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  • L'exemple de Padoue: des tensions liées à l'immigration à une réflexion sur le(s) sytèmes(s) politiques(s).....

                Comme la France, comme toute l'Europe, l'Italie connaît le phénomène migratoire et les tensions qui vont avec. Des tensions qui, en Italie comme ailleurs, ne cessent de monter...

                Pourtant, la façon d'appréhender le problème, et certaines réponses qu'on essaye de lui apporter, diffèrent assez sensiblement de ce qui se passe ici. Essayons de proposer une explication...

                Pourquoi ce qui se passe en Italie ne risque-t-il pas –du moins dans l’immédiat- de se passer en France ? Parce que, contrairement au vieil adage Qui paye, commande,  nous, qui pourtant payons, ne commandons pas. Ce qui n’est pas normal. En Italie –signe de ce que la tension, les tensions montent, comme nous ne cessons de le noter dans ce blog- les citoyens organisent des rondes, avec l’accord du gouvernement, pour sécuriser leurs villes (1), face aux délinquants (liés souvent, comme ici, comme partout, à l’immigration incontrôlée).

                 On peut voir ainsi, couramment et habituellement, des patrouilles de volontaires pour endiguer la délinquance (ci dessous, à Padoue)..... 

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    Une troupe de patrouilleurs volontaires, identifiables à leurs gilets fluorescents, dans un marché de Padoue.

                En France, on est peut-être en république, mais certainement pas en démocratie. Et encore s’agit-il d’une république idéologique, qui n'a rien à voir avec le système suisse ou allemand, par exemple. Là on a une république du type système de gestion, technique de gouvernement, qui nous conviendrait tout à fait. Ici, en France, on a une république idéologique, une république de type religion, que nous ne pouvons accepter (voir le débat avec Denis).

                Et dans cette république idéologique, il n'est pas possible que, nous, citoyens français, nous ayons des votations, comme les suisses, qui même après avoir délégué le pouvoir à des représentants (on y est bien obligés…) peuvent à tout moment désavouer les dits représentants, et gardent ainsi la main, si l’on peut dire. Ou que des groupes de citoyens, comme par exemple en Italie, puissent demander- et obtenir !- du gouvernement d'être intéressés et intégrés pour ainsi dire à la gestion des choses.

                En France, dans notre république idéologique, on a comme institutionnalisé une forme d'arnaque. Dès qu’on a voté pour quelqu’un, et sitôt lui –ou elle- élu, il ou elle fait ce qu’il veut. Et nous -le peuple pourtant réputé souverain- n’avons aucun moyen de faire quoi que ce soit, sitôt les élections passées. Avant les prochaines elections, mais après lesquelles tout recommencera comme avant...

               Est-ce un si beau et un si bon système ? Pour une République qui passe une bonne partie de son temps à donner des leçons sur tout à la terre entière........

     

    (1) : Strictement encadrées par la loi: pas plus de cinq membres par ronde, avoir au moins 25 ans, une bonne santé physique et mentale, un casier judiciaire vierge. Interdiction d'appartenir à un parti politique, de porter uniformes, armes ou sprays urticants ou de patrouiller avec des chiens. Obligation d'endosser un gilet jaune fluo facilement reconnaissable et de s'inscrire au préalable auprès des forces de l'ordre...
  • En finir avec les départements (2): ...mais des privilégiés la refusent : serions-nous en 1789 ?.....

              De plus en plus de voix s'élèvent, jusqu'au sommet de l'Etat, pour demander une simplification administrative, passant nécessairement par la suppression d'un échelon dans l'ahurissant millefeuille administratif edifié par le Pays Légal depuis cent ans.

              L'empilement des structures, et la sur-administration induite, est en effet ruineuse pour notre économie, et en même temps souvent inefficace (1)....

              Pourtant, ceux qui profitent de ce système, les privilégiés de la république, ne l'entendent pas ainsi. Ils freinent des quatre fers et, tels les parlementaires aveugles et inconscients de la fin du XVIII° siècle, essayent par tous les moyens de bloquer toute réforme et toute évolution dans ce domaine.

              Il faut dire que, comme le faisait récemment remarquer Jacques Marseille - avec sa franchise habituelle - les élus locaux trouvent dans les structure départementales et régionales un excellent moyen de se constituer une clientèle d'obligés, en vue des consultations électorales, et qu'ils rechignent donc à se priver de l'une ou de l'autre ! Bonjour l'intérêt national !

              Ils ne reculent devant aucune contre-vérité, aucune présentation tendancieuse des faits pour tâcher d'arriver à leur fin, qui est, concrétement, d'empêcher un assainissement de l'économie, auquel il préfèrent leurs mesquins calculs électoraux.

              Le dernier en date est Alain Rousset, le président PS de l'Association des régions de France et président de la région Aquitaine. "Supprimer les départements ne serait pas souhaitable car c'est à ce niveau de collectivité que se traitent les problèmes de solidarité et d'aménagement du territoire", affirme-t-il.

              La bonne blague ! Si c'est pour traiter au plus près les problèmes humains, alors confions les aux mairies et même, dans les grandes villes aux mairies de secteur : on sera ainsi encore plus proche des administrés qu'au niveau départemental ! Quant à l'aménagement du territoire, il dépasse évidemment le niveau départemental, trop étroit, et serait mieux traité au niveau régional, voire inter-régional !..... 

              La vérité est que monsieur Rousset, et ceux qui parlent comme lui, sont comme ces parlementaires de la fin de l'Ancien Régime : ils ne veulent qu'une chose, conserver leurs privilèges et ce système dont ils profitent, par le biais du pouvoir qu'il leur donne.

              Mais ils feraient bien de méditer la leçon de l'Histoire : à force de bloquer tout, d'empêcher toute réforme, les parlementaires égoïstes et inconscients n'ont réussi qu'à faire tout sauter, hier, en 1789. Nul doute que tout sautera, demain, avec des gens comme monsieur Rousset, et si lui et les privilégiés de la république continuent à refuser tout évolution, toute adaptation à ce que le précédent Comte de Paris appelait "les exigences naturelles des réalités de ce temps"......

              Mais cette fois, ce serait la république qui sauterait !..... Nous vivons décidément une époque épatante !.....

    (1) : Voir la note "En finir avec les départements", dans la catégorie "France ( Politique intérieure...)".

  • De Villiers-le-Bel à Romans, toujours la même population racaille...

              Le lundi 29 septembre, Un adolescent de 16 ans a été tué et quatre autres mineurs ont été blessés dans l'accident d'une voiture volée qui était poursuivie par un véhicule de la police à Romans-sur-Isère (Drôme).

              Le conducteur de la voiture a été tué sur le coup. Les quatre autres adolescents se trouvant à bord, tous âgés de 15 et 16 ans, ont été blessés.

                 Selon les éléments de l'enquête, les cinq jeunes ont volé le véhicule vers 1h30 et roulaient à vive allure dans le centre de Romans lorsqu'ils ont été pris en chasse par une voiture de la brigade anti-criminalité (BAC). Le conducteur a alors volontairement accéléré pour échapper aux policiers lorsque dans un virage, il a perdu le contrôle de son véhicule, percutant de plein fouet un mur.

                 A priori, donc, un banal - bien que triste - fait divers. Oui mais voilà, il s'agit de "jeunes", et là, ça change tout !...

                En effet, une centaine de voyous s'en sont pris aux forces de l'ordre, accusant tout simplement la police de meurtre. Ben voyons !. De nombreuses voitures ont  évidemment été incendiées. Et il a tout de même fallu "saturer" le quartier, c'est-à-dire déployer massivement des policiers venus des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, de l'Isère, de la Loire et du Rhône pour éviter une deuxième nuit d'émeute ! Bien que légèrement, un policier a malgré tout été blessé par un tir d'arme à feu. Et une hystérique a hurlé à d'autres hystériques "Brûlez tout !". Ceux-ci, qui n'en demandaient pas tant, ont entonné leur Allah Akbar, et annoncé que ce serait "la guerre", tant qu'il n'y aurait pas d'enquête sérieuse !

                 Bref, c'est le monde à l'envers : un voyou vole une voiture, et on attaque la police ! Yassine - qui a évidemment tout vu - affirme même que la police a fait exprés de poursuivre les "jeunes"pour faire arriver l'accident. Si Yassine le dit ! On devrait supprimer les juges, les policiers et gendarmes, les tribunaux : on nommerait Yassine et ses potes à l'observation des rues, et là on ferait de super économies !              

                Quel commentaire apporter à tout cela, sinon de répéter ce qui a été dit mille fois ? Quand les Français en auront assez de voir leurs rues, leurs villes et, tout simplement, leurs vies polluées par des voyous de fraîche importation, il faudra tout simplement qu’ils acceptent de poser le problème.  Vraiment. Pour en sortir pour de bon.

                Là, ils auront besoin d'un recours..... et ce recours, ce sera le Prince libérateur...

     

     

  • Un monument prestigieux, en plein cœur de Paris : L’inauguration des Bernardins « ressuscités »...

               Quelle meilleure façon d’appréhender nos Racines que de fréquenter le Patrimoine ? Eh bien justement, pour les amoureux de cet exceptionnel Trésor que nous ont légués les siècles (du moins ce que la révolution nous en a laissé, elle qui en a détruit entre le quart et le tiers…..) KTO a l’heureuse idée de nous convier à une balade d’une heure (1) rue de Poissy, dans le V° arrondissement.

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    (1)   : Jeudi 4 Septembre, de 20h55 à 21h50 : Magazine Hors les murs, Inauguration des Bernardins. On rappelle que ce lieu de Mémoire, d’Histoire et d’Art, magnifiquement rénové et devenu lieu de recherche et de débat pour l’Eglise et la société recevra Benoit XVI le 12 septembre prochain.

              C’est la que fut crée en 1247 par Étienne de Lexington, abbé de Clairvaux, le collège des Bernardins, qui a longtemps été un centre de formation théologique pour les cisterciens. Vendu comme bien national lors de la Révolution, il deviendra prison, entrepôt, école, puis, plus récemment, caserne de pompiers et internat de l'école de police.

              A propos de Poissy, une anecdote : Saint Louis est né dans cette ville, il y fut baptisé et, pour cette raison, il l'aimait beaucoup ; et il lui est très fréquemment arrivé de signer son courrier Louis de Poissy…..

              La renaissance des Bernardins, on la doit au cardinal Lustiger ( encore lui !.....), qui a voulu faire de ce lieu « un centre de rayonnement culturel de l'Église catholique». Décidemment, de quelque côté que l’on se tourne, on n’en finit pas de trouver l’empreinte de ce très grand homme. Voilà encore l'une de ses intuitions, qui s'est révélée comme les autres porteuse de sens, et de fruit...

               Il a tout de même fallu pas moins de cinq ans de gros travaux ( menés par Hervé Baptiste, architecte des Monuments historiques, et par Jean-Michel Wilmotte) pour finaliser ce très gros chantier. Mais quel résultat !....

              Maintenant, la grande nef du XIIIe siècle à double colonnade gothique (jadis réfectoire et dortoir) est destinée à l'accueil et aux expositions, avec librairie et cafétéria. Mais les transformations les plus spectaculaires ont eu lieu au sous-sol et dans les combles.

              Sous la nef, le cellier roman a retrouvé son niveau d'origine : les piliers romans avaient été enterrés pour assurer la stabilité de l'édifice et le protéger des crues de la Bièvre. Renforcés par de micropieux, ils ont pu être dégagés. Le cellier abrite six salles de cours aux cloisons de bois et communique avec une bibliothèque neuve, créée sous la rue de Poissy.

              Le grand comble a fait l'objet d'un travail remarquable pour abriter deux auditoriums (le plus grand a 250 places) avec une salle de régie high-tech. Aux deux extrémités, deux rosaces ont été l'une restaurée, l'autre reconstituée. À cet bel ensemble architectural de trois étages s'ajoutent un escalier du XVIIIe siècle, une sacristie du XIVe, vestige d'une église détruite, et un petit jardin. 

              Maintenant qu'il entame une nouvelle étape de son existence, longue vie au monument et à l'intuition de celui que l'on peut presque appeler son re fondateur ! N'avons-nous pas là (nous sommes à Paris....) une nouvelle et fort sympathique illustration, à tous points de vue, de la fameuse devise Fluctuat nec mergitur......

  • L'exaspération des peuples européens face à l'immigration : les premiers signes de vraie tension apparaissent.....

               Manifestement, face à la vague migratoire sans précédent que connaît l'Europe, et contre laquelle les gouvernants ne peuvent pas, ne savent pas, ou ne veulent pas lutter, l’exaspération monte ; les peuples européens commencent à bouger.

              Les mentalités changent et se radicalisent, au sens où à la base les populations sont de moins en moins prêtes, comme dans un passé récent, à tout accepter, à tout laisser faire, et à laisser s'installer une situation dont on voit bien, si l'on ne réagit pas maintenant, qu'elle risque fort de créer un état de choses irréversible.Il n'y a que ceux qui ne veulent pas voir qui ne le voient pas, mais il y a gros à parier que le mouvement ne s'arrêtera pas, et que tôt ou tard il va exploser dans toute l’Europe.....

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              Les deux derniers faits marquants et révélateurs de cet état de chose nous viennent d'Espagne et d'Italie.

              En Italie, c'est la Ligue du Nord qui propose -par l'intermédiaire de l'un de ses députés, Roberto Cota- de nouvelles conditions pour la construction et l'ouverture de nouvelles mosquées. Exaspéré qu'on change les villes, les paysages, le peuple, ce député fait des propositions qui sont qui marquées au coin du bon sens; ou, en tout cas, on ne voit aucun motif sérieux pour les rejeter : obligation pour la commune qui souhaite élever une mosquée d'organiser un référendum local; obligation pour l'imam de prêcher en italien; interdiction de toute activité autre que cultuelle (pas d'école coranique, pas de centre de "formation"....) ; pas de mosquée à moins d'un kilomètre d'une église.....

              Tollé dans une partie de la gauche évidemment, qui -en Italie comme ici- connaît très bien d'avance le résultat de ces appels au peuple souhaités par le député Cota, et ne souhaite donc pas, surtout pas, qu'on les organise ! ben voyons ! réflexe typiquement révolutionnaire..... Mais ces propos rencontrent une large approbation, et qui va croissant, dans l'opinion.....

              En Espagne c'est carrément le gouvernement (et un gouvernement socialiste s'il vous plaît !) qui semble rejeter l'immigration de travail : une vraie révolution copernicienne, si cela se confirme ! Le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero exige désormais des entreprises qu'elles prouvent l'impossibilité où elles se trouvent d'embaucher des espagnols, avant d'obtenir -et pour obtenir- l'autorisation de faire venir un travailleur étranger ! Là, c'est révolutionnaire ! Et pour une fois, si cela est vraiment confirmé, on aura envie d'applaudir !... Comme quoi, on a l'esprit ouvert..... Le ministre du Travail, Celestino Corbacho, a déclaré que le nombre de visas de travail accordés en 2009 serait « proche de zéro ».

              Nous l'avons souvent dit : le combat qui s'annonce sera d'une certaine façon apocalyptique, au sens éthymologique du terme. C'est le combat de l'Europe toute entière, dans la riche multiplicité et la riche diversité de ses peuples, divers, multiples et variés, mais tous unis dans le même creuset de la même Foi et des mêmes valeurs fondamentales. Ou bien cette Europe va rester ce qu'elle est, et continuer son Histoire, ou bien elle va disparaitre, remplacée et submergée par....

              Nous vivons donc une époque épatante. Et la belle phrase que Maurras écrivait à propos de la France, des barbares et de la barbarie, peut très bien s'étendre (et s'entendre...) de ce point de vue, à l'Europe toute entière :

              "...Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens, nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est appropriée depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour la preserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

             Nous y sommes.....

     

        

  • Jean de France : Sauvons le dimanche !

                Dans une intervention télévisée consacrée au pouvoir d’achat des Français, le président de la République a ouvert la porte à une remise en cause du repos dominical. Le gouvernement prépare une évolution législative en ce sens. Alors que la France traverse une crise grave qui appelle des remèdes appropriés, le Prince Jean dénonce ce qui serait une atteinte à l’équilibre de notre société.

                Voici le texte de son appel, que vous trouverez également sur le site du Prince, Gens de France

                                                                     ( http://www.gensdefrance.com/gdefrance1/ )

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                Faut-il généraliser le travail le dimanche ? Évidemment non. Et je constate avec bonheur que bon nombre de Français, quelles que soient leurs convictions, quelles que soient leurs responsabilités, se prononcent contre un projet dont les conséquences seraient économiquement et socialement néfastes.

                Économiquement, rien ne permet d’affirmer que cette mesure créera de l’emploi. Il faut redouter, au contraire, qu’elle ne mette en péril les commerces de proximité et de centre-ville, dont beaucoup souffrent déjà de la concurrence de la grande distribution. Il faut aussi redouter que les salariés n’en tirent aucun profit réel et qu’à terme leur pouvoir d’achat n’y gagne rien : tôt ou tard, les entreprises reprendront dans la semaine ce qu’elles auront donné le dimanche.

                Mais surtout cette mesure mettrait en péril l’équilibre des familles, trop négligé par les pouvoirs publics. Elle précipiterait la désagrégation des communautés naturelles et, finalement, de la société en gênant l’organisation d’activités non marchandes essentielles à l’équilibre – et au bonheur – des hommes et des femmes de notre pays : rencontres sportives, manifestations associatives, repas de famille, loisirs culturels, sans omettre les pratiques religieuses.

                L’objection que seuls les volontaires pourront travailler le dimanche ne tient pas. Au contraire, les chefs d’entreprise seront incités à privilégier l’embauche de demandeurs d’emploi prêt à travailler le dimanche sur ceux qui ont charge de famille et veulent s’occuper de leurs enfants ce jour-là. C’est la logique économique qui prévaudra sur l’intérêt de la société.

                Il existe bien d’autres façons de relancer l’activité économique sans que les Français attachés à leur vie de famille en fassent les frais. Le taux d’occupation des jeunes et des seniors, on le sait, est l’un des plus faibles d’Europe. C’est un gâchis. Voilà un point sur lequel l’Etat doit peser de tout son poids : réformer le système éducatif de sorte que les jeunes convenablement formés qui arrivent sur le marché du travail n’y trouvent pas que des portes closes ; et favoriser l’emploi des « seniors » dont les entreprises se séparent trop souvent après 50 ans alors qu’ils sont à un niveau optimal de compétence et d’expérience.

                Mais la question du travail le dimanche – après celle du lundi de Pentecôte – n’est pas seulement une question économique : c’est un choix de civilisation. Ne privons pas les hommes et les femmes de notre pays du droit de se reposer, à l’issue d’une semaine de travail souvent difficile. Ne privons pas les parents et les enfants du bonheur de se retrouver en famille. Ne privons pas les croyants de la faculté de pratiquer leur religion. Ne soumettons pas nos vies à la tyrannie de l’argent-roi et du time is money.

                Parce que l'homme est bien plus qu'un consommateur, parce que la vie respecte le travail, mais est aussi bien plus que le travail, sauvons el dimanche. 

  • Pierre Péan sur France info, pour Une blessure française.

                Le vendredi 11 décembre, Philippe Vallet a reçu Pierre Péan sur France info, dans le cadre de sa toujours très intéressante chronique quotidienne Le livre du jour.

                Pierre Péan était invité à parler de son récent ouvrage Une blessure française (1).

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                Philippe Vallet introduit ainsi son sujet : "La liberté de culte, liberté fondamentale, est au coeur des terribles guerres de Vendée. C'est ce qu'écrit Pierre Péan dans Une blessure française. Un livre d'histoire sur l'une des pages les plus noires de notre histoire...."
                Suivent deux minutes neuf d'une présentation vivante de son sujet de la part de Pierre Péan, qui restitue bien le sens profond de cette page si longtemps occultée; et qui rappelle au passage comment, en face des insurgés, les deux personnes ayant correctement analysé les soulèvements de l'Ouest furent Hoche et Bonaparte.... 
                Voici la présentation de l'ouvrage de Pierre Péan que propose son éditeur :
     
     
                1793-1794.
                La Terreur règne dans les départements de l'Ouest. Des dizaines de milliers de " monstres ", paysans et ruraux, pauvres dans leur grande majorité, sont liquidés. Depuis deux siècles, leur réputation est si mauvaise - fanatiques ignares, asservis par une religion et des aristocrates obscurantistes ou pauvres hères constituant l'armée des ombres des princes émigrés pour récupérer le Trône et l'Autel - que peu de monde s'est indigné de la politique d'extermination menée par la Convention.
                Rares sont les épisodes de l'histoire de France à avoir été autant travestis. Sans doute parce qu'il était impensable que la Révolution qui a brisé l'hégémonie de la classe aristocratique ait pu dans le même temps broyer la révolte de " gens de peu ". Ceux qui firent et enseignèrent l'histoire par la suite pouvaient difficilement justifier que le mouvement qui avait érigé en nouvelles Tables de la loi la déclaration des Droits de l'homme n'avait cessé de fouler aux pieds, par ailleurs, l'un de ces droits primordiaux : la liberté de croire et de participer au culte de son choix.
               En circonscrivant son enquête à la commune de Maumusson, dans le territoire d'Ancenis, une terre qui lui est particulièrement chère, aux confins de l'Anjou et de la Bretagne, Pierre Péan est parvenu à établir que ces soulèvements populaires réagirent autant à l'atteinte à la liberté de culte (la constitution civile du clergé) qu'à la paupérisation des campagnes organisée par la bourgeoisie conquérante des villes.
               Pour éclairer cette "blessure française ", il a dépouillé archives, registres d'état civil, correspondances, mémoires, brossant ainsi les portraits et les itinéraires des protagonistes dans un tableau de chair et de sang.
     
     
    (1) : Une blessure française. Les soulèvements populaires dans l'Ouest sous la révolution. 1789-1795, de Pierre Péan. Fayard, 325 pages, 19 euros.
  • Pourquoi nos prisons vont exploser.....

              On en aura une explication supplémentaire en lisant cet édifiant petit article paru dans LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE du mercredi 4 juin.

               La question est simple: pourquoi garder des gens pareils chez nous ? et si on le fait, si on marche sur la tête, alors qu'on arrête de se plaindre que nos prisons sont surpeuplées et au bord de l'explosion.

              Halte à l'illogisme et à l'inconséquence !.....

              27 ans… et condamné... 32 fois.....


              Le casier judiciaire de M. Fatih Duran, né il y a vingt-sept ans et dix mois en Turquie, est impressionnant. Sept ou huit tribunaux et Cour d'Appel (de Mâcon, Bourg-en-Bresse, Dijon, Chalon-sur-Saône, Vienne, Lyon, Nantes…) l'avaient déjà condamné, au cours des dix années passées, à trente et une reprises, sous…25 identités différentes.
              A la fin de l'année dernière, ce jeune homme qui donne Mâcon comme ville de résidence et annonce le métier de façadier, purgeait une de ces innombrables peines au centre pénitentiaire de Varennes-de-Grand.
              Le 21 novembre, à 14 heures, des surveillants entraient dans sa cellule et, procédant à une fouille "inopinée", découvrait 25 grammes de résine de cannabis cachées sur lui.
              "Ce n'était pas pour moi, expliqua M. Fatih Duran. C'est un autre détenu qui m'a contraint de le garder, sous menace…" Pas question d'en dire davantage. Ni au moment de l'enquête au centre pénitentiaire. Ni lundi dernier devant les juges chalonnais qui l'avaient invité à comparaître.
              L'affaire était on ne peut plus classique. En dix ou douze minutes, on en fit le tour, la lecture du casier judiciaire de M. Duran remplissant à elle seule ma moitié de ce temps.
              M. Moissenet, qui occupait le fauteuil du ministère public, souligna que le prévenu était "en récidive de récidive", ayant déjà été condamné deux fois dans des affaires de stupéfiants. Autant dire que la version : "Ce n'était pas à moi, c'était à un autre", n'impressionna guère le parquet qui requit la peine-plancher prévue par la loi Dati dans ce cas-là : quatre ans de prison ferme.
              Me Bibard, défenseur du prévenu, rapprocha ces deux "quantités" (25 grammes de résine de cannabis et quatre ans de prison ferme requis), estimant qu'il y avait entre les deux quelque chose de tout à fait disproportionné. Et de demander aux juges de déroger, dans le cas présent, à la loi Dati.
              C'est ce que firent les juges.
              A l'issue d'un délibéré assez court (20 minutes), le verdict fut annoncé : 8 mois de prison ferme (au lieu de 48 requis).
              Telle fut la 32e condamnation de M. Duran. Détenu, pour une autre cause, depuis fin 2005, M. Duran était libérable en janvier 2011. Voilà donc cette dernière date repoussée de huit mois..

              La république a fait son choix: elle veut marcher sur la tête. Elle entasse dans des prisons sordides, qui sont une honte pour notre pays, des étrangers dont le bon sens le plus élémentaire voudrait qu'on les éxpédiât chez eux, sitôt jugés et condamnés.

              Ce serait trop simple.... La république préfère se créer un problème supplémentaire -comme si elle n'en avait pas assez comme cela !...- et collectionner en quelque sorte les malfrats et délinquants de tous ordres, fussent-ils étrangers.

              N'est-ce pas transformer, au moins en partie, la France en poubelle ?.....

  • 25 Août 1944: Reddition de Von Choltitz...

              Bertrand Le Gendre, dans Le Monde du 3 Août rend un hommage mérité à quelqu'un de bien: le général Leclerc, élevé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume.

              Comme il nous le rappelle au début de son article, ils en ont fait des choses pendant ce mois d'Août "les gars de Leclerc..." !.....

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    "LES GARS DE LECLERC PASSENT EN CHANTANT..."

    Le 1er août 1944, la 2e DB, la division blindée Leclerc, a débarqué à Utah Beach. Le 6, elle se lance dans la bataille de Normandie. Le 12, elle prend Alençon. Le 24, elle est dans Paris. Le 25, c'est la reddition en bonne et due forme - à l'Hôtel de Ville puis gare Montparnasse - du général Dietrich von Choltitz, le commandant du Gross Paris.

    Ces anniversaires sont une invitation à se remémorer les événements d'alors et la personnalité hors du commun du chef de la 2e DB, le comte Philippe de Hauteclocque.

    Une quarantaine de biographies lui ont été consacrées. La toute dernière, qui se lit tel un roman de chevalerie, a pour auteur Guy Perrier, saint-cyrien comme Leclerc, forte tête lui aussi puisque entré dans la Résistance à 15 ans (Leclerc, Pygmalion, 228 p., 21,90 euros).

    Les Parisiens de souche, d'adoption ou de passage compléteront la lecture de ce portrait chaleureux en allant visiter le Mémorial du maréchal Leclerc, installé tout près de la gare Montparnasse, 23, allée de la 2e DB, qui sera exceptionnellement ouvert le 25 août, un lundi, jour de fermeture habituel (www.ml-leclerc-moulin.paris.fr).

    Leclerc, c'est Hoche. C'est Kléber. Il est capitaine en 1940 et général de division trois ans plus tard. Prisonnier des Allemands au début de la guerre, évadé, il rejoint de Gaulle à Londres en juillet 1940. Il y choisit le nom de Leclerc, un patronyme très répandu dans son Artois natal où les Hauteclocque ont pour devise : " On entend loing sonner haulte clocque " (c'est-à-dire la cloche du beffroi). Envoyé en Afrique par l'homme du 18-Juin, il rallie le Cameroun à la France libre avant de prendre Koufra, en Libye, aux Italiens. C'est là qu'il fait jurer à ses hommes de ne déposer les armes qu'une fois Strasbourg libérée.

    Le " serment de Koufra " a marqué l'imaginaire des enfants d'après-guerre, lecteurs de la " Bibliothèque verte " ou de Tintin, le journal. Ils savaient par coeur le chant de la 2e DB, comme une seconde Marseillaise écrite par ces croisés de la France libre : " Division de fer, toujours en avant ! Les gars de Leclerc passent en chantant ! "

    Le temps a effacé ces fortes paroles de leur mémoire d'adulte. Les historiens ont pris le relais. Ils ne minimisent pas l'épopée de Leclerc, mais ils disent à quel point, dès sa création en août 1943, la 2e DB fut dépendante des Britanniques puis des Américains : organisation, missions, équipement des hommes, armement...

    C'est ce que rappelle l'un des chapitres d'un livre à plusieurs mains que vient de publier la Fondation Charles-de-Gaulle, De Gaulle chef de guerre (Plon, " Collection Espoir ", 634 p., 25 euros).

    Leclerc lui-même portait un blouson de l'US Army, comme celui que l'on voit dans une vitrine du musée qui lui est consacré. En dépit de cette subordination, il donnait du fil à retordre à Montgomery, à Patton et même à de Gaulle, avec lequel il est entré plus d'une fois en opposition.

    Ce tempérament entier trace le portrait d'un authentique résistant : à son époque, à l'ordre dominant et plus encore à son milieu. Profondément catholique, monarchiste, lecteur assidu de L'Action française, celui que ses camarades étudiants appelaient " l'aristo " était un patriote mais aussi un dissident.

    Il faut être un dissident pour rompre dès 1945 avec la vulgate colonialiste, en Indochine, où de Gaulle l'a envoyé. Si on l'avait écouté... Il s'est tu, hélas, prématurément en disparaissant dans un accident d'avion en 1947 au Sahara. Elevé, à titre posthume, à la dignité de maréchal de France, il est mort sans testament. Ceux qui se reconnaissent en lui sont aujourd'hui ses héritiers.

  • Indemnisation de Bernard Tapie : les « oublis » du PS, de Bayrou et de bien d'autres…

               On a la mémoire courte au PS, chez Bayrou et ailleurs...  L'indemnisation record accordée à Bernard Tapie (dans le cadre de l'affaire Crédit Lyonnais/Adidas, ndlr) est "potentiellement une affaire d'État", a affirmé Bruno Le Roux secrétaire national PS, le 21 juillet.

              Bigre !...

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             "C'est une affaire grave, sur laquelle la commission des Finances de l'Assemblée Nationale doit permettre la constitution d'une commission d'enquête parlementaire", laquelle commission « doit faire toute la lumière sur une affaire" qui est "potentiellement une affaire d'Etat", a-t-il ajouté. 

             Re Bigre ! ( ou bigre de bigre, au choix...) ! Nous n’allons pas décerner de brevet de civisme à Bernard Tapie, mais tout de même, les membres du PS devraient se remémorer l’apostrophe fameuse : « Qui t’a fait roi ? ». C’est bien Mitterand qui a fait de Tapie son (éphémère…) Ministre de la Ville, qui l’a en quelque sorte mis en selle politiquement, en l’adoubant comme il l’a fait, et en l’introduisant dans tous ces cercles officiels divers et variés. 

              Et imagine-t-on un seul instant que si le Crédit Lyonnais a constamment soutenu Bernard Tapie, allant jusqu'aux limites du raisonnable dans un premier temps, pour les dépasser allègrement ensuite; et qu'il a obstinément continué de lui apporter son soutien jusqu'au naufrage final; imagine-t-on sérieusement, donc, que cela ait pu se faire tout seul, ou par l'opération du saint-Esprit ? Allons donc ! Il y a forcément eu des ordres venus d'en haut, du sommet de l'Etat...

              Si après, une fois introduit dans le système, Bernard Tapie a fait ceci ou cela... le PS ferait peut-être mieux d’avoir la prudence –à défaut du bon goût- de ne pas trop la ramener (comme on dit chez les « djeunes »...).  Comme on dit aussi : Pas vous, pas ça...

              Alors, oui : il y a bien un "copinage d'Etat", comme le dit Jean-Marc Ayrault. Il a été rendu possible sous et par l'ère Mitterand...

              Alors, oui, comme le dit Bayrou, il s'agit d'un scandale financier et l'État - qui n'a plus un sou... - va donner un fric fou à Bernard Tapie. Question : pourquoi Bayrou ne dit-il pas "la République" ?  Du scandale de Panama, en passant par Stavisky et tant d'autres, pour en arriver à Tapie aujourd'hui, c'est un fait et une pratique bien établie chez elle que d'arroser généreusement... Pourquoi Bayrou s'en tient-il donc seulement à un prudent et réducteur "l'État" ? L'État aujourd'hui, comme pendant Panama ou Stavisky, c'est bien la République, non ?...

  • Villiers-le-Bel: Ces ”jeunes” sont-ils solubles dans la France ?...(1/2)

              Lu sur internet, parmi des dizaines d'autres réactions: "Il y a quelques jours dans le village que j'habite, une petite fille de huit ans est décédée à la suite d'un accident de tracteur dans la rue. Un immense chagrin , une population bouleversée mais on n'a brûlé que des cierges."

              Les étranges "jeunes" de Villiers le Bel, qui ont fait preuve de si étranges moeurs, n'ont certes pas eu le même type de réaction, et ont eu une bien curieuse façon de se comporter. Parce que deux des leurs, qui en plus ne savaient à l'évidence pas très bien conduire, se sont eux-même tués après avoir commis quatre infractions graves au Code de la Route (1), ces "jeunes" se sont déchaîné et ont tout cassé! Mais il y a cinq mille morts par an sur les routes en France, et presqu'autant en Grande Bretagne, en Allemagne ou ailleurs: où irait l'humanité si à chaque mort, et partout, tout le monde se livrait à une guérilla urbaine?.

              Interrogés par des journalistes bienveillants, complaisants et complices, certains de ces "jeunes" ont déclaré: "Ce n'est pas de la violence, c'est de la rage qui s'exprime." (sic!). Mais on devait apprendre très vite que des bandes de "jeunes" attaquaient des commerces pour les piller, et des automobilistes pour les dépouiller: un casseur sera d'ailleurs arrêté immédiatement après les faits, "porteur de bijoux dérobés dans une bijouterie pillée de Villiers le Bel". On n'est pas là dans le cadre d'une tristesse légitime après la mort de deux amis, mais dans la crapulerie, la délinquance et le banditisme pur et simple. De même, lorsqu'on blesse 82 membres des forces de l'ordre (dont l'un a perdu un oeil!...), lorsqu'on roue de coups un commissaire de police, à l'aide d'une barre de fer, et qu'on l'envoie à l'hôpital après lui avoir défoncé la tête, ou lorsqu'on tire sur des membres des forces de l'ordre, on n'est plus dans la tristesse après la mort d'un copain, mais bien dans une guérilla. Nombreux sont celles et ceux qui ont des parents ou des amis décédés sur la route, et ce n'est pas pour cela qu'ils vont piller, tabasser, agresser...

              Il est donc bien évident qu'il y a autre chose, que ce n'est pas la mort de ces deux "fous du guidon" qui a causé les émeutes de Villiers le Bel, et que le problème est ailleurs, qu'il est bien plus grave et révélateur d'un malaise bien plus profond. Et le principal intérêt de cette triste affaire est, justement, de bien faire apparaître la vérité au grand jour: à l'évidence il ne s'agit pas de "jeunes", ni de "potes" écoeurés par de quelconques injustices. Nous, nous le disions déjà, mais le côté positif de la chose est que, maintenant, celles et ceux qui ne voulaient pas nous croire commencent à ouvrir les yeux; et à se rendre compte de la vérité de ce que nous disions: la République (sous l'impulsion du regroupement familial instauré par Chirac en 1975) a follement et avec une grave inconscience greffé sans aucune précaution des populations étrangères sur le sol national. Et cela sans en référer au peuple français, ce qui fait de cette décision une décision peut-être légale, mais sûrement illégitime: le peuple souverain devant être consulté pour une question de cette importance, réellement vitale puisqu'elle a consisté tout simplement à "changer" le peuple, à modifier la constitution du peuple français (il s'agit tout de même d'environ dix millions de personnes....).(à suivre.....)

    (1): 1°) infraction: rouler sur une chaussée avec une moto réservée au "cross" ou aux compétitions, et interdite à la circulation en ville. 2°) rouler sans casque. 3°) refuser une priorité. 4°) rouler trop vite (70 kmh.)

  • Lutter contre les ”marchands de sommeil”?...

              Encore un immeuble en flammes en plein Paris, encore des morts dans une zone insalubre (1). Et Christine Boutin, qui s'est rendu sur les lieux, promet qu'elle va réagir. Elle a lancé un "plan d'action" qu'elle a détaillé, ce même jeudi 8 novembre, déclarant entre autre: "Il va y avoir une véritable traque aux marchands de sommeil"... et : "Nous allons utiliser tous les instruments pour lutter contre l'exploitation humaine des marchands de sommeil. Par exemple, ils ne seront pas à l'abri de contrôles fiscaux."

               On s'étonnera juste d'apprendre que tel n'était pas le cas jusqu'à présent, et que les dits marchands de sommeil bénéficiaient donc d'une surprenante clémence (?!) des pouvoirs publics, qui devaient sans doute "regarder ailleurs".....; une clémence et un "oubli" que bien des patrons de PME, gênés parfois jusqu'à la faillite par les contrôles tatillons de l'Administration, apprécieront !...

              L'intention de Christine Boutin est louable, et une lutte sérieuse s'impose en effet dans ce domaine: mais, il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas suffisant. Lutter contre les conséquences ne servira à rien si on ne lutte pas aussi, et surtout, contre les causes. Qui a envoyé à ces populations déshéritées (ici de l'Inde, mais ailleurs d'Asie, d'Afrique, de l'Océan Indien...) ce faux message d'un soi-disant espoir d'une vie meilleure à Paris? Faux message mais vrai mirage, qui a fait croire à ces populations qu'elles trouveraient ici des conditions de vie qu'à l'évidence les pouvoirs publics sont bien incapables de leur offrir! Et qui ont donc drainé vers nos villes des flots de miséreux qu'il aurait été bien plus raisonnable, bien plus efficace et bien plus humain d'aider chez eux...(2)

              Maintenant que le mal est fait, que madame Boutin lutte donc contre ses conséquences: elle a raison, et c'est une partie de son rôle; mais qu'elle ait, parallèlement, le courage de mettre clairement en cause ces associations, célébrités, avocats, hommes politiques etc..etc..etc....qui se sont fait une spécialité du soi-disant multi-culturalisme ou multi-ethnisme et de l'aide à tout va aux immigrés, aboutissant dans les faits aux résultats désastreux que nous voyons; qu'elle ait le courage d'établir clairement le lien entre ces associations et les drames qui défraient régulièrement la chronique, drames dont ces associations (très souvent grassement subventionnées par les pouvoirs publics, donc par nos impôts....) sont pour une très large part directement responsables: car -même si ce n'est évidemment pas la seule, ni peut-être même la principale raison de leur migration- c'est aussi parcequ'ils savent très bien qu'ils trouveront ici une armée d'idéologues qui les aideront que tant de malheureux quittent -croient-ils- leur misère pour venir.... mourir brûlés vifs à Paris !: beau résultat !.....

    (1): Deux femmes (dont une enceinte) une fillette de dix ans et un de ses voisins ont péri tôt, jeudi 8 novembre au matin, dans l'incendie d'un petit immeuble situé passage Brady dans le Xe arrondissement de Paris; un quartier populaire qui compte une forte population originaire du sous-continent indien.....

    (2): voir la note "Un monastères cistercien, et bien plus que cela...." dans la catégorie "Les vrais amis de l'Afrique et des Africains".

  • Benoît XVI aux Etats-Unis, à la fois politique et transcendant au politique

    1384060286.jpg         La visite du Saint-Père aux États-Unis revêt différents aspects, tous du plus haut intérêt, comme tout ce qui touche à l’action du Souverain Pontife, et il est évidemment trop tôt pour les analyser.
              Les spécialistes des questions religieuses les étudieront de ce point de vue qui n’est d’ailleurs pas négligeable non plus sur le strict plan politique qui est le nôtre. Si la politique ne s’entend pas seulement comme la simple gestion des affaires courantes de la Société, il est en effet évident qu’elle a beaucoup à voir avec l’évolution spirituelle des peuples et du monde dans son ensemble.

    1808554838.jpg1454142182.jpg          C’est ce qui explique, sans-doute, l’accueil exceptionnel que la première puissance de la planète réserve en ce moment au pape Benoît XVI. Celui-ci porte évidemment le plus grand intérêt à ce grand peuple qui passe pour incarner la modernité, la puissance et l’avenir du monde, mais où, pour autant, la religion tient un rôle de premier plan, même si l’Etat y est strictement laïque, de façon, d’ailleurs, radicalement différente du laïcisme militant qui domine en France et divers pays d’Europe au prix d’une rupture destructrice avec leurs racines les plus ancrées …

              Mais les responsables de l’Administration américaine reconnaissent une importance, un intérêt, tout aussi grands à la visite du pape dans leur pays, où les catholiques sont nombreux. Visiblement, l’on n’en est plus au temps où Staline posait la question : le pape, combien de divisions ? Il s’est simplement produit, entre-temps, l’éclatement du monde communiste, l’effondrement du rêve marxiste, auxquels l'Église Catholique, Jean-Paul II à sa tête, n’ont pas peu contribué. Auxquels, naturellement, elle a survécu …

              Par ailleurs, la déliquescence des sociétés libérales est devenue un fait majeur que n’ignorent ni Georges W. Busch, ni surtout, dans une tout autre perspective et avec une tout autre ampleur, le pape BENOIT XVI. Les pouvoirs politiques s’en trouvent partout singulièrement affaiblis et les États, souvent sans puissance ni autorité, dans bien des cas ne sont plus que ce que BOUTANG appelait des « semble-états », en quête d’une nouvelle légitimité…

              Spectacle singulier que celui d’un homme dénué de toute puissance matérielle, reçu comme jamais aucun Chef d'état n’est reçu aux Etats-Unis, par leur Président et sa famille ; pour qui une réception de 10.000 personnalités américaines est organisée, dans les jardins de la Maison Blanche, auxquelles il a adressé son message ; en l’honneur de qui un grand-dîner a été donné dans les mêmes lieux, mais auquel il n’a pas assisté, probablement parce que le pape ne dîne pas en ville, mais avec les prélats qui l’entourent…

              Éminemment politique, au sens le plus noble du terme, mais également transcendant au politique : telle est l’image que le pape donne à l’Amérique et au Monde. N’est-ce pas là, à des titres divers, l’attente et l’espérance des peuples, face aux temps difficiles qui s’annoncent ? De ce point de vue, force est de constater que le miracle du Catholicisme romain se poursuit à travers les époques et les situations et qu’il continue de dispenser ses bienfaits au monde, de tirer sans cesse vers le haut, à temps et à contre temps, l’ensemble des sociétés qui, sans sa présence, n’auraient souvent d’autre perspective que la consommation médiocre des uns ou la misère noire des autres …

  • Rassemblements royalistes de Montmajour.....

                 Depuis quelques temps, vous disposiez d'un album photo restituant, en 57 vues qui sont, maintenant, autant de documents d'archives, un peu de l'ambiance et de l'aventure des Rassemblements royalistes de Montmajour.
                 En complément de cet album, voici maintenant un montage vidéo -en deux parties, de deux vidéos chacune- qui, à son tour et différemment, vous permettra de suivre certains moments forts de ces Rassemblements. Et d'écouter Gustave Thibon, Michel de Saint-Pierre, Jacques Maurras, Jacques Luporsi, Pierre Debray....(pour les deux premières vidéos), mais aussi Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut, Gérard Leclerc, Jean Sévillia et, bien sûr les Princes... (pour les deux suivantes).
                 Jointes à l'album photo, que vous pouvez également consulter ici, après les vidéos, cette page sonore audio visuelle se veut donc un document d'archive permettant de restituer une part non négligeable de ce que fut en Provence, par les Rassemblements Royalistes et grâce à eux, l'intense travail de prolongation de la pensée, de l’action, de l’œuvre intellectuelle et politique des maîtres du royalisme français; elle constitue un témoignage éloquent de ce qui a été fait, sur plus de trente ans, et qui a marqué l'histoire du royalisme français.....
                
                 Première partie: deux vidéos des Rassemblements Royalistes de Montmajours (1969/70/71) et Saint Martin de Crau (1972).
                
             Première vidéo: voix de Pierre Chauvet, Jacques Maurras, Gustave Thibon, Jacques Luporsi...
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    Deuxième vidéo : voix de Pierre Debray, Michel de Saint-Pierre.....
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    Cliquez sur l'image
                Deuxième partie: Les Princes aux Baux en 2002, reçus dans leur mairie d'Arles et des Baux par les maires de ces deux villes, puis prenant la parole au Rassemblement, à côté de Marcel Jullian, Jacques Trémollet de Villers, Jean-Marc Varaut, Gérard Leclerc, Jean Sévillia.... 
                                          Première vidéo: Les maires d'Arles et des Baux reçoivent dans leur Mairie le Prince Jean.....
      
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                                        Deuxième vidéo: Sur le terrain, discours de Marcel Jullian, Jacques Trémollet de Villers, Jean-Marc Varaut, Gérard Leclerc, Jean Sévillia...

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    "Tenons serré le lien qui nous tient réunis
    avec les Pères de notre esprit et de notre goût"

    Charles MAURRAS - Préface d’Anthinéa (1942)


    A Montmajour, puis aux Baux, nous avons, tous ensemble, prolongé la pensée, l’action, l’œuvre intellectuelle et politique des maîtres du royalisme français.
    C’est en 1969 que s’est tenu le 1er rassemblement royaliste de Montmajour, prélude à une série de rassemblements qui se sont ensuite tenus régulièrement à Montmajour, à Saint Martin de Crau et, de longues années, aux Baux de Provence.

    Par leur durée, leur régularité, la liste impressionnante des personnalités qui y ont pris la parole, l’excellence et la pertinence des idées qui y ont été émises, les Rassemblements de Montmajour et des Baux ont marqué l’histoire du royalisme français. Vous êtes nombreux à y avoir pris part et à en avoir gardé le souvenir.
    Pour regarder l'album, cliquez sur l'image :
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  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Stabilité des visiteurs uniques ce mois-ci (leur nombre reste au niveau record du mois dernier) mais forte progression des visites et très forte progression des pages lues. Deux records à nouveau battus, donc, en espérant qu'on fera aussi bien et mieux en décembre. A vous de jouer....

                Dans les Ephémérides, au 10 décembre (jour anniversaire de sa naissance), on écoutera ce sommet de civilisation qu'est le Panis Angelicus, de César Franck. Nous l'avons entendu s'élever en la cathédrale de Senlis, lors de cet inoubliable moment de grâce que fut la messe de mariage du Prince et de Philoména....: 03 - Morceau 3(1).mp3

                 Sinon, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Heureux Suisses, qui vivent en démocratie...
    • Lundi : Le Regard vide, extrait n° 20 et 21.
    • Mardi : Le Prince Jean dans La Nef...
    • Mercredi : SOS École(s)....
    • Jeudi : Le génocide vendéen, une vidéo en deux parties de Stéphane Courtois et Reynald Sécher (1/2).
    • Vendredi : Le génocide vendéen, une vidéo en deux parties de Stéphane Courtois et Reynald Sécher (2/2).
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Devis de construction comparés...).
    • Lundi: De Lellouche, sur la Turquie qui n'entrera pas en Europe.....
    • Mardi: Les Editions du Triomphe: cadeaux intelligents et formateurs pour les jeunes (et les autres....) 
    • Mercredi: Réponse à Bruno...
    • Jeudi: Gaza ? Non, Nice !
    • Vendredi: Les suites de l'affaire du professeur agressé (1/2).
    • Samedi: Les suites de l'affaire du professeur agressé (1/2).

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Mariage de Charles VIII et Anne de Bretagne. Premier Téléthon. Naissance: Gay-Lussac. Décès: Jean-Baptiste Chardin, Raoul Follereau.

    ·       Lundi  : Disparition de Jean Mermoz. Décès: Ferdinand de Lesseps, Tristan Bernard, Houphouët Boigny.

    ·       Mardi : Ambroise Paré, reçu Docteur en chirurgie. Fête des Lumières à Lyon. Bergson reçoit le Prix Nobel de Littérature.

    ·       Mercredi : Fondation de l'Université d'Aix-en-Provence. Séparation de l'Église et de l'Etat. Naissance du RER.

    ·       Jeudi : Victoire de Villaviciosa. Première attribution du Prix Nobel. Naissance de César Franck.

    ·       Vendredi : Mort du Grand Condé. Ouverture du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, dans le Petit Palais. Première présentation du prototype de Concorde.

    ·       Samedi : Mort du Père Joseph. Première d'Alexandre, de Racine. Mort de Raymond Radiguet (vingt ans et demi...).