Rappel : ce soir, 23h, sur FR3 : Robespierre, bourreau de la Vendée...
|
||
|
UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
|
||
|
Nicolas Delahaye nous envoie le message suivant :
"J'ai lancé la semaine dernière une pétition pour protester contre un projet de création d'un musée Robespierre à Arras. J'ai déjà récolté une centaine de signatures, et j'espère bientôt davantage si un blog comme le vôtre pouvait relayer cette initiative contre une entreprise négationniste insupportable pour tous ceux qui aiment l'Histoire de France.
Je vous remercie pour l'attention que vous prêterez à mon message."
Et il donne le lien pour son Blog :
http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2011/12/13/22956073.html
Évidemment, nous nous faisons un plaisir de relayer son action, notre opinion sur le personnage étant bien connue : on redonne ici une faible partie de ce que nous avons écrit sur lui (c'était à l'occasion de l'achat par le Ministère de "Manuscrits de Robespierre"...) : Manuscrits de Robespierre.pdf
...Ils ont osé ! On aura, décidément tout vu ! Et on vit, non moins décidément, une époque épatante !.....
Mais commençons par rappeler brièvement les faits....
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, a exercé son droit de préemption, au bénéfice des Archives de France, sur deux ensembles de documents d’une importance historique et patrimoniale majeure, écrits par Robespierre et mis en vente le 18 mai 2011 chez Sotheby’s à Paris. Prix d'achat : 979.400 euros...
Ces écrits, comprennent des manuscrits autographes de Robespierre, pour certains, inédits, et des papiers relatifs à la famille Le Bas (Conventionnel fidèle à Robespierre). Rédigés entre janvier 1792 et juillet 1794, ils constituent un ensemble de 113 pages manuscrites, qui comportent de nombreuses ratures; le brouillon du discours aux Jacobins sur la guerre, prononcé le 25 janvier 1792, un important fragment de celui qu’il prononça la veille de sa mort, le 8 thermidor an II, ainsi qu’une lettre inédite sur le bonheur et la vertu....
Un mouvement est en marche, inéluctable, et il se déroule inexorablement, même si nous le trouvons trop lent : le mouvement de re-découverte et de ré-appropriation par les français de leur Histoire, enfin débarrassée et expurgée de l'idéologie et des mensonges de la vérité officielle.
Et pourtant ! Pourtant, il y a encore des intoxiqués qui s'obstinent à maintenir, envers et contre tout, les contre-vérités les plus énormes, les déformations et travestissements de la réalité les plus scandaleux...
La fin justifie les moyens, donc, pour le "citoyen Thimèle". Pauvres petits révolutionnaires de 1793, si doux, si tendres, si purs et si gentils ! Ils ont été incompris, et odieusement gênés par de grands méchants, dans leur(s) plan(s) de régénération de l'humanité ! Alors, il faut les comprendre, ils ont du sévir. Mais c'est vraiment la faute des méchants qui leur ont mis des bâtons dans les roues.....
Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon...
C'est par le plus grand des hasards - et même à l'occasion d'une faute de frappe ! - que nous sommes tombés sur le Blog L'Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le "citoyen Thimèle". Nous sommes dans l'obligation de reconnaître humblement qu'avant cette faute de frappe nous ignorions l'existence et de l'un et de l'autre...
Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon) : Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d'en savoir plus....
Lecture faite de l'article, il nous a semblé qu'il fallait y répondre....
Il y a 18 ans, le jeune Maximilien de Robespierre avait eu à féliciter le roi Louis XVI rentrant à Paris après son couronnement à Reims, le 15 juin 1775 (Maximilien avait alors 17 ans accomplis). C'était rue Saint-Jacques, devant le Collège Louis-le-Grand. Le professeur de rhétorique avait rédigé pour la cérémonie un compliment superbe en vers, que Robespierre fut chargé de dire, comme étant l'un des élèves les plus doués et les plus méritants. Il pleuvait à seaux ce jour-là, mais le jeune Maximilien était infiniment fier d'avoir eu «l'honneur» de saluer ce jeune roi qui incarnait aux yeux de la nation toute entière les espérance d'un avenir prometteur pour la France.
Robespierre, avant...
Aujourd'hui, dix-huit ans plus tard, ce 3 décembre 1792, il prononce les mots terribles que l'on va lire ci-dessous, dans ce véritable discours fondateur de tous les Totalitarismes modernes. C'est à l'ouverture du pseudo-procès de Louis XVI : c'est toujours le même Robespierre et, pourtant il n'est plus le même : le jeune élève brillant et prometteur est devenu un idéologue endurci, sec et froid.
C'est à lui que s'adressera quelques jours plus tard le courageux De Sèze: "Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !".
De Sèze a courageusement et intelligemment démasqué les idéologues, se voulant régénérateurs et purificateurs, persuadés d'oeuvrer pour l'Homme, mais n'ayant aucune forme de pitié ou de considération pour les hommes.
Mais Robespierre et la Convention n'entendront évidemment pas le message. Comment Robespierre et ses affidés, un Saint Just par exemple, pourraient-il l'entendre, ce message, lorsque le même Saint Just osait proférer (toujours lors du pseudo-procès de Louis XVI): "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres"...
C'est trop tard : Robespierre est mort, du moins le jeune et brillant élève qui recevait et complimentait le Roi lors de son retours de Reims. L'a remplacé un idéologue aveuglé par sa confiance en lui-même et en ses principes, qu'il croit supérieurs et qu'il veut appliquer à tout prix, ne se rendant absolument pas compte, absolument plus compte, qu'il est devenu la parfaite incarnation de la terrible prophétie de Frédéric II à Voltaire : « Nous avons connu le fanatisme de la foi. Peut-être connaîtrons-nous, mon cher Voltaire, le fanatisme de la raison, et ce sera bien pire »...
Oui, c'est bien un fanatique, sec et froid, qui s'exprime d'une façon presque métallique, pourrait-on dire, ce 3 décembre, lors de l'ouverture du pseudo-procès de Louis XVI. Et qui prononce les paroles monstrueuses que l'on va lire, et que reprendront mot pour mot les Staline, Hitler, Mao, Pol Pot et autres monstres secs et froids des Totalitarismes modernes, qui ont tous pour père et modèle le même et unique Maximilien de Robespierre.
Oui, l'on entend déjà, en lisant ce monstrueux discours et cette aberrante logique, ce que diront les enfants de Robespierre plus tard, bien plus tard, eux qui auront bien compris et bien assimilé cette infernale logique:
A quoi bon juger ces Juifs, dira Hitler, la race aryenne ne saurait être soupçonnée d'erreur(s) dans ses pensées, ses jugements ou ses actes, puisqu'elle est "supérieure" (!). Ces juifs doivent donc mourir, sinon c'est admettre l'idée que la race aryenne a pu se tromper, ce qui est impossible... A quoi bon juger ces dissidents, dira Staline, la classe ouvrière est l'avant-garde consciente qui a reçu pour mission de faire éclore l'Histoire et de l'achever. Elle marche dans le sens de l'Histoire, et l'idée même de juger quelqu'un qui s'oppose à elle -et qui ne peut donc être qu'un traître ou un malade- serait admettre l'idée que la classe ouvrière pourrait se tromper, ce qui est impossible.....
Donc, on ne juge pas, on tue, pour reprendre telle quelle la formule de Saint Just, ce grand ami de Robespierre, et l'un de ses alter ego...
...Robespierre
On le voit, le tout de la mécanique infernale est contenu dans le discours de Robespierre, qui est une vraie bombe, insuffisamment lu, insuffisamment étudié. Ce discours est bien l'acte fondateur, la parole fondatrice de tous les procès nazis ou staliniens de l'histoire, de tous les Totalitarismes, de tous les Génocides....
Ou : Quand, à la face du monde, Maximilien de Robespierre a posé les bases des Totalitarismes et des Génocides modernes. C'est dans sa Première intervention, le 3 décembre 1793, lors du procès (!) de Louis XVI, et ce sera, dans son intégralité, notre XVIIIème Grand Texte...
"Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé". On pourrait croire que c'est du Goëring, en fait, non, c'est du Carrier....
"...Le peuple pense mal, il faut tuer le peuple, il faut changer le peuple, c'est tout simple..." (Reynald Sécher).
http://www.dailymotion.com/LeonXIV/video/x8bqex_le-genocide-vendeen-par-la-republiq_news
"Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé". On pourrait croire que c'est du Goëring, en fait, non, c'est du Carrier....
"...Le peuple pense mal, il faut tuer le peuple, il faut changer le peuple, c'est tout simple..." (Reynald Sécher).
http://www.dailymotion.com/video/x8bqhz_le-genocide-vendeen-par-la-republiq_news
Plusieurs messages et commentaires positifs, et aussi quelques critiques -dont certaines assez féroces- reçues sur maisaquilafaute à propos de notre Pdf Vendée Résistance !
(Vous pouvez le lire dans la Catégorie "Documents", sur la page d'accueil du Blog, en bas à droite, en dessous des Albums Photos et des Commentaires récents. Tous les documents qui s'y trouvent vous sont proposés en Pdf, pour une utilisation plus pratique. Sinon, c'est ici : Vendée Résistance !......pdf)
Ou: Staline et Hitler, les deux enfants de Robespierre et de la Convention.....
Voici ce qu'on pouvait lire sur la page d'accueil du site Radio Vatican, le 22 août dernier:
C'est Clochemerle à Plan-de-Cuques, Bouches-du-Rhône. Avec deux personnages aux déclarations impayables: le maire de Plan de Cuques, Jean-Pierre Bertrand, et Roland Povinelli, conseiller général.
Mais d'abord, de quoi s'agit-il ?
Retour sur la condamnation "a minima" du juge Burgaud, lequel -comme on sait- n'a été condamné qu'à la plus faible des sanctions possibles, alors qu'il a tout de même fait faire vingt-cinq ans de prison (cumulés..) à une quinzaine de personnes, finalement innocentées; et brisé plus d'une vie.....
On laissera aux blogs spécialisés et aux personnes compétentes le soin de faire des commentaires techniques -comme cela a du reste déja largement été fait....- sur la très extraordinaire bienveillance dont a bénéficié le juge de la part d'autres juges. Nous ne sommes pas des charognards, ni des moralisateurs ou des donneurs de leçons; et nous n'allons donc pas nous acharner sur lui...
Nous nous permettrons par contre de tirer une leçon politique de cette désolante affaire; et elle sera comparable à celle que nous avons déjà tirée lors de l'affaire Kouchner, dans la note "L'affaire Kouchner, ou la révolution pour rien..." (Catégorie "République ou Royauté ?")....
8 juin 1795 : Isolé, en proie aux terreurs nocturnes sans que jamais personne ne vienne répondre à ses détresses, rongé par la maladie dûe à ses conditions inhumaines de détention, le martyr d'un enfant de dix ans cesse enfin. La mort libère le petit Louis-Charles, duc de Normandie, devenu Louis XVII -et deuxième roi martyr- à la mort de son père, Louis XVI, premier roi martyr....
"L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."... (Edmonde Charles-Roux, de l'Académie Goncourt).
Portrait de Louis XVII, par Greuze, premiers mois de 1795 (peinture à l'huile, 466 mm x 368).
Le portrait où l'enflure du visage, le teint blafard, l'attitude affaissée, trahissent un état de maladie avancée, date, selon toute vraisemblance, de 1795. Il ne peut avoir été exécuté que d'après une impression directe.
Greuze essaie une dernière fois d'idéaliser cette loque humaine que Laurent -le nouveau gardien, créole, que lui a affecté la Convention- a décrassée et revêtue de linge blanc. Mais il devra le peindre enflé, jaune, dos courbé, poitrine rentrée, yeux injectés de sang, assis semble-t-il sur son lit, avec une chemise et des bretelles, manquant de force pour se lever. Comme on n'a jamais retrouvé le profil tracé par Belanger le 31 mai 1795, le portrait de Greuze, où l'on sent une impression directe, est le dernier portrait certain de Louis XVII.