En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le but que nous nous sommes fixé est de lire, du premier au dernier numéro du quotidien, la Rubrique "Ligue d'Action française" (appelée, à partir de la dissolution de la Ligue, en 36, "Les amis de L'Action française") et d'en extraire toutes les annonces, comptes-rendus et informations diverses concernant l'URP, afin d'aborder son histoire d'une façon autre que par la rédaction d'un ouvrage traditionnel; et de mettre ainsi un maximum d'informations, puisées à la source, à la portée du public et de quiconque voudrait, soit simplement connaître, soit - pourquoi pas ? - écrire "une" histoire de l'URP...
C'est dire que cette Rubrique est appelée à grandir, et qu'il faudra probablement la scinder en deux, trois quatre (voire plus...)
La Rédaction.
N.B. : Pour lire les articles... après avoir cliqué sur le lien que nous donnons pour accéder à tel ou tel numéro du journal :
En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...
Ce banquet avait été annoncé une seule fois, en "Une" du quotidien, dans le numéro du Mercredi 7 Décembre... :
... et, dans les numéros des 8 et 9 précédents, dans la Rubrique Ligue d'Action française, on le ré-annonça, en en profitant pour inviter également aux deux conférences que donnerait Daudet - puisqu'il serait sur place - à Marseille et à Toulon, "sur François Rabelais" :
Voici le lien conduisant au numéro du lendemain, Lundi 12 Décembre 1932, qui rend compte de ce "triomphal banquet des médecins d'AF" :
"plus de deux cent médecins" étaient présents et "plus d'une centaine s'étaient excusés en des lettres d'entière adhésion" !...
Le compte-rendu commence en "Une", au milieu de la deuxième colonne, juste après l'article de Daudet, et s'achève en page deux, dans la moitié supérieure des deux colonnes centrales (trois et quatre)...
En "Une" du numéro du Dimanche 10 Septembre 1933 (occupant la plus grande partie de la cinquième colonne) et signé "Pierre Varillon" (avec un "lire la suite en 2ème page, où l'article occupe la moitié supérieure de la troisième colonne) :
FÉDÉRATION DES SECTIONS D'A.F. DU GARD Président : M. Louis SENTUPERY, 6, me de la Maison-Carrée, NÎMES.
LOUIS SENTUPERY (ici, une photo absolument impassable, le représentant, occupe la moitié gauche de la liste des noms)
NÎMES.— Président : M. Henri de REGIS. Permanence : 15, rue Régal. ALÈS.— Président : M. Jean LAUNE. - Permanence : 66, rue Fabrerie. UZÈS.— Président: M. PICHON, 41, rue d'Alès. CHUSCLAN. — Président : M. Clément FAYE. AUBAIS.—Correspondant : M. Fernand JEAN. BEAUCAIRE.—Président : M. Pierre BOUILLARD, avenue de la Plaine. GÉNÉRAC. — Président : M. Hervé TRONC. LAGRAND'COMBE. — M. Y. MOULIERE. Permanence : rue Mas Chazelle, Maison Lacombe. LE VIGAN. —Président : M.J. RAYNAUD, rue s/s le Quai. REDESSAN. — Président : M. VIDALENCE. SAINT-AMBROIX. — Président : M. Maurice FAURE. SAINT-HIPPOLYTE DU FORT.—Président: M. Jean BRUGNEROLLES. AVÈZE. — Correspondant: M. Edmond CAUSS. SOMMIÈRES. — Président : M. A. CARRIERE-CAVORET. Permanence : Calé de l'Univers. BEZ.— Correspondant : M, Emile BRUN. SUMÈNE. — Président : M. Pierre SALLE, au Plan, Par Sumène
Deux remarques importantes avant de laisser lire le compte-rendu enthousiaste qui suit (de la page 344 à la page 354 de l'Almanach) :
1. L'Action française, dans son numéro du Lundi 30 Mai 1927, relata le Rassemblement (en "Une", avec la suite sur l'intégralité des deux colonnes de gauche de la page deux). Certains passages sont identiques, forcément, mais l'Almanach ajoute de nombreux détails, informations et jugements qui ne figurent pas dans le compte-rendu du quotidien; comme, par exemple, les noms des localités constituant "la Vendée provençale", ou les noms des Maires royalistes présents, et ceux des villes qu'ils représentent : Reillanes, Mazan, Jonquerette, Jonquières, Barbentane, Graveson, Boulbon, Maillane, Mollèges, Rognonas, Vendargues, Villeveyrac, Saint-Drézéry et le Premier adjoint de Monteux; et il propose huit photos, dont une "double" : celle du Commandant Dromard, organisateur/fondateur de l'Union Royaliste Provençale, et d'André Vincent... :
2. L'Almanach insiste beaucoup sur "l'affaire Daudet" : il s'agit évidemment de l'assassinat du petit Philippe, 14 ans, premier enfant des Daudet, par la police politique du Régime, alliée aux anarchistes. Ces élans de sympathie et d'affection envers "ce père douloureux el meurtri" sont plus nombreux dans le compte-rendu de l'Almanach que dans celui du quotidien...
Les photos sont malheureusement de mauvaise qualité; nous en mettons trois, cependant, pour l'instant, et malgré tout, en plus de la "double (Dromard/Vincent); celle présentée ci-dessous n'est pas fameuse non plus : elle est parue dans Le Petit Marseillais, le 31 Mai 1927 :
L'annonce ci-dessus parait en "Une", dan le numéro du Mardi 13 Septembre 33; elle sera reprise, sous deux formes différentes mais avec le même texte, les 14 et 15, toujours en "Une"...
C'est dans le numéro du Dimanche 17 Septembre 33 (le lendemain du Banquet) que "P.G." occupe quasiment toute la cinquième colonne de la "Une" pour raconter comment "le banquet traditionnel de Martigues a connu un éclatant succès" :
• L'annonce ci-dessus a été publiée trois fois, en "Une", les 7, 8 et 9 septembre précédents. Pour rappel, Henri Lavalade, annoncé comme "orateur", était le responsable/directeur de notre mensuel L'Ordre provençal...
• Dans le numéro du lendemain, Lundi 11 Septembre, un premier - et court - compte-rendu est donné, toujours en "Une" : il n'est pas signé (indiqué "par téléphone de notre correspondant") et occupe quasiment la moitié de la deuxième colonne, juste après la fin de l'article de Daudet et au-dessus de l'annonce d'une prochaine réunion en plain air en Bourgogne :
L'annonce ci-dessus est parue dans le numéro du 8 Avril 31 de L'Action française, en page cinq, dans la Rubrique "Ligue d'Action française". Elle sera reprise, à l'identique, les 9, 10 et 11 suivants.
C'est dans le numéro du Lundi 12 Avril 31, en "Une", que "P.G." en donnera le compte-rendu, dans la partie supérieure des deux dernières colonnes (la cinq et la six) :
C'est une tonalité très militante et combattante qui dominera les interventions pendant le Banquet (huit ans avant la guerre !) :
• "Au champagne", ce sera notre Président, le Commandant Dromard, qui prendra la parole en premier :
• Ensuite, Maurras notera :
• Puis, avec sa verve habituelle et inimitable, Daudet assènera ce "coup" à Briand :
Hôtel de ville de Marseille, façade sur le Vieux Port : Louis XIV domine la ville...
Et voici donc, maintenant, comme annoncé la veille, le compte-rendu du tri-centenaire de Louis XIV, dans le numéro du Mardi 14 Juin 38 (signé "Grimardias") :
• D'abord, en "Une", moitié inférieure des deux premières colonnes, avec un "lire la suite en 3ème page"... :
Hôtel de ville de Marseille, façade sur le Vieux Port : Louis XIV domine la ville...
L'annonce ci-dessus paraît trois fois, toujours en "Une", dans les numéros du 9, 10 et 11 Juin (actualisée ce jour-là par un "Aujourd'hui"...); il n'y a rien dans le numéro du 12 car, Maurras ayant été élu à l'Académie - au fauteuil de Jean de La Fontaine - le 9 Juin, la "Une" publie, ce jour-là cette photo de lui, et la suite des "Félicitations"... :
Il est émouvant de lire la légende de cette photo, prise "dans les jardins de Mme Jacques Bainville", l'ami fidèle, le plus jeune des "trois mousquetaires", et, pourtant, parti le premier, trois ans plus tôt, ce terrible 9 Février 1936...
C'est, ensuite, dans la "Une du Lundi 13 que le journal revient sur les deux réunions :
1. D'abord, celle de Pujo, du samedi (même si le journal commence par dire un mot, très court, des "onze cent couverts du merveilleux banquet de la Saint-Jean et du tricentenaire de Louis XIV, dont nous donnerons demain un compte-rendu complet..."
•Dans la partie inférieure des deux colonnes centrales (trois et quatre)...
L'annonce ci-dessus paraît en "Une" de L'Action française du Mercredi 16 Novembre 1938 (tout en bas de la première colonne).
Ce n'est que dans le numéro du Lundi 28 Novembre 38 que le journal donnera le compte-rendu de cette réunion, en page trois, sur la plus grande partie de la première colonne :
C'est au tout début de la création de notre groupe qu'Alain vint sonner au 9 rue Saint Suffren.
En dehors de "la politique", plusieurs choses nous rassemblaient, lui et moi, qui avons sympathisé tout de suite (il faut dire qu'Alain avait le don de sympathie...) : par exemple, j'ai participé avec lui, presque sitôt après son arrivée au local, au Camp Maxime Réal del Sarte d'Étrie, en Vendée; nous aurions pu, et du, d'ailleurs, en faire un second ensemble : lorsque le Camp eut lieu à Saint Martin de Crau (j'y ai participé) je demandai à Alain de venir avec moi, ce qui était son souhait, mais il eut alors un empêchement familial...
Autre point d'entente entre nous : nous étions tous deux professeurs, moi d'Espagnol/Provençal et lui de Lettres, bien que sa vraie passion fût la philosophie : ah, ces interminables discussions où il adorait se perdre, en parlant de l'une de ses marottes, Guénon. Il ne m'en voulait pas quand je finissais par lui dire que, franchement, Guénon, "ce n'était pas mon truc", comme disent nos élèves, dans les cours de récré (et ailleurs !...).
Pleinement intégré à notre groupe, Alain rendait davantage de services en s'occupant de Cercles d'études ou de conférences (bref, de la formation...) qu'en affichant ou distribuant et vendant à la criée; mais il faut de tout pour faire une Section, et Alain était bien un membre éminent et éminemment important de notre groupe, écouté comme tel et dont les avis comptaient beaucoup...
Quand nous organisâmes les Cafés politiques de lafautearousseau, il y participa immédiatement, en y prenant toute sa place :
• dès la première saison je le reçus pour notre Huitième Café, le samedi 26 mars 2011 :Que devient l'identité française ? Débat sur la Nation...
• l'année suivante (deuxième saison), je le reçus encore pour notre Septième Café, le samedi 12 mai 2012 : La leçon de Jeanne... Dans notre Page, consacrée à cette deuxième Saison, j'écrivais :
"Cette année, nous avons décidé de bousculer un peu les choses - mais pour la bonne cause, bien sûr.. - en faisant suivre le traditionnel Hommage à Jeanne d'Arc par la projection du film de Paul Barba Negra, Reims, cathédrale du sacre, présenté par Alain Bourrit.
Document d'archive, ce très beau film de Paul Barba Negra fut diffusé par FR3; ses images et ses commentaires n'ont rien perdu de leur puissance, de leur profondeur et de leur beauté..."
• pour notre troisième Saison, ce fut pour notreQuatrième Café, le samedi 9 février 2013, qu'Alain vint traiter le sujet :Quelle Europe voulons-nous ?...
Alain nous quitta en décembre 2017. Bien entendu, lafautearousseau lui rendit immédiatement l'hommage qu'il méritait si amplement, et exprima la tristesse de tous, lorsque nous devenions séparés de celui qui était avec nous depuis les tous premiers jours...