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  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            Jacques Bainville vient - enfin !... - de faire son entrée dans les Grands Textes : les lecteurs de ce Blog savent qu'il est présent dans les Ephémérides, d'une façon, sinon tout à fait quotidienne, du moins extrêmement fréquente : on le retrouvera donc, maintenant, aussi dans les Grands Textes, le XXXIème lui étant également consacré, avec les dernières pages du dernier chapitre de son magistral Napoléon. En attendant d'autres pages, d'autres ouvrages non moins magistraux (mais, qu'est-ce qui ne l'est pas, magistral, chez Bainville ?...)

            Le Grand Texte de la semaine prochaine (le XXVIIIème) est de Maurras : Nationalisme français et nationalisme allemand.

           93.624 téléchargements au compteur, sur Viméo, le vendredi 20 mai à 16 heures : les 100.000 ne sont plus très loin..., écrivions-nous il y a quinze jours. Le chiffre est passé à 94.952, le vendredi 27, et à 96.031 ce vendredi 3 juin, toujours à 16 heures : espérons donc qu'on atteindra les 100.000 avant la fin juin.... 

            Encore un effort !.....   

          Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

              Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

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                                                                                                                                                                                                                                         Ephémérides : 

    · Dimanche : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. Carrousel de Louis XIV. Inauguration du Sacré Coeur.

    · Lundi : 7ème Croisade: Saint Louis s'empare de Damiette. Naissance de Corneille. Débarquement de Normandie.

    · Mardi : Entrevue du Camp du Drap d'Or. Sacre de Louis XIV.

    · Mercredi : : Parution du Discours de la méthode. Mort de Louis XVII.

    · Jeudi : Louis XIV épouse Marie-Thérèse. Les Vendéens s'emparent de Saumur. Fin du Congrès de Vienne. 

    · Vendredi : Le feu ravage la cathédrale de Chartres. Instauration de la Terreur. Pose de la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Massacre d'Oradour-sur-Glane. 

    · Samedi : Consécration du chevet de l'abbaye de Saint Denis. 

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  • Le sourire du dimanche.....: comprendre les ingénieurs.....

                .....en cinq tentatives.....

    Comprendre les ingénieurs: tentative No 1

     

    Deux élèves ingénieurs marchent le long de leur campus lorsque l'un  des deux dit à l'autre, admiratif :

    - Où as-tu trouvé ce magnifique vélo?

    Le second lui répond :

    - Ben en fait, hier je me promenais au bord du canal, je croise  une  super nana à vélo qui s'arrête devant moi, elle pose son vélo par  terre, se déshabille entièrement et me dit : " Prends ce que tu veux."

    J'ai donc choisi son vélo.

    L'autre réfléchit un instant et dit :

    - Tu as bien fait de prendre le vélo, les vêtements n'auraient sans doute pas été à ta taille.

     

     

    Comprendre les ingénieurs : tentative No 2


    Pour une personne optimiste, le verre est à moitié plein.

    Pour une personne pessimiste, il est à moitié vide.

    Pour l'ingénieur, il est deux fois plus grand que nécessaire.


    Comprendre les ingénieurs: tentative No 3

     


    Un curé, un médecin et un ingénieur jouent au golf. Ils attendent derrière un groupe de golfeurs particulièrement lents. Au bout d'un moment, l'ingénieur explose et dit :

     

    - Mais qu'est-ce qu'ils fichent? Ça fait bien un quart d'heure qu'on attend là!

    Le docteur intervient, exaspéré lui aussi :

    - Je ne sais pas, mais je n'ai jamais vu des gens s'y prendre aussi  mal !

    Le curé dit alors :

    - Attendez, voilà quelqu'un du golf. On n'a qu'à le lui demander.  Dites-moi, il y a un problème avec le groupe de devant. Ils sont plutôt lents, non ?

    L'autre répond :

    - Ah oui, c'est un groupe de pompiers aveugles. Ils ont perdu la vue  en tentant de  sauver le golf des flammes l'année dernière, alors  depuis, on les laisse jouer gratuitement.

    Le groupe reste silencieux un moment, et le curé dit :

    - C'est si triste. Je vais faire une prière spécialement pour eux ce soir.

    Le médecin ajoute :

    - Bonne idée.. Et moi, je vais contacter un copain en ophtalmologie  pour voir ce qu'il peut faire.

     A ce moment l'ingénieur intervient : 

    - Mais, bon sang ! Pourquoi ils ne jouent pas la nuit ?


    Comprendre les ingénieurs: tentative No 4

     

    Un ingénieur se promène au bord d'un étang lorsqu'une grenouille l'appelle.

    -  Ehh...pssst..., si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique  princesse.

    L'ingénieur ramasse la grenouille et la met dans sa poche.

    La  grenouille reprend :

    - Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse  et je resterai à tes côtés pendant une semaine.

    L'ingénieur ne bronche pas.

    La grenouille insiste :

    - Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse, je resterai à tes côtés pendant une semaine et je ferai TOUT ce que tu veux !

    L'ingénieur ne bronche toujours pas.

    La  grenouille lui demande alors :

    - Je te dis que je suis une magnifique princesse, que je resterai à  tes côtés pendant une semaine et que je ferai tout ce que tu veux et  tu ne réagis pas ! Il est où le problème ?

    L'ingénieur répond :

    - Il n'y en a pas. Je suis ingénieur donc je n'ai pas le temps d'avoir une petite amie. Par contre, une grenouille qui parle, ça, c'est cool !


     

    Comprendre les  ingénieurs : tentative N°5


    Un  journaliste interroge un paysan pyrénéen :

    - Dites-moi, comment faites-vous pour tracer les routes ici ?

    - Ben, on lâche un âne, on regarde par où il passe dans la  montagne... et c'est là qu'on fait passer la route..

    - Et si vous n'avez pas d'âne?

    - Ah....ben  là, bien sûr, on prend un ingénieur.

  • La CGT contre ..... la CGT ?.....

                Coup de sang à la CGT. A l'initiative du syndicat, les deux cents sans-papiers africains (en bon français: hors la loi, clandestins, à expulser immédiatement), qui avaient élu domicile dans les locaux syndicaux de la rue Charlot (IIIème), à la Bourse du travail de Paris, depuis près de quatorze mois, ont été évacués manu militari par le service d'ordre du syndicat, le mercredi 24 juin.

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                Le jeudi 25, au matin, une grande partie de ces hors la loi s'étaient installés sur le trottoir en face du bâtiment, sous surveillance (ci dessus). "Environ 150 personnes se sont installées sur des matelas, y compris des enfants", a déclaré un membre du Réseau éducation sans frontières (RESF). "C'est le début d'un nouveau Cachan", a-t-il ajouté, précisant que des dizaines de militants de RESF étaient également sur les lieux pour soutenir les plusieurs dizaines de sans-papiers, délogés la veille.

                Précisons, pour notre part, que cette association Resf doit être dissoute, puisqu'elle n'hésite pas à se mettre régulièrement hors la loi pour aider des hors la loi. Deux motifs suffisants pour dissoudre, non ? : delenda est Resf !

               Selon la CGT, les hors la loi demandaient "une aide à la régularisation de leur dossier" mais leur coordination aurait refusé "toutes les propositions" syndicales.

               Ce ne sont pas ces pinaillages techniques qui nous intéressent. Que la CGT se débrouille avec les conséquences d'un incendie qu'elle a elle-même contribué à allumer. Qui sème le vent récolte la tempête, c'est bien connu: que nos apprentis-sorciers cégétistes méditent maintenant sur leur(s) inconséquence(s), eux qui ont tout fait depuis pas mal de temps pour imposer en France une masse insensée d'immigrés/chair à profits dont la présence va directement à l'encontre des intérêts d'une classe ouvrière (?) qu'ils étaient censés défendre.

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             Stupéfiante inconscience ? Ou calcul politico-idéologique ? Quoi qu'il en soit, le coup de la rue Charlot veut bien dire quelque chose: reflète-t-il la montée des tensions à l'intérieur de la CGT, entre idéologues et réalistes? Faut-il l'inclure dans ces signes annonciateurs de tensions et d'explosion(s) sociale(s) que l'on voit se manifester un peu partout en Europe, et dont nous avons plusieurs fois rendu compte (en Angleterre, en Espagne, en Italie...) ? Annonce-t-il un changement de cap ?...

               Tous ceux qui depuis une trentaine d'années se sont rejoints sur cette politique folle et suicidaire d'une immigration insensée -que rien ne justifie- ont contribué -la CGT comme les autres- à installer chez nous une bombe à retardement. On a supprimé 287.000 emplois en France, entre le premier janvier et le trente-et-un mars. Qu'est-ce qui se passe, quand le travail se raréfie à ce point, s'il y a trop de demandeurs d'emploi pour des emplois qui s'évaporent ?

               Vous avez dit apprentis sorciers ?.....

  • Intégration de la Turquie : Le sophisme de Baylet...

                En réponse aux propos de Nicolas Sarkozy, réitérant son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a réitéré à son tour sa vieille idée (?) : l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne est "une priorité si on souhaite que la démocratie se fortifie dans ce grand pays musulman et moderne".

     

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                "La position de la France et de l'Allemagne doit évoluer si on ne veut pas que le peuple turc se tourne vers des choix politiques qui l'éloigneraient de nous", écrit-il dans un communiqué, soulignant que le PRG s'était prononcé dès 2004 "pour une adhésion de la Turquie dans un délai de dix ans".

                Mais il n’a jamais été question de faire l’Europe pour favoriser la démocratie ailleurs, et partout dans le monde ! L'objectif premier des promoteurs de ce qui reste, malgré tout, une grande idée, était d'en finir avec ces carnages démentiels, ces suicides collectifs à répétition que furent les deux guerres civiles européennes de 14/18 et 39/45 (pour le plus grand profit d'autres, comme les Etats-Unis...mais c'est une autre histoire).

                Puis il s'est agi de refaire vivre ensemble les peuples de l'Europe, séparés par tant de péripéties dont les raisons profondes laissent souvent rêveur...

                Mais il ne s'est jamais agi, pour personne, de créer l'Europe pour... instaurer ou fortifier la démocratie ailleurs ! et en l'occurrence en Turquie ! Qu'est-ce que Baylet vient nous chanter là ?

                Sinon, allons plus loin, et ne nous montrons pas modérés ou timorés, comme Baylet : si c'est pour faire progresser la démocratie dans le monde, alors faisons carrément adhérer la Chine ! Et l'Arabie Saoudite, et la Birmanie ! Autant de pays qui connaissent un déficit notoire de démocratie !.... D’accord, Baylet répondra (peut-être) que la Chine, l'Arabie, la Birmanie ne sont pas en Europe ? Eh bien justement, la Turquie non plus. Et l'y mettre reviendrait à donner à l'Europe une frontière commune avec la Syrie, l'Irak et l'Iran que, de mémoire de géographe, elle n'a jamais eue. Ce serait une aberration; ce ne serait, tout simplement, pas réaliste et pas crédible.

                Oui, mais -dira-t-il peut-être, alors...- la Turquie est au moins voisine de l'Europe. Mais alors, la Lybie aussi, est voisine, et l’Egypte, et toute l'Afrique du Nord. Alors, on fait adhérer la Lybie, l'Egypte, toute l'Afrique du Nord ?

                Baylet ferait mieux d'atterrir : les européens ont fait l'Europe (enfin, fait..., il vaudrait mieux dire lancé le processus...) pour s'occuper de l'Europe. Pas du confortement de la démocratie ailleurs...

  • Procès Fofana : Il y a du ménage à faire en France !…

                Ca commence bien ! Le procès du "gang des barbares" (27 jeunes accusés...) s'est ouvert mercredi  28 avril devant la cour d'assises des mineurs de Paris, et leur chef présumé, Youssouf Fofana, a d'emblée défié les juges...

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                Collier de barbe et crâne rasé, Fofana, 28 ans, d'origine ivoirienne et accusé d'avoir porté les coups fatals à Ilan Halimi, est arrivé tout sourire dans le box, vêtu d'un sweat-shirt blanc et levant un poing vers le ciel en criant "Allah vaincra".

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                 Et dès l'appel des accusés effectué par la présidente, il a continué la provocation. En guise de date de naissance, il a répondu: "le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois", donnant ainsi la date et le lieu de la découverte du corps agonisant de Ilan Halimi, qui devait mourir pendant son transfert à l'hôpital. On apprécie l'humour...

                 Son nom ? "Mon nom c'est Arabs: "Africaine Révolte Armée  Barbare Salafiste"...

                 Bref, c'est peu de dire qu'il se moque de tout le monde, de la Justice, de la France...

                 « Qousque tandem, Catilina…» s’écria un jour Cicéron, en plein Sénat de Rome, lassé et révolté des intrigues et de l’arrogance de Catilina. Que ne devrions-nous pas dire, aujourd’hui, devant une attitude pareille ?

                  Besancenot pense, et dit, que ce qu’il nous faut c’est « une bonne vieille révolution ». Il nous permettra, bien évidemment, de ne pas être d’accord avec lui et, en l’occurrence, lorsqu’on voit ce que le Pays Légal a laissé, et laisse encore, prospérer en France, de penser et de dire que ce qu’il nous faut, avant toute chose, et d'une façon urgentissime, c’est un bon et un grand coup de balai, un bon nettoyage général…..

                   Ce personnage-là, on le dit partout, est d'origine ivoirienne. Qu'est-ce qu'il fiche chez nous ? Si la République, qui la donne à n'importe qui, lui a donné la nationalité française, qu'on l'en déchoie, puisqu'il a montré, à l'évidence , qu'il n'en était pas digne et que, pour parler comme on le fait dans le jargon, c'était une erreur de casting. Et s'il n'a pas la nationalité française, alors à plus forte raison, qu'on l'expulse !

                   Que devient la France avec des gens pareils ?...

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  • Tendres rappeurs, Rap d'amour...

                On n'avait rien compris. En fait, là où, bêtement, nous pensions voir de la violence, il n'y avait que de gentils, de tendres, de tous doux rappeurs, fous d'amour pour nous.

                Si, si. Qu'est-ce qu'on était stupides ! Merci à Muriel Marland-Militello, député UMP des Alpes-Maritimes et adjointe municipale à la culture d'avoir éclairé nos lanternes... et de nous avoir fait passer, comme dirait l'autre, de l'obscurité à la lumière !.....

                   Pour bien comprendre de quoi nous voulons parler, il faut effectuer un petit retour en arrière. Le 24 avril dernier, l’Agence Novopress a informé que le groupe de rap niçois Negrescro pourrait se produire dans un théâtre municipal, dans le cadre du festival de hip-hop Urban Attitude. Ainsi en avait décidé l’adjointe à la culture et député (UMP) des Alpes-Maritimes Muriel Marland-Militello, qui avait déclaré dans le quotidien régional Nice-Matin : « Il n’y a pas de problème avec Negrescro. »

                  Dans une vidéo, les rappeurs évoquent pourtant avec complaisance les fréquents vols à la portière filmés voici quelques mois par des caméras de police. Des propos racistes anti-Français et anti-Blancs ainsi que des appels à la violence, notamment contre un commissariat de police de l’Ariane, un quartier sensible de la capitale azuréenne, sont également tenus : « Ce commissariat de bâtards on a tout fait pour l’enlever …y a eu des émeutes pour ça …faut prendre un bon lance-missiles leur jeter en plein dedans, pour une fois les exploser » peut-on entendre lancer un « jeune ».

                  C'est pas une belle déclaration d'amour, ça ? Car n'allez pas croire ce qu'on vous dit, ici ou là, que le rap est haineux : l'adjointe de Nice est formelle : "Il n'y a  pas de problème avec Negresco".

                  On rappellera juste à la dame que les policiers niçois ont perdu un collègue dans ce même quartier de l'Ariane, à Nice, où sévit le groupe en question, avec lequel, a part ça, "il n'y a aucun problème...". Dans la série il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, en voilà une qui fait (très) fort....

                  Interrogée par Novopress -les propos ayant parus dans Nice-Matin- l’élue a déclaré : « On ne peut tolérer que quelqu’un insulte les blancs, les femmes ou les autorités. Mais c’est mal connaître le rap que de s’indigner de termes abrupts, exprimant un mal-être. Je crois qu’il n’y a aucun danger et que tout cela a été monté en épingle par l’extrême-droite »

                  A ce stade d'aveuglement, où l'on n'a plus le choix qu'entre l'inconscience et la complicité, le bon sens populaire dit qu'il n'y a plus qu'à tirer l'échelle....

                  On aimerait seulement être en face de Christian Estrosi pour lui demander ce que fait une personne pareille, et à un tel poste, dans son équipe municipale.....

  • Turquie: le (mauvais) feuilleton continue... On a les bonnes paroles, mais à quand les actes ?....

                Comment ne pas donner raison à Nicolas Sarkozy lorsqu'il déclare, à propos de la Turquie:

                "Il y a des pays comme la Turquie qui partagent avec l'Europe une part de destinée commune, qui ont vocation à construire avec l'Europe une relation privilégiée, qui ont vocation à être associés le plus étroitement possible à l'Europe mais qui n'ont pas vocation à devenir membres de l'Union européenne. La France entretient depuis des siècles une relation d'amitié avec la Turquie, et c'est au nom de cette amitié qui unit nos deux pays, c'est au nom du respect que l'on doit à ses amis que je veux dire la vérité à la Turquie. Nous serions mieux inspirés d'engager dès maintenant avec la Turquie des négociations pour créer un espace économique et de sécurité commun." 

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                La Turquie n'est pas un pays d'Europe: c'est "la"raison, suffisante à elle seule, pour écarter d'emblée toute discussion sur son éventuelle adhésion à l'Union Européenne. Un enfant de CM2 comprend bien que, la Turquie ayant des frontières avec l'Iran, la Syrie, l'Irak, il serait aberrantd'imaginer un seul instant que l'Europe puisse avoir une frontière avec ces pays.  

                N'importe quelle copie de géo affirmant une absurdité pareille se verrait gratifiée d'un zéro pointé bien mérité. Et même dans les perles du Bac on n'a pas ( pas encore ?...) trouvé de copie reprenant cette loufoquerie.

                Pourtant, Le Monde du 16 mai, dans un article qui se veut assez alarmiste de Guillaume Perrier et Philippe Ricard, nous apprend que la Turquie redouble d'activité auprès des gouvernements européens, afin d'arriver au but qu'elle s'ext fixée : devenir membre à part entière de l'Union.  

                La seule question que l'on se pose, en écoutant les propos présidentiels, puis en lisant cet article du Monde, est donc celle-ci : qu'est-ce qu'il attend, le Président ? Puisqu'il est au pouvoir, et qu'il peut compter, sur ce point précis, sur l'alliance de sa chère Angéla ? Nous imaginons bien les immenses résistances qu'il doit vaincre, et les pressions très fortes qui doivent s'exercer sur lui, mais bon, être au pouvoir, et avoir des alliés au pouvoir eux aussi, cela doit bien donner quelques marges de manoeuvre...   

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                 Il est, en effet, urgent d'envoyer un signal fort au monde entier: l'Europe renonce à la chimère d'une Union en perpétuelle expansion et sans frontières bien définies. Et elle met en place, sans délai, parce qu'elle en a besoin, et parce que c'est son intérêt, des relations économiques, politiques, militaires etc... privilégiées avec la Turquie. Mais en tant que pays voisin, allié et partenaire.             

                Le Président vient de le (re)dire, et c'est bien. Mais les paroles ne peuvent pas être reprises indéfiniment, sans être suivies d'actes. Ce serait mieux de le faire, maintenant. Ce sera mieux quand ce sera fait.....

  • Qui est le plus en crise ? Michel Onfray et l’ambulance…

               A l’occasion de la dispute Siné –Val, Michel Onfray, prenant parti dans la bagarre, a déclaré incidemment que critiquer le christianisme c’était tirer sur une ambulance…..

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              Nous avons plusieurs fois égratigné Michel Onfray dans ces colonnes. Non, bien sûr, que nous mettions en doute son intelligence ni ses qualités intellectuelles, qui sont évidemment bien réelles. Mais pour remarquer chez lui une tendance exaspérante, en même temps qu’assez comique en un certain sens. On sait que comme bon nombre de journalistes, intellectuels, écrivains etc… Michel Onfray, grand opposant au christianisme en général, et au catholicisme en particulier, est un ardent adversaire de l’infaillibilité pontificale. Mais c’est pour, immédiatement et comme tous les autres que nous venons d’évoquer, retourner et reprendre à son profit la dite infaillibilité : ce qu’il refuse avec la dernière énergie au Pape, il se l’accorde à lui-même, lui et les autres, et  il pontifie, arrête et décrète souverainement ce qui, puisqu’il le pense, est forcément la vérité, le chemin…. Voilà ce que nous lui reprochons, et non bien sûr ses idées en elles mêmes, qu’il a, bien évidemment, le droit d’avoir et de défendre…..

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              Mais revenons à son propos, qui a motivé cette note : ainsi donc, critiquer le christianisme c’est tirer sur une ambulance ? Mais Michel Onfray, voit-il les choses comme elles sont en réalité ? Qu’est-ce qui s’est écroulé, tout récemment, dans un fracas cataclysmique, sinon le marxisme-léninisme, quintessence des idées  révolutionnaires (on n’ose plus dire des idéaux…) ? Le rejet de la révolution par la Russie, son travestissement caricatural par la Chine, sa pétrification pathético-guignolesque en Corée du Nord ou à Cuba, voilà ce qui devrait interpeller quelque part Michel Onfray ! Critiquer le marxisme, aujourd’hui, là oui ce serait tirer sur une ambulance ! Mais Michel Onfray ne semble pas avoir vu que le marxisme, donc la révolution, était mort . Il préfère faire semblant -pour se rassurer ?...- de répéter que c’est le christianisme qui est mort.

              C’est son droit. Mais force est de constater que, si le christianisme a beaucoup souffert de la lutte sans merci que lui mènent les Lumières et leurs avatars depuis le milieu du XVIII° siècle, l’Eglise elle, au moins , est toujours là. Affaiblie, certes, par rapport à « avant », et comment ne le serait-elle pas, après les coups qu’elle a reçu, auxquels aucune institution purement humaine n’aurait, à coup sûr, résisté ? Mais toujours là, et même conquérante ou, plutôt, re-conquérante.

            «  A bien y regarder, et nous aurons à y revenir -écrivions nous récemment (1)- il n'y a plus guère que le Pape, que l'Eglise Catholique, à tenir tête, héroïquement, au "bazar" qu'est le monde moderne, et à tracer, pour l'humanité toute entière, une autre voie que celles, avilissantes, du matérialisme sanglant des révolutions, ou du libéralisme doux de ce que nous nommons encore, par une singulière inconscience, le "monde occidental".   

             Oui c’est la révolution qui est morte, pas le christianisme. Que Michel Onfray médite sur ces deux photos, dérisoires et finalement grotesques, où l’on voit des statues de Lénine déboulonnées et s’en allant, pour où ? pour la fonte, pour la décharge ? Quelle dérision ! Tout ca, pour ca ! Et sur cette dernière photo, reproduction de la couverture d'un livre récent:

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    On sait que les faits sont têtus, que l’Histoire se venge parfois et qu’elle peut être cruelle : la fameuse question de Staline, mais c’est inversée qu’elle se pose maintenant : "La révolution ? Combien de divisions ?....."     

     

    (1)   : Voir la note "Les matérialismes s'effondrent, les nuées se sont transformées en cauchemar..... Mais le Pape trace la voie....." dans la catégorie « Politique et Religion ».       

  • Le monde est plein d'anciennes vertus chrétiennes devenues folles...

                L'association Emmaüs s'est cru finaude de dénoncer, le mercredi 18, l'interpellation par la police de Helder Dos Santos, citoyen angolais clandestin, dans les locaux de la Caisse primaire d'assurance maladie de l'Yonne.

                Et, comme si cela ne suffisait pas, de protester contre "la délation" dont il aurait été l'objet de la part de la Caisse....

                Dans un courrier adressé au directeur de la CPAM d'Auxerre et publié dans le quotidien L'Yonne Républicaine, Hubert Trapet, président d'Emmaüs de l'Yonne, association qui hébergeait M. Dos Santos, affirme que "la police aurait été alertée par la CPAM".

                M. Dos Santos "malade et gravement handicapé, était venu en toute confiance pour un rendez-vous pris le 3 février dernier avec vos services pour examiner son dossier social" et se renseigner sur l'aide médicale d'Etat (1), écrit M. Trapet, désireux de faire larmoyer dans les chaumières, et qui nous prend pour les imbéciles que nous en sommes pas.

                Le tartuffe, faux généreux et faux charitable, poursuit : "Au lieu de cela, vos services ont appelé la police qui est venue procéder à son interpellation sur place".

               
                L'interpellation de M. Dos Santos a été confirmée de source judiciaire. Et M. Trapet de "protester vivement contre une telle pratique de délation par la Caisse primaire..., organisme porteur d'un idéal de solidarité à l'origine de la fondation de l'assurance sociale dans notre pays"....

                Ce qui est du grand n'importe quoi, du grand guignol, tout ce qu'on voudra mais qui n'est pas sérieux, mais alors pas sérieux du tout. Car la solidarité est une affaire importante, un contrat basé sur la confiance réciproque, qui implique des sacrifices financiers de la part de tous, et qui engage des gens que l'on ne doit pas tromper ni escroquer. La gratuité n'existant pas, il y a toujours quelqu'un qui paye, et pour ce quelqu'un c'est forcément un sacrifice financier. C'est donc du sérieux, la solidarité. Et cela repose sur un contrat moral. Or, qu'est-ce qu'un clandestin sinon quelqu'un qui enfreint la loi, un escroc ?  Qui se fiche bien pas mal de tous les engagements moraux....

                A toutes fins utiles, voici pour Hubert Trapet un extrait de notre Code Pénal, trop peu connu : Art L 622-1 : "Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d'un étranger en France sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 Euros".

     (1) : la fameuse AME, dont nous demandons la suppression pure et simple.

  • Une bonne nouvelle pour le Pays Basque...

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              Oui, une bonne nouvelle pour le Pays Basque, mais aussi pour l’Espagne, pour la France, pour le monde civilisé, bref pour tout le monde.....

              A la suite de la dernière opération anti-ETA en Espagne, le commando "Biscaye" a été démantelé.....

              Et de cela on ne peut que se réjouir..... "Grand petit pays", le Pays Basque ne saurait en effet, en aucun cas, être représenté par des monstres pareils. Car qu'est-ce que l'ETA, en réalité, sinon une bande de malfaiteurs, racketteurs, terroristes, assassins et on en passe..... (1) ? Ce n'est que par un inadmissible abus de langage, par une répugnante usurpation d'identité,que ce ramassis de fanatiques-mafieux-assassins a prétendu parler au nom d'une Nation millénaire.

              Le grand philosophe basque espagnol Miguel de Unamuno disait de son peuple qu'il était "corto en palabras, pero en obras largo...". Ce que l'on pourrait rendre en français, à peu près, par "parlant peu, mais agissant beaucoup"; ou "grand par les actes, pas par le verbiage...". Et ce "grand petit pays", où tout est si beau, s'enorgueillit à juste titre d'être le "rincon sagrado" de l'Espagne, l'endroit toujours libre (2), jamais asservi par l'invasion musulmane de 711, et point de départ de la glorieuse "Reconquista". Celle-là même qui, en même temps qu'elle rendait l'Espagne à son peuple, devait libérer l'Occident de la première invasion musulmane. Ce fier et noble peuple, qui a tant apporté à l'Espagne - et, par ricochet, à l'Europe et à la Civilisation- ne saurait, de quelque façon que ce soit, se reconnaître, si peu que ce soit, dans la folie meurtrière du terrorisme insensé prôné par l'ETA...

              La garde civile espagnole, poursuivant inlassablement sa lutte anti terroriste depuis plusieurs décennies, a donc lancé, le mardi 22 juillet à l'aube, un coup de filet contre "la banda terrorista", qui a débouché sur des arrestations et conduit au démantèlement d'un de ses commandos, le "Biscaye". Sept arrestations ont eu lieu dans deux localités, proches de Bilbao, Getxo et Elorrio.

              Selon la télévision publique, parmi les arrêtés figurent notamment un membre particulièrement recherché, un "liberado", c'est à dire connu des services de police et vivant en clandestinité, Arkaitz Goikoetxea. Les autres personnes arrêtées serait des "légaux", c'est à dire des collaborateurs d'ETA inconnus des services de polices qui mènent une vie normale.

              L'ETA est tenue pour responsable de la mort de 823 personnes en 40 ans de violence, soi disant pour l'indépendance du Pays Basque. En réalité, comme les autres mouvements soi disant révolutionnaires, ce mouvement se décompose en deux groupes: les idiots utiles, dont parlait Lénine (et qui croient peut-être encore en leurs vieilles lunes...) et ceux qui tirent les ficelles, et qui sont eux de simples mafieux, vivant de l'extorsion et du rackett (pompeusement baptisé "impôt révolutionnaire" !...)  Et ceci vaut de la Corse à la Colombie....

              Le commando Biscaye était considéré comme le plus actifs de l'organisation, tenu responsable de la plupart des actions d'ETA au cours de l'année, comme l'attentat à la voiture piégée contre une caserne de la garde civile à Legutiano (Pays Basque) le 14 mai, qui avait tué un garde civile, dernier attentat mortel de l'ETA.....

              Bon débarras !.....

    (1): voir la note "Réflexions sur les Farc et sur l'ETA", dans la Catégorie "International ( 2 : Monde... )".

    (2):  un peu, toutes proportions gardées, comme notre Mont Saint-Michel pendant la Guerre de 100 ans, résistant fièrement aux envahisseurs anglais, et toujours "libre", jamais conquis...

  • Après le ”Guerre et Paix” sur ”France 2”: du culte de la ”déesse Raison” à la plus extrême déraison... (1/2)

              En ce mois qui marque la fin de la Première Guerre Mondiale avec ses commémorations du "11 Novembre", la chaîne publique a proposé, en quatre épisodes, une adaptation du roman de Tolstoï, assez réussie et assez fidèle (autant que cela est possible, vu l'épaisseur du livre, à tous les sens du terme....): on est passé ainsi, pour ainsi dire, d'une "guerre civile européenne" à l'autre; et d'une certaine façon on n'a pas trop changé de sujet..

              Nous ne traiterons ici ni de l'oeuvre littéraire en elle-même ni des qualités ou défauts du film proposé: les critiques s'en sont déjà chargé (pour le roman), ou s'en chargeront (pour le film). Nous émettrons juste quelques réflexions plus politiques sur ce qui constitue le fond et la trame de l'oeuvre; et nous reviendrons juste, en prenant du recul, sur la tournure tout à fait extra-ordinaire qu'ont pris les évènements à cette époque, et dont le livre de Tolstoï est finalement l'un des nombreux reflets.

              Qu'est-ce donc qui a pu pousser le maître d'une Nation (la France) à entreprendre une telle action (l'invasion de la Russie), vouée à l'échec par son ampleur même et sa démesure ? Chateaubriand, fin connaisseur de l'âme humaine, nous livre sinon "la" clé du moins, à coup sûr, l'une des cles de ce conflit apocalyptique, au vrai sens du terme. C'est le lâche assassinat du duc d'Enghien (1): "...Mais une inimitié secrète, qui remontait à l'époque de la mort du duc d'Enghien, était restée au fond du coeur de Napoléon contre Alexandre. Une rivalité de puissance l'animait; il savait ce que la Russie pouvait faire et à quel prix il avait acheté les victoires de Friedland et d'Eylau. Les entrevues de Tilsit et d'Erfurt, des suspensions d'armes forcées, une paix que le caractère de Bonaparte ne pouvait supporter, des déclarations d'amitié, des serrements de main, des embrassades, des projets fantastiques de conquêtes communes, tout cela n'était que des ajournements de haine. Il restait sur le continent un pays et des capitales où Napoléon n'était point entré, un empire debout en face de l'empire français: les deux colosses se devaient mesurer. A force d'étendre la France, Bonaparte avait rencontré les Russes, comme Trajan, en passant le Danube, avait rencontré les Goths....."(2)

              Russes ou français, les soldats qui mouraient par milliers dans cette guerre -comme on le voit dans l'oeuvre de Tolstoï- savaient-ils, comprenaient-ils pour quels obscurs et lointains enjeux, à la suite de quel savants ou odieux calculs politiques leur sort était devenu, en quelque sorte, scellé ? Qu'ils mouraient dans la fleur de l'âge, à vingt ou vingt cinq ans parce-que, en 1804, Napoléon avait cru ou feint de croire que le dernier descendant des Condé complotait contre lui (ce qui était notoirement faux) et voulait en réalité envoyer un message d'intimidation à ses adversaires royalistes ?...    (à suivre.....)

    (1): on sait que, sitôt informé de cet assassinat, Talleyrand s'était exclamé (mêlant le cynisme à la pertinence de l'analyse): "C'est pire qu'un crime, c'est une faute !". Cet épisode est en effet à l'origine des accords entre les différentes monarchies d'Europe, effrayées, révoltées et finalement comme "cimentées" contre "l'Usurpateur" par la révulsion que causa ce crime. Des accords qui conduiront finalement à sa chute, même si celle-ci ne devait survenir que onze ans plus tard....

    (2): "Mémoires d'Outre-Tombe" La Pléiade, Tome 1, pages 776/777.

  • L'oeuvre (?!) de Buren restaurée à grands frais...et pendant ce temps là le (vrai) Patrimoine fout le camp.....

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              On l'a appris il y a peu avec tristesse et consternation: la ministre s'est donc couchée devant les prétentions de celui qui a défiguré le palais Royal. Christine Albanel a cédé devant les diktats et les oukases du conformisme ambiant, et s'est empressée de déclarer qu'on allait très vite et très bien (et pour très cher....) restaurer les colonnes de Buren.

              Une belle occasion de redonner tout son lustre à l'un des monuments majeurs de Paris est donc perdue, pour l'instant du moins (restons résolument optimistes: rien n'est éternel, le laid et l'idiot non plus....).

              Mais on apprenait presqu'aussitôt -et là ce n'est plus la tristesse mais la colère qui prévaut...- qu'un rapport officiel, envoyé au Parlement, indiquait que le nombre de monuments "en mauvais état" et "en péril" est passé de 32% en 2002 à 41% en 2007 (avec une aggravation importante -de 28% à 33%- pour les monuments appartenant à l'Etat (1). Qu'est-ce que cela signifie? Dans le meilleur des cas, que la République gère mal notre Patrimoine. Dans le pire, qu'elle s'en fiche....

              On se souvient, il y a de cela quelques semaines à peine, que Jacques Julliard évoquait le chiffre de 35 milliards déversés en quatre ou cinq ans pour les banlieues, ("avec une efficacité douteuse", ajoutait-il perfidement....). Quand on sait que la France est la première destination touristique au monde, et que le Tourisme est la première activité économique mondiale, on reste pensif lorsqu'on considère la "politique" (?!) de la république en ce qui concerne notre Patrimoine. Témoignage éclatant de notre Culture et de notre Civilisation, cet extraordinaire "capital transmis" est évidemment d'abord, et avant tout, un témoignage moral et spirituel, la trace qu'ont laissé nos ancêtres dans leur recherche du Vrai, du Beau et du Bien. Mais ce capital que le monde entier nous envie est aussi de fait, et ce n'est nullement incompatible, une extraordinaire source d'activité, donc de revenus, d'emplois, de développement. Du moins pourrait l'être, et devrait pour cela être exploité beaucoup plus et beaucoup mieux. Alors qu'on le laisse, pour une large part, en déshérence, et que l'on gaspille tant et tant de milliards par ailleurs.

              Cela doit-il étonner? La révolution nous a privé d'une part non négligeable de notre Patrimoine, puisqu'elle a démoli, dispersé, vendu entre le quart et le tiers de celui-ci (2). C'est logique: n'a-t-elle pas voulu "du passé faire table rase", nous couper de nos racines et, en assassinant le Roi -comme nous venons de le commémorer il y a huit jours- tourner le dos à nos origines et faire de notre pays et de notre peuple un pays dénaturé, un peuple différent. Comment et pourquoi aimer, garder, entretenir des témoins architecturaux des siècles passés, alors que l'on veut précisément abolir et renier ces siècles passés?...

              "La civilisation est d’abord un capital....Capitalisation et tradition – tradition c’est transmission – deux termes inséparables de l’idée de civilisation", dit Jacques Bainville. Voilà en quoi une politique peut ruiner une civilisation, en refusant ses racines et son histoire, ou au contraire la perpétuer et l’épanouir, en la préservant de la barbarie. Justement, qui a parlé de "politique de civilisation"?.....

    (1): 65% des monuments en périls se situent dans des communes de moins de 2.000 habitants, démunies de financement et de compétences. Le besoin de travaux est passé de 7 milliards à près de 11 mds. A titre d'exemple, le seul renouvellement des toitures des monuments historiques revient à 50 millions d'euros par an.

    (2): Accomplissant, au passage, un crime esthétique et culturel non seulement contre la France mais aussi contre la Beauté, qui appartient à toute l'Humanité: et l'on sait que ces crimes-là sont imprescriptibles..... Voir la note "Propos de Président amnésique" dans la Catégorie "Ainsi va le monde.....".

  • L'Arche de Zoé : quelle leçon en tirer ?

              On reste confondu devant ce qu'a essayé de faire l'association "L'arche de Zoé". Qualifier ses membres de "pieds nickelés", comme ont choisi de le faire de nombreux journalistes, ou de "zozos", comme l'a fait Julliard sur LCI, lors de son habituel débat avec Luc Ferry, est encore beaucoup trop gentil: il semble s'agir bien plutôt de personnes ayant perdu tout esprit critique, tout bon sens, toute claire perception des réalités. Bernard Kouchner nous semble plus proche de la réalité lorsqu'il parle d'une "sinistre histoire", celle d'un "humanitaire dévoyé", estimant que l'association avait enfreint des "règles de base" et notamment celle "du respect des autres" (il devait d'ailleurs commettre un lapsus révélateur en parlant de "l'arche de zozo"!...).

              On se souvient de la pertinente formule de Chesterton parlant des idées révolutionnaires comme "des idées chrétiennes devenues folles": ici il s'agit aussi d'idées devenues folles: la charité, la solidarité, la générosité dévoyées par l'idéologie.... La vérité vraie est qu'on a affaire à des gens qui, de quelque façon que l'on tourne et retourne la chose, et quels que soient leurs prétendues sincérités de départ, se sont livré à la traite négriere, un point c'est tout.

              Mais, si tout ou presque a semble-t-il été dit sur ce sujet, il nous semble utile de revenir quelques instants sur ce qui, à nos yeux, restera comme le meilleur commentaire, en tout cas le plus "politique", de cette ahurissante histoire; c'est Eric Zemmour qui en est l'auteur (1). Le problème que pose, au fond, l'acte insensé de "la bande à Breteau" est en réalité très simple, mais il est de taille: c'est tout simplement -horresco referens...- celui du néo-colonialisme. A quoi reviennent, en effet, les incantations d'un Bernard-Henry Lévy, par exemple, sur le "droit d'ingérence"?

              Immédiatement relayées sur le terrain par cet illuminé de Breteau et sa compagne, non moins allumée que lui, c'est exactement une nouvelle façon de vivre et d'organiser -pour la seconde fois (2)- une mise sous tutelle de l'Afrique, un néo-colonialisme de fait dont on voit mal ce qui le distingue du premier dans le regard porté sur l'Afrique et les Africains: même constat d'incapacité de l'Afrique à s'administrer; même sentiment de supériorité de l'élite européenne (pourvu qu'on pense qu'elle est incarnée par eux évidemment....); même bonne conscience d'aller sauver les gens; bref, de BHL le "penseur" à Breteau, qui traduit sur le terrain cette pensée, la boucle est bouclée et la logique est clairement respectée.

              Il restera tout de même a assumer cette prétention incroyable, pour les néo-colonialistes, et cette fois sans hypocrisie. Cette prétention à connaître la vérité et à pouvoir (à devoir!) l'imposer, par un interventionnisme délirant et dangereux; et à nous expliquer sur quoi se fonde cette prétention à la supériorité: qui à donné, qu'est-ce qui a donné à BHL et aux siens, "la" lumière sur ce sujet? D'où tire-t-il son assurance inébranlable d'avoir raison, et d'avoir donc le droit de tout bousculer: les frontières, les États, les moeurs locales etc...,?

              On le voit, le fait divers de l'arche de Zoé en soi n'a que fort peu d'intérêt, sauf si l'on s'en sert pour remonter à la source intellectuelle du danger qu'il met en évidence. Quant à savoir si l’Afrique est ou n’est pas capable de s’auto-administrer, c’est évidemment une autre question. Elle ne peut être ni posée ni résolue par des zozos.....

     

    (1): il est d'ailleurs coutumier du fait: c'est toujours un régal que de lire ses articles ou de l'entendre sur les plateaux télés, et de le voir si souvent -parfois seul contre plusieurs....- tenir tête aux tenants du conformisme, et leur administrer courageusement, non sans humour, une volée de bois vert bien méritée...

    (2): Un siècle après, BHL s'inscrit ainsi dans la droite logique de Jules Ferry, lequel a tout de même osé écrire cette phrase "grandiose" (?!): "Il est du devoir des races supérieures d'éduquer les races inférieures"! BHL et Bréteau, la "race supérieure"?....

  • A Bernard-Henri Lévy, qui a -semble-t-il- ”un problème” avec Maurras.....(2)

              ".....Il est bon que Paulhan, plus qu'aucun autre, ait contribué à donner un nom à ce livre, à indiquer l'absence originelle d'écart entre la pensée, la vie et l'œuvre, chez Maurras; cela précisément par une lettre où il énumérait trois sortes de reconnaissance « que tout homme de pensée nourrit aujourd'hui à son égard ». Nourrit ? Devrait nourrir, et les voici : « L'extrême noblesse et pureté de sa vie, sa vertu dans le sens le plus fort du terme »; ensuite l'affirmation, par « cet écrivain farouche », de « la place apparemment modeste qu'a l'intelligence dans la société – et qu'à vouloir diriger le monde, un auteur perd la grande part de sa dignité »; enfin, et ensemble, « qu'il appartient à cet auteur de connaître la vérité et de la dire (...) A partir de quoi ses pouvoirs sont sans limites ». Au-delà de ces trois titres à la reconnaissance de tels « hommes de pensée », dont les deux derniers renvoient au livre décisif pour notre époque, l'Avenir de l'Intelligence – décisif pour la spéculation de notre siècle – Paulhan ajoutait un étrange pouvoir, « une sagesse plus grande et plus héroïque, qui maintient à tous risques celle de nos vérités sociales qui risque d'être négligée : Charles Maurras n'a cessé de nous rappeler, contre la mode, contre les puissances d'argent et les facilités de tout ordre (1), que nous nous trouvions être Français, et que ce n'était qu'à force d'amour pour elle que nous pouvions rendre la France – admirable, il se peut; supportable en tout cas. Nous lui devons tous d'être meilleurs que nous ne méritons d'être .» (Pierre BOUTANG, "Maurras, la destinée et l’œuvre", PLON, 1984)

              "Extrême noblesse...de sa vie...", "...pureté de sa vie", "...vertu dans le sens le plus fort du terme": il fallait que ces mots fussent dits et entendus, mais de la bouche de quelqu'un qui n'est "pas de chez nous", sinon on aurait toujours pu ratiociner: qui va invalider le beau témoignage du directeur de la NRF? et dire qu'il s'agit d'un insensé? Bernard Henri Levy? L'oserait-il? Alors, ne vaut-il pas mieux laisser en paix Charles Maurras plutôt que d'éructer régulièrement des insanités sur lui, comme le fait BHL? et, si l'on tient tant à porter un jugement sur l'auteur de "L'Avenir de l'Intelligence", quelles lunettes vaut-il mieux chausser: celles de BHL ou celles de Paulhan? Et quel ton adopter: celui de "la haine qui suinte...et la bave aux lèvres" (bien envoyé, Guaino!.....), ou celui qui conjugue et réunit la noblesse du style et celle de la pensée?

              Question impertinente, pour clore le sujet: notre "philosophe strass et paillettes" pense-t-il que Jean Paulhan écrirait cela de lui, BHL, aujourd'hui? Poser la question, n'est-ce pas y répondre?..... (fin.)

    (1): "les facilités de tout ordre": BHL ne connait que cà!; par contre, pour ce qui est d'une "sagesse.....héroïque...", on a beau chercher.....

    PS: nous sommes, qu'on se le dise, en train de composer un "bouquet" de textes (toujours pour les offrir à BHL: qu'est-ce qu'on est sympas! il ne pourra pas dire que nous sommes rancuniers!....); des textes de Bernanos et Bainville mais aussi, et peut-être plus inattendu, de Malraux et de Péguy.....

  • A Bernard-Henry Lévy, qui a -semble-t-il- ”un problème” avec Maurras.....(1)

              Mardi 9 octobre, sur France Inter...: quelle mouche a donc piqué Bernard-Henry Lévy? Il se lance dans une attaque surprenante et inattendue contre Henri Guaino, qui laisse rêveur: le philosophe fustige "le mec qui fait les discours de Sarkzoy" et qui est "d'inspiration maurrassienne". Il ajoute: "Guaino, il est raciste. C'est lui qui a fait ce discours ignoble" de Dakar, "où on disait que si l'Afrique n'était pas développée, c'est parce que les Africains n'étaient pas inscrits dans l'Histoire". "Dire cela en effaçant complètement la colonisation, la destruction du pays par cette époque honteuse du colonialisme, c'est du Guaino et c'est du racisme"....

              La réponse de Guaino ne se fait pas attendre, et elle est cinglante: "Ce petit con prétentieux ne m'intéresse pas. Qui est-il donc? Qu'a-t-il fait dans sa vie de si extraordinaire pour se permettre de juger comme ça? Je n'ai jamais rencontré BHL. Il ne m'aime pas, moi non plus. Il n'aime pas la France, moi si. Il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout." Et de poursuivre : «J'assume le discours de Dakar ligne à ligne, mot à mot, à la virgule près. Mais ce discours, c'est celui du président de la République: s'il ne voulait pas le prononcer, il ne l'aurait pas fait. Des crétins y en a toujours eu. Qu'est-ce que vous voulez que je réponde à autant de conneries?»

              Nous ne nous mêlerons pas du contentieux -puisque contentieux il semble y avoir...- entre BHL et Henri Guaino; mais nous ne laisserons pas ce dernier répondre seul au "philosophe strass et paillettes", madone et diva des soirées mondaines, dans les salons dorés.... ; nous aussi, puisqu'il a cru devoir "mettre Maurras là-dedans", nous avons deux mots à lui dire: d'abord, qu'il devrait cesser, comme il semble être en train d'en prendre l'habitude, de confondre échanges d'idées et insultes; dès qu'il n'aime pas quelqu'un, il le traite de "Maurrassien", pensant tenir là l'injure du siècle; mais "Maurrassien" n'est pas une insulte, et il n'est pas infamant de l'être; que l'on sache il n'y a pas (pas encore?...) d'Index des livres et des auteurs réprouvés, qu'il serait interdit de lire ou qui, si on les lisait, vous excluraient de la communauté des "bien-pensants"! à moins que BHL ne nourrisse secrètement, dans un coin de son cerveau, un tel "rêve"? Soyons sérieux: on peut très bien ne pas être d'accord avec les idées de Maurras, mais de là à traiter tous ceux qu'on n'aime pas de "Maurrassiens", avec mépris et dédain, comme le fait BHL, voilà qui passe les bornes, et qui relève tout simplement de la niaiserie. Nous n'irons pas jusqu'à parler de "TOC" (Trouble Obsessionnel Compulsif...) "au niveau du langage", mais c'est bien pour ne pas tomber dans la polémique stérile.....

              On pourrait -plus sérieusement- rappeler à BHL que, malgré qu'il en ait, Maurras reste un "continent" selon l'heureuse formule de Stéphane Giocanti; on pourrait...on pourrait....on pourrait....mais, plutôt que de nous lancer dans un plaidoyer "pro Maurras", nous préférons "appeler à la barre" un témoin que l'on pourra difficilement récuser, et à qui nous allons nous en remettre; un observateur impartial, qu'on ne pourra pas suspecter de complaisance; nous avons donc choisi de laisser la parole à Jean Paulhan, cité par Pierre Boutang, dans le passage qui suit, et de "dédier" ce beau texte à BHL, pour qu'il voit comment d'autres que lui (et non des moindres!...) ont parlé de Charles Maurras :(à suivre...)