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République ou Royauté ? - Page 75

  • La grande illusion du parlementarisme, ou mon expérience de député, par Léon Daudet...

    daudet,bonne chambre,elections        Croire aux élections en tant que telles, et qu'il suffit de les gagner, pour avoir une "bonne chambre" et, avec cette "bonne chambre", changer les choses, amender le Système de l'intérieur : c'est cela, la grande illusion....

            Car, des "bonnes chambres", il y en a eu plusieurs, tout au long du XIXème siècle, et aussi au XXème : et qu'ont-elles fait, au juste, en définitive ? Rien. Le Système les a digérées, il les a "laissé passer", il a attendu la fin de l'orage, et a poursuivi sa malfaisance, par alternances répétées, magouilles, course permanente à la démagogie et "combinazione" multiples et toujours renaissantes...

             D'ailleurs, quand il apprit l'élection de la Chambre bleu horizon, et celle de Daudet, Aristide Briand eut ce mot révélateur, raconte Daudet : "Nous gardons les cadres...". "Les cadres, c'est-à-dire la Sûreté générale et les Préfets, ses émissaires et ses esclaves."

            Et ainsi, depuis un siècle et demi, tous les espoirs placés dans les élections et "la" bonne chambre ont été régulièrement déçus, la France continuant sa marche en arrière et en décadence.

            Léon Daudet, député royaliste de Paris pour le XVIème arrondissement à la Chambre bleu horizon l'explique très bien : le texte suivant constitue les premières pages du premier chapitre de son livre de Mémoires, Député de Paris.

    (Juste un mot, pour ceux qui seraient surpris, voire choqués, par la verdeur de certaines phrases : le "b.a.-ba" de tout historien, de quiconque lit un texte "ancien", est de ne pas le faire avec la mentalité de sa propre époque (en l'occurrence nos manières de penser, d'écrire en 2012) mais en se remettant dans l'esprit et la mentalité de l'époque qu'il étudie : or, du temps de Daudet, tous les polémistes, à quelque bord qu'ils appartinssent,  s'exprimaient avec une virulence dont on n'a plus idée aujourd'hui; et, souvent même, ils dépassaient très largement les "verdeurs" de Léon Daudet)

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  • "Nous, les Français, nous n'avons pas la chance d'avoir la reine d'Angleterre" (Christine Ockrent)

          Il ne s'agit évidemment pas - sujet assez stérile - de comparer la monarchie britannique, bien réelle, à celle que nous proposons. L'histoire, la géographie, la tradition, la structure sociale, la culture des deux nations européennes que sont la France et l'Angleterre, sont différentes. Leurs institutions le sont aussi, naturellement, nécessairement.

          Mais, si décadente que soit, elle aussi, la société anglaise, l'on n'a pu s'empêcher de regarder avec un rien de nostalgie, et avec une certaine envie, les images diffusées a la télé. Ni d'écouter la courte correspondance de Londres que France Info a diffusée, il y a quelques mois, sur la popularité "immense" d'Elisabeth II.  

          Elle n'a pourtant été "élue" par personne. Sa légitimité ne procède d'aucun vote, mais de la tradition britannique et de l'Histoire. Dans ce monde dit "moderne" auquel, malgré sa monarchie, l'Angleterre n'a pas échappé, elle incarne, néanmoins, la pérennité, l'unité, la confiance de la nation britannique en elle-même.

          C'est, sans-doute, là, un bien précieux. Et il n'est pas inutile d'y réfléchir, pour la France, en regardant ces grandioses images - grandioses, humoristiques et simples, à la fois - de cette ouverture des JO "par James Bond et la reine d'Angleterre". 


           La correspondance de Londres de France Info :

  • Joyeusetés ministérielles...

    napoleon invalides.jpg1. Ce serait une nouvelle sensationnelle : Montebourg et Moscovici vont-ils demander l'expulsion de Napoléon des Invalides et la dé-panthéonisation de Voltaire ?

    Croyant peut-être faire du "neuf", ou se croyant (qui sait ?) "modernes"; pensant sans doute apporter un sang frais au débat politique, ils se sont en effet succédé, sur France info, pour lancer des imprécations contre... le "racisme" et "l'anti-sémitisme".

    Oui, mais sans dire que cela ne les gênait pas le moins du monde de savoir Napoléon grandiosement enterré aux Invalides, lui qui disait des juifs qu'ils étaient "des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".

    (Illustration : dans un monument grandiose, un monument d'orgueil, en l'honneur d'un antisémite notoire... Mais le reproche d'antisémitisme semble quasi "reservé" par certains au seul Maurras : n'est-ce pas étrange ?...)

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  • MAURRAS A LA UNE : CE SERAIT BIEN AUTRE CHOSE S’IL AVAIT « GAGNE »

    maurras cahier de l'herne.jpg        Nathalie Kosciusko-Morizet est, à l’évidence, une femme intelligente et distinguée. Elle a de la classe et de la tenue; sa beauté séduit. Et puis, elle a, par ailleurs, un passé, des origines ; une famille et une histoire. Ceux qui ne croient pas que nous soyons d’abord des héritiers, mais, plutôt, de libres contractants, feront bien de lire la fiche que lui consacre Wikipédia. Sous toutes réserves, car Wikipédia n’est pas une garantie d’exactitude, nous ajoutons, en fin de note le lien qui y conduit. Lisez-la. Vous y trouverez de solides éléments d’explication.

            Explication à quoi ? A ce que son dépit, après la défaite de son camp, avec lequel elle s’est trouvée en désaccord, où son influence ne s’exerçait plus assez à son goût, dont elle désapprouvait les orientations de campagne, ait soudainement  trouvé un bouc émissaire, un responsable inattendu, sur lequel transférer ce dépit : Charles Maurras, via Patrick Buisson, le conseiller de Sarkozy, objet de sa détestation !

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  • L'hommage de François à Jules, raciste assumé et sûr de lui : symbole éclatant de l'hypocrisie et de la tartufferie ambiante et officielle, triomphe éclatant du "deux poids deux mesures"...

    jules_ferry.jpg        Même Luc Ferry, son descendant en ligne directe, ne trouve pas cela très fut/fut : Jules Ferry fut "non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée", a déclaré Luc Ferry, rappelant les propos de l'aïeul : "Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".

              Mais allons un peu plus loin, et récapitulons (oh, juste un peu...) quelques uns des "fastes" de ce régime qui donne si volontiers des leçons de morale, et qui, par exemple, se permet de condamner l'affreux Maurras, l'horrible Maurras, pour antisémitisme : si ce n'était tragique, ce serait à mourir de rire, avec Coluche, en se tapant et retapant sur le ventre, et répétant sans cesse : "Je me marre !..."

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  • Le sacré : d'accord avec... Régis Debray

            "...Aucun régime n'a fabriqué plus d'icônes, de statues, de mausolées, d'interdits, d'excommunications et de procès de sorcellerie que celui qui fit de l'athéisme une religion d'Etat, et du Bon Dieu un diable..."

            Que se passe-t-il quand le sacré est éradiqué ? : "Nous ne transmettons plus. Nous descendons nos drapeaux à la cave... Plus d'hymnes ni de tapis rouges. Plus de défilés ni de cérémonies. Chacun pour soi comme dans un naufrage..." 

    debray,charles-roux 

            Gallimard, 202 pages, 23 euros

  • Voter, puisque vote il y a; mais pas en partisans et sans se passionner pour autre chose que ce qui est notre raison d'être et fonde notre action : sortir du du Système....

            La plupart d’entre nous iront voter, ce dimanche. Chacun le fera selon ce qui, après réflexion, lui paraîtra le meilleur choix pour la France – ou, plutôt, pour les plus sages, le moins mauvais choix. Nous ne nous désintéressons donc pas de l’avenir système,republique,royauté,electionsimmédiat du pays. Et pourtant, cette consultation pour l’élection du Chef de l’Etat est, pour nous, beaucoup plus un piège qu’une étape qui serait décisive pour résoudre tout ou partie des problèmes français.

            Nous nous en tiendrons donc à notre décision de ne pas donner ce qu’il est convenu d’appeler, d’une expression d’ailleurs présomptueuse, une « consigne de vote ». De ne pas appeler à voter pour tel ou tel candidat, considérant que ce n’est pas notre rôle, que notre utilité est tout à fait d’un autre ordre, tout à fait dans une autre perspective. Nos amis sont assez grands, ont assez de jugement pour décider par eux-mêmes.

            Il ne nous paraît pas, en tout cas, souhaitable, que les royalistes se passionnent pour ce choix, encore moins qu’ils se disputent à son sujet.

            Les deux candidats susceptibles d’être élus – et dont les politiques sont, en réalité, fort peu différentes – ont toutes chances de décevoir très vite leurs partisans, ceux qui auront cru en leurs promesses. Et si François Hollande devait être élu, ce qui semble fort possible, ce sont tout simplement ses électeurs qui, cette fois-ci, seront trompés. Nous ne courons aucun risque à avancer cette prévision.

            Voter pour un candidat qui ne peut être élu, selon l’objet théorique du premier tour, peut présenter l’intérêt de manifester une volonté politique déterminée. En aucun cas de sauver le pays des dangers qui menacent, en effet, son indépendance et son identité. Car il est parfaitement faux que de tels votes, quelle que soit leur légitimité, puissent être, en quoi que ce soit, réellement sauveurs. Inutile d’entretenir cette illusion. système,republique,royauté,elections

           Nous serons plus réservés, encore, sur l’idée que d’une recomposition de la majorité parlementaire, après la présidentielle, pourrait sortir un bien pour la France. L’Histoire nous apprend, en effet, ce qu’ont produit, dans le passé, les « meilleures » majorités parlementaires.

            Notre rôle, celui qui nous est propre, celui qui ressort d’un véritable esprit d’Action française, est de rappeler qu’il n’y a pas d’avenir national dans le « Système ». Et d’exhorter chacun, une fois les échéances électorales passées, à cesser, si tel a été le cas, de militer pour tel ou tel candidat afin de se consacrer au seul combat qui vaille …  

  • Réflexions sur "liberté, égalité, fraternité", à partir d'un texte de Dostoïevski, par Yvan Blot...

    • yvan blot,dostoievski         Yvan Blot nous a envoyé quelques réflexions, que nous publions ci-après : ("..J’ai pensé que ce texte de Dostoïevski vous intéresserait..."), Nous l'en remercions, et sommes, comme à chaque fois, très heureux de publier ses textes dans notre quotidien( rappel : le Site de Démocratie directe : http://www.democratiedirecte.fr/). 

           Il se base sur un extrait des "Frères Karamazov", tome 1 (pages 564 et suivantes) : 

           Dostoïevski, comme Kierkegaard, peut être compté parmi les fondateurs de la pensée existentielle et Nietzsche, Camus ou Heidegger ont notamment reconnu leur dette envers ce génie.  

            Dans « Les Frères Karamazov », il fait une critique impressionnante du monde moderne occidental. « Le monde a proclamé la liberté, ces derniers temps surtout, » déclare le staretz Zosima, « et nous, que voyons-nous dans ce qu’ils appellent la liberté ? Rien que de l’esclavage et du suicide ! Car le monde dit : tu as des besoins et donc satisfais les car tu as les mêmes droits que les hommes les plus riches et les plus notables. N’aie pas peur de les satisfaire, et même fais les croître. Voici la doctrine actuelle du monde. C’est en cela qu’ils voient la liberté. Et quel est le résultat de ce droit à multiplier les besoins ? Chez les plus riches, l’isolement et le suicide spirituel, et chez les pauvres, la jalousie et le meurtre, car les droits sont certes donnés mais les moyens de satisfaire ces besoins, eux, on ne les indique pas encore. (..) En comprenant la liberté comme une multiplication et une satisfaction rapide de leurs besoins, ils déforment leur nature, car ils font naître en eux une multitude de désirs absurdes et stupides, d’habitudes et de lubies des plus ineptes. Ils ne vivent que pour s’envier les uns les autres, pour satisfaire leur chair et leur vanité. »

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  • Ne pas oublier l'action du Système, issu de - et au service de - la Nouvelle Religion....

            Ou : réflexion(s) sur deux réflexions...

            Setadire a partagé l'Humeur de notre note (sur JMJ/Ramadan), tandis qu'Elec 13, qui admet l'inculture et l'hostilité d'une part notable des médias, a préféré revenir sur l'état d'esprit des chrétiens, à qui il conseille vertement de se montrer plus musclés. Il n'a pas tort lorsqu'il écrit :

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  • Au hasard des lectures et relectures... : sur l'Argent, et sa (toute) puissance, depuis un certain "évènement"...

            Ce passage réellement savoureux d'Anatole France, tiré de son Histoire contemporaine (Tome II, Le mannequin d'osier, Calmann-Lévy, 1925, page 105).

            Où l'on verra, d'une façon, certes, littéraire, posé un problème éminemment politique....

            "...On goûte un plaisir philosophique à considérer que la Révolution a été faite en définitive pour les acquéreurs de biens nationaux et que la Déclaration des droits de l'homme est devenue la charte des propriétaires. Ce Pauquet, qui faisait venir ici les plus jolies filles de l'Opéra, n'était pas chevalier de Saint-Louis (1). Il serait aujourd'hui commandeur de la Légion d'honneur et les ministres des finances viendraient prendre ses ordres. Il avait les jouissances de l'argent; il en aurait maintenant les honneurs. Car l'argent est devenu honorable. C'est notre unique noblesse. Et nous n'avons détruit les autres que pour mettre à la place cette noblesse, la plus oppressive, la plus insolente et la plus puissante de toutes..."

             1925 ?

    (1) : M. Bergeret loge dans l'hôtel Pauquet de Sainte-Croix, ancienne demeure - aujourd'hui délabrée - d'un ancien financier du Roi...

  • Réunir, en permanence, le passé, le présent et l'avenir d'une Nation: le génie du Royalisme....

    Trooping the Colour

    Le « salut aux couleurs » est une parade militaire annuelle célébrant l'anniversaire officiel du souverain britannique depuis 1748. Au Royaume-Uni, la revue porte également le nom de "The Queen's Birthday Parade" (le défilé pour l'anniversaire officiel de la reine). Cette parade a lieu sur Horse Guards Parade, immense place à proximité de St James's Park et de Buckingham Palace, à Londres.

    La revue des troupes a toujours lieu au mois de juin, bien que la reine Elisabeth II soit née un 21 avril. Le choix de cette date d'anniversaire officiel est conditionné par la météorologie, les organisateurs souhaitant profiter du temps plus clément du mois de juin.

    Regardez le reportage qu’en a donné la BBC, ce dernier mois de juin 2011.

    Il apporte quelques éléments de réponse à ceux qui se demandent : à quoi sert la reine d’Angleterre ? A quoi servent les rois qui n’exercent pas directement le pouvoir ? A quoi servent-ils s’ils règnent sur des sociétés aussi désagrégées, aussi décadentes que les autres ?  

    Encore une fois, aucune forme d’Etat ne peut être un modèle pour un autre. Aucune n’est « importable ». La tradition des uns diffère, par définition, de celle des autres. Et la monarchie britannique n’est pas pour nous le modèle applicable à la France : nous avons le nôtre.  

    Tout de même : regardez ces images où s’exalte la tradition nationale et royale de la Grande Bretagne. Ses traditions militaires ; sa tradition royale par laquelle le peuple britannique trouve, malgré tout, sa cohésion tout en maintenant vivants ses particularismes et même ses nationalités ; par laquelle il se rattache à son passé commun, à ses racines et trouve déjà l’image de son avenir.  Sur le balcon de Buckingham Palace, toutes les générations se côtoient : autour de la Reine, qui a 85 ans et règne depuis 60 ans et du duc d’Edimbourg (90 ans), le prince de Galles et surtout les jeunes princes William et Harry préfigurent déjà l’avenir de la Grande Bretagne.

    Regardez ces très belles images. Tout ce qui est racines est bon. Ceci vaut pour la France et pour toute l’Europe dont nous sommes solidaires non au sens de Bruxelles, mais à raison de notre communauté de civilisation. Passée, présente (ce qu'il en reste) ou à reconstruire, si nous le voulons. Et, pour finir, il ne nous paraît pas sûr du tout que la reine d’Angleterre ne serve à rien ….

    http://www.youtube.com/watch?v=dy6BOOaBrVo&feature=player_detailpage

     

  • Théodore Zeldin a parlé de la Royauté : réflexions...(2/2)

             Il est vrai que Théodre Zeldin s’exprime dans le cadre étroit et contraignant d'un article malgré tout assez court. De plus, il est normal et logique qu’il parle des choses comme il les voit, lui, en tant qu’anglais, et non comme nous les voyons, nous. Ou comme nous aimerions qu’on les voie....

             Ceci étant dit, et pour conclure ces quelques réflexions/réactions, il reste une dernière remarque à faire, sur un propos de Théodore Zeldin. Elle concerne ce qu'il dit de Louis-Philippe - mais qu'on peut étendre à Charles X - presque à la fin de son entretien :

            "...Louis-Philippe a été le roi le plus habile, le plus malin de tous. Roi des français et non de France (1). Admirateur du régime britannique qu'il a pris pour modèle. Il n'a pas été renversé en 1848. Face à l'insurrection il a eu peur. Il a abdiqué et s'est enfui. Comme on dit en Angleterre, "il n'a pas eu les nerfs"; et il a gagné l'Angleterre sous le nom de Mr. Smith..."

     

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    Deux des fils de Louis-Philippe étaient "maîtres absolus des armées de terre et de mer" (Maurras): pourtant, comme Charles X, il n'a pas affronté l'émeute, c'est vrai...

     

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  • Théodore Zeldin a parlé de la Royauté : réflexions...(1/2)

            Dans Le Figaro Magazine du 22 avril 2011, Théodore Zeldin, personne fort estimable, a répondu aux questions de Patrice de Méritens, qui l'interrogeait sur un certain nombre de sujets, et, bien sûr, sur le tout proche mariage princier.

            Théodore Zeldin, historien, sociologue et philosophe souhaitait "décrypter" la monarchie anglaise - du moins, c'est ce que promettait l'article - et répondre à ces trois questions : A quoi sert la monarchie ? Que représente-t-elle pour le Royaume-Uni et pour le reste du monde ? Quel est son avenir ?

            La vérité toute simple est que, dans cet entretien, Théodore Zeldin a dit des choses qui nous ont parues justes, d'autres plus neutres, voire banales, sur lesquelles on ne s'attardera pas, et deux ou trois avec lesquelles - et c'est le moins que l'on puisse dire... - nous n'avons pas été d'accord, et qui, une fois pris le temps de la réflexion, ont amené les remarques que voici......  

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  • La seconde mort de Jean Jaurés . Ou : De Jaurès à Closer et au FMI...

            (Rédigée avant "l'affaire", cette note devait être envoyée dans la semaine, jeudi ou vendredi. Nous l'envoyons donc dès aujourd'hui, sans pourtant rien y changer.....)

             Ou, encore : les livres d'Histoire diront-ils, un jour, que Jaurès est mort en 2012 ?....

            Quand on voit ce que ses héritiers ont fait, et continuent de faire, de ce qui fut, malgré tout, une grande idée, autrefois... Nous ne prendrons que deux exemples de ce grand effondrement - alors qu'il serait possible d'en prendre tant d'autres !... -, chez l'ex couple Hollande et, surtout, in fine, chez Dominique Strauss-Kahnn.....

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  • Une Royauté, oui, mais pour quoi faire ? Ou : à pays divers, Royautés diverses....

            Ceci expliquant probablement cela, après l'imposante couverture médiatique du mariage princier en Angleterre, on a parlé longuement de la Royauté, ce dimanche 1er mai, sur France inter : La Monarchie en Europe fut le thème chois par Stéphane Paoli, qui recevait (entre autres) Didier Maus, Constitutionnaliste, Professeur à l'université Aix Marseille III et président émérite de l'Association internationale de droit constitutionnel; Evelyne Lever, Historienne, spécialiste de la monarchie d'ancien régime, auteur entre autres ouvrages des biographies de Louis XVI, Louis XVIII, Marie-Antoinette aux éditions Fayard; et Philippe Delorme, Historien et journaliste, auteur de "Les dynasties du monde 2010" et de "William et Catherine : 150 ans de noces royales en Grande-Bretagne" (2011) aux Éditions L'Express Point de Vue...

            Pour écouter l'émission  : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/3D-journal/

            Très sincèrement, c'est peu de dire que celle-ci fut tès inégale (le micro de Jean Piero est réellement désolant...) et que, à côté de quelques bons moments - Funck Brentano cité dès le début de l'émission, et un intelligent développement sur les libertés locales/privilèges.... -) on y a entendu aussi des banalités ou des choses carrément sans intérêt, mais bon... 

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    On a remarqué que la plupart des autres maisons royales ou impériales d’Europe avaient pour emblèmes des aigles, des lions, des léopards, toutes sortes d’animaux carnassiers. La maison de France avait choisi trois modestes fleurs.... (Bainville)...

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