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République ou Royauté ? - Page 78

  • L’échec du merveilleux système, raconté par le Sixième rapport de l’ONPES… : plus de 8 millions de pauvres en France !...

                Aujourd'hui, c'est l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale qui l'affirme: la France compte plus de huit millions de pauvres, selon son 6ème rapport, que nous vous communiquons ci-après, et qui est sous-titré Bilan de 10 ans d'observation de la pauvreté et de l'exclusion sociale à l'heure de la crise...

                Le taux de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté (moins de 908 euros par mois) est passé de 13,6% à 13,4% de la population entre 1998 et 2007...

                http://www.onpes.gouv.fr/Sixieme-rapport-de-l-ONPES-Bilan.html

                La rituelle question impertinente: comment cela est-il possible ? Ne vivons-nous pas sur les dogmes merveilleux, puisque fondés sur la Raison, censés régénérer la France, édictés par la merveilleuse Révolution, et appliqués sans défaillance depuis plus de 130 ans par la non moins merveilleuse République idéologique qui nous gouverne ?

                Ces dogmes parfaits, au nom desquels -soit dit en passant- on a créé le Totalitarisme et exécuté le premier Génocide des Temps modernes; cette Révolution parfaite, qui a causé la mort de 2.300.000 personnes; cette République parfaite, qui règne sans partage depuis 130 ans; tout ça, c'était pour aboutir à "ça" ?...

  • Changer de système. Tout simplement !....

                Cela peut paraître paradoxal de prime abord, mais nous souffrons à la fois d'un excès de libéralisme et d'un excès de socialisme. C'est pourquoi il faut changer de Système.

                C'est ce que pense Christophe Geffroy -à qui nous avons fait écho plus d'une fois...- dans son très interéssant éditorial du mois de mars dans La Nef ( http://www.lanef.net/t_article/changer-de-systeme-geffroy-christophe.asp )

                Et de citer Benoît XVI, qui nous exhorte à changer nos comportements....

                On ne peut que considérer les écrits de Christophe Geffroy avec intérêt et sympathie. Dans l'ordre du politique,qui est le nôtre, notre rôle est de proposer l'instauration -ou la ré-instauration, comme on voudra...- d'un pouvoir fort, capable de s'opposer aux forces de l'Argent.

               L'Argent, le capital, qui a été, de fait, libéré par la Révolution, elle qui a abattu le pouvoir du Sang, basé sur la Tradition, l'Histoire, la Spiritualité, et qui -venu du fond des âges, ce dont il tirait sa légitimité et sa force-, pouvait s'opposer à la toute-puissance de l'Or, que plus rien ne s'arrête aujourd'hui....

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  • Florence Aubenas le raconte elle aussi, à sa façon: l'échec du merveilleux système.....

                Quand on écoute Florence Aubenas présenter son bouquin à la radio, et quand on le lit, ce bouquin, on est assez consterné du tableau qui nous est proposé. Et une question vient à l'esprit, lorsqu'on découvre avec la journaliste, ces horreurs qu'elle décrit de l'intérieur et par le menu: mais dans quelle société, dans quel système sommes-nous, qui ont accouché de situations pareilles ?

                 Si on se réfère aux promesses des origines, de la Grande Révolution de 1789, qui devait apporter -entre autres merveilles- "le bonheur", cette "idée neuve en Europe", qu'est-ce qui a foiré, pour qu'on en soit arrivé là, aujourd'hui, deux siècles après ?

                Et 130 ans après que la République idéologique, héritière évidemment directe de ces immortels principes, soit installée ? Et disposant, bien entendu, de tous les pouvoirs, pour appliquer ces fameux principes édictés par la Révolution libératrice et émancipatrice, principes parfaits nous assurait-on, puisque basés sur la Raison ?

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    Florence Aubenas décrit une réalité.
    Mais comment une telle réalité est-elle encore possible,
     si longtemps après qu'on ait edicté, puis appliqué, des principes aussi grandioses et aussi immortels que ceux de 89 ?....
    Tu jugeras de l'arbre à ses fruits:
    Soit la situation actuelle est le fruit -pourri- de l'arbre, et donc l'arbre est mauvais;
    soit l'arbre -les principes- est impuissant à changer les choses, mais alors que valent ces principes ?......

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  • Une alter révolution plus urgente que jamais: il y tant de Bastilles à prendre, tant de privilèges à supprimer.....

                C'est sur RMC Infos, et cela se passe de commentaires. Que, de toutes façons, nous avons déjà dit et répétés cent fois. Un grand coup de chapeau tout de même à Jean-Noël Guerini.....

                SENAT SUPER PRIVILEGIES.mp3

                Et pour rester avec RMC: RMC senat.pdf

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    250 pages, 18 euros

                A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros? D'abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté...

                Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants.

                Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des "voyages d'études", tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain...

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    Au Sénat -comme à l'Assemblée du reste, mais encore beaucoup plus...-
    les bancs sont très, très clairsemés.....
  • Raconté par l'actualité, l'échec du merveilleux système: le déficit de l'Etat passe de 66 à 143 milliards...

               A ce niveau-là, ce n'est plus du déficit, ce n'est plus vivre à crédit, c'est tout simplement: du vol. Toutes les personnes sérieuses et compétentes savent bien que, si l'on voulait vraiment retrouver une situation saine, il faudrait soit rembourser, soit -pour libérer l'Eta de sa dette- faire de l'inflation. Mais qu'est-ce que c'est que l'inflation, outre les risques qu'elle comporte, qu'une forme légalisée de vol des gens, des petits contribuables de base, qui, en définitive payent les erreurs, les incapacités, l'incurie et les folies de leurs mauvais gouvernants ?

                Ces chiffres aussi, vertigineux et ahurissants, après les promesses mirobolantes de régénération au nom desquelles on a installé le Totalitarisme et pratiqué le Génocide; ces chiffres, donc, nous disent eux aussi l'échec du merveilleux système.....

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    A ce stade là, s'agit-il toujours de déficit(s) ?...
    La situation ne pose-t-elle pas, tout simplement, le problème de la capacité du système à gérer (?) les choses ?.....

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  • Séguin, archétype des désanchantés du Système ?.....

                Un "semble État", disait Boutang. La chose publique, caricaturée et dénaturée en république idéologique (en démocratie idéologique) est en effet devenue comme un spectacle, confirme Zemmour, notamment dans sa dernière phrase: le spectacle continue !

                Voilà ce qu' "ils" en ont fait, de la chose publique. Et c'est pour cela que Séguin était déçu. Déçu ou, plus justement encore, désanchanté; Zemmour employant, pour sa part, le mot de "désespoir" et, pour ceux de la classe politique qui -lors des obsèques- ont senti cela, plus ou moins confusément, et dont le degré de sincérité peut varier beaucoup, celui de "remords".

                Tout à fait d'accord avec Zemmour: l'enterrement de Séguin n'était pas seulement l'enterrement de Séguin. Ou, dit d'une autre façon, en enterrant Séguin, c'est aussi la foi, l'espoir, les illusions de la nouvelle religion -déjà ancienne, maintenant- qu'on enterrait. Une nouvelle religion qui a vieilli, beaucoup vieilli, et surtout terriblement mal vieilli; qui n'a pas tenu ses promesses; et qui ne tient plus que par habitude, par la force d'inertie. Et qui est finalement devenue à son tour, maintenant, le nouvel ancien régime...

                Séguin était désanchanté de s'être rendu compte qu'on avait fait tout ça pour ça...

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  • D'accord avec... Denis Tillinac, critiquant l'inflation insensée des dépenses des Régions...

                ....dans son article du 7 janvier de Valeurs actuelles :

                "S’agissant des régions, mon seul souhait serait qu’elles fassent des économies ; j’en ai un peu marre de la pavane de ces modernes “ducs”, ils démaillent ce que Louis XI puis Richelieu ont eu tant de mal à tisser. La remarque vaut pour les départements,qui embauchent par clientélisme, et même pour les grandes municipalités. La France n’a plus les moyens de rémunérer la fatuité des potentats locaux.L’État se serre plus ou moins la ceinture, il le fallait sous peine d’impotence. Que les régions l’imitent, le contribuable s’en portera mieux et l’ardoise des générations futures sera moins lourde."

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  • Argent-Dieu, Argent-Roi: les mots peuvent changer, pas la chose...

    Dans un entretien accordé au Progrès, Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, s'est exprimé sur le travail dominical. Et il ne mâche pas ses mots (il a bien raison...) :  le travail dominical c'est "le triomphe de l'Argent devenu Dieu".

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    Bain de foule pour l'évêque du Puy

                Il est normal qu'un Prince de l'Église emploie un vocabulaire religieux ("Argent-Dieu"), là où un Blog politique, comme le nôtre, emploiera plus spontanément un vocabulaire profane ("Argent-Roi"). Cette différence d’angle de vue, pour importante qu’elle soit, n’empêche pas que la conclusion soit la même. On le sait : la recherche de convergences, chaque fois qu’elles sont possibles, qu’elles sont réelles, est une règle que nous nous sommes donnée.

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  • Sans humanité, les idéologues et les purs deviennent des totalitaires.....

                "...la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !..."

                1793 : Romain De Sèze, défenseur de Louis XVI devant la Convention, vient -peut-être le premier, en tous cas l'un des tous premiers...- de pointer, devant les Hommes et pour l'Histoire, le défaut de la cuirasse des "bourreaux barbouilleurs de lois", comme les appelait un autre de ceux qu"ils ont guillotiné, André Chénier : à savoir, l'absence totale d'humanité chez ces gens qui se proclament vertueux et régénérateurs.

                 Après eux viendront les Staline, les Hitler, les Pol Pot, les Mao...: tous aussi ardents régénérateurs, et tous aussi prétendument purs, que leur pureté soit celle de la race aryenne ou celle de la classe ouvrière. Or, sans l'humanité, les grandes vertus dont on se prévaut ne sauraient être que fausses. De Sèze a réalisé, là, une magistrale analyse pour l'éternité. Et il a eu le courage de la prononcer devant "eux", de se rire d' "eux" au milieu d' "eux" !...

                "Son éternel honneur sera d'avoir été associé à l'évènement le plus terriblement religieux de notre Révolution" (Prosper de Barante).
                 (voir l'éphéméride de samedi prochain, 26 décembre...)
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  • De Cantona à .... Pierre Boutang ? Ou: notre petit cadeau de Noël à Eric Cantona.....

                Instructive, la lecture du Fil AOL, ce mardi 8 Décembre 2009, à 23:56 (!). On y découvre un Eric Cantona proclamant fièrement: "Être français, c'est d'abord être "révolutionnaire"..."

                Bigre !....

                Regardons-y de plus près....

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  • Au coeur de l'actualité la plus immédiate, "Démocratie directe", le site d'Yvan Blot

                Il n'a pas encore eu le temps d'écrire sur les minarets, mais son site vaut d'ores et déjà le détour :

                www.democratiedirecte.fr

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                Voici un court extrait de l'éditorial du 23 septembre d'Yvan Blot: Editorial : L’heure de la démocratie directe a sonné !

                "...D’après une étude suisse récente, « les effets de la démocratie directe : que dit la science économique moderne » des professeurs Lars Feld  et Gebhard Kirchgässner, reproduite sur le présent site, les pays qui connaissent le référendum d’initiative populaire ont des impôts 30%  plus faibles, des dépenses publiques 30%  plus faibles et un endettement 50%  plus faible que les pays à démocratie purement représentative. Le tissu économique des petites et moyennes entreprises y est particulièrement vigoureux, comme on le voit en Suisse, en Allemagne ou en Italie du Nord.

                La démocratie directe comporte un frein et un moteur. Le frein, c’est le référendum déclenché par une pétition de citoyens contre une loi que vient de voter le parlement. C’est un instrument efficace contre les augmentations abusives d’impôts ou de dépenses publiques. En effet, dans les régimes parlementaires modernes, le parlement adopte toujours les projets du gouvernement, conçus essentiellement par les technocrates de l’administration. Il faut donc un autre moyen de contrôle pour les citoyens, c’est le référendum veto ! Le moteur, c’est l’initiative populaire : une pétition déclenche, si elle atteint suffisamment de signatures (100 000 en Suisse au niveau fédéral), un référendum sur un sujet que le gouvernement et le parlement n’osent pas aborder ! En Suisse, l’immigration, la lutte contre la drogue, la durée du travail sont des sujets fréquents (le peuple a refusé la semaine de 35h !)...

  • Mais qu’avons-nous donc contre la démocratie ?

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    Mais qu’avons-nous donc contre la démocratie ?

     

     

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  • "La" république, ou "cette" république ? Peut-il y avoir (en France...) une "bonne" République ? Débat avec D.C....(3/3).

                Il nous semble également, pour alimenter le débat, que l'on peut jeter, en vrac, les réflexions et interrogations suivantes, après quoi il n'y aura plus qu'à attendre les réactions de qui voudra réagir.....

            

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  • "La" république, ou "cette" république ? Peut-il y avoir (en France...) une "bonne" République ? Débat avec D.C....(2/3).

               Voici maintenant nos commentaires. D.C. parle d'or quand il parle de res publica. Comment ne pas être d'accord avec lui ?

               Ce n'est en effet, et bien sûr pas, "la" République, en tant que technique ou forme de gouvernement qui nous gêne et que nous critiquons. C'est "cette"république, qui a une histoire, à laquelle elle ne peut ni ne veut -semble-t-il...- échapper, et qui est fondamentalement anti-chrétienne, anti-historique, dans la mesure où elle rejette nos racines et se construit sans elles, en dehors d'elles et contre elles ("du passé faisons table rase...").

               Elle qui fonctionne un peu -prenons une image- comme un diffuseur d'ambiance: elle diffuse un esprit, une mentalité, mais cet esprit et cette mentalité vont directement contre nos Racines historiques profondes; elles nient et combattent ces Racines historiques et chrétiennes....

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  • "La" république, ou "cette" république ? Peut-il y avoir (en France...) une "bonne" République ? Débat avec D.C...(1/3).

                 L'avantage avec les commentaires que postent nos lecteurs ou -comme ici- les messages ou les questions qu'ils nous envoient directement à maisaquilafaute ? c'est, tout simplement, mais c'est essentiel, qu'ils font réfléchir, et qu'ils obligent à préciser toujours plus et toujours mieux tel ou tel point délicat. Ils permettent ainsi, dans un échange fécond, de progresser dans l'approfondissement et -ce sera probablement le cas cette fois- dans la formulation de nos idées.

                 D.C. nous a ainsi envoyé plusieurs courriers, auxquels nous en avons en partie répondu, mais en privé, en interne, en quelque sorte. Pourtant, à la réflexion (son premier courrier date de mai !), et comme le problème qu'il soulève est important, il nous a semblé utile de porter à la connaissance de tous le débat qui s'est engagé, afin que d'autres puisent apporter leur contribution.

                 Le point de départ semble simple, mais il emmène tout de suite très loin, beaucoup plus loin... D.C. pense que nous devrions modifier notre formulation et ne pas/ne plus attaquer "la" République. S'agirait-il seulement de sémantique, et de changer simplement un mot ? Bainville aimait à rappeler que c'est par les mots qu'on désigne les Idées, et que c'est sur les Idées qu'on s'entend. Autant dire qu'en attirant l'attention sur un mot, D.C. va -et c'est tant mieux, nous obliger à remuer, pour les préciser, plusieurs Idées.

                Allons-y...

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