philoména de tornos
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Le Prince Jean salue le Pape Benoît XVI sur la place Saint-Pierre.Le prince Jean s'est rendu à Rome en compagnie de son épouse du 1er au 3 juin, avec Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, qui avait célébré sa messe de mariage à Senlis, deux autres évêques et trois parlementaires. C'est à cette occasion qu'il a pu rencontrer Benoît XVI. L'appareil photo a saisi le moment où l'un et l'autre se regardent intensément et, manifestement, s'écoutent avec attention, montrant par là qu'il s'agit de bien autre chose que d'une furtive mondanité protocolaire....On se souvient que, lors de la messe de mariage du 2 mai, en la cathédrale de Senlis, lecture avait été faite du message envoyé aux époux par le Cardinal Bertone, transmettant aux jeunes mariés la bénédiction apostolique que le pape leur accordait bien volontiers.....
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Numéro spécial de La Lettre de Gens de France....
Oui, sous la haute voûte de Notre-Dame de Senlis, au coeur d'une messe vraiment royale, au moment où ils ont échangé leurs consentements "Leurs Altesses Royales le prince Jean de France et la princesse Philomena ont commencé d'écrire une nouvelle page de l'histoire d'une très illustre famille".
Voilà pourquoi La Lettre, que publie régulièrement l'Association Gens de France ( http://www.gensdefrance.com/gdefrance1/ ), a décidé - et elle a bien fait- de publier un numéro spécial (2), qui revient longuement sur cette journée dont Jean Raspail a parfaitement relevé "l'exceptionnelle justesse de ton".
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Le numéro d'été de politique Magazine est paru : Qu'on se le dise !....
Il s'agit d'un numéro spécial, numéro de vacances pour les deux mois de juillet/août, avec un important dossier (seize pages) consacré au mariage du prince Jean et de Philoména de Tornos. Bien illustré, avec des photos de qualité, ce dossier remonte aussi dans le temps, jusqu'au précédent Comte de Paris, avec un article intitulé La France en héritage, qui revient sur la cérémonie d'Amboise de 1987, au cours de laquelle le Comte de Paris avait titré ses deux petits-fils Ducs de Vendôme et d'Angoulême.
On trouvera Jean Raspail dans ce numéro, qui insiste sur "l'exceptionnelle justesse de ton qui domina toute cette journée", un ton royal et simple.... On trouvera Jean des Cars, qui rappelle que ce fut "le deuxième mariage d'un Dauphin sur le sol français", depuis l'abrogation de la loi d'exil, et qui revient sur quelques moments forts et beaux de cette journée, qui en compta tant. On trouvera Jean Sévillia, qui redit l'essentiel en disant "Ils sont heureux. Et nous aussi. Laudate Dominum" (Le bonheur de nos Princes est notre bonheur, écrivions-nous ici-même...). Et Jacques Tremolet de Villers, qui a choisi de revenir sur le mariage civil des époux, célébré par Rachida Dati: "La Princesse a réussi son entrée...". Et Christian Lacroix, créateur de la si belle robe de la mariée, qui parle de son métier, de son style, et de la façon dont il a conçu la robe de Philoména: s'il l'a si bien réussie c'est très certainement parce que, dit-il, il est "né dans une ville latine, où la parure est un rite"....
On donne aussi un coup de chapeau (très largement...) mérité à celles et ceux qui ont beaucoup travaillé pour la réussite de cette journée: Jean de Mello, responsable des bénévoles (ils étaient 120 !...), Marie-Alix Doutrebente, maître de cérémonie....
C'est Xavier Walter (1) qui rédige l'article Amboise 1987 - La France en héritage, où il revient sur l'affection très réelle, et très touchante, qui unissait non seulement le Comte de Paris mais aussi son épouse, la Comtesse de Paris, à Jean....
Enfin, Hilaire de Crémiers présente rapidement l'ouvrage du Prince, qui paraîtra en octobre (et dont, évidemment, nous parlerons abondamment....). Puis il conclut, mais ici le mot "conclure" veut dire "ouvrir", et sûrement pas finir. Il n'y a pas de mot de la fin de cette journée, car il ne peut s'agir que d'un commencement; d'un re-commencement, comme ces Renaissances dont nous parle Bainville, "pour lesquelles il est toujours de la foi...". "Ils sont là, les Princes de France, toujours là, et la famille continue", dit-il. Et nous, notre rôle, notre devoir, est d'aimer ces Princes, d'être avec cette famille et autour d'elle, Autour du Prince Jean !
Et nous y sommes !....
(1): Xavier Walter est l'auteur de Un Roi pour la France, biographie la plus complète consacrée au Comte de Paris, dans laquelle il témoigne de la relation privilégiée qui unissait le Comte de Paris à son petit-fils. Editeur François-Xavier de Guibert, 990 pages (1,5 kilo !...).
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Autour du Prince Jean ! Dernier acte : à Chantilly, où tout est beau....(2/2)
Et, comme l'heure tourne toujours, sitôt la pièce montée dégustée, on nous appelle à l'extérieur pour le troisième et dernier moment: le spectacle équestre. Pourrait-il, en effet, y avoir une fête à Chantilly si le Cheval, dans cette ville où il est roi, n'en faisait pas partie ?
Nous allons donc avoir droit à un beau spectacle, lui aussi de qualité comme tout ce à quoi il nous a été donné d'assister durant cette mémorable journée.
Rappelant les grandes heures du château, le spectacle mêlera figures équestres proprement dites, évolution et défilé de superbes montures, évocation historique (le duc d'Aumale et la prise de la Smala d'Abd el Kader, tableau presqu'obligé en ces lieux...).
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Autour du Prince Jean ! Dernier acte : à Chantilly, où tout est beau....(1/2)
Les quelques kilomètres qui séparent Chantilly de Senlis sont vite avalés. On a juste le temps de méditer quelques instants sur la beauté de la nature environnante, et voilà que les premiers membres du Service d'Accueil, qui nous entourent depuis le début de la matinée, nous indiquent la voie à suivre. On traverse à peine quelques rues, et on se rend directement sur l'hippodrome.
D'emblée, le spectacle est grandiose. À peine franchies les grilles du domaine, on mesure combien tout respire la grandeur et l'harmonie. Manifestement, tout obéit à l'esprit, à Chantilly. Et si l'on a parfaitement respecté la Nature - à laquelle de toutes façons, c'est bien connu, on ne commande qu'en lui obéissant... - un sens artistique et un goût très sûr, développés là sur plusieurs siècles d'affilée, sans discontinuer, ont abouti à ce résultat qui tend vers la perfection : le domaine de Chantilly, qui s'offre aux yeux du visiteur.
Madame de La Fayette ne disait-elle pas : "De tous les lieux que le soleil éclaire, il n'y en a point de pareil à Chantilly" ?
Même la révolution, qui a pourtant fait ce qu'elle a pu en saccageant le Parc, en morcelant le domaine et en rasant le Grand château, n'a pas réussi à détruire Chantilly. Le Parc et les jardins furent recréés en premier, après que le domaine eut été peu à peu racheté, morceau par morceau; puis le Grand château fut restauré par le duc d'Aumale...
En entrant, on tombe directement sur l'hippodrome et l'on a, juste à gauche, les Grandes Ecuries. C'est là, sur l'hippodrome, que va se dérouler le dernier acte de la fête. Sur la photo aérienne ci dessous, vous en voyez l'extrémité en haut, à droite.
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Autour du Prince Jean ! Quelques clips vidéos, pour avoir une (faible..) petite idée de ce qui s'est passé... Et l'homélie de Mgr Brizard.
Plusieurs lecteurs/lectrices se sont étonnés de ne pas voir sur lafautearousseau les vidéos du mariage. C'est que, d'une part, on pouvait les voir ailleurs et que, d'autre part, nous avions pensé nous centrer sur le fond du sujet, que bien sûr les très courtes séquences vues à la télé ou sur le net ne rendent que très imparfaitement, voire pas du tout.
Avant de tirer, à la fin de notre "reportage-feuilleton" sur la journée, la leçon politique de cet évènement, qui est bien sûr tout sauf un évènement mondain; et de montrer en quoi il s'agit d'un acte éminemment politique, porteur d'espoir et créateur d'une vraie dynamique, pour nos idées mais surtout pour la France.
Mais puisqu'on nous demande des images, voici les deux courtes vidéos que l'on peut trouver sur Dailymotion...
Nous en profitons pour vous communiquer le texte de l'excellente homélie de Mgr Philippe Brizard, dont nous ne disposions pas avant hier pour le compte rendu de la messe.
Bonne lecture, bonne écoute, et à demain, pour la fin de notre reportage-feuilleton, à Chantilly où tout est beau...
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Autour du prince Jean ! À Senlis, acte II : le vin d'honneur, dans les jardins du château d'Hugues Capet
On quitte la cathédrale avec un sentiment mêlé : la joie, bien sûr -puisque les princes sont heureux, on ne peut que l'être- mais aussi le sentiment d'avoir vécu quelque chose d'intense qui est maintenant derrière nous. Mais on n'a ni le temps ni l'envie de se laisser aller aux réflexions philosophiques...
Le prince, du même mouvement par lequel il prolonge la Famille de France, fonde sa propre famille. Rien ne s'arrête, ou n'est fini.
C'est maintenant que tout commence...
On a été, on est et on sera "Autour du prince Jean" !....
Pour l'instant, il faut se hâter, car le couple ne va pas tarder à arriver sur l'estrade, dressée dans un angle du jardin du château d'Hugues Capet. Ce n'est peut-être pas le moment le plus agréable pour Jean et Philomena, mais c'est la seule façon de se donner à voir en même temps à tous.....
Et puis, il y aura quelques interventions et prises de parole.....
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Autour du Prince Jean ! À Senlis, acte I...(2/3)
On est plus que très largement en avance. On a flâné dans les rues de la ville, et on souhaiterait jeter un oeil dans le jardin du château d'Hugues Capet, mais, comme le Vin d'honneur s'y prépare, on nous demande courtoisement d'attendre après la messe...
Le mieux est donc d'entrer dans la cathédrale, où l'on voit déjà pas mal de monde, les portes étant grandes ouvertes. On a donc bien tout le temps de l'admirer dans ses moindres détails, cette cathédrale, et on a le plaisir de croiser, en passant, pas mal d'amis et de connaissances. On retrouve avec plaisir Yvan Aumont, puis Pierre de Meuse et Catherine son épouse. On croise et on salue Henri Bec, Gérard Leclerc, Bernard Pascaud, Jean Sevillia, Hilaire de Crémiers et son épouse...
Au détour d'un pilier, on tombe sur Henri de Lumley et son épouse. On en profite pour leur raconter comment nous avons tâché de rendre un peu du merveilleux travail qu'il ont effectué pour le Prince, à Tautavel et à la Vallée des merveilles; et on leur redit l'admiration que suscitent leur énergie et leurs compétences, mondialement reconnues. Toujours bouillonnant d'idées, Henri de Lumley lance un projet plutôt fumant, mais il est encore trop tôt pour en parler. De toutes façons, vous serez évidemment tenus au courant...
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Autour du Prince Jean ! : À Senlis, acte I...(1/3)
Départ tôt le matin (on ne sait jamais...). On prend cette sortie nord de Paris par l'A1, dont on pourra dire tout ce qu'on voudra sauf qu'elle est belle ! Elle ménage toujours, pourtant, ce point de vue saisissant sur l'abbaye de Saint-Denis, haut lieu s'il en est de l'histoire de l'art et de l'histoire de France, et lieu chargé de tant d'émotion...
Et puis on quitte vraiment la ville, direction Senlis. Les champs, la campagne, les grands arbres. Le temps est beau, jusqu'à ce que l'on passe sous le tunnel au sortir duquel le gris dominera, jusqu'au soir. Dommage...
Mais il ne pleuvra pas, malgré tout (c'est l'essentiel...) et ce ne sera qu'un gris extérieur : il fera chaud et soleil, toute la journée, dans les coeurs...
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Aujourd'hui, c'est grande fête en France!....
Depuis deux mois, avec vous, nous préparons à notre façon ce mariage de Jean et Philomena et, aujourd'hui, c'est le grand jour. Nous sommes Autour du Prince Jean, pour une vraie Fête, une grande et belle Fête, un jour de joie pour nous tous mais, aussi, évidemment, pour la France, pour tous les français...
Aujourd'hui, samedi deux mai, est célébrée dans la cathédrale Notre-Dame de Senlis le mariage du duc de Vendôme, "l'Héritier des siècles" (le mot est de Chateaubriand), avec doña Philomena de Tornos et, l'après-midi, la fête se déplacera dans le domaine de Chantilly.
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Autour du Prince Jean ! Deux ou trois choses sur Philomena, sur le couple et ses projets....
Philomena de Tornos y Steinhart est née en 1977, à Bilbao, patrie du grand philosophe basque Miguel de Unamuno. Elle réunit les deux nationalités espagnole - par son père, Alfonso de Tornos - et autrichienne, par sa mère, Marie-Antoinette von Steinhart.
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L'avenir du prince Jean de France intégré aux espérances du pays
Un numéro récent de Point de Vue a annoncé la possibilité d'un prochain mariage du Prince Jaen de France. Le Prince lui-même a confirmé cette possibilité.
Ce serait, en tout cas, un évènement heureux, naturellement pour le Prince lui-même et pour la Famille de France, mais ce serait aussi, comme De GAULLE l’avait écrit, en de semblables circonstances, au défunt Comte de Paris, lors du mariage de son fils Henri, alors Comte de Clermont, « un évènement national » heureux pour la France *.
Plusieurs fois, dans son histoire, la France, dans des circonstances difficiles, parfois dramatiques, a du se tourner vers un recours, qui, à l’évidence, ne pouvait être issu des partis politiques et se devait, au contraire, de rassembler les Français. Est-on sûr que notre pays n’éprouvera pas la nécessité impérieuse d’un tel recours si, à plus ou moins court terme, les évènements l’exigeaient ? Croit-on vraiment impossible, à observer l’actualité, que de tels évènements puissent survenir ?
Un « recours pour la France » ? Le recours le plus simple, le plus évident, sans-doute aussi le plus sûr, nous semble s’incarner naturellement dans un prince « héritier des siècles », issu de la dynastie qui a fondé, façonné, notre nation.
Que le Prince construise sa vie personnelle, en fondant une famille, et sa personnalité politique par ses multiples activités au sein de la communauté nationale et internationale, nous paraît être, aussi, une bonne nouvelle pour le pays.
Oui, si le Prince Jean de France en prenait la décision, son mariage devrait être, dans la grisaille des jours actuels, une fête joyeuse pour les Français. Il devrait être « salué comme un évènement national ».
Jean de France et Philomena de Tornos au petit Trianon
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* A l’occasion de ce mariage, De GAULLE avait adressé au Comte de Paris – et fait publier – le message suivant :
« Je sais quelle joie vous cause ce mariage. C’est là, pour chaque Français, une raison de s’en réjouir. Mais aussi, Monseigneur, parce que la vie de votre famille s’identifie avec notre histoire, parce que ce qui vient de vous, dans le présent, est exemplaire pour la pays, parce que votre avenir, celui du prince Henri, celui des vôtres, sont intégrés aux espérances de la France, je salue l’union que Dieu va bénir comme un grand évènement national ».