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pantheon

  • Éphéméride du 3 Janvier

     Le Panthéon, vu depuis la rue de la Montagne Sainte-Geneviève

     

     

    512 : Célébration de Sainte Geneviève, patronne de Paris 

     

    Née en 422, à Nanterre, c'est elle qui fait édifier la première église sur l'emplacement de ce qui deviendra la Basilique de Saint-Denis.

    Elle a 29 ans lorsque, en 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir. Geneviève les convainc de demeurer dans la ville. Elle rassemble les femmes dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le Ciel d'épargner leur ville.

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    Pierre Puvis de Chavannes - Sainte Geneviève veillant sur Paris
    Huile sur carton - 31,7 x 18,8 cm
     

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  • Éphéméride du 18 septembre

    1914 : Début du martyre de la cathédrale de Reims

     

     

     

     

     

    1180 : Mort de Louis VII, Philippe Auguste roi de France...  

     

    Louis VII avait accédé au pouvoir à l'âge de 16 ans, et était un homme extrêmement religieux : sa femme, Aliénor d'Aquitaine, le surnommait "le moine".

    Il démontra sa foi en participant activement à la deuxième Croisade et en s'affirmant tout au long de sa vie comme le protecteur de l'Église. Mais il n'oublia pas pour autant les intérêts de la dynastie capétienne.

    En prenant systématiquement le parti de l'Église contre les seigneurs abusifs, il réussit à affermir son autorité dans tout le royaume et même à agrandir le domaine en direction de la Bourgogne et de l'Auvergne. Comme ses prédécesseurs, Louis VII a contribué à l'affaiblissement du pouvoir féodal. 

    La France s'enrichit sous son règne, l'agriculture se transforme et gagne en productivité, la population augmente, le commerce et l'industrie se développent, une véritable renaissance intellectuelle apparaît, et le territoire se couvre de châteaux forts construits en pierre.    

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste" 

     

    Pourtant, problèmes et difficultés diverses ne manquaient pas au début du règne, comme le montrent les deux extraits suivants :

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  • Éphéméride du 11 juillet

    1791 : Voltaire entre au Panthéon

     

     

     

    911 : Traité de Saint Clair sur Epte  

     

    Il scelle l'entente entre Charles III et Rollon (date imprécise, on donne aussi le 20 juillet).

    Charles sut ainsi mettre un terme aux dévastations des Vikings venus du nord (les north men, d'où dérive normands) en les implantant dans ce qui allait devenir la Normandie: tout le pays de Caux fut donné en fief héréditaire à Rollon, qui devait, en échange, se convertir au catholicisme (ce qu'il fit, en prenant comme nom de baptême Robert) et reconnaître la suzeraineté de Charles, dont il épousa la fille.

    Il devait en outre, et surtout, protéger le royaume contre toute nouvelle invasion des Vikings. D'ennemis, impossibles à réduire, les futurs normands devenaient donc, ainsi, des alliés précieux, se chargeant eux-mêmes de défendre le royaume. 

     

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    Écu de Saint Clair sur Epte, sur lequel sont posées les armes de Normandie et celles de l'Île de France.
    Elles sont séparées au milieu du blason par un symbole représentant la rivière Epte
     
     

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  • Éphéméride du 4 avril

    Les Thermes de Caracalla, à Rome

     

     

    188 : Naissance de Caracalla      

     

    Empereur romain, qui régna de 211 à 217, il est l'auteur de l'Édit de Caracalla, qui étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire, en 212.

    Il était le fils de l’empereur – d’origine libyenne - Septime Sévère  et de sa femme, la très belle Julia Domna; il naquit à Lugdunum, son père étant alors gouverneur des Gaules.

    Son sobriquet de Caracalla vient d'un type de vêtement gaulois à capuchon et manches longues qu'il avait coutume de porter dès l'âge de douze ans.

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    Une curiosité à ne pas manquer, à Lyon : la Fresque des Lyonnais, située rue de la Martinière, qui présente 30 Lyonnais célèbres, aux fenêtres d'un immeuble en trompe-l’œil. On y voit Édouard Herriot, les frères Lumière, Antoine de Saint-Exupéry, l’Abbé Pierre, Bernard Pivot et, sur la façade faisant l'angle avec le Quai Saint-Vincent, l'Empereur Claude, qui n'est pas le seul Empereur romain né dans la ville, puisque Caracalla est lui aussi "lyonnais"... 

     

    • www.franceinter.fr/emission-les-oubliettes-du-temps-4-avril-188-naissance-de-caracalla 
    •www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Caracalla&Date1=&Date2=&maf=&clear=Effacer&upcase=Initiales+en+majuscules

     

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  • Joyeusetés ministérielles...

    napoleon invalides.jpg1. Ce serait une nouvelle sensationnelle : Montebourg et Moscovici vont-ils demander l'expulsion de Napoléon des Invalides et la dé-panthéonisation de Voltaire ?

    Croyant peut-être faire du "neuf", ou se croyant (qui sait ?) "modernes"; pensant sans doute apporter un sang frais au débat politique, ils se sont en effet succédé, sur France info, pour lancer des imprécations contre... le "racisme" et "l'anti-sémitisme".

    Oui, mais sans dire que cela ne les gênait pas le moins du monde de savoir Napoléon grandiosement enterré aux Invalides, lui qui disait des juifs qu'ils étaient "des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".

    (Illustration : dans un monument grandiose, un monument d'orgueil, en l'honneur d'un antisémite notoire... Mais le reproche d'antisémitisme semble quasi "reservé" par certains au seul Maurras : n'est-ce pas étrange ?...)

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  • L'hommage de François à Jules, raciste assumé et sûr de lui : symbole éclatant de l'hypocrisie et de la tartufferie ambiante et officielle, triomphe éclatant du "deux poids deux mesures"...

    jules_ferry.jpg        Même Luc Ferry, son descendant en ligne directe, ne trouve pas cela très fut/fut : Jules Ferry fut "non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée", a déclaré Luc Ferry, rappelant les propos de l'aïeul : "Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".

              Mais allons un peu plus loin, et récapitulons (oh, juste un peu...) quelques uns des "fastes" de ce régime qui donne si volontiers des leçons de morale, et qui, par exemple, se permet de condamner l'affreux Maurras, l'horrible Maurras, pour antisémitisme : si ce n'était tragique, ce serait à mourir de rire, avec Coluche, en se tapant et retapant sur le ventre, et répétant sans cesse : "Je me marre !..."

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  • L' "affaire" Céline : l'objection faite à Frédéric Mitterand...

            A proprement parler, il n’y a rien à reprocher ni à objecter à Serge Klarsfeld, qui défend simplement la mémoire et le sentiment des Juifs de sa génération, victimes de l’antisémitisme des années de guerre et d’avant-guerre. Klarsfeld fait, après tout, son travail, avec une conscience de son appartenance à la communauté juive, une fidélité, qui n’est pas blâmable. On aimerait même que les Français en général prennent son exemple et en fassent autant. Qu’il ait fait pression sur les pouvoirs publics, notamment sur Frédéric Mitterrand, pour que Louis-Ferdinand Céline soit retiré de la liste des personnalités qui seraient nationalement célébrées en 2011, est dans l’ordre des choses.

            L’on n’était, en revanche, nullement obligé de lui donner satisfaction, l’on avait même de bonnes raisons de ne pas le faire, alors que c’est, comme chacun sait, ce que Frédéric Mitterrand a pourtant fait sous la forme d’une décision ainsi rédigée :

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  • Ségolène parle d'Olympe..

    On savait que Ségolène Royal avait un gros problème avec la langue française: le plus bel exemple n'étant pas la savoureuse " bravitude" mais bien plutôt la "spiritualité" d'Arnaud Montebourg. Cherchant à excuser ce dernier d'un jeu de mot douteux, Ségolène a bien voulu lui pardonner, en martyrisant au passage la langue française, et en se couvrant une fois de plus de ridicule, puisqu'au lieu de parler de son humour ou de sa drôlerie, elle a évoqué sa "spiritualité", croyant évoquer par là un être "spirituel", c'est à dire drôle, maniant un humour délicat et raffiné, tel un Guitry par exemple; c'était évidemment "humour" qu'il fallait employer, le terme de "spiritualité" se référant bien sûr à des auteurs traitant de spiritualité ou de religion, comme Saint Augustin ou Pascal, dont on conviendra que Monsieur Montebourg est malgré tout assez éloigné...

    On vient de découvrir que Madame Royal a également un problème avec l'Histoire: durant la campagne électorale, elle s'est lancée dans un vibrant éloge d'Olympe de Gouges, et n'a pas hésité à demander le transfert de ses cendres au Panthéon !

    Bigre ! Sait-elle vraiment qui fut Marie Gouze, plus connue de nos jours sous son pseudonyme d'Olympe de Gouges (nettement plus flatteur, on en conviendra...); et surtout comment et pourquoi elle mourut, à 45 ans, guillotinée par Maximilien et sa bande de fous furieux ?

    Ségolène se moque bien de l'Histoire, et préfère nous sortir  son vernis culturel, selon le principe bien connu: la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale ! Elle pense donc que notre chère Marie/Olympe fut simplement une féministe, et c'est au moment de la Journée des Femmes que Madame Royal a fait cette proposition saugrenue de transfert de cendres au Panthéon.

    Pourquoi saugrenue ? Tout simplement parce que Marie/Olympe, royaliste, adopta les idées de la révolution au moment où, pour tout le monde, cette révolution semblait n'être que l'évolution nécessaire dont avait rêvé, par exemple, un Mirabeau... Mais assez vite, par la suite, révoltée et effrayée par les horreurs dont Danton, Robespierre et consorts se rendirent coupables, et lucide sur les conséquences de ce qui ne pouvait plus que déboucher sur le Totalitarisme, Marie/Olympe redevint la royaliste qu'elle avait été. Elle eut le courage, la noblesse de coeur et la grandeur d'âme de défendre Louis XVI et de rédiger des pamphlets contre Marat et Robespierre. Un tel courage ne pouvait bien sûr pas rester impuni: Robespierre la fit guillotiner le 3 novembre 1793, trois semaines après Marie Antoinette, à qui elle avait crânement adressé le préambule de sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyennne".

    Alors, Madame Royal, de grâce: si vous voulez vous servir chez nous, piller nos auteurs et encenser nos grandes figures, surtout ne vous gênez pas, faites comme chez vous et allez-y de bon coeur ! soyez juste honnête, intellectuellement s'entend, et citez vos sources; citez-les complètement; et n'omettez pas, dans le cas de Marie/Olympe, de dire la simple vérité: elle a été assassinée par vos amis, ceux qui ont instauré le Totalitarisme; ceux qui ont mis la France, l'Europe et le monde à feu et à sang;  ceux qui ont pratiqué le premier génocide, dont tous les autres découlent, de Hitler et Staline à Mao et Pol Pot; ceux qui avec leurs Colonne Infernales ont inventé et préfiguré les Waffen SS, et qui en Vendée ont réalisé le premier Oradour sur Glane...