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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 69

  • Éphéméride du 22 avril

    Illustration : "les ridicules légendes de la Bastille" (Jacques Bainville)

     

     

     

    1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille 

     

    C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.

    C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.

    La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.

    Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.

    Revenons-y quelques instants... 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Philippe de Villiers, sur Gabriel Attal :

    "Gabriel #Attal reste une énigme talentueuse : c'est la prosodie des mots de droite ajustée à une ligne mélodique de gauche ("sursaut d'autorité"). Tout le monde y trouve son compte. À la fin, on croit entendre un violon mais c'est du pipeau ! C'est un communicant hors norme, mais derrière, il y a un pays qui s'effondre !"

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1781388250487087147

     

     

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  • Au cinéma : Paternel, par Guilhem de Tarlé

    Paternel - Film - AlloCiné

     

    A l’affiche : Paternel, un film de Ronan Tronchot avec Grégory Gadebois et Lyes Salem (Simon, le curé de la paroisse et son vicaire Amine), Géraldine Nakache et Anton Alluin (Louise et son fils Aloé). 

    Paternel…  le premier long-métrage du réalisateur… Et pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître, que je recommande.

    Après Spotlight (2016), La Confession (2017), Les Eblouis (2019), La Communion (2020) et Sacerdoce (2024), Paternel, comme son nom ne le suggère pas spontanément,  s’avère un nouveau film sur le clergé séculier, - ces « Mon Père » qui ont remplacé « Monsieur l’Abbé » - à croire que ces hommes de Dieu hantent notre société déchristianisée. On ne prétend pas, comme c’est souvent le cas, le scénario « bâti sur des faits réels », mais évidemment la difficulté qu’il soulève n’est pas une pure fiction, et l’Église a sans doute à la résoudre plus souvent qu’on ne le pense.
    Allez le voir. Allez le voir sans lire le synopsis, et surtout sans regarder la bande-annonce qui dévoilent l’intrigue de façon stupide et scandaleuse, à l’image de cette ouvreuse de cinéma, qui raconte au début d’un film policier que « l’assassin, c’est le maître d’hôtel ».   

    C’est vrai que le réalisateur veut mettre « en lumière les prêtres dont on parle peu (…) en questionnant les règles de l'Église catholique au XXIème siècle. Est-ce que certaines règles sont encore d'actualité, sont encore applicables aujourd'hui et en phase avec les mœurs actuelles ?" 
    Reconnaissons-lui de ne pas insister, et même de faire dire « j’ai tué » à la jeune fille qui se confesse d’avoir avorté.
    Je veux bien admettre l’aggiornamento de l’Église dans la façon de dire, dans la « Pastorale », mais aucunement dans les règles, dans les mœurs. Que vient faire l’ « actualité » dans l’acte de foi « je crois en la vie éternelle » ?

    Mais puisque « actualité » il y a, j’engage tout particulièrement les prêtres à aller voir ce film, et je me réjouis d’écouter ceux qui voudront bien m’en parler.

    Pour ma part, j’en ai marre de cette confusion du Droit et de la Justice qui veut établir la règle générale à partir de cas particuliers relevant des seuls tribunaux. De même les lois de l’Église et le Royaume de Dieu ne sont pas de ce monde, tandis que notre faiblesse humaine relève des confessionnaux.

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  • Éphéméride du 21 avril

    Martigues, de nos jours

     

     

    1581 : Martigues devient une commune 

     

    À la demande expresse du roi Henri III, les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signent leur Acte d’union.

    Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigera Martigues en Principauté.

    Le roi souhaite pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il veut aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols. De ce point de vue, Martigues joue un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc  (ci-dessous), qui commande et verrouille l’accès à l’Étang de Berre.

    Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi... 

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    À l'entrée du canal de Caronte, reliant la mer Méditerranée et l'étang de Berre, le phare du Fort de Bouc (ci dessus et ci dessous) est aménagé sur la tour d'un ancien fort, situé sur l'îlot de Bouc : 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Violence des jeunes : faut-il croire au « sursaut » ?
     
    L'édito d'Alexis Brézet, à propos du diagnostic partiel de Gabriel Attal (sur Europe 1) :
    "Dans le discours de Gabriel Attal il y a un mot manquant : immigration. Il découvre que nous avons un problème avec la jeunesse, avec les parents, les écrans, les réseaux sociaux, mais il ne voit aucun problème lié à la faillite de l’intégration ni à une immigration incontrôlée..."
     
    (extrait vidéo 4'16)
     

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Naissance de Charles Maurras, "L'Avenir de l'Intelligence" raconté à tous...

    1868 : Naissance de Charles Maurras

     

    "Maurras est un continent", selon le mot si juste d'Albert Thibaudet, remis au jour avec bonheur par Stéphane Giocanti, mais ce continent est enfermé par la conspiration du silence du Système dans un cercueil fermé à double tour; et si ce cercueil est à son tour écrasé sous la chape de plomb du conformisme ambiant de la vérité officielle, c'est pour une raison bien simple : Maurras est celui qui a osé élaborer la critique globale et cohérente du Système en tant que tel; radicalement, au sens étymologique et premier du terme, c'est-à-dire en critiquant la République idéologique à sa source, dans ses racines et ses fondements mêmes.

    Le Système ne s'y est pas trompé : à ce titre, Maurras est, non pas dangereux, pour la République idéologique, mais le seul dangereux (voir notre Pdf M. le Maudit) 

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    Maurras rencontrera Jacques Bainville alors que celui-ci n'avait que vingt ans; puis Léon Daudet lorsque celui-ci en avait trente-six (en 1904): que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...

    Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :

    Vertu de l'amitié

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    Acte de naissance de Charles, Marie, Photius Maurras 

    Voir notre Album Une visite chez Charles Maurras

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  • Éphéméride du 20 avril

    1868 : Naissance de Charles Maurras (ici, sa maison à Martigues, la Bastide du Chemin de Paradis)

     

     

     

    1120 Mort de Géraud de Salles 

     

    Fils de grande famille, Géraud de Salles embrassa la vie religieuse et fonda plusieurs abbayes, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

    On ne se souviendrait probablement que très peu de lui si l'une de ses fondations - l'Abbaye du Dalon (ci dessous), quasiment totalement ruinée à la Révolution - n'était le lieu de sépulture des deux plus grands troubadours : Bernard de Ventadour et Bertrand de Born. 

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    Aux origines de la littérature française, qu'elle soit du Nord ou du Midi, ceux qui avaient l'art et le don de "trouver" quelque chose à dire, réciter ou chanter  étaient appelés trouvères dans les pays du Nord de la France (de langue d'oïl) et troubadours dans les pays du Sud (de langue d'oc), deux mots équivalents, venant tous deux du bas latin "trobar", qui signifie "trouver" :

     

    https://www.herodote.net/troubadour_trouvere-mot-211.php 

     

    Bernard de Ventadour et Bertrand de Born furent les deux plus célèbres de ces poètes, qui ont diffusé partout aussi bien l'amour courtois que les Chansons de Geste, et qui sont, collectivement, aux origines de la poésie en Occident :

    https://www.limousin-medieval.com/bernard-de-ventadour
    http://broceliande.brecilien.org/Bertran-de-Born

     

    20 avril,charles maurras,jean paulhan,marx,camus,philosophes,xviii° siècle,siècle des lumières,communisme,nazisme,avenir de l'intelligenceTrouvères et troubadours, Chanson de Roland, Légendes Arthuriennes, Tristan et Yseult : quatre de nos éphémérides reviennent sur la naissance de notre littérature nationale et sur ses thèmes fondateurs :

    • l'Éphéméride du 20 avril (sur les Troubadours Bernard de Ventadour et Bertrand de Born);

    • du 27 avril (sur Xavier Langlais et les romans du Roi Arthur);

    • du 15 août (sur la Chanson de Roland) ;

    • du 29 août (sur Joseph Bédier et Tristan et Yseult). 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    De Goldnadel, sur l'anniversaire de L'Humanité :
     
    "La préposée revue de presse de sévices publics a célébré avec allégresse ce matin les 120 ans de l’@humanite_fr en citant certains articles. Deux oublis : Le bienvenu aux soldats nazis en 40 et l’hommage au camarade Staline en 53 . Le privilège rouge c’est l’amnésie."
     
    • Voici ce qu'a publié, sur tweeter, Rosa Moussaoui :
     
    "L’@humanite_fr a 120 ans ! Son édition d’aujourd’hui, une réminiscence graphique du premier numéro, le 18 avril 1904."

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    • et voici notre petit grain de sel (impertinent, comme on l'est toujours, à lafautearousseau...) pour "compléter" Goldnadel : ces trois savoureuses citations de Jaurès (1), fondateur de L'Humanité, enterré au Panthéon mais grand antisémite devant l'Éternel ! Pour rappel, Maurras est officiellement "exclu de toute présence" dans le débat public" pour... antisémitisme (comme dirait Coluche : "Je me marre !...) 

    • De Jean Jaurès : (discours au Tivoli-Vaux Hall dans un meeting socialiste consacré au Congrès de Stuttgart, juin 1898) :

    "...Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la fièvre du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corruption et d'extorsion..."

    • De Jean Jaurès : Le 1er mai 1885, au lendemain du soulèvement de Constantine, Jean Jaurès publie dans La Dépêche du Midi un article violemment antisémite :

    "l’opportunisme...n’est que la forme politique de l’esprit juif..." et écrit - dans le même article - que les juifs d’Algérie "sont restés étrangers aux traditions, aux idées et aux lettres de la France… Quand la France socialiste pourra libérer de la dette juive et de toute dette les colons et les indigènes… alors il y aura une belle civilisation algérienne..." » Sic !

    • De Jean Jaurès : En 1895, Jaurès donne des articles toutes les semaines à La Dépêche de Toulouse, journal républicain, quotidien de gauche. Au mois de décembre précédent, l'ex-capitaine Dreyfus a été condamné à la déportation, pour fait d'espionnage. Ce n'est pas encore une affaire; ce n'est pas encore « "l'Affaire"... Mais, le 13 mars, un député radical-socialiste de la Dordogne - Raymond Gendre - s'exprime - dans La Dépêche - sur "les Juifs" :

    "...J’estime que la juiverie politique et financière qui nous ronge est la plus grande plaie sociale du jour..." Pas de doute : c'est bien ce Gendre-là qui a été élu, à Sarlat, contre un candidat conservateur, et qui se réclame de "l'idéal républicain". Précisément, dans sa lutte "pour une République honnête, économe et populaire", il dénonce la collusion au pouvoir de l'opportunisme (le centre gauche) et de "la juiverie". Commentaire de La Dépêche ? Et, accessoirement, de Jaurès ? Aucun. Pas un mot d'objection...

    Alors, joyeux anniversaire, L'Huma ! Et Jaurès, aussi ! Sans rancune ?...

    (1) : à retrouver, avec bien d'autres, ici :

    (2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Tarbes, 27 Avril 1913, célébration de la Saint-Philippe...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Dimanche 27 Avril 1913 (rubrique "Ligue d'Action française", page deux) le banquet du jour est annoncé : on notera avec surprise qu'il n'est pas fait mention de la présence de la Marquise de Mac Mahon...

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  • Éphéméride du 19 avril

    Ces remparts "trop bien construits" (César) qui arrêtèrent le grand Caius Julius, aujourd'hui visibles dans le Jardin des Vestiges à Marseille...

     

     

    49 avant J-C : Jules César entreprend le siège de Massalia 

     

    Depuis sa fondation, et bien qu'elle ait dû affronter plusieurs périls mortels, la ville de Rome n'a cessé de grandir et d'étendre son pouvoir et sa domination : d'abord à toute la péninsule italique, puis au-delà. Mais les institutions qui avaient présidé à sa naissance et à ses premiers agrandissements ne convenaient plus à une Cité - l'URBS - dont la vocation devenait méditerranéenne.

    Gouvernée d'abord par des rois, Rome devint très vite une République, mais celle-ci, malgré ses grandeurs,  se révéla rapidement incapable d'assurer l'autorité nécessaire pour maintenir la cohésion du nouveau grand ensemble qui, irrésistiblement, voyait le jour. Il fallait un pouvoir fort à une ville qui tendait à l'imperium universel.

    La guerre civile, pour le pouvoir, se déclencha donc, presque naturellement. Au milieu du premier siècle avant J-C, un triumvirat se forma entre trois généraux : César, Pompée et Crassus. Le troisième, de loin le moins compétent, disparut rapidement en Asie, face aux Parthes : Dion Cassius prétend que le roi Suréna lui aurait fait couler dans la bouche de l'or fondu, pour le punir de sa cupidité !

    Restaient les deux très grands généraux qu'étaient César et Pompée, tous deux hommes de grande valeur. Ne parvenant pas à s'entendre, la guerre totale était inévitable... Et il fallait que, dans toutes les régions où Rome dominait, l'on se déclarât pour l'un ou pour l'autre.

    Or, Massalia était l'amie et l'alliée de Rome, et ne souhaitait pas prendre parti pour des Romains contre d'autres Romains. 

    Le 6 avril 49 avant J-C, César se rend à Marseille; le 16, alors qu'il est en route, il écrit à Cicéron pour l’inciter à prendre parti pour lui; le 19, il arrive à Marseille, qui lui ferme ses portes. Après quelques pourparlers infructueux, César met en place le blocus de Marseille, et installe son camp sur l'actuelle place de la Joliette (Julii statio). Mais la ville est trop bien défendue, et lui résiste victorieusement. Elle ne se rendra que le 25 octobre, vaincue par la famine, non par les armes : César reste sur place et essaye vainement de conquérir la ville pendant deux mois, mais, ne pouvant perdre plus de temps - car il doit aller en Espagne affronter Pompée... - il quitte Massalia le 5 juin, laissant à son lieutenant Trebonius le soin de faire tomber la ville.

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    Maquette de la Massalia antique (Musée d'Histoire de la Ville) : "...Car la mer enveloppe Marseille de trois côtés; on n'y accède par terre que du seul quatrième..." dit César (ci-après)

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1868 : Naissance de Charles Maurras...

     

    Notre Éphéméride de ce jour se propose de vous "raconter" L'Avenir de l'Intelligence, que Pierre Boutang appelait "un immense petit livre"...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Un sacré "pan sur le bec", qui est une vraie première : Patrick Cohen et son sectarisme totalitaire épinglé (et sa suffisance si déplaisante...) ! Et par l'Arcom, s'il-vous-plaît !...

    C'est Eugénie Bastié qui en parle (sur tweeter) :

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    Il est vrai que cela fait des années et des années que Patrick Cohen ne fait pas "du journalisme" mais "de la politique" (de gauche, évidemment) et déverse sa propagande orientée à longueurs d’ondes tv et radios du "Sévice public" (expression de Goldnadel).

    Alors, comme des dizaines de commentateurs l'ont écrit, sur tweeter, un tout petit rappel à l’ordre, pour des milliers d’heures de propagande, c’est vraiment "pas cher payé". 

    Il n'empêche : c'est la première fois, et on s'en réjouit quand même...

     

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    Et un autre "pan sur le bec", à Libé cette fois, de Goldnadel :

    "49 ans , jour pour jour. Et Libération toujours le verbe haut plutôt que la tête basse. Le privilège rouge donne le droit à l’oubli au soutien aux khmers rouges."

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  • Aujourd'hui, livraison du 100ème épisode de notre "Feuilleton Léon Daudet"...

    Voici un rajout, apporté il y a peu, au 61ème épisode de ce feuilleton, qui revient sur l'amitié exceptionnelle qui unit, jusqu'à leur mort les trois inséparables amis que furent Maurras, Bainville et Daudet; nous avons découvert incidemment, au fil de notre navigation dans l'immense matière que constitue la collection des 33 années du quotidien, ce rapprochement inattendu, au cours du mois de juin 1912...

     

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    Parallèlement à cette proximité dans l'action et l'engagement quotidien, la vie "régulière" continuait, évidemment, pour chacun. Cela donna un curieux rapprochement, en 1912, quand, deux jours de suite, en "Une", le journal donna deux informations personnelles, sur Bainvile et, le lendemain, sur Daudet...

    "Dans la peine comme dans la joie", dans les bons comme dans les mauvais moments, c'était, pratiquée, "la vertu de l'amitié" (pour reprendre l'expression de Jacques Bainville)... :

     

    1. En "Une" de L'Action française du Dimanche 23 juin 1912 (milieu de la troisième colonne)... :

    En "Une" de L'Action française...

     

    2. ... et, toujours en 'Une", dans L'Action française du lendemain, Lundi 24 Juin :

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    Le "beau premier-né" dont il est ici question n'est autre que Philippe, premier des trois enfants du couple (après viendront François et Claire) et second fils de Léon, après Charles, issu de son premier "mariage raté" avec la petite-fille de Victor Hugo (mariage qui ne dura que cinq ans)...

    • Philippe sera assassiné par la police politique du Régime, alliée, pour le coup, aux anarchistes, en 1923...

    • François écrira un magnifique article dans le dernier numéro du journal, le jeudi 24 août 1944, à côté de celui de Maurras...

    • on voit ici Claire, aux côtés de Maurras, lors d'un Rassemblement royaliste en 1938 :

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  • Éphéméride du 18 avril

    1974 : Mort de Marcel Pagnol

     

     

     

    1601 : Début de la reconstruction de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans 

         

    Quasiment détruite en février 1568, durant les Guerres de religion (seules restèrent intactes les chapelles absidiales rayonnant autour du chœur, ainsi que les deux premières travées de la grande nef), Henri IV promit aux habitants sa reconstruction. Il posa la première pierre du nouvel édifice avec la Reine, Marie de Médicis, le 18 avril 1601.

    Mais, si le chœur fut terminé en 1623, le transept en 1636, il faudra attendre... le 8 mai 1829 pour l'inauguration du bâtiment totalement achevé : c'est le Roi Charles X qui présida la cérémonie. 

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    C'est peut-être à l'occasion de cette destruction/reconstruction des tours de la cathédrale d'Orléans que l'on peut dire un mot des Compagnons du Devoir.

    Cette sorte de confrérie regroupait ceux qui possédaient le savoir-faire - qui est bien l'une des plus belles formes du savoir... - et se proposait également de le transmettre aux jeunes générations, par le biais d'un apprentissage long - puisqu'il s'agissait d'effectuer un Tour de France - mais, du coup même, éminemment enrichissant et formateur, non seulement pour l'acquisition des gestes et savoirs, mais aussi pour la construction de la personnalité du jeune Compagnon.

    Ce mouvement est attesté dès les grands chantiers des cathédrales ogivales, un peu partout en France, et se reconnaît, curieusement pour certains, trois inspirateurs : le roi Salomon (constructeur du Temple de Jérusalem), Maître Jacques et le père Soubise.

    Ces deux derniers ont très probablement vécu en France, vraisemblablement lors des Guerres de religion, qui ont provoqué la scission du Compagnonnage, en 1401, pendant la construction des tours de la cathédrale d'Orléans : après la scission entre compagnons catholiques et compagnons protestants, ceux-ci détruisirent la flèche de la cathédrale d'Orléans, en 1568, dans la nuit du 23 au 24 mars : les quatre piliers de la croisée furent minés, leur chute entraînant l'écroulement de presque toute l'église, qui sera également pillée, et, donc, reconstruite à partir de 1601.

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    Le compas et l'équerre, "emblème" des Compagnons 

    cathedrale.chez-alice.fr/ 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'Anti-France existe, on l'a rencontré, on la rencontre partout : l'exemple le plus frappant est celui des saboteurs de notre filière nucléaire (escrolos/socialos, saboteurs de Super Phénix sous Jospin, "arrêteurs" du projet Astrid - Macron en personne - Royal/Borne inscrivant la fermeture de Fessenheim en tête du programme de la candidate PS en 2007...)...

    À ce rapide rappel du plus éloquent des sabotages de la France qui entreprend, réussit, innove, on peut ajouter une bien mauvaise nouvelle aujourd'hui...

    De Guillaume Gau (sur tweeter)

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