Éphéméride du 2 Janvier
Compiègne, aujourd'hui
876 : Charles le Chauve fonde la basilique Notre-Dame de Compiègne
Toutes proportions gardées, cette Basilique (qui deviendra par la suite Saint Corneille) représentera pour les Mérovingiens ce que Saint-Denis représentait pour les Capétiens.
Elle sera à l'origine de la ville de Compiègne, en attirant les pèlerins mais aussi en étant un centre intellectuel rayonnant, avec l'irlandais Jean Scot Érigène qui retraduisit, vers 827, les manuscrits grecs. Au XIème siècle, Roscelin, chanoine de l'abbaye, fut le maître d'Abélard (sur "l'affaire" d'Héloïse et d'Abélard, voir notre Éphéméride du 16 juin).
Il ne reste que le cloître de cette abbaye (ci dessous) : là comme ailleurs, la Révolution, qui a anéanti entre le quart et le tiers de notre Patrimoine, a accompli son oeuvre destructrice.















Après avoir lu attentivement le discours du Prince tenu à Vizille, voici donc maintenant, en laissant divaguer librement notre réflexion, quelques propos inspirés par cette grande occasion manquée, ou ratée, ou dénaturée (qu'on prenne les mots que l'on voudra...) que fut 1789, ce "grand mouvement" dont parlait le Comte de Chambord, et qui est à la base de ce qu'a développé le Prince devant les mebres du Coseil général de l'Isère..
En 2007, le Prince Jean, Dauphin de France, s'est donc rendu dans le Dauphiné : l'image est facile, mais on rappellera malgré tout le Traité de Romans de 1349, par lequel Charles V a réuni cette belle province à la France. Une des clauses du Traité stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin.