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1988 : Pose de la première pierre du Pont de Normandie, reliant Le Havre à Honfleur
1421 : Victoire franco-écossaise de Baugé
La bataille du Vieil Baugé, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage "Vigiles de Charles VII", Paris, XVème siècle
Cette bataille fut remportée grâce à l'aide du contingent Écossais, emmené par John Stuart (voir l'Éphéméride du 17 août), agissant ainsi en vertu de l'Auld Alliance conclue entre la France et l'Écosse contre l'Angleterre (voir l'Éphéméride du 23 octobre).
John Stuart se trouve être, par ailleurs, directement aux origines de la Maison du Roi (voir l'Éphéméride du 17 août), puisqu'il fut le premier Commandant de la Garde du Corps du Roi.
Un scandale d'État : le prix auquel un Système voleur nous fait payer l'électricité que la France produit grâce à nos impôts, qui ont financé - et c'est bien normal - la filière nucléaire et hydro-électrique qui produit NOTRE électricité :
"Nous alertons depuis 2 ans avec @LoikLFP (ndlr : Loïc Le Floch Prigent) sur l'écart entre le prix de vente de l'électricité et son coût de production. La @Courdescomptes s'y est intéressée de près et voici son verdict : 37 Milliards d'€ d'écart entre le prix et le coût de production"
1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne
Ci-dessus, la première "Une" de l'AF, le 21 mars 1908...
• Une Catégorie entière de notre quotidien est consacrées aux grandes "Une" de L'Action française, afin, non pas d'écrire une nouvelle histoire de l'Action française, mais de permettre au public le plus large possible de se faire une idée de ce que fut cette grande aventure, en consultant les sujets traités dans le journal. Dans cette Catégorie des "Grandes "Une" de L'Action française", voir, au sujet de ce premier numéro :
21 mars 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne
1098 : Fondation de l'Abbaye de Cîteaux
Robert, de l'Abbaye de Molesme, avec une vingtaine de compagnons, veut en revenir à une observance plus stricte que celle qui était pratiquée dans les monastères de l'époque...
Pour bien mesurer l'importance que devait revêtir cette fondation : de Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 980/981) :
"...Cîteaux.... ne prit vraiment son essor qu'avec l'arrivée au monastère (printemps 1112) du jeune Saint Bernard, accompagné d'une trentaine de parents et d'amis...
Le CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de Communication Culturelle avec Jean-Christophe Lévêque, professeur d'économie et Henri Augier, vous invite à une Revue d'Actu ce Jeudi 21 Mars 2024 à 19h Salle des Vignes, avenue Maréchal Randon, 3bis, avant la station essence Esso, station de tramway La Tronche Hôpital.
La France est au bord de la ruine, son niveau d'endettement bat tous les records historiques de la Vème République. Sa situation économique est de ce fait gravement atteinte, privée des moyens de recouvrer une liberté d'action indispensable à son redressement. Le Président et son gouvernement sans majorité parlementaire et sans volonté ni perspective , accumulent les fautes politiques tant à l'intérieur qu'en politique étrangère. Le chaos de ce second mandat s'inscrit dans la déconfiture du Pays légal aux abois face aux colères du Pays réel. Il n'y a peu de choses à attendre des élections européennes du mois de juin, ni d'un changement de majorité, la droite renonçant à toutes ses convictions pour accéder au pouvoir en 2027, et abdiquant de son ambition de sortir la France de ce bourbier civilisationnel. Nous débattrons ensemble des quelques raisons d'espérer et des moyens à se donner pour tenter de saisir les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter, ainsi que l'étude de l'histoire nous l'a appris. Horaire : 19h à 21h30
Participation aux frais : 10€, 5 € pour les adhérents. courriel: centrelesdiguieres@gmail.com Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel
Un peu d'humour, au sujet du scandale d'État de Sciences Po Paris (et Aix, et ailleurs encore...) avec Samuel Fitoussi, qui, chaque semaine, pour Le Figaro, pose son regard ironique sur l’actualité.
Aujourd’hui, il présente sa lettre de candidature à la direction de Sciences Po, avec un plan bien précis pour rendre cette école plus inclusive...
A l’affiche : Bob Marley – One love, Un film américain de Reinaldo Marcus Green, avec Kingsley Ben-Adir et Lashana Lynch (Bob Marley et son épouse Rita Marley), son fils Stephen comme Superviseur musical, et à la Production, outre Brad Pitt, son épouse Rita Marley et encore 3 enfants, Orly, Ziggy et Cedella Marley.
Bob Marley – One love… C’est mon épouse qui a voulu le voir alors que je ne savais rien du chanteur, que je ne connais pas le reggae, que j’ignorais l’existence d’un album Exodus et que je prenais le terme « rasta » comme un diminutif de « rastaquouère », n’ayant jamais entendu parler du mouvement messianique chrétien jamaïcain rastafari.
Quant à la Jamaïque, je ne connaissais d'elle que le rhum « vieux de deux cent cinquante ans » dont le Capitaine Haddock a rempli les soutes du Sirius dans Le Trésor de Rackham le Rouge.
J'ai appris depuis que cette île des (Grandes) Antilles, découverte en 1494 par Christophe Colomb, colonie espagnole durant près de deux siècles puis conquise par les Anglais jusqu'à son indépendance en 1962, est aujourd'hui une monarchie membre du Commonwealth avec pour roi Charles III. Elle est malheureusement aussi un lieu de tourisme sexuel et de trafic d'armes et de drogue.
Le film ne dit rien de tout ça, tout entier a la glorification de son "héros" des années 70, avec de nombreux flash-back qui m’ont rapidement noyé dans la Mer des Caraïbes. Il m'incite quand même à m'interroger sur "The King of Reggae" qui remplit les cinémas ! Le spectacle est en effet dans la salle pleine de fidèles, sexa-septua et octogénaires, dont les femmes regardent, debout. en se trémoussant, le long générique de cette "hagiographie" filmée !
Le Pont du Gard, pièce maîtresse de l'adduction d'eau à la colonie romaine de Nemausus (Nîmes)
12 Avant J-C : Mort d'Agrippa...
Dans la période trouble et très agitée qui suivit l'assassinat de César, Agrippa fut tout à la fois l'ami très proche d'Octave - qui devait devenir Auguste, le premier Empereur romain, après avoir "vengé" César - son allié fidèle et comme son bras droit, mais aussi un général et un administrateur hors pair...
S'il voyagea dans une grande partie de ce qui devenait "l'Empire", occupant dans de nombreux endroits de très hautes fonctions, il fit deux séjours importants en Gaule :
• son premier Gouvernorat des Gaules fut assez court puisque, arrivé en 39, il fut rappelé à Rome en 37. Depuis la conquête romaine de César, la Gaule était, de fait, livrée à elle-même pendant les guerres civiles à Rome. Agrippa reprit le dessus, pour Rome, sur les Aquitains, les Belges et les tribus germaines, notamment les Suèves : il devint le deuxième général romain à traverser le Rhin après Jules César...
• c'est son second séjour qui - bien que bref lui aussi : en 20 et 19 - marqua surtout les esprits, lorsqu'il obtint leGouvernorat de l’Occident.
Il se rendit d'abord sur le Rhin, où il repoussa les incursions germaniques et fonda une ville sur l'emplacement de l'actuelle Cologne (c'est l'empereur Claude qui, plus tard, donnera à cette ville son nom définitif : Colonia Claudia Ara Agrippinensis, devenue Cologne).
Puis, Agrippa jeta les bases de l'organisation de la Province des Gaules, réformant l'administration provinciale, le système de taxes et construisant un important réseau d'aqueducs, indispensables à chaque fois que l'on fondait une ville.
Il entreprit aussi la construction du réseau de voies romaines en Gaule, Lugdunum se retrouvant au cœur du nouveau réseau routier et devenant alors capitale des Gaules. Il favorisa aussi la colonie de Nemausus (Nîmes) fondée par Auguste quelques années plus tôt, qui devint le siège d'un atelier monétaire et où de nombreux monuments magnifiques furent construits : c'est sous Agrippa que fut menée à bien la construction du Pont du Gard (au moins dans sa plus grande partie...).
(ndlr : la date de la mort d'Agrippa n'est pas absolument certaine; quelques auteurs la signalent "entre le 19 et le 23 mars"...)
Tous les cinéphiles connaissent "Mère courage"; avec ce reportage de France info, les Français connaissent maintenant "Maire exemple" : bravo à lui !
"Confronté à la détérioration inexorable de l’église communale et à la difficulté de recevoir des aides financières, Patrick Mangin, le maire de Saint-Maurice-aux-Forges (Meurthe-et-Moselle), fait don de la totalité de ses indemnités. Par son geste, il espère susciter la générosité collective et voir l’église rouvrir prochainement au public..."
1987 : Mort de Louis de Broglie, Nobel de Physique 1929 : l’indétermination, l’incertitude, la probabilité, l’a-causal, le non local, l’a-temporel : quelques uns des concepts étranges formant le socle de la Physique quantique...
1315 : Louis X, le Hutin, octroie la Charte aux Normands
Ci dessus, "Le grand coutumier de Normandie. Charte aux Normands donnée en 1314 par Louis X le Hutin", artiste Anonyme (XIVème siècle)
Hollywood choisit le Puy du Fou pour l'Oscar du “Meilleur Spectacle du Monde” ! Le Puy du Fou a reçu, à Hollywood, “l’Oscar du Meilleur Spectacle du Monde” décerné par le plus prestigieux des jurys internationaux, pour son nouveau spectacle Le Mime et l’Étoile. C’est à Los Angeles, la capitale mondiale du cinéma, que se tenait samedi soir la 30e cérémonie des THEA AWARDS — les “Oscars” du spectacle vivant — qui a récompensé la dernière création du Puy du Fou, inspirée de l’histoire du cinéma. Le prix a été remis à l’équipe du Puy du Fou lors de la grande soirée rassemblant les plus grands noms du spectacle mondial.
En juin 1912, et deux dimanche de suite (les 16 et 23) Jacques Bainville/Léonce Beaujeu parla de Rousseau, en "Une" du quotidien (quatrième colonne, et début de la cinquième). La présentation de la page est tout sauf "sensationnelle", et l'article de Bainville paraît sous le titre étrange - et effroyablement banal - de "Au jour le jour - Courrier de la semaine". Il faut dire que l'auteur se rattrape en page trois, dans laquelle, sous une présentation elle aussi très banale, il commente Les dieux ont soif, d'Anatole France...
Bainville/Beaujeu voisine, dans cette "Une" avec Daudet et Pujo : Maurras devait être absent, en vacance chez lui, dans "(son) Martigues plus beau que tout...", en ce mois d'été...
L'article de Bainville est en quelque sorte une suite (mais nettement plus approfondie) de l'article du 6 précédent, que vous pourrez lire ici)
Voici le lien du numéro du Dimanche 23 Juin 1912 :
On verra que, dans sa charge féroce contre "Jean-Jacques", Bainville n'oublie pas l'impartialité de rigueur, ni l'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire; et qu'il commence par reconnaître les mérites et qualités éminentes - littéraires, s'entend... - de celui qu'il s'apprête à... assassiner (là aussi, littérairement s'entend...) :
Le grand Chateaubriand n'a pas dit autre chose lorsqu'il écrivait, parlant de Rousseau :
"...Je commençai, à Lausanne, les Remarques sur le premier ouvrage de ma vie, l'Essai sur les révolutions anciennes et modernes. Je voyais de mes fenêtres les rochers de Meillerie : "Rousseau", écrivais-je dans une de ces Remarques, "n'est décidement au-dessus des auteurs de son temps que dans une soixantaine de lettres de la Nouvelle Héloïse, dans quelques pages de ses Rêveries et de ses Confessions. Là, placé dans la véritable nature de son talent, il arrive à une éloquence de passion inconnue avant lui. Voltaire et Montesquieu ont trouvé des modèles de style dans les écrivains du siècle de Louis XIV; Rousseau, et même un peu Buffon, dans un autre genre, ont créé une langue qui fut ignorée du grand siècle." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 128/129).
• Voici donc l'article en question; d'abord, le début et la partie principale en quatrième colonne... :