Dans la série "liens partagés sur notre page Facebook", Jean-Philippe Chauvin ouvre une suite de "Questions/réponses" sur la Monarchie : voici la première...
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Pour la seconde fois en quelques jours, Le Figaro interroge Frédéric Rouvillois : ce fut d'abord pour recueillir son analyse du projet de régionalisation de François Hollande; cette fois-ci, à l'occasion de la proclamation du nouveau roi d'Espagne, la question qui lui est posée ne résulte pas vraiment de l'actualité espagnole mais bien plutôt d'une actualité bien française : "Et si la France avait besoin d'un roi ?". C'est bien, en effet, la crise de nos Institutionsa, aujourd'hui si prégnante, qui conduit à cette étrange interrogation - étrange en apparence seulement, car malgré l'invraisemblance de l'hypothèse monarchique dans la France d'aujourd'hui, le vide sidéral de l'Etat, de la politique intérieure française, de fait de toute politique, amène presque naturellement à cette remise en cause du Système qui est - malheureusement - le nôtre.
Nous publions donc cet entretien qui, en effet, ne traite pas du tout de la monarchie en Espagne mais bien de la persistance du sentiment monarchique dans notre propre pays. Persistance - pour qui suit régulièrement l'actualité politique - qui est constamment évoquée, allusivement ou clairement analysée, commentée, par tous les médias, tous les analystes, tous les politiques de tous bords.
Telle est, si nous savons être à la hauteur de ces circonstances, notre actualité : non pas seulement celle de ce blog, mais celle de toute la famille de pensée royaliste, celle de cette aventure inaugurée par l'Action française à l'aube même du XXème siècle, en l'année 1900, consistant à vouloir un Roi pour la France de ce temps alors troublé par la perspective de la grande guerre qui s'annonçait, comme nous persistons à vouloir le roi pour le nôtre, pour notre temps, pas moins dangereux que le précédent.
Et la monarchie espagnole, donc ? Nous avons dit ad nauseam, que les modèles étrangers ne sont pas transposables en France, que chaque pays a d'ailleurs le sien, spécifique, que nous avons le nôtre - historique - et qu'il serait, d'ailleurs, à reconstruire en fonction des circonstances et des nécessités. Nous savons bien, par ailleurs, que les monarchies régnantes, au moins en Europe, n'ont pas protégé leurs sociétés des vices de la modernité; nous n'ignorons pas leurs défauts. Mais pour qui a assisté, en direct, à l'avènement de Philippe VI, de l'autre côté de nos communes Pyrénées, il est clair que la dignité, la simplicité, l'approbation largement majoritaire, qui ont présidé à la transmission de la fonction de Chef de l'Etat du roi Juan-Carlos à son fils Philippe, auront au moins épargné à l'Espagne ce poison mortel des ambitions, des luttes, des "blocs de haine" - qui font, chez nous, l'essentiel de la vie politique et nationale française- pour la conquête, devenue d'ailleurs dérisoire, de la Présidence de la République. Et si la France avait besoin d'un roi ? La réponse est oui.
FIGAROVOX/ANALYSE - Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ? Chez les Espagnols la monarchie semble rester populaire : existe-t-il en France une nostalgie monarchiste ? Eléments de réponse avec Frédéric Rouvillois.
Un peu de temps après les fastes et les pompes du Forum de Davos, parlons un peu, avec Charles Maurras, de l'argent. Un mot qui, comme le mot révolution, peut s'écrire avec une minuscule ou avec une majuscule, mais qui, selon le cas, change de sens... Ainsi, il est tout simplement sot de déclarer "Je n'aime pas les riches", ou "Mon ennemi, c'est la Finance" : l'argent, les riches, la finance et sa puissance ont existé dans tous les pays, toutes les cultures, et à toutes les époques. La puissance matérielle des Templiers, ou d'un Fouquet, était considérables : mais, à l'époque, il y avait un Philippe le Bel, il y avait un Louis XIV pour - c'est son expression - "faire rendre gorge à ces gens-là..." : mais, leur faire rendre gorge uniquement s'ils sortaient de leur rôle, et, sinon, leur faire jouer - fût-ce de manière autoritaire - le rôle utile et positif qui est le leur, celui de participer au Bien commun. Mais, aujourd'hui, où sont le Philippe le Bel, le Louis XIV ? On le voit, le rapport à l'argent, aux riches, à la finance n'est, finalement - et c'est ce que rappelle Maurras - qu'un problème d'Institutions, un problème politique et du politique...
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Alors que la situation générale est réellement catastrophique (on en est à une moyenne de 1.515 chômeurs par jours depuis l'élection de Hollande...) la France, stupéfaite, a appris que son "normal" de Président, au lieu de consacrer tout son temps et toute son énergie à affronter le fléau, en était revenu aux gallipettes d'un gamin/collégien allant courir le guilledou, aussi furtif et discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, avec son casque et... ses chaussures, dont il a, dans son excitation fébrile, oublié de changer !
Pendant ce temps, lui et son équipe de privilégiés du Système passent leur temps à nous faire des promesses (comme la baisse des impôts) mais, bien sûr, toujours pour demain, voire après-demain; et, en attendant la baisse (qui, comme Godot, risque fort de ne jamais venir...), c'est le "matraquage d'impôts" qui est là, est bien là...
Il ne faut bien sûr pas se mettre au niveau où ces personnages ont fait descendre l'Etat, mais tâcher, au contraire, de "faire de la Politique", de la vraie. Par exemple, en écoutant tout simplement ce qui se dit sur ces chaînes de télé où sur ces radios que nous critiquons si souvent, pour leur conformisme et leur politiquement correct. Elles méritent tant de reproches que, les fois où elles laissent passer quelques rayons de pensée libre et iconoclaste, cela mérite bien d'être signalé, non ? Car, et c'est le paradoxe, dans cette domination quasi monopolistique de la pensée unique, du politiquement/moralement/historiquement-et-tout-ce-qu'on-voudra-correct, surgissent de temps en temps, ça et là, quelques instants de franchise et de parler-vrai : il convient de les relever !...
Nous avons donc choisi de nous arrêter, aujourd'hui, sur deux reportages - l'un de France 2, l'autre de France info - d'y faire écho et de, tout simplement, nous effacer devant ceux qui ont eu l'audace de parler clair et vrai : tout commentaire serait superfétatoire, ce qu'ils disent étant suffisament net...
1. Le reportage de France 2 dans lequel un général de gendarmerie courageux explique comment "la délinquance" a reçu "cinq sur cinq" le signal fort que ne cesse de lui envoyer une magistrature laxiste intoxiquée par l'idéologie du "bon délinquant", descendant direct du "bon sauvage" de Rousseau :
2. La "page" de France info qui revient sur cette plaie endémique du Système qu'est cette sur-administration qui nous étouffe, nous paralyse et finalement nous ruine et nous déclasse : plus de 400.000 textes, règlements, circulaires, normes et contraintes en tous genres
La question – évidemment importante - nous est posée dans les commentaires : " Le Système " et sa contestation sont à l'ordre du jour. S'agit-il là d'une tendance lourde ? (…) Il est temps d'éclairer les uns et les autres sur ce que nous nommons " le système ". (…) Pour lutter contre le Système, (…) encore faut-il le définir avec plus de précisions et en dessiner finement le contour. Mais la réponse ne va pas de soi. Même si, aujourd'hui, la contestation du système se généralise massivement et si on ne peut donc pas nier que le terme soit "ressenti".
Par définition, un « système », bien qu’il constitue une unité active, est chose complexe, composite. Il n’est donc pas si simple de le définir. Hasardons néanmoins quelques réflexions qui, si elles n’épuisent pas le sujet, contribueront à y mettre un début d’ordre et de clarté.
Qu’est-ce qu’un système ? Classiquement, les dictionnaires en donnent une définition de ce type : « Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux et se définit par : ses éléments constitutifs ; les interactions entre ces derniers ; sa limite ». Voilà qui correspond bien à notre sujet.
lu dans Le Canard enchaîné...
Ce mercredi 3 juillet, face à Jean-Claude Bourdin, c'est François Fillon qui l'a dit. Mais de l'extrême-gauche à la droite, ils l'ont tous dit, un milliard de fois (si ce n'est deux milliards...) : on ne peut pas s'allier à l'extrême-droite !
Nul n'est gêné de l'existence d'un Parti communiste qui jusqu'à sa fin réelle, et par la bouche de son secrétaire général d'alors, Georges Marchais, a déclaré "globalement positif" le bilan des pays de l'Europe de l'Est, alors que l'on sait très bien que le marxisme-léninisme fut la pire atrocité de toute l'histoire du genre humain, et qu'au-delà de 120 à 130 millions, on ne peut même plus compter le nombre de morts dont il est directement responsable, et dans des circonstances toutes plus barbares et inhumaines les unes que les autres !...
... le Système, lui, a nationalisé l'Etat par "les copains et les coquins", les "requins" qui aiment les "Caïmans"...
Une seule solution :
1. Ne pas croire "en l'amélioration électorale de la peste républicaine"...
2. Et mener une action authentiquement "française", "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"...
( Le Blog La Lorraine Royaliste )
« Notre force est d’avoir raison » dit La Royale, et il ne faut pas compter sur nos adversaires pour nous démontrer le contraire. Cependant l’autocritique est toujours nécessaire, surtout lorsque la doctrine est plus que centenaire. Le besoin d’un dépoussiérage se fait parfois pressant.
« Les républicains ne peuvent pas décentraliser, car ils n’existent, ils ne durent, ils ne gouvernent que par la centralisation. Tout pouvoir républicain sort en effet de l’élection. S’il veut se maintenir à l’élection suivante, l’élu, ministre ou député a besoin de tenir de près son électeur. Qui tient l’électeur ? Le fonctionnaire. Qui tient le fonctionnaire ? L’élu, ministre ou député, par la chaîne administrative. Décentraliser l’administration, c’est donc couper en deux ou trois endroits cette chaîne de sûreté ; c’est rendre au fonctionnaire une part d’indépendance, à l’électeur la liberté correspondante. Le ministre ou le député perd ses moyens électoraux. Soyez persuadé qu’il ne renoncera que contraint et forcé. Jamais, de son gré propre, il ne se privera du fonctionnaire-domestique. Ces gens-là ne sont point d’humeur à se suicider » (L’Enquête sur la Monarchie, ed. 1925, p.51, paroles attribuées à André Buffet, avec lesquelles Charles Maurras se montre totalement d’accord).
Anne Hidalgo n'est pas n'importe qui. Premier Adjoint au Maire de Paris, elle aspire à devenir son successeur. Ses propos ne sont donc que très rarement anodins...
Or, elle a cru bon, récemment, de devoir attaquer le Front national, "un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis"...
Dans un domaine un peu différent, mais qui rejoint notre propos malgré tout, on avait eu, il y a quelques mois, une autre savoureuse illustration d'inculture stupéfiante lorsq'un chroniqueur radio avait déclaré, sans sourciller, que les Antilles faisaient partie de la République française depuis le XVIème siècle... A ce stade, comme le disait Bainville, on n'a qu'une envie, c'est de tirer l'échelle !
Nous ne reprochons pas à Madame Hidalgo de ne pas aimer le Front national, ni Marine Le Pen, ni son père. Et nous n'avons pas pour but, ni pour désir, de nous substituer à ce parti pour le défendre, ce qu'il est parfaitement capable de faire tout seul.
Notre but, il est bien connu, est de proposer une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet).
Si les mots ont un sens, on notera avec gourmandise que la Révolution française, és-qualité, semble bien avoir été désavouée par son lointain héritier et successeur, François Hollande !
Ou alors, on a mal entendu, mal lu...
Ou alors, les mots n'ont plus de sens...
Le président, lors de l'inauguration - mardi 18 septembre 2012 - du nouveau département des arts de l'Islam au Louvre à Paris, a dénoncé "l'insondable bêtise" des destructeurs de patrimoine, y voyant "une agression à l'égard de toutes les civilisations".
Il y a des "grands ancêtres" qui ont dû se sentir mal...
Illustration : l'une des têtes de la Galerie des Rois de Judas, sur la façade de Notre-Dame de Paris, mises à bas par les iconoclastes révolutionnaires : ajoutant leur ignorance à leur vandalisme, les révolutionnaires avaient pris ces têtes de rois de Judas pour des têtes de rois de France, et les avaient donc, purement et simplement, faites tomber, et mutilées, les abandonnant a même le sol.... "Insondable bêtise", donc, leur répond aujourd'hui le Président Hollande...
Aujourd'hui, cette statue se trouve au Musée de Cluny, comme les autres. Sa photo a servi d'illustration de couverture au remarquable ouvrage de Pierre Boutang, Reprendre le pouvoir.
Pour ceux que l'Histoire intéresse, voir notre Epéhéméride du 26 octobre :