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Documents pour servir à une Histoire de l'URP (60) : (1/2) Marseille, Dimanche 12 Juin 1938, le tri-centenaire de Louis XIV....

 

(retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

 

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Hôtel de ville  de Marseille, façade sur le Vieux Port : Louis XIV domine la ville...

L'annonce ci-dessus paraît trois fois, toujours en "Une", dans les numéros du 9, 10 et 11 Juin (actualisée ce jour-là par un "Aujourd'hui"...); il n'y a rien dans le numéro du 12 car, Maurras ayant été élu à l'Académie - au fauteuil de Jean de La Fontaine - le 9 Juin, la "Une" publie, ce jour-là cette photo de lui, et la suite des "Félicitations"... :

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Il est émouvant de lire la légende de cette photo, prise "dans les jardins de Mme Jacques Bainville", l'ami fidèle, le plus jeune des "trois mousquetaires", et, pourtant, parti le premier, trois ans plus tôt, ce terrible 9 Février 1936...

C'est, ensuite, dans la "Une du Lundi 13 que le journal revient sur les deux réunions :

1. D'abord, celle de Pujo, du samedi (même si le journal commence par dire un mot, très court, des "onze cent couverts du merveilleux banquet de la Saint-Jean et du tricentenaire de Louis XIV, dont nous donnerons demain un compte-rendu complet..."

Dans la partie inférieure des deux colonnes centrales (trois et quatre)...

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• ...puis dans la moitié supérieure de la colonne cinq (relation signée "P.G.) :

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On me permettra, ici, de rapporter un souvenir personnel : au sujet de "La Rocque", et aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, c'est la deuxième phrase que mon père prononçait le plus, quand j'étais enfant (après son inoubliable "chez moi, la République s'arrête à la porte !").

Natif de Martigues, où mon grand-père Émile, "voisin de trois cent mètres" de Maurras fut l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française martégale (ma famille habitait alors au 2, Quai Kléber, une maison que nous n'avons, hélas, pas pu conserver...), mon père vint très vite se fixer à Marseille.

Voyageur de commerce, il était souvent à Paris, et fut affecté à l'équipe des vendeurs volontaires de La Trinité.

Il participa, évidemment, à la manif du 6 Février à Marseille et, parlant de celle de Paris, il ne manquait jamais de "cracher" un très méchant "ce salaud de La Rocque...!" et moi, trop jeune pour comprendre, j'allais voir ma mère pour lui demander qui était ce monsieur, pour que papa l'insultât ainsi. Elle me faisait la même réponse que pour la dame que je croyais être "la république" : "...c'est un peu difficile à t'expliquer, tu es encore un peu petit, mais tu comprendras bientôt, quand tu auras un peu grandi..."

Je grandis, en effet, comme tout un chacun; je compris, et je fis miennes ces deux phrases, que je trouve toujours admirables aujourd'hui, et que je suis fier d'avoir "maintenues", au sens félibréen du terme, jusqu'à aujourd'hui; et que je maintiens encore, bien évidemment...

"Ce salaud de La Rocque..." (même si sa mort, plus noble que sa vie, la rachète un peu...)

François Davin

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