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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 68

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le Figaro on X: "Une bagarre a éclaté ce mercredi après-midi à l'aéroport  Paris-Charles-de-Gaulle : un groupe a tenté de forcer l'accès au hall  d'embarquement pour empêcher l'expulsion d'un militant kurde sous

    Bagarre à l'aéroport de Roissy : des élus communistes étaient parmi les énergumènes protestant contre l'expulsion d'un autre énergumène, kurde, sous OQTF (sous réserve de confirmation, on annonce, sur tweeter : Margaté Marianne, Pierre Barros, Raphaelle  Primet, Sandra Regol, Thomas Portes, Ian Brossat, Danièlel Simonnet - qui avait reçu, en son temps, avec sa copine députée LFI Obono, le très antisémite Corbyn, exclu du Parti Travailliste, justement, pour cause d'antisémitisme ! - Annie Gafforelli...) 

    Finalement, le Kurde a été expulsé : BON DÉBARRAS !

    AUX SUIVANTS !

    Mais : ils se prennent pour qui, ces élus ? 

    Être élu donne-t-il tous les droits ?

    Question subsidiaire : est-ce que "PCF" veut dire "Parti-chienlit français" ?

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  • Demain dimanche, jour de Pâques, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Noël et de l'Assomption...


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    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait :

    "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • Éphéméride du 30 mars

    3O mars 1930 : première élection de la Reine d'Arles

     

     

     

    1349 : Par le Traité de Romans, le Dauphiné est réuni à la France...

     

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    En 1349, le roi de France Philippe VI conclut le Traité de Romans qui donne, contre une forte somme, le Dauphiné à son petit-fils qui, après le règne de Jean le Bon, devient roi sous le nom de Charles V en 1364.

    Pour le Royaume de France, l'avancée territoriale, à l'est du Rhône, est très importante; elle est surtout le premier pas dans l'acquisition de la "frontière naturelle" du sud-est : les Alpes. Un processus qui demandera cependant cinq siècles et demi :

    un siècle et demi plus tard, en 1482, la Provence deviendra française (voir l'Éphéméride du 15 janvier);

    puis, en 1601, Henri IV réunira le Bugey, la Bresse et le pays de Gex, permettant ainsi à la France d'atteindre la rive nord du Léman (ou Lac de Genève) avec la possession de la ville de Versoix. Malheureusement, en guise de punition après les Cent Jours, Versoix et sept communes voisines nous furent enlevées et données au Canton de Genève, en 1815.

    enfin, en  1860, Nice et la Savoie deviendront françaises (voir l'Éphéméride du 24 mars). Les deux communes de Tende et La Brigue, qui avaient voté pour le rattachement, furent laissées au roi d'Italie (comme domaine de chasse !...) et durent attendre une nouvelle consultation, en 1947, pour être, à leur tour rattachées à la France. Le Val d'Aoste avait été malencontreusement "oublié" par les plénipotentiaires de Napoléon III, et ne fut donc pas consulté : il y a fort à parier qu'il aurait voté dans le même sens.

    30 mars,charles v,dauphiné,dauphin,vauban,louis xiv,saint simon,verlaine,bourse de paris,mistral,reine d'arles,vigee lebrunUne des clauses du Traité de Romans stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin, le Dauphiné ayant à perpétuité le prestigieux honneur d'être l'apanage du fils aîné du roi de France, donc son héritier.

    Le blason évolue et indique le statut de fils de France par la juxtaposition des armes traditionnelles du Dauphiné de Viennois et des armes de France :

    Écartelé de :
    1 et 4 - France moderne (d'azur à trois fleurs de lys d'or)
    2 et 3 - Dauphiné de Viennois (d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules)
     

     

    30 mars,charles v,dauphiné,dauphin,vauban,louis xiv,saint simon,verlaine,bourse de paris,mistral,reine d'arles,vigee lebrun
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1905 : Guillaume II débarque à Tanger...

    Après "l'affaire de Kiel", en 1895, ce coup de l'empereur allemand, et la reculade française qui suivit, fut la démonstration - hélas éclatante !... - que la République, le Système, n'avait pas et ne pouvait pas avoir de véritable politique étrangère, alors que la guerre approchait... et que Maurras ne prévoyait "que"... "500.000 jeunes Français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" : ce sera un million cinq  !

    On est, là, aux origines du livre de Maurras Kiel et Tanger, dont Boutang disait qu'il était "un acquis pour la suite des temps".

    La persistance de l'actualité de Maurras - à travers Kiel et Tanger mais pas seulement... - laisse rêveur...

    lafautearousseau

  • À propos de la démission du Proviseur du Lycée Maurice Ravel...

     

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    Lire sur le site de l'Action française

     

    Paris, le 28 mars 2024

     

    De la démission à la soumission

    Le proviseur du lycée Maurice Ravel, dans le 20e arrondissement de Paris, vient de démissionner « par sécurité » après avoir reçu des menaces de mort pour avoir demandé à une élève de son lycée de retirer son voile.

    Si les circonstances exactes de cette affaire restent à préciser, il s’agit là d’un renoncement qui s’apparente à un acte de soumission. C’est en tout cas comme cela que l’interpréteront certainement les auteurs des menaces, qui ne comprennent que le rapport de force.

    Sans doute le gouvernement ne peut-il pas en même temps légiférer à propos de la discrimination capillaire, creuser le déficit public dans des proportions abyssales, évoquer une implication militaire opérationnelle dans le conflit ukrainien et faire preuve de fermeté et de détermination face au communautarisme musulman.

    Cet événement n’est pas anodin et marque un tournant dans notre rapport au développement de l’islam en France. Ce n’est pas le proviseur, ce sont les ministres de l’Éducation et celui de l’Intérieur, voire l’ensemble du gouvernement, qui devraient démissionner. C’est d’ailleurs ce qu’ils savent faire le mieux, comme le démontre encore cette lamentable séquence.

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Affaire du Proviseur du Lycée Maurice Ravel : l'alerte une fois de plus lancée contre le "Frérisme"...

    Cette fois, c'est sur France info, et c'est par l'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, qui vit sous protection policière :

    "L'objectif du frériste, ce sont ces micro-sociétés islamiques qui ont vocation à s’étendre. Et il n'y a pas de société islamique sans l'imposition du voile..."

    À bon entendeur, salut !

    https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/voile-a-l-ecole-il-faudrait-que-les-forces-de-l-ordre-soient-appelees-immediatement-suggere-une-chercheuse-specialiste-des-reseaux-salafistes_6452515.html

    Lycée Gilles Bader (illustration), à Marseille, le 7 juin 2023. (GILLES BADER / MAXPPP)

     

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  • Solidarité Kosovo ! DEPUIS LES POGROMS ANTI-CHRÉTIENS, 20 ANS DE RÉSILIENCE SERBE CONTRE LES PERSÉCUTIONS...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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  • Éphéméride du 29 mars

    29 mars 1967 : Lancement du SNLE Le Redoutable

     

     

     

     

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...          

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    Traqué depuis des semaines, Charette est finalement capturé par le général Jean-Pierre Travot le  dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon). 

    Ici : le procès-verbal de son interrogatoire :

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    À Moscou hier, comme à Paris avant-hier, l'ennemi principal et premier, non unique mais le pire de tous, partout, c'est le terrorisme islamique.

    Et, sur ce coup, nous sommes d'accord avec le message posté par Gabriel Attal sur tweeter : 

    "L'ennemi est connu, c'est le terrorisme islamiste. La menace qu'il fait peser sur notre pays est forte et réelle. Depuis le début de l'année, deux attentats ont été déjoués. Nous ne laisserons jamais une seule seconde de répit à ceux qui souhaitent s'en prendre à la France. Nous allons dans les heures qui viennent renforcer les moyens et les effectifs sur le terrain, en particulier à proximité des établissements scolaires."

    Certes, il est tard, il est bien tard, il est très tard, après des années de déni et, même, de politique(s) favorisant - de fait - le-dit terrorisme islamiste, mais enfin, il n'est jamais trop tard...

    Comme, dans un autre domaine, en ce qui concerne le ré-armement militaire de la France, que le Système désarme depuis des décennies : il est tard, bien tard, très tard, mais enfin, chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour passé à ré-ouvrir des usines de fabrication d'armement pour les trois Armes; chaque augmentation des budgets militaires (l'objectif, c'est 4¨% !); chaque commande de matériels(s)... tout est bon à prendre : dans ces deux domaines si différents, et qui pourtant se rejoignent, du terrorisme islamiste et des crédits militaires, le vocabulaire et l'action des royalistes d'Action française ne peut que rester le même :

    armons !, ARMONS ! ARMONS !

    (La "Une" de L'Action française du Samedi 1er Octobre 1938)

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour (2/2) : "...un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes" (Jean Sévillia)

    2009 : Parution de  "Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française"
     
     

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    Présentation de l'éditeur :

    "Crois ou meurs ! Voilà l’anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté !" Ainsi s’indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s’inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd’hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l’homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.

    Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ?

    Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n’avait été qu’une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l’enjeu mémoriel divise toujours les Français ?

    Il fallait reprendre l’enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l’historiquement correct.

    Ce récit circonstancié s’adresse à tous ceux qui souhaitent qu’on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie."

     

    Dès la parution de l'ouvrage, Jean Sévillia écrit dans Le Figaro magazine du 29 mars qu'il s'agit d'un "livre iconoclaste, à lire d'urgence" et lui consacre son billet hebdomadaire "La page d'Histoire de Jean Sévillia", sous le titre éloquent :
     
    Un pavé dans la mare révolutionnaire : Signé Claude Quétel, un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes
     
    Voici le texte intégral de ce court billet :
     
    "Entre 1986 et 1989, environ 8OO livres ont paru à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française. Trente ans plus tard, l'enthousiasme n'est plus au rendez-vous : les parutions nouvelles sur la période 1789 -1799 sont en proportion peu nombreuses, et rares sont les livres qui sortent du lot. En voici un, au moins qu'on n'oubliera pas : ne craignant pas de détoner, l'ouvrage, tranquillement, ouvertement, est une charge contre la Révolution française.
    Directeur de recherche honoraire au CNRS, ancien directeur scientifique du Mémorial de Caen, Claude Quétel est un spécialiste du XVIIIème siècle qui s'est intéressé à l'histoire de la folie et de la psychiatrie. Puis ses activités l'ont conduit à écrire sur la Seconde Guerre mondiale. Mais de n'être pas un spécialiste de la Révolution française lui confère, précisément, une précieuse liberté vis-à-vis des gardiens du Temple. Elle lui permet, en l'occurrence, d'aboutir à une conclusion qu'il énonce sans ambages dès l'introduction : "La Révolution française fut un épisode exécrable, de bout en bout, de l'histoire de France. Elle ne fut pas le magnifique soulèvement de tout un peuple mais une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont la mémoire continue aujourd'hui encore à diviser fondamentalement les Français."
    Claude Quétel connaît trop bien le métier pour s'aventurer sans biscuits. Outre l'abondante bibliographie qui signale ses sources, l' "essai historiographique critique" situé à la fin du volume prouve que ce prétendu non-spécialiste maîtrise fort bien son sujet. De la prise de la Bastille à la conquête du pouvoir par Bonaparte, son récit montre donc la part essentielle de la violence dans le phénomène révolutionnaire ("Crois ou meurs"), une violence qui, commencée en 1789, n'a pas attendu la Terreur de 1793 pour se déployer. La Révolution, certes, a eu le mérite de faire aboutir des réformes que la monarchie n'avait pas su mener à bien. Elle a cependant inventé les droits de l'homme pour les violer tous, et inauguré la dictature des minorités radicales sur la majorité silencieuse, gouvernant au nom du peuple mais sans lui, et souvent contre lui.
    Un livre iconoclaste, à lire d'urgence." 
  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2) : Jacques Bainville élu à l'Académie française !...

    1935 : Jacques Bainville est élu à l'Académie française

     

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    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...

                    

    Il vient d'avoir 56 ans : il lui reste un peu moins d'un an à vivre, le cancer de l'oesophage dont il souffre ne lui laissant aucun espoir. Cette élection à l'Académie est la récompense du travail acharné d'un génial touche-à-tout, aussi doué pour les affaires économiques que pour les questions de politique internationales, mais capable également d'écrire en une langue très pure des Contes remarquables ou de s'exercer à la critique théâtrale...

    Sans oublie28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favrer, bien sûr, sa lucidité et sa clairvoyance qui, si elles lui permettaient d'analyser le présent et d'en induire le futur, ont fait de lui l'un des plus grands maîtres, et peut-être le plus grand, de l'Histoire.

    Deux fêtes seront organisées par son épouse pour célébrer cette élection : l'une pour les amis de l'extérieur, car Jacques Bainville était le trait d'union entre l'Action française et le monde politique; l'autre, pour les amis de l'intérieur, ceux de L'Action française, dans les locaux du journal, rue du Boccador (ci contre, qui devait, d'ailleurs, être le dernier siège de L'Action française, jusqu'à son interdiction, en 1944 : voir l'Éphéméride du 11 mai...).

    Il y prononça le très émouvant petit discours suivant, "Vertu de l'amitié", qui explique bien ce qu'était l'amitié d'Action française :

    BAINVILLE VERTU DE L'AMITIE.pdf

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre

    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jacques-bainville

     

    Voir notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville

  • Éphéméride du 28 mars

    1994 : Mort d'Eugène Ionesco, de l'Académie française

     

     

    58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule 

     

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favreEn l'an 58, sous la pression des Germains, les Helvètes résolurent de quitter leurs montagnes et d'aller s'établir à l'Ouest, plus loin de ces ennemis menaçants : en Gaule. Mais les Gaulois, dont plusieurs tribus étaient déjà alliées de Rome en général, et de César en particulier, firent appel à celui-ci pour repousser ce qui était, de fait, une invasion pour eux, même si, pour les Helvètes, il ne s'agissait que de fuir devant la "pression" des Germains.

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favreJules César a relaté son intervention en Gaule contre les Helvètes, les Rauraques, les Boïens, les Latobices et les Tulinges : un premier affrontement à Genève, où les Helvètes ne purent enfoncer les lignes romaines, puis les Helvètes prenant la direction de la Loire, suivis par les six légions de César.

    Le premier affrontement se produisit sur l'Arar (aujourd'hui la Saône), début juin : Labienus, le lieutenant de César, attaqua par surprise les Helvètes qui n'avaient pas encore traversé le fleuve, en tuant un grand nombre, le reste de l'armée helvète étant à l'abri sur l'autre rive. Après ce combat, César fit construire un pont sur la Saône pour poursuivre le gros de l'armée helvète : pendant deux semaines, il les suivit vers le nord, mais il n'y eut que quelques accrochages entre les cavaleries des deux camps.  

    Après ces quatorze jours de poursuites, César et Labienus se dirigèrent vers Bibracte, la capitale de leurs alliés Eduens, pour y chercher des vivres, laissant les Helvètes poursuivre leur chemin; mais ces derniers rebroussèrent chemin et attaquèrent l'armée romaine.

    Engagée vers midi, la bataille de Bibracte dura jusque tard dans la nuit; les Helvètes se replièrent finalement vers la région de Langres, où, faute de soutien, ils durent capituler.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Tremolet de Villers :

    "...Depuis 12 ans ce sont plus de 270 personnes qui sont mortes en France frappées par la terreur islamiste... La charge historique, religieuse, identitaire de la menace islamiste est telle, que le pouvoir trop souvent détourne les yeux, noie le poisson, cède à l’esprit de défaite. Pourtant, la formule dédiée à Poutine s'applique à l'islamisme :s i on ne l'arrête pas, il continue d’avancer..."
     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le martyre de l'enfant-Roi Louis XVII...

    1785 : Naissance de Louis-Charles, duc de Normandie

     

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    Terrible destin que celui de l'enfant qui naît ce jour-là :

     

    il sera l'Enfant massacré, qui ne devint jamais grand;

    il sera le deuxième Roi martyr... 

     

    "Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur État moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain. La Terreur ? Un procédé de gouvernement inventé par la République, recopié jusqu'aujourd'hui et on sait comment. Des têtes coupées pour exprimer un nouveau droit absolu de diriger le monde ? C'est qu'il fallait que le sang royal et populaire giclât pour fonder l'ordre nouveau. C'est ainsi que la France se dit encore aujourd'hui un modèle pour le monde. Effectivement ! Et l'Enfant-roi Louis XVII ? Eh bien, ce fut pire : après avoir tué le roi parce qu'il était roi, la bande qui prétendait diriger la Révolution, comité de salut public en tête avec Robespierre et Commune de Paris avec son procureur et son substitut, Chaumette et Hébert, décidèrent de faire du petit Capet l'instrument de la condamnation de sa mère et il eut à cet effet pour précepteur Simon l'alcoolique. Puis l'horreur, savamment voulue, ayant été accomplie, il fallait, en enfermant l'enfant de manière ignoble, le réduire en rebut de l'humanité. Ce fut consciemment voulu, strictement exécuté. Thermidor ne le sauva pas. Mais, du moins, un peu d'humanité entoura ses derniers moments. Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable" (Hilaire de Crémiers)

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  • Au cinéma : Cocorico, par Guilhem de Tarlé

    Cocorico - film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche : Cocorico,  le premier long-métrage, français,  de Julien Hervé, avec Christian Clavier et Marianne Denicourt (les époux Frédéric et Catherine Bouvier-Sauvage), Didier Bourdon (Gérard Martin) et Sylvie Testud (Nicole Dupont, Mme Gérard Martin).

    COCORICO, KIKERIKI, CHICCHICICHI, CÓCÓRÓCÓCÓÓÓÓ, COCK-A-DOODLE-DOO…

    Cocorico… Encore un film avec Christian Clavier sur le « vivre ensemble », mais un autre « vivre ensemble », un « vivre ensemble » entre français de milieux sociaux différents…
    Le seul fait d’évoquer cette question ne donne-t-il pas raison à ceux qui s’inquiètent du vivre ensemble multi ethnique et multi culturel ?

    En l’occurrence Julien Hervé désire sans doute nous persuader de l’innocuité de l’immigration puisque nous avons tous du sang « étranger » dans les veines.
    Soit et, personnellement, j’ai effectivement du sang italien, allemand et même syrien – « une Syrienne, notre ancêtre Sarah, mais une chrétienne » souligne-t-on depuis toujours dans ma famille, persuadée que l’assimilation commence précisément par la religion, à tout le moins la culture, qui situe l’Homme et sa destinée dans l’univers.

    Une fois donc évacuée la volonté militante du réalisateur (en dehors d’un prosélytisme de propagande, il faudrait s’alarmer du formatage qu’il subit sans en avoir conscience), on peut voir en souriant les protagonistes identifiés à leurs nouveaux « cousins » ; on peut rire franchement de certains assauts de répliques dignes d’un très bon théâtre de boulevard, sans amant dans le placard ni porte qui claque.
    Le seul risque consiste en un retour du coq quand le réalisateur ouvre en conclusion la porte du poulailler, à moins qu’il n’ait voulu tempérer son propos et constater que, si l’ADN « scientifique » ne trompe pas, le laboratoire peut, lui, commettre une erreur dans son analyse ou son report.

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