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Documents pour servir à une Histoire de l'URP - Page 2

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (55) : Barbentane, Dimanche 7 Juin 1914...

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    • À Barbentane, le Dimanche 7 juin 1914, eut lieu une imposante manifestation royaliste, au cours de laquelle un grand banquet fut servi dans la salle verte du château du Marquis de Barbentane et, ce jour-là, le marquis de CHAUMONT QUITRY - représentant du duc d'Orléans - et Léon DAUDET furent nommés citoyens d'honneur de Barbentane...

    Léon Daudet raconte ainsi la journée, en "Une" de L'Action française du Jeudi 11 Juin 1914 :

    (cliquez sur les images pour les agrandir)

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (54)...

     

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    1989 : René Sédillot vient présenter, dans notre local du 50, rue Pavillon "Le coût de la Révolution française"...

     

    1A.jpgComment mieux présenter cet exceptionnel ouvrage ? Voici un document d'archive, rare, voire exceptionnel : sa qualité technique est loin d'être fameuse, mais il date de 1989 ! C'est évidemment son fond qui en constitue l'intérêt, et nous demandons aux auditeurs de passer sur les imperfections techniques évidentes, pour aller à "la substantifique moelle...".

    Il s'agit ici d'une conférence prononcée à Marseille, au siège de la Fédération Royaliste Provençale, juste avant les célébrations du bi-centenaire de 1989, par un René Sédillot très en forme.

    On rappellera juste que René Sédillot fut, pendant de longues années, le directeur de La vie française, l'un des principaux journaux économiques de l'époque.

    Dans son Discours aux Lucs sur Boulogne (le premier de nos Grands Textes), Soljénitsyne explique la malfaisance de toute révolution, de la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationalistes du bonheur du peuple"....

    Il écrit, entre autres :

    1A.jpg"...C'est le XXème siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIème. De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.

    Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de "grande", on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.

    Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine...."

     

    Comme en écho à ces propos, René Sédillot se penche, lui, justement, sur le coût de la révolution.  Le mot "coût" ne devant bien évidemment pas être pris dans sa seule acception économique...

    René Sedillot est "présenté" par Pierre Chauvet, Président de l'Union Royaliste Provençale (à droite, sur l'écran) et par François Davin (à gauche)

    (Conférence tenue dans les locaux l'Action Française de Marseille en 1989, dans le contexte des célébrations du bicentetaire de la Révolution française)

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (53) : Quelques informations sur Le Commandant Dromard, premier Président de l'Union Royaliste Provençale...

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    Ci-dessus, photo du Commandant Dromard, parue dans L'Almanach d'Action française pour l'année 1928 (page 347)

     

    On n'a malheureusement pas autant d'informations qu'on le souhaiterait sur le Commandant Dromard, qui fut le premier Président de notre Union Royaliste Provençale.

    Pourtant, son nom fut écrit des dizaines de fois dans L'Action française, lors des compte-rendus des grands Rassemblements royalistes (de Barbentane, le 29 mai 1927 ou de Roquemartine, le 5 août 1934, ci-dessus) ou des autres manifestations marseillaises et provençales, comme la double inauguration de la statue de Jeanne d'Arc, en haut de La Canebière, en 1942 et 1943 (voir ici, pour 1942, et ici, pour 1943).

    J'avais demandé à Pierre Chauvet - qui lui succéda à la tête de l'URP - et à Jean Lavoëgie - qui fut Chef des Camelots dans la "Dixième zone", la nôtre... - de me parler de lui; ainsi, bien entendu, qu'à mon père, Camelot marseillais de toujours : tous les trois, avec leurs mots à eux, différents mais se rejoignant sur le fond, me firent la même réponse : Dromard fut un serviteur fidèle et zélé de notre Cause, un Président actif et infatigable, toujours assidu à sa tâche, mais sans jamais d'accroc ni de dispute ou problèmes d'aucune sorte, ni de pas de côté, ni d'action(s) ou de décision(s) controversée(s). Tout entier donné à sa Cause, il ne vivait que pour servir : les gens heureux n'ont pas d'histoire, dit le dicton...

    Finalement, n'est-ce pas le plus beau des éloges que l'on puisse faire d'un Président de Fédération ? Pendant trente ans, du lendemain de la Guerre à sa mort, le premier mai 1950, il a servi, fidèlement, infatigablement, toujours là, toujours présent et actif, et le rappeler suffit pour lui rendre hommage, même si manquent photos et documents...

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    (cliquez sur le document pour l'agrandir)

    Louis, Francois, Marie Joseph Dromard fut nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 2 août 1920; puis promu Officier le 30 juin 1939...

    Il mourut le premier Mai 1950, à Marseille, où il demeurait (au 64, Boulevard Rabatau)

    (comme pour notre précédente livraison, traitant de L'Ordre Provençal, nous mettons en fin de cette note deux liens intéressants, en ceci qu'ils fournissent un grand nombre de noms, dates et lieux, personnalités; le tout mêlé dans un ensemble parfois un peu long, ennuyeux, voire "poussiéreux" : le lecteur en usera comme bon lui semble; pour notre part, nous en avons extrait certains des renseignements suivants...)

    François Davin

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (46, 2/2)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    47 (2/2) : Engagements et fidélités au Royalisme dans l'URP et dans l'Action française, et même bien avant, en remontant le temps... (suite et fin de l'hommage entamé le 20 avril dernier) :

    "Ici, chez moi, la République s'arrête à la porte !..."

    Le 20 avril dernier - jour anniversaire de la naissance de Maurras - j'ai voulu rappeler un "Témoignage d'estime et d'affection réciproques d'un martégal royaliste, "blanc du midi" à un autre martégal royaliste et "blanc du midi"..."

    Je l'ai fait en partant de la copie d'un portrait de Maurras, réalisé à la plume et à l'encre de Chine, sur un papier velin, présenté à Maurras - qui le lui a dédicacé - par mon père, le jeune Camelot du Roi Pierre Davin, fils du Camelot Émile Davin, l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues (la section de Charles Maurras...), dans les années 1910...

    Détail de la dédicace :

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    Voici aujourd'hui - jour anniversaire de l'entrée de Maurras dans la Vie - la seconde partie (et la fin) de ce témoignage et de cet hommage; simplement élargi, de mon père seul,  à mes deux familles, paternelle et maternelle, et aux ancêtres de celles-ci, où l'on ne comptait que des "blancs du Midi" : tous fidèles à la Cause, d'abord, puis à Maurras (et à l'Action française) lorsque celui-ci parut...

    C'est donc d'un hommage familial et inter-générationnel - pardon si le ton est un peu pompeux... - qu'il s'agit aujourd'hui, pour bien montrer les engagements et fidélités de royalistes à travers le temps : dans mes deux familles, en effet, mes deux grands-parents parlaient de leurs propres parents et grands-parents, ultra royalistes et catholiques : ce qui nous ramène aux temps heureux de Louis-Philippe et Charles X, lorsque notre Royauté traditionnelle 6 et non cet actuel Système qui la tue dirigeait la France, pour son plus grand bien...

    C'est cette fidélité que je veux dédier aujourd'hui - en ce jour où l'on fait mémoire de son départ - à celui qui, "comme Socrate, connut la colère de la Cité", tout simplement à cause du "combat qu'il soutint... pour une Patrie, pour un Roi, les plus beaux qu'on ait vus sous le ciel : la France des Bourbons, de Mesdames Marie, Jeanne d'Arc et Thérèse, et Monsieur Saint-Michel..."

     

    François Davin (suite et fin)

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (52) : Marseille, 19 Novembre 1933, Grande réunion et Grand Banquet médical autour de Maurras et Georges Claude...

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    Voici l'annonce de cette réunion dans notre mensuel régional "L'Ordre provençal", qui précise : 

    "Nos amis sont invités à faire la plus active propagande pour cette réunion qui s'annonce, d'ailleurs, comme un très grand succès. Les portes seront ouvertes à neuf heures et l'on commencera à dix heures, exactement. On peut se procurer des invitations au local de la section, 60 rue Grignan."

    L'Ordre provençal en était alors à sa neuvième année (sa première parution est donnée, par Gallica, "en 1925") et se présente comme l' "organe mensuel de la Fédération provençale des Sections d'Action française"...

    La réunion et le Banquet eurent lieu à la Place Jean Jaurès, connue des Marseillais sous le nom de "La Plaine"...

    Naturellement, comme L'Action française, cet "Ordre provençal" disparut lors de la soviétisation d'une large part de la vie publique française en 44/45, à cause de la sinistre action des communistes, peu avant alliés d'Hitler pendant presque deux ans et qui cherchaient, évidemment, à faire oublier cet himalaya de honte par un himalaya de re-Terreur et de violences plus grand encore : ce fut la sinistre "épuration"...

    Mais, lorsque le mouvement fut relancé, après cette sinistre période, l'on conserva, en Provence, le titre de "l'OP" (comme nous l'appelions familièrement, entre nous), de même que l'on conserva le titre d'Union Royaliste provençale (transformé un temps en Fédération Royaliste Provençale)...

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (51) : Marseille, 25 octobre 1968 : Pierre Debray et Gustave Thibon pour le centenaire de la naissance de Maurras...

    C'est dans ce très beau local que nous fondâmes notre "groupe jeune" (comme je l'ai raconté ici) et nous le quittâmes, bien sûr, à regret, après n'y a voir passé finalement, que peu d'années...

    Il nous fallait trouver autre chose mais, en attendant de "tomber" sur l'autre très beau local, lui aussi idéalement situé, du 35 rue Pavillon, nous prîmes, faute de mieux et comme solution provisoire, le triste et peu sympathique local du 7 rue Dieudé : c'est pourtant là, dans ce local tristounet et franchement "pas terrible" que nous passâmes la période de "Mai 68", marquée essentiellement par trois grands évènements pour notre groupe, dans la même année : la grande bagarre de la salle Mazenod, le 24 février 68 (voir les trois livraisons 14, 15 et 16), le premier Rassemblement royaliste (à Montmajour, le 8 juin 69) et, entre les deux, nous en parlons maintenant, le centenaire de la naissance de Maurras, le 25 octobre 68...

    Pour l'occasion, nous voulions faire "quelque chose de bien", et nous demandâmes à Thibon et à Debray de venir, au Château des Fleurs (presque en face du Stade Vélodrome, aujourd'hui "Orange Vélodrome")

    Ce 25 octobre 1968, pour évoquer Maurras, Thibon et Debray sont donc les deux orateurs phares de la journée. Ils viendront et se retrouveront par la suite aux Rassemblements royalistes (les premiers à Montmajour, puis un à Saint Martin de Crau et, enfin,  tous les autres aux Baux de Provence, dans le Val d'Enfer, sur le terrain que nous prêtait gracieusement François Cornille, un membre de l'URP...

    À l'époque, il y a trois quotidiens, à Marseille, tous les trois à côté : le communiste La Marseillaise (qui existe toujours, quasiment sans lecteurs mais riche de grasses subventions...); le journal "de droite" Le Méridional : les deux étaient mitoyens, sur le Cours d'Estienne d'Orves; et, à une trentaine de mètres à gauche, de l'autre côté de la rue Breteuil, le socialiste Le Provençal, rue Francis Davso.

    Nous avions "nos entrées" au Méridional, où travaillaient notre ami Robert Oberdorf (ci-dessus, qui s'échappait de la politique et parlait de sport dès qu'il le pouvait) et son compère et ami Jean-Michel Renaud, qui n'était pas "AF" à proprement parler mais qui travaillait main dans la main avec Robert et nous. Lorsqu'eut lieu la malheureuse fusion/marché de dupes qui fit disparaître Le Méridional, Robert partit travailler à Nice Matin et Jean-Michel remonta dans son Nord d'origine, où il intégra La Voix du Nord...

    C'est Robert qui publia et signa, dans Le Méridional le compte-rendu suivant :


    (sur la photo d'en haut, on a Gustave Thibon, à gauche, Chauvet au centre et Debray à droite; photo d'en dessous : vue de l'assistance...)

    Le texte étant illisible, en voici le scripte :

    Gustave Thibon et Pierre Debray ont parlé de "Maurras toujours présent" 

    Il y avait grand monde au "Château des Fleurs" pour entendre Gustave Thibon et Pierre Debray parler de "Maurras toujours présent", à l’invitation de la section marseil­laise de la Restauration natio­nale. placée, comme on le sait. dans la droite ligne de l’Ac­tion française.

    Après l’entrée en matière de M. Pierre Chauvet, président de l’Union royaliste provençale, heureux de souligner la présence d’une nombreuse jeunesse enthousias­te, Gustave Thibon évoqua le Maurras religieux et poète, cet "éternel blessé du mystère et de la divinité", dont il eut le bonheur immérité d’être l’ami.

    "Avant tout, Maurras était un poète et c’est en poète qu’il s’est jeté à la défense du rem­part par amour de la cathédrale. On l’a dit insensible. Rien ne fut plus faux. N’est-ce pas Maurras qui a dit de l’insensibilité qu’elle était mère des déraisons ?" En fait, démontra Gustave Thibon, Maur­ras, "l’homme de la mesure, fut tout le contraire des utopistes idéalistes, des fanatiques de la raison". Et de conclure, au terme d’un propos cons­tamment émaillé d’abondantes citations de mémoire : "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie.

    Les lois du réel

    Apres le philosophe, volon­tiers humoriste, vint le doc­trinaire royaliste en la person­ne de Pierre Debray, journa­liste à l’hebdomadaire "As­pects de la France", qui traita du Maurras politique.

    Gus­tave Thibon s’était élevé con­tre "un certain silence", Pierre Debray proteste con­tre "un certain mensonge"… On a défiguré totalement l’œuvre et la pensée de Maurras. On a voulu les figer. Rien n’est plus inexact. "Maurras n’a pas trouvé du premier coup sa foi et n’a pas attendu Marcuse ou Cohn-Bendit pour saisir toute la tragédie de la société de consommation"… "S’il a forgé une méthode, l’empirisme organisateur l’a mené au nationalisme intégral; s’il a construit une si vaste synthèse, c’est parce qu’il a retrouvé les lois du réel, abolit tout présupposé, tout préjugé et a su regarder les choses comme elles étaient."

    !I a compris que "les peu­ples ne se ressemblaient pas". Et au bout de ce cheminement, lui qui un temps fut nihiliste, s’est découvert "fils d’un sol, fils d’un peuple", dont la monarchie lui a semblé être le système naturel. C’est pour­quoi le génial fils de Marti­gues, né voici cent ans dans sa Provence bien-aimée, s’est fait royaliste, mais pas roya­liste figé, car "les corps vi­vants se transformant sans cesse dans la continuité", il fut et s’en fit une gloire, "à la fois un homme de conserva­tion et de progrès".

    Robert OBERDORFF

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    "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie." (Gustave Thibon)

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (50) : Dimanche 9 Mai 1943, Marseille : deuxième inauguration de la statue de Jeanne d'Arc aux Réformés, en haut de La Canebière...(Acte 2)

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (49) : Dimanche 10 Mai 1942, Marseille : première inauguration de la statue de Jeanne d'Arc aux Réformés, en haut de La Canebière...(Acte 1)

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    Voici la statue, dans son état actuel, plus de quatre-vingts ans après son installation; elle est l'oeuvre de Louis Botinelly (1883 - 1962).

    Il s'agit d'une statue en pierre, sur le parvis de l'église Saint Vincent de Paul ("Les Réformés), en haut de La Canebière, représentant Jeanne d'Arc vêtue en bergère, les mains au niveau de la taille. Le piédestal sur lequel repose la statue est décoré de quatre bas-relief représentant :

    •Jeanne d'Arc et Charles VII,

    •  le sacre de Charles VII,

    • la levée du siège d'Orléans,

    • le martyre de Jeanne d'Arc.

    C’est à partir de 1941, que Botinelly travailla à ce monument. Le commandant Louis Dromard, assisté du jeune Pierre Chauvet - qui devait lui succéder comme Président de l'URP - avait lancé une souscription pour l'érection de ce monument à la Sainte de la Patrie. Dromard était devenu président du Comité Jeanne d’Arc après le décès - en décembre 1941 - de Dominique Piazza, Pierre Chauvet devenant secrétaire général du Comité. C'est ce Comité qui, la souscription ayant rapidement atteint son but, offrit cette statue au Conseil municipal, l’archevêque de Marseille, Mgr Delay, acceptant évidemment de la bénir...

    Comité Jeanne d'Arc, Clergé, Municipalité (qui participa pour 5.000 francs à l’érection du monument, estimé à 200.000 francs) : il y eut donc une belle unanimité à Marseille, en cette époque-là, pour honorer Jeanne !

    Le dimanche 10 mai 1942, pour la première fois, donc, le Cortège traditionnel qui se dispersait, jusque là, au monument appelé "Les Mobiles" (1) se dispersa devant la toute nouvelle statue.

    C'est en page deux du mardi suivant, 12 Mai, que L'Action française relate la Fête de Jeanne d'Arc à Marseille, particulière, pour la raison que l'on vient de dire, cette année-là :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k768365z/f2.item

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    (1) Devenu, au fil du temps, lieu de commémoration habituel à Marseille pour les évènements de la première et de la deuxième Guerre mondiale, le Monument des mobiles, construit par le sculpteur Constant Roux, a été érigé en mémoire du sacrifice de plus de mille "enfants des Bouches du Rhône" qui furent enrôlés dans la guerre franco-prussienne de 1870-1871, dont un bon nombre étaient des Gardes mobiles, ne relevant pas du service militaire. Il est situé lui aussi en haut de La Canebière, à une petite centaine de mètres, à peine, de l'église des Réformés et de sa statue de Jeanne d'Arc; mais il se trouve de l'autre côté de la rue...

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (48) : 5 Août 1934, la "splendide manifestation" du Rassemblement royaliste de Roquemartine...

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    À un jours près, on est à six mois, tout juste, du "6 février"...

    Il fut impossible à L'Action française de rendre compte dès le lendemain, lundi 6, de cette "splendide manifestation" (on verra plus bas pourquoi...). Elle ne fit donc paraître, ce jour-là, que le communiqué suivant, en "Une" tout de même, sur quasiment toute la cinquième colonne :

     https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765688w/f1.item.zoom)

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (47) : Dimanche 29 mai 1927...

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    Le Rassemblement eut lieu le dimanche 29. La "Une" de L'Action française du lendemain, le lundi 30 mai 1927, rendit compte évidemment, de ce magnifique Rassemblement, auquel prirent part Léon Daudet, André Vincent (Délégué du Duc de Guise), Paul Robain, Bernard de Vesins, l'Amiral Schwerer, accueillis par le Commandant Dromard, président de l'Union Royaliste provençale (appelé alors "Président de la Fédération des sections d'A.F. de Provence"...)

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    Le reportage, comme pour le Rassemblement du Mont des Alouettes l'année précédente, ne fait pas le gros titre du journal : il n'occupe que deux courtes colonnes, tout en bas, à droite de la première page, et s'achève en page deux, sur l'intégralité des deux colonnes de gauche...

    En "Une", en bas des deux colonnes de droite; cliquez sur les images pour les agrandir) :

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    Le compte-rendu se poursuit en page deux, sur l'intégralité des deux colonnes de gauche...

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (46, 1/2)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    47 (1/2) : Fidélité au Royalisme, dans l'URP et dans l'Action française...

     

    Témoignage d'estime et d'affection réciproques d'un martégal royaliste, "blanc du midi" à un autre martégal royaliste et "blanc du midi"...

    Copie d'un portrait de Maurras, réalisé à la plume et à l'encre de Chine, sur un papier velin, présenté à Maurras - qui le lui a dédicacé - par le jeune Camelot du Roi Pierre Davin, fils du Camelot Émile Davin, l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues (la section de Charles Maurras...), dans les années 1910...

    Né le 23 janvier 1906, Pierre Davin a alors 21 ans. Apprenant que Maurras va venir passer quelques jours chez lui, à Martigues, dans sa Bastide du Chemin de Paradis, il y part aussitôt, pour lui présenter ce portrait. Maurras le reçoit fort aimablement, connaissant bien son père, "voisin de trois cent mètres", et d'une famille établie depuis plusieurs générations sur "l'Île", le quartier central de Martigues, le quartier natal de Maurras; de la fenêtre de notre maison familiale, au premier étage, où est né mon père, on a une vue imprenable sur la bastide du Chemin de Paradis, à Ferrières, le quartier de Maurras. Cette maison (ci-dessous), située au 2 Quai Kléber, est entrée dans notre famille par ma grand-mère, Thérèse Mégy...

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    La discussion entre Maurras et mon père porta (entre autres...) sur les origines grecques des villes de Marseille et Martigues (ce qui explique la dédicace) et elle a duré "une bonne partie de l'après-midi", me disait mon père, à chaque fois que nous en parlions...

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    "À Pierre Davin, en souvenir de la trouvaille - si mémorable ! - au château de la Castille et de notre vieux Martigues oublié ! Très cordialement..."

     

    D'abord "carrossier" (mais, d'avant les véhicules automobiles !) mon grand-père Émile devint pêcheur, et fut membre de la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues, et l'était toujours dans les années terribles de l'épuration, sinistre re-Terreur, en 45; lorsque le président de cette Prudhommie, Dimille, écrivit la juste, belle et surtout très courageuse lettre en défense de Maurras, lue lors de son inique procès :

    Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

    Martigues, le 16 Octobre 1944.

    Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
    Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

    Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille. 

     27 janvier,viollet le duc,saint denis,sainte chapelle,saint sernin,carcassonne,vezelay,notre-dame de paris,lassus,victor hugo,chateaubriand,louis philippe,merimee

    Face au théâtre, la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues

     

    François Davin (à suivre : suite et fin le 20 novembre...)

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (45)...

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    45 : Après le compte-rendu du mariage du Prince Jean et de la princesse Philomena, quelques instants encore avec notre belle Famille de France...

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (44)...

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    44 : À Senlis et à Chantilly, au mariage du prince Jean et de la princesse Philoména... (4/4)

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (43)...

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    43 : À Senlis et à Chantilly, au mariage du prince Jean et de la princesse Philoména... (3/4)

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (42)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    42 : À Senlis et à Chantilly, au mariage du prince Jean et de la princesse Philoména... (2/4)

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