D'où vient le succés des Ch'tis ?...
"Bienvenue chez les Ch'tis" caracole allègrement vers le titre de plus gros succès de l'histoire du cinéma en France (1).
Et ce, toujours au grand étonnement et au grand dam de Wievorcka et des siens (2)....
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"Bienvenue chez les Ch'tis" caracole allègrement vers le titre de plus gros succès de l'histoire du cinéma en France (1).
Et ce, toujours au grand étonnement et au grand dam de Wievorcka et des siens (2)....
La ministre de la Culture, Christine Albanel, a inauguré le 10 mars un site, www.franceterme.culture.fr, destiné à mieux faire connaître la création de nouveaux termes en français.
Intéressante réflexion d'Alain-Gérard Slama dans sa chronique du 1er mars, parue dans Le Figaro Magazine:
Nous n'avons pas vu le film, mais l'éditorial que lui a consacré Jacques Duquesne dans "Ouest-France", le 7 mars, suffit à nous le rendre sympathique. Ne serait-ce que pour la tonalité générale, et les dernières lignes de conclusion de cet édito, on pourrait déjà se réjouir qu'un tel film, s'il nous vaut un tel article, ait été produit....
Et tant pis pour ceux qui, comme Michel Wievorka, ne l'ont pas aimé: "...pas de sexe à tout va, pas de vulgarité, pas de sang, pas de repentance. Il est donc tout à fait normal que, dans l'émission "Cdans l’air" du 5 mars, le sociologue Michel Wievorka ait voulu l'écraser sous l'accusation la plus grave: il est trop franchouillard et ne s'ouvre pas au multiculturalisme !.....(1). Voici le texte de l'édito de Jacques Duquesne.
A l'annonce de son décès, Max Gallo a rendu dans " Le Figaro " un bel et émouvant hommage à Lazare Ponticelli :
"... Il est le fils de la misère. Entre 1880 et 1914, des millions d'Italiens quittent leur pays et se répandent dans le monde entier, et d'abord en France et aux États-Unis. La vie de Lazare Ponticelli est ainsi exemplaire de cette fin du XIXe siècle. Pas de pain. Pas de chaussures. Pas d'école. Pas de travail. La mère dans les rizières de la vallée du Pô. Riz amer. Les sept enfants faméliques.. Puis le départ de la mère pour la France, "ce paradis où l'on mange".... Lazare, enfant presque abandonné, se met seul en route pour la France et débarque à 9 ans à la Gare de Lyon...
A la demande du Président de la république, le Ministère de la Culture a diligenté une enquête sur l'état du patrimoine national....
Sujet 2008: "La langue française a-t-elle encore un rôle politique à jouer ?" (Le Président du Jury est Michel Déon.....)
Depuis le 24 Janvier (première émission), Pierre-Luc séguillon anime sur Kto "L'Esprit des Lettres" (1), qui se veut -et qui est- un magazine littéraire de qualité à la télévision...
Xavier Patier a intelligemment épinglé (dans Famille Chrétienne du 9 février, n°1569) le côté pervers du soi-disant "dépoussiérage" des grands textes classiques :
Nous étions 3.487.000 téléspectateurs sur FR3, le mercredi 6 février....
Voici comment Yvan Rioufol débute son dernier ouvrage (1):
La Société de Géographie vient d'honorer notre ami Jean Raspail, en lui décernant son Grand Prix 2007 des explorations et des voyages de découverte. Si l'oeuvre romanesque de Raspail est bien connue, il est vrai que ses expéditions le sont parfois un peu moins: elles ont pourtant donné naissance plus d'une fois à de forts beaux livres, tel celui publié en 2005, "En canot, sur les chemins d'eau du Roi." (sous titré "une aventure en Amérique").
Depuis 1949, l'auteur a, ainsi, parcouru une grande part du continent américain, trouvant régulièrement la matière de nombreux ouvrages d'aventures dans ses propres expéditions: de Québec à la Nouvelle-Orléans par le saint Laurent et le Mississipi; à travers l'Alaska en automobile; mais aussi au Pérou, en Bolivie et, bien sûr, en Patagonie, terre qui nous a donné, pour notre plus grand bonheur, la "geste" d'Antoine de Tounens!.....
Si l'on est heureux pour Jean Raspail de la distinction qu'il vient de recevoir, on ne peut cependant que nourrir un regret: que l'Académie Française n'ait pas (pas encore?) ouvert ses portes à celui qui le mérite tant, "pour l'ensemble de son oeuvre" selon la formule consacrée. Une oeuvre dans laquelle on nous permettra peut-être de faire figurer en première place cette petite merveille d'élégance et de bon goût, de sensibilité, de poésie pure qu'est "Le Jeu du Roi": "...Un petit garçon rêvait d'un royaume. Un roi - réellement, légitimement roi, mais de Patagonie - vivait seul, face à l'océan, dans un fort délabré de la côte du Ponant, attendant l'héritier qui recueillerait son rêve avec sa royauté. Il choisit l'enfant. Il lui fit partager les mirages de cette Terre de Feu où il n'avait peut-être jamais mis les pieds, mais qui était toute sa vie, son être même; il l'introduisit dans les mystères du royaume invisible qu'il portait en lui; il le fit roi..."
Merci à Jean Raspail, pour nous avoir introduit nous même -avec le jeune "héros" de son roman, et à sa suite- dans ce "Royaume invisible" où tout n'est que Pureté, Noblesse et Sensibilité. Où l'élégance du ton magnifie encore la hauteur du propos. Au sens étymologique, il s'agit d'un livre "enthousiasmant" (1). Vite, que l'Académie offre enfin à ce grand écrivain, bon serviteur des Lettres et de l'esprit français, la place qui, de toute évidence, est la sienne sous la Coupole: car si celui là est Roi qui rayonne, il est roi.....
(1): du grec "theos", dieu, qui donne "en/thousia", inspiration envoyée par les dieux, et "en/thousiadzô", être "habité" par les dieux, et de là "enthousiasme" et "enthousiasmer"....
Pour le troisième centenaire de la disparation de Sébastien le Prestre de Vauban, Maréchal de France, La Poste a eu l'heureuse idée d'émettre un timbre à son effigie, avec le dessin du fort de Mont Dauphin.
Durant sa vie, Vauban aura construit 151 places fortes et villes fortifiées ! C'est que la défense de la France l'exigeait: n'écrivait-il pas à Louvois (1): "Sérieusement, Monseigneur, le Roi devrait un peu songer à faire son pré carré. Cette confusion de places amies et ennemies pêle mêlées ne me plaît point....Soit par traité, ou par une bonne guerre, si vous m'en croyez, prêchez toujours la quadrature, non pas du cercle, mais du pré; c'est une belle et bonne chose que de pouvoir tenir son fait des deux mains."
Résultat: une France bien défendue et préservée des invasions pour longtemps. Mais aussi un époustouflant patrimoine architectural, d'une saisissante beauté, unique au monde par sa densité et par le génie qu'il révèle...
Même cette mauvaise langue de Saint Simon rend hommage au Maréchal: "Jamais homme plus doux, plus compatissant, plus obligeant, mais respectueux sans nulle politesse, et le plus avare ménager de la vie des hommes, avec une valeur qui prenait tout sur soi, et donnait tout aux autres..."
Tout est sympathique chez ce grand serviteur de la France et de la Royauté, qui écrivait:"Le Roi me tenant lieu de toutes choses, après Dieu, j'exécuterai toujours avec joie tout ce qu'il lui plaira de m'ordonner, quand je saurai même y devoir perdre la vie." (2)
(1) Lettre de Vauban à Louvois, 20 Janvier 1673.
(2) Lettre de Vauban à Chamillart, 1706.
Michel Onfray publie un article définitif, comme d'habitude, une déclaration péremptoire dans Le Nouvel Observateur du 16 août (numéro 2232), "...l'éthologie est passée par là: elle nous montre que le singe est l'avenir de l'homme...".
Ce n'est pas tant ce qu'il dit qui est exaspérant chez Onfray (et nous ne débattrons d'ailleurs pas du fond de son article en particulier ni de ses idées en général...), c'est sa façon de le dire (ici, à l'écrit, mais c'est la même chose à chacune de ses interventions radio ou télé...): Michel Onfray est exaspérant parce qu'il apparaît sans cesse comme celui qui sait tout, il assène "ses" vérités, qui ne doivent être ni discutées, ni mises en cause: seulement acceptées d'office par les incultes que nous sommes, car "Il" sait, "Il" parle, "Il" dispense le savoir; c'est Dieu le Père, et nous -la terre entière- les ignares, n'avons qu'une chose à faire, qui nous a été réservée de toute éternité: courber la tête, écouter et recevoir "la" parole.
Michel Onfray ferait mieux, pour défendre ses idées, de se montrer un peu plus modeste et de prendre exemple sur un Max Gallo, un Jacques Julliard ou un Alain Finkielkraut, qu'il est plus agréable d'écouter, eux, car ils savent nuancer leurs propos....
Le plus amusant est que, dans l'article pré-cité, et juste avant son affirmation qui clôt tout débat (puisqu"il" a parlé...) Michel Onfray écrit ceci : "La liste est longue des penseurs qui prétendent dire le vrai pour la totalité de la planète mais se couvrent de ridicule en débitant des âneries..." : ne s'est-il pas rendu compte, en écrivant cela, qu'avec le ton qu'il adoptait il pouvait tout aussi bien s'adresser le reproche à lui-même, qu'il faisait en quelque sorte son auto-portrait ?...
Espérons qu'il va changer...
Le samedi 4 août, France Info a consacré une excellente chronique à Jacques Bainville, à l'occasion de la ré-édition en "Livre de Poche" de son Histoire de France.
Très honnête du point de vue intellectuel, et vrai petit bijou du point de vue journalistique, cette chronique fut diffusée cinq fois dans la journée et, malgré sa brièveté (entre deux et trois minutes), elle a rendu compte avec une grande objectivité de cette oeuvre majeure de Jacques Bainville, dont l'auteur parlait sans cesse en termes élogieux: une vraie bouffée d'air pur, un moment de grâce, un bel exemple de ce que peut l'honnêteté intellectuelle lorsqu'elle se joint, chez le journaliste, à la parfaite maîtrise de son Art, à l'élégance du style.
France Info a rendu compte objectivement d'un évènement culturel important; et le journaliste, par la sympathie communicative de sa chronique, aura certainement donné envie à un grand nombre de personnes de lire L'Histoire de France de Bainville: se mettre à l'histoire, et en aussi bonne compagnie, n'est-ce pas un excellent début, encourageant et prometteur ?.........
Pour écouter cette chronique : info_poche-040807.mp3