"Affaire Depardieu" : Le "moment Tapie", sur le JT de France 2, hier soir, en réponse aux bonnes questions de Laurent Delahousse...
Bon moment, hier soir sur France 2 : on a eu "du bon Tapie" ! Ce n'est certes pas pour cela que l'on va voir en lui le sauveur de la France, ni lui donner quitus pour "le passé", encore moins un chèque en blanc pour l'avenir. Mais ce qu'il a "envoyé", il l'a bien envoyé, et il a bien fait de dénoncer ce "système accusatoire" qui prévaut dans l'établissement politiquement correct, relayé par la cléricature médiatique qui règne quasiment sans partage sur les ondes...
Ce n'était donc pas la fin du monde, hier, comme l'annonçaient les gros bataillons de la cinglerie universelle, mais ce fut un bien mauvais quart d'heure pour "toute l'équipe du ministère Montebourg", pour Ayrault et pour Torreton : en voilà deux qui ont perdu une bonne occasion de se taire, et qui auraient mieux fait de ne pas employer (pour le premier) ni de "jouer" avec lui, (pour le second), ce mot de "minable", qui leur va si bien...
Et nous là-dedans ? Nous pensons que tout le monde a tort : ceux qui "partent" et sont partis (l'émigration n'a jamais réussi à la France...) ont tort, car la France, surtout maintenant, il faut y rester pour la relever. Mais le système aussi a tort, qui décourage, qui desespère, qui des-incite d'entreprendre et de travailler, avec ses taux confiscatoires, qui alimentent pour partie de scandaleuses inégalités et des privilèges de toutes natures aussi exorbitants que répugnants.
Alors, comme le dit Léon Daudet, nous sommes les seuls "Étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime...".
Donc, au sens propre, non idéologique, du terme : révolutionnaires. Qu'on se le dise !...
Lafautearousseau