l'émancipation des femmes, Kant, Marx, les ballets de Balanchine, etc., ne rachètent pas ce que cette civilisation particulière a déversé sur le monde. La race blanche est le cancer de l'humanité. »

     

                Arborant le relativisme en blason et prônant la repentance, la pensée dominante refuse d'assumer l'identité de sa culture au motif que toute identité est menace. Jetant un regard vide sur leur époque, les intellectuels sont ainsi devenus des « symboles de l'expiation », selon le mot de Lévi-Strauss à propos des ethnologues.

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                Pour Jean-François Mattéi, au contraire, la question de l'éminence, voire de la supériorité, de la culture européenne mérite d'être posée : n'est-elle pas la seule à avoir véritablement « regardé » les autres cultures ? Et, après en avoir analysé les limites, il s’attache à montrer la pertinence de la notion d’identité et, notamment, de l’identité européenne.

     

                Ce livre nous paraît donc tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François Mattéi a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     

                C’est pourquoi nous publierons, ici, dans les prochains jours, et pendant un certain temps, quelques extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture. A suivre donc …

     

     

    (1) : Jean-François Mattei, Le regard vide, Essai sur l’épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 292 pages, 20 €.

           A noter que cet ouvrage a été couronné du Prix Montyon 2008 décerné par l’Académie française dans la catégorie des prix de littérature et de philosophie.

  • Y a-t-il un ”problème” des prisons, et dans les prisons ?.....

                Les personnels de la pénitentiaire ont raison de dire que ça ne va pas, qu'ils n'en peuvent plus, que tout va mal, que ça ne vaut pas le coup de se faire insulter -voire bien pire...- pour 1500 euros par mois etc... etc....

                Ils ont raison de dire tout cela, et on ne peut qu'être d'accord avec eux.

                Sauf qu'ils ont quand même un peu (beaucoup...) tort, car ils semblent refuser (et pour quelle(s) raison(s) ? par idéologie ?....) de remonter aux vraies sources, aux vraies causes. Il semblent refuser de poser le problème de la façon dont il se pose, en réalité.....

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                 En effet, jouant aux petits Gérard Aschiéri des prisons -comme si un Aschiéri ne suffisait déjà pas !....- ils demandent eux aussi des moyens supplémentaires, traduisez: essentiellement, des embauches. Et là ils se plantent complètement. Car, ou bien ils manquent de lucidité et de la compréhension minimum des faits que l'on est en droit d'attendre de ceux qui, comme eux, sont au contact de la dure réalité. Ou bien ils refusent -mais, alors, pour quelle(s) raison(s) ?....- de dire la vérité aux français.

                  Et la vérité est simple: nos prisons croulent sous le nombre d'étrangers, ou de naturalisés de fraîche date. Selon les endroits, la proportion oscille entre le tiers et les trois quarts, voire par endroit les 80%.

                  Nous n'avons jamais été des adeptes du yaka, du yzonka, ou du ifokon. Nous savons, au contraire, comme l'a écrit Jacques Bainville, que gouverner un pays -surtout un pays comme la France- est un art difficile, et que cela doit amener à beaucoup d'indulgence envers les gouvernants. 

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                Ceci étant, lorsqu'on a affaire à un sujet comme celui-ci, il faut bien admettre que la solution n'est pas très difficile à trouver. Il suffirait, nous semble-t-il, de ne pas faire purger leur peine chez nous aux étrangers condamnés. Cela fera déjà un certain nombre de départs. Resteront les autres, la grande majorité, ceux auxquels le Pays Légal a commis l'imprudence d'offrir -avec une extrême légèreté...- une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent à l'évidence qu'ils ne sont pas dignes. Qu'on les déchoie de cette nationalité, et qu'on les expulse.

                Il est là, le vrai remède à la surpopulation carcérale. Pas dans une Aschiérisation des prisons: toujours plus de surveillants pour garder toujours plus de délinquants, étrangers ou naturalisés récents!....

                 Ivan Rioufol ne leur a pas dit autre chose, aux personnels pénitentiaires, dans son bloc-notes du : "Aveu murmuré : L'administration pénitentiaire, confrontée à la hausse de la violence dans les prisons, dont les gardiens excédés sont la cible, murmure cet aveu : « Le changement de la population (carcérale) est une réalité ». Comprend qui veut."

  • Communiste, la Chine ? La bonne blague !...

                Une bonne partie de la presse -écrite et parlée- semble croire encore au Père Noël. En tous cas le journaliste de France Info, qui, au réveil, ce jeudi 1er octobre, annonce tout guilleret, tout joyeux La Chine communiste fête ses 60 ans....60 coups de canons sont tirés sur la Place Tian an men... Hu Jin Tao est apparu au balcon, là-même où Mao avait proclamé la république populaire....

                 N'en jetez plus ! Dieu le Père lui-même serait-il apparu ce jour-là place Tian an men, notre bon (!) journaliste n'aurait guère pu en "faire" beaucoup plus !..... Tâchons de lui dessiller les yeux, et de tempérer son enthousiasme.....

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    Des chars de l'Armée populaire de libération (APL) défilent devant la tribune des dignitaires chinois, le 1er octobre 2009 à Pékin.

                 Certes, c'est vrai -soyons honnête- elle a quand même gardé un petit quelque chose du marxisme-léninisme des origines. A savoir l'appareil répressif et dictatorial. On sait que les héritiers de la grande Révolution de 1789 -et la grande Révolution elle-même- ont fait largement pire que les régimes qu'ils dénonçaient, ont commis largement plus d'horreurs et de crimes qu'eux, et qu'ils ont inventé un système mille fois, cent mille fois plus fanatique que les régimes qu'ils combattaient, et aux errements desquels ils prétendaient mettre fin. De la Shoah hitlerienne au Goulag stalinien, en passant par les raffinements de torture dans les camps extrêmes-orientaux, on a bien vu se réaliser la sorte de prophétie de Frédéric II à Voltaire: "Nous avons connu le fanatisme de la religion, un jour peut-être connaîtrons-nous celui de la Raison, et ce sera bien pire....'

                 Alors, là, oui, dans les formes d'asservissement des peuples, la Chine d'aujourd'hui a gardé -pour que les dirigeants conservent leur pouvoir- l'appareil ultra performant qui leur garantit la perpétuation de leur tyrannie et qu'ils ont hérité de Mao, digne héritier et fidèle continuateur de la Révolution française.

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    Des femmes militaires chinoises défilent sur la Place Tian an men, le 1er octobre 2009

                  Mais il ne s'agit que des formes extérieures. Pour le reste tout le monde sait bien que le marxisme-léninisme, en Chine, il y a belle lurette que ce n'est plus qu'une farce sanglante, un guignol monstrueux et grimaçant. Et si, comme l'avait prévu de Gaulle, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre, il n'est que trop évident que le même scénario s'est reproduit en Chine. La Chine tri millénaire des Empereurs a bu le marxisme de la même façon que l'avait fait la Russie peu de temps auparavant. Seule différence, donc, les apparences extérieures, que l'on à conservé à Pékin, alors qu'à Moscou on a réhabilité les Romanov et qu'on les a canonisés. Les dirigeants chinois jugent préférable -et plus utile pour la conservation de leur pouvoir tyrannique- de maintenir intacte la structure terrifiante de prise en main et d'enrégimentement des masses héritée de Mao. C'est leur problème. Mais ils ne trompent personne....

                   Depuis bien longtemps, maintenant, c'est bien la Chine traditionnelle, et ultra nationaliste, qui est aux commandes à Pékin, et les pantins sanglants qui tirent les ficelles là-bas sont tout ce qu'on voudra, sauf marxistes-léninistes. Ils peuvent bien tirer tous les coups de canon qu'ils veulent, célébrer Mao, l'assassin en chef que Giscard a cru bon, en son temps, d'appeler l'un des phares de l'humanité (!), leur(s) ruse(s) grossière(s) ne trompe(nt) plus personne.

                   Sauf, peut-être, un journaliste à France info.....

     

    <b>1958</b> : le ''Grand bond en avant'' fixe des objectifs de production industrielle forcée, qui se soldent par un désastre économique : trois ans de famine, 30 millions de morts.

    1958 : le "Grand bond en avant" fixe des objectifs de production industrielle forcée, qui se soldent par un désastre économique : trois ans de famine, 30 millions de morts. (photo et commentaire: Le Figaro).
    Notre commentaire: avec la marxisme-léninisme, le Grand bond a bien eu lieu, mais ce fut un "Grand bond en arrière !....."
  • Une seule solution: l'expulsion !

    Quand on lit "ça" dans la presse, il n'y a même plus à discuter, car on n'est plus dans le domaine du débat d'idées ou de propositions. Pourquoi ? Tout simplement parce que, comme l'a dit un immortel du Pays Légal, quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites.

    Après cet épisode de saccage intolérable, qu'aucun Etat civilisé, où qu'il soit et quel que soit sa nature, ne saurait tolérer, il n'y a qu'une seule chose à faire, qui se décline en deux temps:

    1: expulser ceux qui ne sont pas français, ce qui doit être immédiat;

    2: déchoir et expulser -ce sera un peu plus long, raison de plus pour commencer tout de suite...- ceux à qui on a inconsidérément donné la nationalité française et qui semblent bien s'en ficher comme d'une guigne ("....l'Algérie c'est ma terre, mon pays...").

    Tout autre commentaire serait superfétatoire.....


    La Provence du 12 octobre, page 4.

    ou: quand une "info" se passe de tout commentaire.....

    La communauté a célébré hier soir la victoire de son équipe nationale de football


    La nuit avait pourtant bien commencé pour la communauté algérienne de Marseille. La sélection nationale d'Algérie, avec dans ses rangs l'ex-olympien Karim Ziani, a fait un grand pas vers la qualification pour la coupe du monde 2010 de football, en battant le Rwanda sur le score de 3-1. Vers 22h30, une véritable marée humaine - environ 3000 personnes - a inondé le Vieux-Port, et une partie de la Canebière, dans un concert assourdissant de pétards et klaxons. Des gens perchés sur les panneaux, des dérapages de voitures, des fumigènes…
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    Il y avait comme un parfum de victoire de l'OM dans l'air. "C'est un honneur, une fierté, l'Algérie, c'est ma terre, mon pays. Ça fait depuis 1986 qu'on attend ce moment, c'est que du bonheur", lâche Hakim, les larmes aux yeux. "Ce soir, Marseille est algérienne", peut-on entendre dans la cohue. "Je suis né en 1986, date de la dernière qualification, alors imaginez le plaisir. C'est énorme. On a peur de personne. L'Italie, la France, l'Allemagne, on s'en fiche. On va gagner!", hurle Said, venu en scooter du quartier de la Solidarité.

    Même les mamans et leurs enfants sont descendus dans la rue, grimés aux couleurs algériennes. La victoire est belle. Elle rassemble, elle unit, dans la moiteur de la nuit phocéenne. Interloqués, les gens qui sortent du métro n'en croient pas leurs yeux. "Je ne savais pas que l'OM jouait. C'est la Ligue des Champions, c'est ça ?", interroge Yannick, fraîchement débarqué de la gare Saint-Charles. "Non mon frèr
    e, c'est l'Algérie, ça, c'est encore mieux qu'une victoire contre le Real Madrid ou Milan !", le coupe brusquement Miloud, maillot de l'ancien marseillais Belmadi sur les épaules.

    La nuit bascule

    Mais la joie, la ferveur qu'a entraîné la performance des "Fennecs" n'a été que de courte durée. Les fumigènes ont fait place aux grenades lacrymogènes, les scooters aux fourgons de CRS, et les passants aux policiers en civil. Car malheureusement une minorité de pseudo-supporters a dérapé, certains improvisant un lancé de tessons de bouteilles sur le Vieux-Port, d'autres en lançan
    2009101201104845_Quicklook-original.jpgt des scooters à pleine vitesse à ras de la foule, mais aussi une pluie de projectiles et des poubelles en travers de la route, à la vue des forces de l'ordre. Du coup, vers 23h30, de nombreux CRS ont investi la Canebière, et lancé des charges répétés contre les fauteurs de troubles, obstinés à gâcher la fête.

    Le Vieux-Port prenait alors une autre allure, les mamans et leurs enfants, fous de joie il y a encore quelques minutes, se réfugiaient dans les restaurants encore ouverts. À l'angle du quai Rive-Neuve, un minot, fanion algérien noué en cape, semble pensif. Peut-être songe-t-il déjà au 14 novembre prochain, date du match crucial contre l'Égypte pour la qualification. En souhaitant une victoire synonyme de fête. Et uniquement de fête.

    Lionel Modrzyk

  • Les prix du mardi

    pierre-cassen.jpgLe prix orange: A Pierre Cassen, qui pose une bonne question dans un article que publie Riposte laïque:

               Qui expliquera à Franck Ribéry qu'un terrain de football n'est pas une mosquée ?

               S'afficher comme le fait Ribéry devant des dizaines de milliers de personnes, en faisant ostensiblement ses prières sur un terrain de foot, cela serait immédiatement catalogué provocation pour n'importe quelle religion.....sauf, comme par hasard, quand il  s'agit de la Religion musulmane. On sait que de nombreux Musulmans s'offusquent et crient à la provocation quand on a, en France ou dans d'autres pays de tradition chrétienne, l'outrecuidance de fêter Noël, fête bi-millénaire, en exposant des Arbres de Noël dans les rues ou les écoles.

               "Dans un article intitulé Les prières de Ribery ont-elles leur place dans un stade, j'avais expliqué -écrit Pierre Cassen-que l'attitude prosélyte de l'international français, faisant ses prières avant le coup d'envoi, était contraire à l'esprit du sport et aux principes laïcs de notre pays. Je m'étonne encore que personne, ministre des Sports, président de la Fédération française de football ou sélectionneur, ne le rappelle à l'ordre, quand il joue pour l'équipe nationale...."

                Le prix citron: Au maire (PS) de Périgueux, Michel Moyrand, qui a émis une idée surprenante, et qui l'a exprimée d'une façon également surprenante. Il a déclaré qu'il voulait "vraiment animer le dimanche", et que c'était la raison pour laquelle il approuvait le développement du travail dominical. Bon, c'est son droit de penser qu'il va animer le dimanche en ouvrant encore un peu plus grande les portes à l'Argent. On connaît notre position là-dessus.moyrand.jpg

                 Mais, d'abord, n'est-ce pas surprenant, cette idée de vouloir animer le jour de repos des gens ? Ne sont-ils pas assez grands pour savoir ce qu'ils doivent faire, et comment gérer leur temps de repos ? Faut-il que les autorités, qui les oublient si peu, se penchent aussi sur leurs détentes et leurs loisirs ? On ferait peut-être frémir Michel Moyrand en lui disant que cela rappelle un peu le dopo lavoro du fascisme mussolinien....

                 Et passons maintenant à la lingusitique, si l'on peut dire. Michel Moyrand ignore-t-il à ce point sa langue natale, ou bien a-t-il commis un lapsus ? Le mot français animer vient du latin animus,i (lâme, l'esprit), et même si l'on cherche du côté d'anima (l'air, la respiration) les sources latines nous indiquent bien que lorsqu'on parle d'animer, c'est vers les domaines du coeur, de l'âme, de l'esprit que l'on se dirige; et pas vers ceux du matériel, du temporel, encore moins du marchand. Bref, si Michel Moyrand veut vraiment et pour de bon animer -et quoiqu'on n'aie nul besoin de lui pour cela...- qu'il laisse donc, justement, les gens se souvenir ce jour-là qu'ils ont un coeur, un esprit, une âme; et qu'il y a d'autres réalités et d'autres biens à rechercher que les seules réalités matérielles, terrestres, d'en-bas...

                 Il fera ainsi coup double. Il animera, pour de bon et en vérité; et il s'exprimera correctement, en bon français...

  • Chiffre officiels de la mauvaise gestion du Système...

                     "En 2008, la dette publique brute de la France a progressé de 10 %, passant de 1 209 milliards d'euros à 1 327 milliards, soit 20 600 euros par habitant et 47 400 par actif. La charge d'intérêts a atteint 54,6 milliards d'euros, soit 850 euros par habitant et 1 950 euros par actif. En matière de déficit, la France fait moins bien que ses partenaires européens (3,4 % contre 1,5 %).

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    Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne, trésorier du Modem

                  Elle est aussi le seul pays de la zone euro dont les dépenses publiques ont été supérieures à 50 % du PIB en 2008. Enfin, la France est devenue le quatrième Etat le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB (alors que nous étions 8e en 2004 !). Nous faisons moins bien que nos voisins européens.

                  Il va sans dire qu’à ce stade l’objectif d’un retour à l’équilibre en 2012 est abandonné tout autant que celui d’un retour au 3%... Force est de constater qu’avec la crise, l’économie française ressemble à une machine à fabriquer de l’endettement : la dette publique – Etat, collectivités locales et Sécurité sociale – atteint 1413 milliards d’euros, soit 72,9% du PIB. L’endettement atteint donc des proportions abyssales." (Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne).

                 Le sénateur Jégou a raison de ne pas pratiquer la langue de bois. Dans un Pays légal dont une part importante des représentants se contente de profiter du fromage et de la soupe, sa franchise, qui est loin d'être partagée par tous, doit lui être comptée. Mais que dit-il, en réalité, le sénateur, à travers ces chiffres que l'on connaît -du moins en partie- ou que l'on subodore, mais qu'il a le mérite d'officialiser ? Que le Système en place gére mal la maison France. Tout le monde le voit et tout le monde le sait; mais tout le monde ne le dit pas, et tout le monde n'en tire pas (pas encore ?...) les conséquences politiques qui s'imposent: quelles qu'en soient les raisons, le Système échoue.

                 On dira peut-être, il est facile de critiquer, mais que feriez-vous à sa place ? C'est oublier qu' "ils"ont fait la grande Révolution, puis bâti méthodiquement, à partir de 1875, une république idéologique censée éclairer la France, l'Europe et, tant qu'on y était, le monde. "Ils" l'ont vraiment voulu le pouvoir, et maintenant "ils" l'ont, et "ils" l'exercent sans partage depuis 130 ans.

                 Tout ça, pour "ça" ?.....

    P.S. 1 : à rapprocher du chiffre divulgué dans la première semaine de septembre: le déficit de l'Etat aooeint les 109 milliards d'euros, sur fond d'effondrement des recettes fiscales.

    P.S. 2 : à rapprocher d'autres chiffres, non cités par J.J. Jégou, cette fois, mais publié par l'ensemble des Associations caritatives ( Secours Catholique etc...): Le taux de pauvreté ne fléchit plus depuis quinze ans. 12 % des habitants vivaient en France en dessous du seuil de pauvreté en 2005. Aujourd'hui, la proportion de la population dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté varie, selon les sources statistiques, d'environ 6 % à 13,4 %. La pauvreté ne recule plus, elle augmente. 1,7 million de travailleurs pauvres, 3 millions de personnes en difficulté, 7 millions de pauvres en France : la France est un pays de pauvreté massive (selon les mêmes Associations).

  • France, Suisse: la comparaison impossible.....

                Deux rangées d'arbres seront-elles arrachées au bord du Léman, à Genève ? Pascal Lamy, directeur de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce)souhaite en effet agrandir son siège, mais son projet rencontre de nombreuses oppositions parmi les défenseurs de l'environnement, et suscite même, si l'on en croit les journaux, une furieuse polémique.

                  Que va-t-il donc se passer ? Ceci.....

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                Puisque problème il y a, le Canton de Genève a décidé d'organiser une votation le 27 septembre prochain. Le peuple tranchera donc, souverainement.

                Voilà qui devrait nous faire réfléchir. Car, au-delà de ce qui pourrait sembler n'être qu'une anecdote un peu courte, se cache en réalité un problème de fond. Si l'on compare, très vite et en très gros, la cas de la France et celui de la Suisse, on pourrait être tenté de répondre que les deux pays jouissent du même système de base, et pratiquent tous les deux et la république, et la démocratie. Est-ce si sûr ? Que la Suisse soit en république et en démocratie, la chose semble en effet établie, et la votation du Canton de Genève -pour anecdotique qu'elle puisse paraître à des esprits superficiels- vient en fait nous le rappeler : là-bas, dans cet heureux pays, le peuple souverain conserve le pouvoir puisque, ce pouvoir une fois délégué à des députés, le peuple conserve toujours la possibilité de revenir sur une décision de ses mandants et de l'annuler. Sans aboutir à la perfection totale -qui n'est de toutes façons pas de ce monde- les Suisses vont donc très loin, le plus loin possible peut-être, dans la voie de la république et de la démocratie.

                Et ils nous donnent une belle leçon. Car ici, en France, nous sommes peut-être en république (encore s'agit-il d'une république idéologique, ce qui change tout, et corrompt tout....), mais nous ne sommes certainement pas en démocratie. Une fois que nous avons laissé tomber notre bulletin dans l'urne, liberté en grande partie illusoire, qui dure quelques fractions de secondes, les députés ou les mandants peuvent bien oublier leurs promesses par la suite, ou faire le contraire de ce qu'ils avaient dit, nous n'avons plus aucun moyen de conserver le contrôle de leurs actes, prérogative fondamentale qu'ont gardée nos voisins suisses.

                Certes, il ne serait pas concevable d'imaginer copier et calquer, au détail près, les institutions suisses sur les françaises. Mais, tout de même ! On nous avait promis monts et merveilles, avec la grande Révolution, mais on n'a ni monts (1) ni merveilles: la seule chose qui pourrait s'approcher des votations, c'est-à-dire le référendum d'initiative populaire, c'est le monstre du Loch Ness, version Pays Légal: on en parle, on en parle, mais pour le voir apparaître....

                 Il est clair que nos voisins sont mieux lotis que nous, question Institutions.

                 Là aussi : tout ça, pour ça ?

    (1) : sauf un mont de déficit, pour l'instant de 109 milliards, mais jusqu'où ne descendra-t-il pas, pour reprendre en l'inversant la devise de Fouquet ?)

  • Quelques réflexions à propos de Brice Hortefeux et du terrorrisme intellectuel.

                   Que nous apprend l' "affaire Hortefeux" ? Rien.

                   Du moins, rien que nous ne sachions déjà: il y a belle lurette qu'en France on peut plus rien dire (voir le sketch de Didier Bourdon...) parce que, par un stratagème astucieux, les trotskistes ont à la fois terrifié et pétrifié l'opinion et la classe politique en imposant au sommet de l'Etat -qu'ils ont ainsi mentalement colonisé- leur tartufferie d'anti racisme bidon.

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    Brice Hortefeux, harcelé par un "pouvoir" autoproclamé, sans la moindre légitimité, qu'aucun gouvernement digne de ce nom ne saurait tolérer...

                Par orgueil et par désir de conserver leurs privilèges exorbitants, ils n'ont pas voulu reconnaître que leur idéologie -le marxisme-léninisme- s'était effondrée. Ils en ont donc bricolé une autre, en remplaçant la classe ouvrière par l'immigré, et en remplaçant l'odieuse phrase de Sartre Tout anticommuniste est un chien par l'axiome Tout "anti-immigration" est un raciste. Et ça a marché....

                Du moins auprès du Pays Légal, qui a accepté "ça", qui a accepté cette tartufferie scélérate, qui en a fait sa vérité officielle, son credo, une parole d'évangile. La création de la Halde -qu'il faut dissoudre- étant l'acte le plus symbolique de cette névrose obsessionnelle et du fait qu'une bonne part du Pays légal s'est couché devant la nouvelle Terreur, la Terreur intellectuelle. Il est là le problème, elle est là, l'erreur, la faute initiale. Il suffit de refuser cette arnaque du siècle, cette escroquerie et de démonter la mystification dont toute la France est victime.

                Brice Hortefeux a crié au "lynchage médiatique", mais pourquoi lui et son gouvernement laissent-ils en place les censeurs auto proclamés, sans aucune légitimité d'aucune sorte, faire régner leur terrorisme intellectuel ? Pourquoi ne dissolvent-ils pas la Halde et ne proclament-ils pas la fin de la récré et de la mascarade que constitue cette sorte de structure idéologique artificiellement imposée à l'Etat par les trotskistes ?

                Là aussi, on en revient à ce que nous disions pour la délinquance et les délinquants. Certes il faut expulser les délinquants étrangers, et déchoir de la nationalité française les nouveaux naturalisés délinquants, puis les expulser aussi. Mais le premier délinquant, c'est le Système, qui fabrique et génère ces lois, ces comportements, ces attitudes, ces politiques qui défont la société jour après jour.

                Le positif -peut-être...- de toute cette agitation tragi-comique, c'est que, l'affaire semblant s'achever en queue de poisson, et les grands imprécateurs n'ayant semble-t-il pas réussi dans leur entreprise de diabolisation, il faut peut-être en conclure que là aussi leur "truc" commence à s'émousser, et à perdre de sa force, et à marcher moins bien qu'avant. Ce qu'il faut de toutes façons souhaiter, avant -espérons-le- qu'il ne marche plus du tout.

                Il ne serait pas impossible, alors, qu'à sa façon -involontaire, probablement- Brice Hortefeux ait ainsi finalement contribué à hâter le moment de la libération de la parole... D'ici là, tel Saint Sébastien percé de flèches, qu'il supporte stoïquement les coups de ces tartuffes que ni lui, ni le gouvernement auquel il appartient, ne semblent décidés à mettre hors d'état de nuire.....

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                 Un peu de musique sur lafautearousseau. Dans le but d'agrémenter les Ephémérides et de les rendre plus vivantes, mais aussi parce que la musique fait également partie, bien évidemment, de cette culture, de cette civilisation française que nous voulons donner à voir (et, en l'ocurrence, à entendre...) nous avons décidé d'inclure dans les Ephémérides, aussi souvent que cela se justifiait, de courts morceaux illustrant le fait ou le moment évoqué dans l'Ephéméride du jour. 

                 D'ores et déjà -et d'autres suivront, le prochain devrait plaire à nos amis corses...- vous pouvez écouter trois morceaux de musique (dont un en deux versions):

                 -Au 24 février (décès de Marc-Antoine Charpentier), l'ouverture de son Te Deum (le générique de l'Eurovision).

                 -Au 12 juin (franchissement du Rhin par les Dragons de Louis XIV), deux versions des Dragons de Noailles: chanté (voix seules) ou musique seule.

                 -Au 23 octobre (signature du traité d'alliance franco-écossais, confirmant l'Auld Alliance), la Marche de Robert Bruce.

                 Comme nous vous l'avons dit, nous restons avec vous pendant toutes les vacances. N'hésitez pas à nous contacter, à nous poser des questions, à nous envoyer des documents, à poster des commentaires....      

    Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog (sauf modifications imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : (en réponse à Antiquus) La Fête nationale, ambigüe....
    • Lundi : L'emprunt Sarkozy. Faut-il emprunter, ou non ?...
    • Mardi : Encore des évêques contre la loi....
    • Mercredi : Ouïgours : Erdogan met en garde la Chine...
    • Jeudi : Quand Eric Besson découvre l'esclavage...
    • Vendredi : Djamel Debbouzze, ou le grand écart.
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

          Notes courtes :

    • Dimanche: Le sourire du dimanche (L'enfer est-il exothermique ou endothermique ?)
    • Lundi: Faut-il supprimer le Bac ?
    • Mardi: (en réponse à Nag) La Turquie en deux chiffres.
    • Mercredi: Finkielkraut répond à une jeune femme qui n'enlève sa burqa que devant les "purs" (merci pour nous, les "impurs" ?...)
    • Jeudi: Patrice de Plunkett poursuit sa croisade contre les OGM et le transgénique.
    • Vendredi: Défendre le dimanche.
    • Samedi: Ecoles libres....

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Découverte de la Pierre de Rosette. Naissance de Degas. Inauguration de la première ligne du Métro parisien. Arrivée du premier Tour de France.

    ·       Lundi : Mort de Robert II Le Pieux. Mort de Petrarque. Mort de Paul Valéry.

    ·       Mardi : Bataille de Taillebourg. Bataille des Pyramides. Entrevue de Plombières. Première production de plutonium à Marcoule.

    ·       Mercredi : Massacre de Béziers. Mort de Charles VII. Reddition de Bailén.

    ·       Jeudi : Ouverture du Procès Pétain. Mort de Philippe Pétain.

    ·       Vendredi : Achèvement de la flèche de la cathédrale de Strasbourg. Jacques Cartier prend possession du Canada. Victoire de Denain. De Gaulle prononce son "Vive le Québec libre !".

    ·       Samedi : Incendie de la basilique de Vézelay. Conversion d'Henri IV. André Chénier guillotiné. Louis Blériot réussit la première traversée de la Manche en avion.

  • Un problème comme celui de la burqa en France pourrait-il se poser en Iran ?...

    Evidemment, non. Un document suffit à le prouver...

    TEHERAN CONTRE LA BURQA.jpg

                Clotilde Reiss comparaît, le samedi 8 août, devant le Tribunal pour sa participation à la contestation de l'élection d'Ahmadinedjad.

                Elle a la tête couverte, d'office, parce que là-bas, les femmes ont, au minimum, la tête couverte. On ne lui demande pas son avis, on l'y oblige, parce que c'est l'usage local, et parce que "on" trouve tout à fait normal de se plier à l'usage local.

                Les iraniens appliquent donc - et comment leur donner tort ?... - ce sage précepte anglo-saxon que rappelait récemment Alain Finkielkraut : "In Rome, do as the Romans do", "A Rome, on vit à la romaine...". Ils n'ont pas nos scrupules, nos interrogations, nos doutes sur le bien-fondé de leurs façons de faire. Ils sont ce qu'ils sont, sans complexe. Il n'y a qu'ici, dans notre vieille Europe, notre France malades du doute sur soi-même, du doute de soi-même, que l'on se pose le genre de questions que nous nous posons; que l'on se paye le luxe stupide de demander pardon à la terre entière d'être ce que nous sommes; de demander pardon d'avoir nos us et coutumes; de demander pardon d'exister...

                Les iraniens, et bien d'autres peuples, n'ont pas ces scrupules décadents, et ne sont pas minés de l'intérieur par ces doutes existentiels (!) mais surtout suicidaires. Ils sont ce qu'ils sont, sans complexes. Ils vivent à leur façon, non pas à la romaine mais à l'iranienne, et -pour ne prendre que cet exemple- quand on va chez eux, on s'habille comme chez eux.

                On a là la réponse à ce que certains croient devoir appeler le problème de la burqa en France, et qui est tout sauf, justement, un problème de la burqa en France, qui est surtout, et essentiellement, un problème d'épuisement de la vieille Europe et de nos vieilles nations historiques (1).

                En effet nul n'a paru choqué, en voyant l'image que nous reproduisons ici, et en tout cas personne n'a émis la moindre critique, tout le monde a parfaitement accepté, pour là-bas, cette façon iranienne de voir les choses et de procéder, cette adaptation iranienne de l'adage anglo-saxon : en Iran, on vit à l'iranienne.

                Comment ce qui vaut là-bas, et qu'on accepte sans sourciller, ne vaudrait-il pas ici, sans cet amas de discussions oiseuses et à perte de vue : ici, les femmes venues d'ailleurs ne doivent pas porter la burqa, puisque et parce que, ici, les femmes ne la portent pas. Et que donc, "on" doit trouver tout à fait normal que d'autres respectent l'usage local.

                A Rome, on vit à la romaine, en Iran, à l'iranienne, en France, à la française. Ce sont les Persans qui nous le disent...

    (1) : On redira une fois de plus l'importance fondamentale du livre de Jean-François Mattéi, et combien il importe de le lire et de le faire lire, de l'approfondir et de le méditer...

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  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à la semaine qui vient...

                 Pourvu que ça dure ! écrivions-nous vendredi dernier. Pour l'instant, ça dure, puisque, si vous continuez à venir sur votre Blog comme vous le faites, nous allons battre à la fin du mois notre record de visites, visiteurs uniques et pages consultées. C'est en mai, à l'occasion du mariage du Prince (ce qui est assez logique), que nous avions établi notre record absolu, mais, depuis, les chiffres s'étaient stabilisés. Ils sont repartis à la hausse en août, alors que nous sommes au creux des vacances. Nous ne pouvons que nous en féliciter, et vous remercier de votre accueil et de votre fidélité.

                 Tous les projets dont nous vous avons parlé la semaine dernière avancent normalement. Nous avons mis à profit cette période estivale pour pousser dans tous les sens : vous allez donc dans peu de temps, et régulièrement, voir grandir notre offre, et se remplir la malle au trésor que nous mettons à disposition (textes, documents audio, vidéos, albums...).

                Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

     

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Mistralisme et Royalisme.
    • Lundi : Notre point de vue sur l'Afghanistan.
    • Mardi : Régis Schleicher en semi-liberté.
    • Mercredi : Un délégué CGT traite Thibault de "racaille"...
    • Jeudi : Débat avec nos lecteurs  ( à propos du discours de Benoït XVI).
    • Vendredi : Europe immigration : les tensions montent...
    • Samedi : Nouvelles du Blog.

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (les excuses -rêvées- de Bouteflika).
    • Lundi: Pour Juppé, à Bordeaux, l'urgence ce n'est ni le chômage ni la violence mais.... 
    • Mardi: Ecoles libres.
    • Mercredi: Racisme ordinaire dans une prochaine série TV.
    • Jeudi:  A propos de la Halde.
    • Vendredi: Rap "français" (!).
    • Samedi: Sur Julien Dray ( des "potes" aux Rolex...).

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Mort de Guillaume Budé. Naissance de La Pérouse. Naissance du duc de Berry, futur Louis XVI. Naissance de Georges Cuvier. Mort de Charles Coulomb.

    ·       Lundi  : Massacre de la saint Barthélemy. Première Bombe H française. Mort de Simone Weil.

    ·       Mardi : Mort de Saint Louis. Fondation de la Nouvelle Orléans. Libération de Paris. Mort de Becquerel.

    ·       Mercredi : Désastre de Crécy. Naissance de Lavoisier. Première ligne de Chemin de fer. Mort de Louis-Philippe. Naissance de Guillaume Appollinaire. Le Québec adopte le français comme Langue officielle.

    ·       Jeudi : Retour triomphal de Philippe Auguste à Paris, après Bouvines. Création de la Compagnie des Indes orientales. Envol du premier ballon à hydrogène.

    ·       Vendredi : Inauguration de l'Eglise des Invalides.

    ·       Samedi : Louis VII installe les changeurs sur le Pont au Change. Mort de Martin Chambiges. Naissance de Colbert. Honoré d'Estienne d'Orves, premier résistant français à être fusillé.

  • Déchoir et expulser...

               Il n’est plus temps de simplement gérer la délinquance. Maintenant, il faut apporter des réponses fortes à un problème qui empoisonne toute notre vie publique au quotidien.

              « On » a beau vouloir le cacher, même les  JT du soir le disent, en toute spontanéité : il y a dans certaines prisons jusqu’à 70% de musulmans…..

                     En voilà quatre autres qui y sont entrés il y a peu (1) et qui vont probablement contribuer à les embouteiller pendant un bon bout d e temps: le plus jeune a 24 ans; le plus vieux, pas encore 30. Ahmed Ameur, Ginés Ben Yaya, Rachid Embark et Hamid Mirouh ont grandi ensemble à Frais Vallon, cité sensible comme disent ceux qui veulent encore faire semblant de croire que l’arrivée chez nous de ces voyous est une chance pour la France ( ! )….

                     C’est aussi ensemble qu’ils ont commis leurs premières infractions. Détention de stups, trafics, port d’armes… Leur casier judiciaire est quasiment identique. Petits délits, petits vols, puis « on décide de monter au braquage », « par manque d’argent », « pour pouvoir s’amuser ».Sans mode opératoire précis, ils ciblaient « des supermarchés peu protégés », agissant de préférence aux heures de fermeture, car ils avaient " plus de chance de trouver les caisses pleines ».

                    Pour s’amuser, disent-ils, sauf qu’un jour, le 27 septembre 2003 , ils ont tué Annie, à la caisse 5 du Leader Price de l’Avenue des Poilus, aux Olives, dans le XIII° arrondissement de Marseille. Tout ça ( c’est à pleurer !...)  pour « assurer un peu avec les copines » (sic !), pour « faire les courses » (re-sic !). En tout, ils ont reconnu une trentaine de braquages entre mai et décembre 2003 .

                     Que va-t-il se passer ? Ils risquent trente ans, écrit benoîtement le journal. N’y aurait-il pas une autre solution que de garder et de nourrir ces misérables pendant trente ans ? Même si c’est dans des conditions en réalité dégradantes, qui ne font pas honneur à la république –ce dont on se contrefiche…- ni à la France  -ce qui pour le coup ne nous laisse pas indifférents…- ?

                     Bien sûr qu’il y en a une : déchoir ces voyous d’une nationalité française dont –sitôt gratifiés- ils montrent qu’ils ne sont pas dignes ; et les expulser à vie du territoire…..

    (1)    Source : La Provence, lundi 29 septembre.

  • D'accord avec Antiquus, à propos d'un chant à connotation raciste sifflé au stade de France...

              En réaction à notre note du vendredi, 31 octobre 2008, "Les sifflets du stade (suite …) : Jacques Chirac, le baril de poudre et la boite d’allumettes…", Antiquus a écrit :

              "Et alors, en quoi cela nous concerne-t-il ? La belle affaire! les tunisiens, algériens et marocains ne se sentent pas français? C'est bien normal ! Et la Marseillaise est sifflée ? Le royaliste que je suis n'a jamais chanté de sa vie ce chant sanguinaire et populacier..." (lire son commentaire après la note du 31...).

              Mais, Antiquus, nous sommes tout à fait d'accord avec vous, en ce qui concerne ce chant "sanguinaire et populacier" ! Avez-vous lu la note du 17 octobre ? La voici "Réaction n° 2 : Un chant à connotation raciste sifflé au Stade de France : indignation du gouvernement de la république..."

                Une phrase de ce chant qualifie en effet d’ « impur » le sang des adversaires, et ceux qui le chantent continuent en demandant que ce sang impur « abreuve nos sillons ». Charmant…

               Que l'on sache, le sang, quelle que soit la personne dont on parle, est toujours du sang; s'il est "impur" ce ne peut qu'être d'un strict point de vue médical, parce qu'il est contaminé par un virus ou quelque chose de ce genre.

              Le problème, c’est que les mots ont un sens, et qu’on ne peut pas impunément dire n’importe quoi. On a bien vu l’utilisation que faisait un Hitler du concept fou de  « race pure », et de sa vocation  à régénérer l’Allemagne en priorité, mais aussi l’Europe. Et, pourquoi pas ?, à être un modèle pour le monde.

             Mais ce concept fou d’impureté des autres, qui sous-entend la pureté de soi ; et son corollaire, la régénération d’un peuple, voire de l’humanité, c’est le message qu’a envoyé au monde la révolution française, et son avatar, la Première république, poursuivie par Napoléon.

             Quelle justification avançait en effet un Robespierre, et avec lui toute sa clique…, à la Terreur, sinon la « régénération » ?...

             La république a choisi ce chant à la connotation raciste appuyée et évidente comme hymne national. Elle n'en est pas indignée, ni par ses origines. Mais voici qu'elle reçoit aujourd'hui en pleine figure, comme par effet boomerang en quelque sorte, un peu de cette violence folle et hystérique qu'elle a elle-même déclanchée dès ses origines; dont elle s'est nourrie; qu'elle a pratiquée pour prendre et garder le pouvoir; bref, dont elle est issue : et là, du coup, elle est indignée.

             L'indignation est-elle la meilleure réaction à avoir, lorsqu'on est un arroseur arrosé, un pompier pyromane ?...

  • Balade dans les banlieues de ce qui fut la Douce France. Ou : Pauvres ”jeunes” !.....

                Ou encore : la République danse sur un volcan.....

                Des "jeunes" –qui pourtant se préparent à payer nos retraites, nous disent les gogos qui nous prennent précisément pour des gogos…- ont à nouveau, et par deux fois, et dans deux endroit différents, agressé la police.

               On lira ci-dessous les deux dépêches AFP datées du 8 février relatant cesévènements : ils sont tristes et inquiétants pour nous, mais chez les bobos/gauchos/trotskos on hurlera à la police fasciste ! Et on se demandera si on ne peut pas les laisser jouer tranquilles ! C'est vrai, quoi : s’ils ne peuvent même plus s‘amuser sans que la police intervienne !.....

                Première dépêche AFP : Villiers-le-Bel: un policier blessé lors d'une rixe avec des jeunes.

               "Un policier a été légèrement blessé samedi soir (7 février donc, ndlr) au cours d'une rixe entre forces de l'ordre et une cinquantaine de jeunes de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), a-t-on appris dimanche de source policière. Le policier blessé présentait des coupures aux jambes et a été transporté au centre hospitalier de Montmorency. Peu avant 22H00, les forces de l'ordre s'étaient rendues sur place, dans le quartier de la ZAC, allée de Derrière-les-Murs, après avoir été prévenues par le gardien d'un immeuble qui s'était plaint d'une vitre brisée. Les fonctionnaires, environ une vingtaine, ont alors été pris à partie par une cinquantaine de personnes qui leur ont lancé divers projectiles, notamment des bouteilles de verre, des engins incendiaires et des mortiers d'artifice, a-t-on expliqué de même source. Aucun individu n'a été interpellé."

                Fin de la première dépêche. Aucun interpellé !

               Deuxième dépêche : Rodéo en Seine-et-Marne : un interpellé.

              "Un automobiliste soupçonné d'avoir lancé des projectiles contre la police à la sortie d'une soirée "rodéo" à Coulommiers (Seine-et-Marne) a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris dimanche (8 février, ndlr) de source policière. Cette personne a été interpellée à la sortie d'une "rodéo" - course automobile amateur -, après qu'une bande de jeunes s'en fut pris à des fonctionnaires de police qui intervenaient pour disperser l'ensemble des spectateurs, a expliqué cette source. Ils étaient "une trentaine", dont des participants au rodéo et des badauds à lancer des projectiles contre la police, a-t-elle ajouté, précisant qu'il a fallu "une heure environ" pour les disperser. Les jets de projectiles n'ont pas fait de blessés. L'enquête a été confiée au commissariat de Coulommiers."

               Fin de la deuxième dépêche . Une heure, tout de même, pour les disperser….

               On ne pourra pas éternellement continuer comme cela. Il faudra bien, un jour, remettre de l'ordre en France, et dans toute la France. Mais cela ne pourra pas simplement passer par un traitement classique de la délinquance, par une gestion normaleet habituelle de personnes qui se flattent, précisément de refuser d'être dans la norme et de vivre conformément à nos habitudes ancestrales. Il faudra bien, un jour, employer le seul remède d'envergure qui prenne le mal à sa racine : déchoir de la nationalité française ceux qui ne s'en montrent pas dignes, et les expulser sans délai, et pour toujours, du territoire national.....