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république - Page 2

  • Le mythe fondateur de la Révolution : une tribune libre de Christian Vanneste...

    vanneste,republique,révolution,erreur...intéressante, en tant que nouvelle illustration du processus de dé-révolution dans les esprits; on sera frappé, à la lecture de ce texte, par les renvois qu'il suggère irrésistiblement vers ces deux documents qui sont à disposition permanente sur lafautearousseau :

    1. Le premier est un de nos 33 Grands Textes (le XXXIIème), écrit par Yvan Blot : La démocratie est-elle la fille de la Révolution française ? 

    2. Le second se rapporte à quelqu'un de bien différent, Edgar Morin, et se trouve dans notre Catégorie Vidéos. Ce document se subdivise, en réalité, en deux vidéos, accompagnées de nos rapides commentaires, dans lesquelles Edgar Morin (comme Yvan Blot) dit des choses qui rejoignent exactement celles que souligne ici Christian Vanneste : La très remarquable évolution d'Edgar Morin

    Dé-mythifier, dé-mystifier, oui, évidemment. On ne peut qu'apprécier le pas important fait par Christian Vanneste en ce sens...

    La contradiction qu'on lui apportera ne sera donc pas sur cette idée-là, mais bien plutôt sur son refus de la phrase de Clemenceau ("La Révolution est un bloc") et sur sa dernière phrase : "se libérer du mythe révolutionnaire pour acquérir la sagesse des réformes conservatrices".

    "Se libérer du mythe révolutionnaire", oui, bien sûr, mais celui-ci étant une religion, une idéologie, ne peut être amendé. C'est bel et bien un "bloc", cohérent dans sa malfaisance, mais dont aucune pièce ne peut être retirée, par aucune "sagesse des réformes conservatrices", sous peine de voir s'écrouler l'ensemble, idéologique donc abstrait. Léon Daudet a déjà répondu à Christain Vanneste: "...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Système"... 

    Voici le texte (intégral) de la tribune libre de Christian Vanneste :

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  • Voter, puisque vote il y a; mais pas en partisans et sans se passionner pour autre chose que ce qui est notre raison d'être et fonde notre action : sortir du du Système....

            La plupart d’entre nous iront voter, ce dimanche. Chacun le fera selon ce qui, après réflexion, lui paraîtra le meilleur choix pour la France – ou, plutôt, pour les plus sages, le moins mauvais choix. Nous ne nous désintéressons donc pas de l’avenir système,republique,royauté,electionsimmédiat du pays. Et pourtant, cette consultation pour l’élection du Chef de l’Etat est, pour nous, beaucoup plus un piège qu’une étape qui serait décisive pour résoudre tout ou partie des problèmes français.

            Nous nous en tiendrons donc à notre décision de ne pas donner ce qu’il est convenu d’appeler, d’une expression d’ailleurs présomptueuse, une « consigne de vote ». De ne pas appeler à voter pour tel ou tel candidat, considérant que ce n’est pas notre rôle, que notre utilité est tout à fait d’un autre ordre, tout à fait dans une autre perspective. Nos amis sont assez grands, ont assez de jugement pour décider par eux-mêmes.

            Il ne nous paraît pas, en tout cas, souhaitable, que les royalistes se passionnent pour ce choix, encore moins qu’ils se disputent à son sujet.

            Les deux candidats susceptibles d’être élus – et dont les politiques sont, en réalité, fort peu différentes – ont toutes chances de décevoir très vite leurs partisans, ceux qui auront cru en leurs promesses. Et si François Hollande devait être élu, ce qui semble fort possible, ce sont tout simplement ses électeurs qui, cette fois-ci, seront trompés. Nous ne courons aucun risque à avancer cette prévision.

            Voter pour un candidat qui ne peut être élu, selon l’objet théorique du premier tour, peut présenter l’intérêt de manifester une volonté politique déterminée. En aucun cas de sauver le pays des dangers qui menacent, en effet, son indépendance et son identité. Car il est parfaitement faux que de tels votes, quelle que soit leur légitimité, puissent être, en quoi que ce soit, réellement sauveurs. Inutile d’entretenir cette illusion. système,republique,royauté,elections

           Nous serons plus réservés, encore, sur l’idée que d’une recomposition de la majorité parlementaire, après la présidentielle, pourrait sortir un bien pour la France. L’Histoire nous apprend, en effet, ce qu’ont produit, dans le passé, les « meilleures » majorités parlementaires.

            Notre rôle, celui qui nous est propre, celui qui ressort d’un véritable esprit d’Action française, est de rappeler qu’il n’y a pas d’avenir national dans le « Système ». Et d’exhorter chacun, une fois les échéances électorales passées, à cesser, si tel a été le cas, de militer pour tel ou tel candidat afin de se consacrer au seul combat qui vaille …  

  • A propos du "Juan Carlos" de Philippe Nourry : l'Espagne, la Monarchie, la République.....

            Dans un récent article du Figaro , Pierre Rousselin a choisI de s'arrêter sur la biographie que consacre Philippe Nourry au roi d'Espagne, Juan Carlos.

            Il part du constat, simple et évident, que "l'Espagne tangue" et que "le royaume vit un de ses moments les plus critiques depuis le rétablissement de la démocratie". On pourrait ouvrir une polémique, en demandant quand, où, comment et par qui la fameuse "démocratie" aurait été installée en Espagne (puisque Pierre Rousselin parle de son rétablissement, ce qui suppose, en bon français, qu'elle existait "avant"...) : mais cela nous éloignerait du sujet....

    juan carlos nourry.jpg

    Editions Tallandier, 485 pages, 23 euros

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  • Ne pas oublier l'action du Système, issu de - et au service de - la Nouvelle Religion....

            Ou : réflexion(s) sur deux réflexions...

            Setadire a partagé l'Humeur de notre note (sur JMJ/Ramadan), tandis qu'Elec 13, qui admet l'inculture et l'hostilité d'une part notable des médias, a préféré revenir sur l'état d'esprit des chrétiens, à qui il conseille vertement de se montrer plus musclés. Il n'a pas tort lorsqu'il écrit :

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  • Théodore Zeldin a parlé de la Royauté : réflexions...(2/2)

             Il est vrai que Théodre Zeldin s’exprime dans le cadre étroit et contraignant d'un article malgré tout assez court. De plus, il est normal et logique qu’il parle des choses comme il les voit, lui, en tant qu’anglais, et non comme nous les voyons, nous. Ou comme nous aimerions qu’on les voie....

             Ceci étant dit, et pour conclure ces quelques réflexions/réactions, il reste une dernière remarque à faire, sur un propos de Théodore Zeldin. Elle concerne ce qu'il dit de Louis-Philippe - mais qu'on peut étendre à Charles X - presque à la fin de son entretien :

            "...Louis-Philippe a été le roi le plus habile, le plus malin de tous. Roi des français et non de France (1). Admirateur du régime britannique qu'il a pris pour modèle. Il n'a pas été renversé en 1848. Face à l'insurrection il a eu peur. Il a abdiqué et s'est enfui. Comme on dit en Angleterre, "il n'a pas eu les nerfs"; et il a gagné l'Angleterre sous le nom de Mr. Smith..."

     

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    Deux des fils de Louis-Philippe étaient "maîtres absolus des armées de terre et de mer" (Maurras): pourtant, comme Charles X, il n'a pas affronté l'émeute, c'est vrai...

     

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  • Théodore Zeldin a parlé de la Royauté : réflexions...(1/2)

            Dans Le Figaro Magazine du 22 avril 2011, Théodore Zeldin, personne fort estimable, a répondu aux questions de Patrice de Méritens, qui l'interrogeait sur un certain nombre de sujets, et, bien sûr, sur le tout proche mariage princier.

            Théodore Zeldin, historien, sociologue et philosophe souhaitait "décrypter" la monarchie anglaise - du moins, c'est ce que promettait l'article - et répondre à ces trois questions : A quoi sert la monarchie ? Que représente-t-elle pour le Royaume-Uni et pour le reste du monde ? Quel est son avenir ?

            La vérité toute simple est que, dans cet entretien, Théodore Zeldin a dit des choses qui nous ont parues justes, d'autres plus neutres, voire banales, sur lesquelles on ne s'attardera pas, et deux ou trois avec lesquelles - et c'est le moins que l'on puisse dire... - nous n'avons pas été d'accord, et qui, une fois pris le temps de la réflexion, ont amené les remarques que voici......  

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  • Une Royauté, oui, mais pour quoi faire ? Ou : à pays divers, Royautés diverses....

            Ceci expliquant probablement cela, après l'imposante couverture médiatique du mariage princier en Angleterre, on a parlé longuement de la Royauté, ce dimanche 1er mai, sur France inter : La Monarchie en Europe fut le thème chois par Stéphane Paoli, qui recevait (entre autres) Didier Maus, Constitutionnaliste, Professeur à l'université Aix Marseille III et président émérite de l'Association internationale de droit constitutionnel; Evelyne Lever, Historienne, spécialiste de la monarchie d'ancien régime, auteur entre autres ouvrages des biographies de Louis XVI, Louis XVIII, Marie-Antoinette aux éditions Fayard; et Philippe Delorme, Historien et journaliste, auteur de "Les dynasties du monde 2010" et de "William et Catherine : 150 ans de noces royales en Grande-Bretagne" (2011) aux Éditions L'Express Point de Vue...

            Pour écouter l'émission  : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/3D-journal/

            Très sincèrement, c'est peu de dire que celle-ci fut tès inégale (le micro de Jean Piero est réellement désolant...) et que, à côté de quelques bons moments - Funck Brentano cité dès le début de l'émission, et un intelligent développement sur les libertés locales/privilèges.... -) on y a entendu aussi des banalités ou des choses carrément sans intérêt, mais bon... 

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    On a remarqué que la plupart des autres maisons royales ou impériales d’Europe avaient pour emblèmes des aigles, des lions, des léopards, toutes sortes d’animaux carnassiers. La maison de France avait choisi trois modestes fleurs.... (Bainville)...

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  • Propos présidentiels sur la Syrie : qui peut dire : "On n'envoie pas l'armée contre une population ?"...

            Nicolas Sarkozy, Président de la République française, a déclaré qu'il ne pouvait y avoir deux poids et deux mesures dans les réactions face aux troubles du monde arabo-musulman; et qu'il trouvait la situation en Syrie aussi inadmissible que celle qui prévaut en Lybie. Ajoutant au passage, et en substance, pour faire bon poids, qu'on n'envoyait pas des chars contre la foule, et qu'on ne lui tirait pas dessus.

             Fort bien : chacun jugera du bien-fondé, ou non, de ce propos, et des suites qu'il peut impliquer...

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  • Servir Politique Magazine et s'en servir.....

            Voici l'Editorial du numéro de février de Politique magazine, qui se centre avec pertinence sur un sujet sensible :Islam et République.

            En attendant les analyses politique et économique d'Hilaire de Crémiers et de François Reloujac... 

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  • Espagne, 23 février 1981.....

            Soirée du 23 février : un Golpe (1) est en cours. Le récent et fragile roi d'Espagne Juan Carlos Primero, Gardien des institutions, fait échec au putsch militaire en ordonnant aux généraux de rester - ou de rentrer... - dans leurs casernes...

             En les tutoyant tous, car le Roi d'Espagne tutoie.....

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            Ce fait appartient maintenant à l'Histoire, mais il n'est pas inutile de rappeler qu'aujourd'hui, en 2011, l'Espagne - sous le règne de ce même souverain - vient de connaître, depuis 1939, sa soixante douzième année de paix: 36 ans, de 1939 à 1975, sous Franco et jusqu'à sa mort, et encore 36 ans depuis l'avènement de Juan Carlos, voulu par le même Franco.

            Pour qui connaît l'histoire de l'Espagne depuis l'invasion napoléonienne de 1808, ce n'est pas rien, et c'est très loin d'être négligeable.... 

    (1) : coup d'état, en espagnol; on disait aussi pronunciamiento, au XIXème siècle et aux débuts du XXème...  

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  • A son tour, et à sa façon, Hubert Huertas dénonce la corruption de ce Système...

                Nos lecteurs en ont pris l'habitude : assez régulièrement, nous relevons les propos, articles ou interventions de telle ou telle personnalité, mettant en évidence l'échec du merveilleux système...

                En revenant à chaque fois aux promesses des origines, et en posant à chaque fois la question : comment a-t-on pu en arriver là, alors que l'actuel régime, héritier de la Révolution et des Lumières, prétend nous régir d'après des règles et des lois censées apporter, justement, les lumières au monde entier...

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  • Pourquoi il ne peut pas y avoir de "bonne république" en France....

            Il n'y en a pas, de "bonne république", et il n'y en aura pas plus demain qu'hier ou aujourd'hui, tout simplement parce qu'il ne peut pas y en avoir. Ce n'est pas nous qui l'affirmons, autistes ou bornés que nous serions, ce sont des gens comme Philippe Val ou Thomas Legrand qui en font régulièrement la démonstration.

            A tour de rôle, l'un et l'autre, idéologues impénitents, ont exposé (toujours sur France inter...) leur conception folle de la nouvelle Nation, héritée de la Révolution et de la République idéologique.

            Pas besoin, donc, de savantes démonstrations théoriques ni de réfutations non moins savantes : il suffit, tout simplement d'écouter France inter, accaparée - comme on en el sait que trop... - par un certain courant de pensée.....

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  • La République idéologique, nouvel Ancien régime : on exagère ?

              Suite à notre note sur la République idéologique, ce nouvel Ancien régime (1), nous avons reçu un courriel plutôt sympathique, mais avec un brin d'ironie cependant; notre correspondant (ou correspondante) reconnaît qu'effectivement, bien des choses ne vont pas, mais nous demande, malgré tout, si nous n'en rajoutons pas, et conclut : "vous n'exagérez pas un tout petit peu ?..." 

                Notre lecteur ou lectrice trouvera dans nos différentes Catégories les notes dans lesquelles nous avons traité des sujets que nous allons très rapidement reprendre avec lui (elle).

                Oui, nous pensons - et nous maintenons ce que nous avons dit - que la république idéologique a terriblement mal vieilli; qu'elle n'a pas tenu ses promesses; qu'elle a échoué, tout simplement; et qu'elle est devenu un Sytème bloqué, le véritable Ancien régime d'aujourd'hui, avec ses abus innombrables, ses Bastilles par centaines, ses injustices et disparités par dizaines de milliers, ses privilégiés par centaines de milliers.....

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  • L' "affaire" Céline : l'objection faite à Frédéric Mitterand...

            A proprement parler, il n’y a rien à reprocher ni à objecter à Serge Klarsfeld, qui défend simplement la mémoire et le sentiment des Juifs de sa génération, victimes de l’antisémitisme des années de guerre et d’avant-guerre. Klarsfeld fait, après tout, son travail, avec une conscience de son appartenance à la communauté juive, une fidélité, qui n’est pas blâmable. On aimerait même que les Français en général prennent son exemple et en fassent autant. Qu’il ait fait pression sur les pouvoirs publics, notamment sur Frédéric Mitterrand, pour que Louis-Ferdinand Céline soit retiré de la liste des personnalités qui seraient nationalement célébrées en 2011, est dans l’ordre des choses.

            L’on n’était, en revanche, nullement obligé de lui donner satisfaction, l’on avait même de bonnes raisons de ne pas le faire, alors que c’est, comme chacun sait, ce que Frédéric Mitterrand a pourtant fait sous la forme d’une décision ainsi rédigée :

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  • Royauté, évolutions, Révolution….

            On ne forcerait pas beaucoup le trait en affirmant que Louis XVI n'aurait peut être pas été renversé, et encore moins assassiné, s'il avait agi comme les Rois d'Angleterre face à leurs opposants : à partir de 1215, lorsque leurs barons se soulèvent contre eux et leur arrachent la Grande Charte, ils ont peu à peu cédé la réalité du pouvoir, en échange de quoi ils ont gardé leur place, et les honneurs qui s'y rattachaient.

            Louis XVI n'aurait peut être pas été renversé, non plus, s'il s'était agi seulement d'un simple transfert de pouvoirs politiques. L'immense majorité des Français étaient « royalistes » en 1789, comme la plupart des penseurs et des élites (Montesquieu, Voltaire, Mirabeau...), et le Roi avait d'ailleurs accepté un important partage des pouvoirs, ouvrant la porte à la représentation nationale, devenue indispensable à la fin du XVIIIème siècle comme - en son temps - la représentation communale en plein Moyen Âge féodal.

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           Le Beffroi de Mons. Le "mouvement communal" fut une véritable révolution, que les Rois surent "accompagner" ("En France, l'intervention du roi empêcha le mouvement communal de prendre une tournure anarchique...", écrit Bainville) 

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