Une remarque pertinente de Daniel Sibony...
Auteur de Psychanalyse d'un conflit (aux éditions du Seuil), le philosophe Daniel Sibony a eu cette réflexion intéressante lors d'un entretien avec Philippe Faner :
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Auteur de Psychanalyse d'un conflit (aux éditions du Seuil), le philosophe Daniel Sibony a eu cette réflexion intéressante lors d'un entretien avec Philippe Faner :
Abondance de l'actualité oblige (et même surabondance...) nous n'avons pas encore évoqué cette initiative heureuse du ministère de l'Economie et des Finances : la remise des Mots d'or.
Cela s'est passé fin octobre, mais il n'est jamais trop tard pour rendre à César...
Il n'est certes pas anodin que Le Point, après d'autres, ait jugé utile de publier un dossier sur "Les Rois de France" : 71 pages, tout de même ( toute la fin du magazine, de la page 163 à la 240...).
Marion Nazet est historienne. Son genre : les us et coutumes des gens du peuple. Elle a publié un ouvrage intitulé Noël provençal, traditions et saveurs : Nouvé prouvencau, tradicioun e sabour » (1) dans lequel elle détaille par le menu (sans mauvais jeu de mot…) les mille et un charmes de cette fête en Provence, province dans laquelle c’est le moment phare de l’année.
Jean-Marc Parisis a consacré une intelligente chronique à l'Essai de François Taillandier sur Barbey d'Aurevilly (1). "Une botte ferrée dans l'Ancien Régime, l'autre piétinant la démocratie, où l'homme "mourra de son Moi dilaté", ce libertin de Dieu avait vu juste : "l'idéal économique des bourgeois est d'augmenter indéfiniment le nombre des consommateurs sur la terre".
Etre réfracataire, n'est-ce pas en effet être libre, par les idées, comme l'écrit Parisis, qui ne cache pas son admiration pour Barbey. D'instinct, le réfractaire s'éloigne de ce qui prédomine : être réfracatire, donc, n'est-ce pas refuser, rejeter, contester - mais vraiment... - la tyrannie de l'uniforme niveau dont parlait un Mistral ?
Et pour conclure cette intéressante chronique Parisis a cette phrase très heureuse : "Avec Barbey, nous sommes toujours ailleurs mais jamais perdus"
(1) : Un réfractaire, Barbey d'Aurevilly, de François Taillandier; Bartillat, 121 pages, 14 euros.
L’Académie de la Carpette anglaise (1) s’est réunie le 26 novembre, afin d'attribuer son Prix annuel, La Carpette anglaise, prix d’indignité civique, decerné chaque année à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française. Le jury, présidé par Philippe de Saint Robert, était composé de représentants du monde associatif, syndical et littéraire.
Au premier tour de scrutin, par onze voix contre deux, le prix de la Carpette anglaise 2008 a été décerné, à Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui écrase donc ses concurrents (2).....
Il fut un grand serviteur de Louis XIV, qu'il servit pendant 45 ans, en accomplissant parfaitement sa tâche de Lieutenant général de Provence.
Celle-ci était d'une grande importance à l'époque, puisqu'elle imposait qu'il commandât en personne aux armées et à la police, en assurant, de plus, la surveillance des côtes et des frontières avec le Piémont.
On sait que Michel de Grèce vient de publier un roman que l’on pourrait qualifier peut-être d’historico-policier, consacré au vol rocambolesque des Joyaux de la Couronne, pendant la révolution : les deux tiers des diamants, notre patrimoine à tous, ont alors disparu pour toujours…
Mais ce n’est pas sur le livre en lui-même que nous nous arrêterons aujourd’hui : nous signalerons juste un passage d’un des nombreux entretiens qu’a eu Michel de Grèce avec des journalistes à l’occasion de la sortie de son ouvrage, en l’occurrence celui qu’il a eu avec Barbara Lambert.
Parce qu’il y re-dit une chose que l’on sait, mais qu’il est toujours bon de re-dire malgré tout : le rôle important joué par l’Angleterre dans notre révolution, et surtout le pourquoi de ce rôle.
Vaguement iconoclastes, mais ô combien intéressantes!...
On ne présente plus Claude Hagège. Interrogé par Dalila Kerchouche, il est revenu récemment sur les idées qu’il développait dans son ouvrage L’enfant aux deux langues (1)
Voici, réédité en format poche (1), l'ouvrage qui reprend les débats animés par Alain Finkielkraut dans son émission Répliques, sur France Culture.
Avec humour et gentillesse, ce dont nous le remercions, Olivier nous fait remarquer une coquille - de taille !... - que nous avons laissé passer dans notre Ephéméride du 31 octobre, consacrée à Léonard de Vinci (1). Ne nous cherchons pas d'excuses, l'erreur est humaine, nous avons laissé passer "né en 1542", au lieu de "né en 1452".
Dyslexie naissante ? Harassement ? Plus probablement une faute d'inattention somme toute banale, quoiqu'à éviter s'il se peut..., comme il s'en produira peut-être d'autres tout au long de ces éphémérides, qui -commencées avec vous le 1er septembre- nous mèneront jusqu' "au trente et un du mois d'a-oût", comme le dit la chanson; et qui nous permettront de faire mémoire de tout ce qui constitue cette France charnelle, notre Héritage, que nous aimons.
Peut-être que certains, qui n'y avaient pas été initiés, seront introduits par là même dans la découverte et la connaissance de cette Histoire, et se mettront à leur tour à l'aimer. C'est l'une des choses que nous souhaitons en vous proposant quotidiennement ces éphémérides...
(1) : "Selon votre article, Léonard de Vinci serait né en 1542, et se serait installé au Clos Lucé en 1516... très fort ce Léonard! (Ceci dit, l'article m'a beaucoup plu)"
Le mardi 28 octobre, sous la coupole de l'Institut de France, Jacqueline de Romilly a prononcé un beau discours consacrée à l'Education, dans le cadre de la séance solennelle de rentrée des cinq Académies. Pour celles et ceux qui savent lire entre les lignes, elle y donne un bon conseil au Ministre de l’Education, et à tous ceux qui souhaitent refonder l’école et l’enseignement. Un conseil qui rejoint celui de Finkielkraut, lorsqu’il demande un retour aux grands textes...
En dix semaines (nous en sommes à la huitième…) Pèlerin évoque La Grande Guerre, racontée par André Larané. C’est intéressant, sympathique et bien fait ; du bon travail, de bonne vulgarisation…
Dans la dernière livraison (n° 6569 du 23 octobre 2008), on a, pour accompagner l’évocation, un petit billet sur Jacques Bainville, très court mais très dense : on nous y rappelle que Les conséquences politiques de la paix, de Bainville, sont disponibles en poche, couplées avec Les conséquences économiques de la paix, de J.M Keynes ( Ed Tel Gallimard, 502 pages, 14,50 euros).
Voici le texte :