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Idées, débats... - Page 519

  • Michel Serrault

              "Faire rire et m'occuper de Dieu": telle était sa ligne de conduite. On le sait, Michel Serrault avait envisagé la prêtrise (il était entré à 14 ans au Petit Séminaire de Conflans), mais il choisit finalement d'être acteur....

               D'autres évoqueront longuement, et avec justesse, l'immensité de son talent et la richesse de sa carrière. C'est l'homme, et sa grande richesse intérieure, sa profonde force spirituelle qui nous intéressera ici.

               Comme tous les grands, qui ont l'élégance vraie, la classe véritable, il n'imposait pas ses idées (par exemple son catholicisme fervent et communicatif); il ne se croyait pas investi d'une mission de propagandiste; mais il témoignait volontiers -et avec quelle profondeur, quelle richesse...!- de ce qu'il croyait.

               Sa Foi profonde, il ne l'a jamais ni exhibée avec indécence, ni tûe avec honte; il était pudique, n'imposait rien mais répondait dès qu'on l'interrogeait; et là -comme sur scène- il rayonnait.

               Celui là est roi qui rayonne: dans son métier comme par son exemple, il fut roi....

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  • Attention: DANGER!...

              Une bataille feutrée, à l'issue incertaine, se déroule actuellement à propos des Brevets européens. Disons le tout net: l'avenir de la Langue française est engagé, et de la capacité du gouvernement à défendre, ou non, les intérêts de la France dépendra ni plus ni moins la survie de notre langue en tant que langue "qui compte". On sait bien que la Culture et la Civilisation française sont menacées de toutes part, et depuis longtemps (1); mais là, l'enjeu est de taille. Il existe à Munich un Office Européen des Brevets. Et cet Office assure, car c'est obligatoire, la traduction en langue française de tous les brevets rédigés en langue anglaise ou allemande. Or, soi disant pour des motifs de simplification et d'économie, mais en réalité pour éliminer le français et assurer une suprématie définitive à la langue anglaise, certains ont  concocté un "accord de Londres": cet accord se propose -très sournoisement et très hypocritement- de supprimer l'obligation de traduire en français tout brevet rédigé en anglais ou en allemand car ainsi on pourrait économiser de 30 à 50% du prix des Brevets.

               C'est là que le cynisme, le mensonge et la mauvaise foi sont évidents: en réalité, les frais de traduction d'un Brevet sont d'environ 15%, selon une étude de l'Office Européen des Brevets: en aucun cas de 30%, et encore moins de 50%, ce qui relève du délire le plus pur, ou de la désinformation la plus écoeurante. On le voit, les adversaires de ce que représente la France dans le monde au moyen de sa langue, donc de sa Culture et de son rayonnement, sont prêts à faire flèche de tout bois. Que va faire notre gouvernement? Des chercheurs et des intellectuels français ont crée un Comité pour s'opposer à toute ratification par la France de cet "accord de Londres": ratification qui serait, affirment-ils, "très dangereuse pour la pérennité de la langue française comme langue scientifique, technique et commerciale"; et qui "reviendrait à admettre, en réalité, l'usage de l'anglais en droit français"; le Comité affirme, catégorique: "le prix élevé des brevets européens ne résulte pas des traductions." Va-t-on avoir le courage de dire "Non!", ou va-t-on se coucher et collaborer à la disparition programmée de la France, du moins de sa présence et de son rayonnement culturel?...

    (1) Tout a (mal...) commencé quand, lorsque nous n'étions que l'Europe des "Six", les gouvernants français n'ont pas réfléchi à l'avenir (mais comment demander à des gens qui ne sont que "de passage", pour quelques années à peine, de penser à l'avenir, de penser à quand il ne seront plus là? Seul les Rois le peuvent: c'est pour cela qu'ils ont construit la France! Jamais les hommes politique républicains ne l'auraient construite!...) Quand nous n'étions que six en Europe, il aurait été facile à nos gouvernants de faire adopter le français comme langue, non pas officielle -car toutes les langues ont leur valeur, et toutes doivent être respectées et utilisées- mais comme langue de travail; les textes majeurs auraient été traduits d'office, libre aux pays souhaitant faire traduire les documents non essentiels dans leur langue de le faire, à leur frais. L'occasion n'a pas été saisie: ce fut une erreur, une faute, un crime. Bien sûr le rouleau compresseur de l'anglais s'est engouffré dans la brèche, et nous nous retrouvons maintenant à mener un combat désespéré, qu'il aurait été beaucoup plus simple pour nous de mener "avant": bravo la république!....on reste confondu devant tant d'imprévoyance!....

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (2)

              Le coup de force des anglo saxons (l'affaire des Brevets) pose donc un problème beaucoup plus général et beaucoup plus grave que le seul aspect technique et économique du sujet (encore que cela soit déjà, en soi, fort important...); il s'agit en fait de quelque chose de vital (ou mortel, comme on voudra...) pour notre langue, donc notre Culture, donc notre Être profond et notre Civilisation: rien que cela! Sous couvert d'une prétendue rationalisation, qui permettrait de faire des économies, les anglo-saxons et leurs alliées souhaitent tout simplement donner à leur langue, de facto, le statut de langue unique, de langue de référence pour tous, à tous moments et sur tous les sujets: bref une langue supérieure, "la" langue supérieure.

              Ils ne sont peut-être pas tous conscients des conséquences ultimes de leur action; ils ne sont peut-être pas tous "linguistiquement racistes", donc "culturellement racistes"; ils ne mesurent peut-être pas tous la catastrophe culturelle qu'occasionnerait leur "victoire"; et certains sont peut-être même sincères lorsqu'ils affirment tout de go que disposer d'une seule langue de référence ce serait tellement plus simple et plus facile, donc plus efficace (vielle idole des anglo saxons: l'efficacité....que de crimes aura-ton commis en son nom...!).

              Ce coup de force politico-économico-culturel appelle donc une réponse du même type, du même ordre: une réponse politique. La France doit se faire la championne de la diversité culturelle, elle doit refuser -pour elle et pour toutes les autres cultures, qui n'ont pas ses capacités d'action- cet hégémonisme et cet impérialisme que nos Rois ont toujours refusé dans le passé..: cela s'appelle l'Histoire de France, et c'est ainsi que les 40 Rois, en mille ans, firent la France. Le nouveau gouvernement sera jugé sur ses actes, mais il faut agir, et vite...

    (1): heureusement pour les défenseurs de la diversité culturelle le pire n'est pas forcément sûr, et la question est  complexe et subtile; car en fait de "langue", on est confronté à trois réalités: d'abord l'anglais traditionnel, langue de "départ" (un peu comme le Latin vis à vis des langues "latines" qui lui ont succédé...): contrairement à ce que croient certains, l'anglais ne progresse pas dans le monde, et ne représente pas de danger (c'est même lui qui est menacé le premier...); ensuite l'anglo-américain, en fait la langue des États-Unis, qui sont le vecteur actuel du dynamisme anglo-saxon; enfin, et surtout, le "globish". vrai danger pour la Culture mondiale car vrai danger pour toutes les Cultures du monde...

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (1)

              Oui, le problème des Brevets est une question qui dépasse très largement, et de très loin, le simple sujet des Brevets; et il nous oblige, pour être bien compris, à prendre du recul pour bien comprendre ce qui se passe. Les anglo-saxons ne s'en cachent pas: sans complexe, ils agissent quotidiennement pour la promotion de leur "langue" (1), et pour imposer leur esprit, leur façon de voir et de penser, leur manière d'être et de faire, bref leur modèle, qu'ils souhaitent imposer partout dans le monde, et dans tous les domaines; ils ne ménagent pas leurs efforts en ce sens, pas seulement en économie, mais aussi -et peut-être surtout- dans le domaine de la Culture (par le biais du cinéma, de la musique et de la chanson etc...).

              Disons tout de suite qu'ils ont raison, ou du moins qu'on ne peut pas leur reprocher de proposer et défendre leur culture; ils en font peut-être un peu trop, mais au fond il est normal qu'un peuple, qu'une culture, ait la fierté d'elle-même et qu'elle souhaite la faire connaître, voire adopter, à l'extérieur. Le problème ne vient pas d'eux, en réalité, il vient de nous. La France a peu à peu disparu, depuis que la Révolution a "cassé" le régime qui l'avait construite et qui en avait fait la première puissance d'Europe et du monde. La décadence de notre pays est continue depuis cette époque, et surtout depuis que la république a été instaurée à la fin du XIX° siècle.

              Il faut en effet prendre un peu de recul pour bien mesurer et saisir, pour bien comprendre aussi, l'étendue du problème et du désastre; sous Louis XV et Louis XVI la France donnait le ton et le monde nous enviait, nous imitait, nous suivait. Nous n'avions aucun problème d'identité ni de défense de la Langue française, de la Culture française; ce statut de "dominants" a fait tourner la tête des philosophes, qui ont dû croire qu'il en serait toujours ainsi, que les choses dureraient toujours comme cela, pour l'éternité, et qui se sont mis à rêver..., un rêve qui aujourd'hui, pour nous, vire au cauchemar, parce que la France, du moins en tant que grande puissance, a disparu; et qu'elle en est réduite à lutter pour la simple survie de sa langue, en tant qu'instrument de rayonnement universel (ce qui n'aurait même pas paru ahurissant à un contemporain de Voltaire: la question n'aurait tout simplement pas été envisagée...).  (à suivre...)

     

  • André Chouraqui...

              Né le 11 août 1917 à Aïn Temouchent, en Algérie, André Chouraqui est décédé à Jérusalem, le 9 juillet.

              Ecrivain et penseur, intellectuel et homme d'action, il avait le don de sympathie, et il savait séduire les esprits, les intelligences et les coeurs. De tout ce qu'il y aura à retenir de lui, on pourrait citer -comme particulièrement révélatrice de sa personnaloité- cette conférence dans laquelle il expliquait le livre de la Genèse, en montrant la difficulté, les problèmes et les surprises de la traduction.

              La fameuse phrase: "Et Dieu vit que cela était bon...", majestueuse mais un peu grandiloquente, se dit en fait, expliquait-il durant cette conférence, "Quel bien !" dans le texte original. Et il insistait sur le point d'exclamation, et sur le fait que cette concision rendait mieux compte de la grandeur immense de la Création, et de la stupeur, au sens fort du mot, qu'elle provoque...

             Cette leçon éblouissante d'un soir, et l'émerveillement qu'elle a suscitée, font partie de ce qui ne meurt pas...

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  • Max Gallo, nouvel immortel...

              L'élection de Max Gallo à l'Académie est bien méritée, "pour l'ensemble de son oeuvre" selon la formule consacrée.

              Nous en sommes sincèrement heureux pour lui, car l'homme est sympathique; et aussi pour l'Académie, qui continue ainsi d'accueillir en son sein des gens de qualité, qui veulent réfléchir et penser, et qui savent aussi écrire: elle reste ainsi fidèle à son rôle... 

              Un autre élément, plus politique, se mêle à notre contentement après cette élection:  Max Gallo est un esprit libre, qui a eu et qui a encore le courage des remises en questions. Tel un Furet ou un Camus, il a démarré fort loin de nous, au Parti Communiste, mais l'amour de la France prime tout chez lui. "Fier d'être français" n'est-il pas le titre d'un de ses derniers ouvrages ?

              Cela nous promet encore, peut-être, certaines surprises, dans l'évolution intellectuelle de cette personnalité attachante, qui nous est de plus en plus proche....

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  • Un succés qui fait plaisir...

    -la Comédie musicale de Kamel Ouali, produite par Dove Attia- cartonne depuis plusieurs mois, et le succès ne se dément pas: textes de qualité, chorégraphies modernes et entraînantes, musiques prenantes, beauté des costumes et de la mise en scène: tout concourt à faire de ce beau spectacle un vrai moment de plaisir et de bonheur pour le public, sans oublier l'enthousiasme et la fraîcheur des comédiens, qui sert à merveille le spectacle...

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       "Le Roi Soleil"

               Kamel Ouali a raconté comment, élève, il avait préparé un exposé sur Louis XIV: cet exposé représentait un "pavé" et, semble-t-il, la professeur d'histoire n'y a guère prêté attention....

               Tant pis pour elle ! le jeune Kamel ne s'était pas trompé dans son attirance pour ce siècle du Roi mécène, règne pendant lequel -comme le disait Voltaire- "non seulement il se faisait de grandes choses, mais encore c'était lui qui les faisait..."

               Merci à Kamel Ouali et à Dove Attia (ci dessous) pour cette page de notre Histoire, revisitée avec tant de talent !...

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  • Un "anti-google" ? mieux : un "alter-google" ! (2)

              Tout ceci demandera de gros moyens matériels, mais aussi et surtout une réelle volonté politique, donc un changement, une réforme profonde de nos Institutions: en effet, la présence et le rayonnement culturel de la France dans le monde ne peuvent plus être imaginés comme quelque chose allant de soi; nous avons vécu longtemps sur le glorieux héritage des 1000 ans de Royauté, mais aujourd'hui cet élan ne suffit plus; il est patent que les Présidents successifs sont bien loin de jouer le rôle que jouaient les Rois pour la promotion de la Culture et de la Civilisation française. Ce sont nos propres amis qui, partout dans le monde, regrettent notre silence, notre absence, notre effacement....Ceci aussi est une conséquence de la Révolution: la France n'a plus à sa tête un Roi, qui s'inscrit dans la durée, et qui incarne la permanence de la France éternelle; Poincaré, Président de la République le reconnaissait humblement et intelligemment, au soir de sa vie: "Maintenant que j'ai le temps de réfléchir, je me demande si l'erreur initiale de la France ne date pas de l'époque où elle a coupé la tête à son Roi...".

              Depuis cette époque, en effet, la France n'est plus représentée que par des passants éphémères, qui ne peuvent pas mener sur le long terme une "politique culturelle", à côté de la politique tout court, comme le faisaient les Rois; c'était aussi un de leurs rôles, et non le moindre; on s'en rend compte aujourd'hui, maintenant qu'ils n'exercent plus ce Magistère....la France ne cesse de décliner sur la scène internationale, dans le monde et en Europe, face au renforcement constant du "tout globish".....Tout se tient: pour notre part, nous proposons la solution politique qui rendrait tout possible, de nouveau ("Politique d'abord !"...): institutionnaliser cette présence au quotidien d'une personne - le Roi- qui consacrerait son action à la défense et à la promotion du rayonnement de la France. La république ne le fait pas et ne le fera pas, tout simplement parcequ'elle ne peut pas le faire: aux français de savoir ce qu'ils veulent pour leur Pays et pour leur Héritage....

  • Aux cuistres et pédants, qui prolifèrent...

              Ne semblent-elles pas écrites d'hier ces quelques phrases assénées par Chateaubriand dans ses "Mémoires d'Outre-Tombe" (Pléiade, Livre Treizième, chapitre 10, pages 463 et 464) ? Et ne semblent-elles pas s'adresser, par exemple, à un Dan Brown, et répondre à son "Da Vinci Code" ? Mais aussi à Michel Onfray, ou encore à tous leurs semblables ?...:

              "...Les diverses combinaisons abstraites ne font que substituer aux mystères chrétiens des mystères encore plus incompréhensibles...; le ton tranchant dont quelques uns parlent de tout cela révolterait, s'il ne tenait au défaut d'études: on se paye de mots que l'on n'entend pas, et l'on se figure être des génies transcendants.

              Que l'on se persuade bien que les Abailard, les Saint Bernard, les Saint Thomas d'Aquin ont porté dans la métaphysique une supériorité de lumières dont nous n'approchons pas; que ce que l'on nous donne pour des progrès et des découvertes sont des vieilleries qui traînent depuis quinze cents ans dans les écoles de la Grèce et dans les collèges du moyen âge...".

             

  • Un "anti google" ? mieux : un "alter google" ! (1)

              Il s'agirait donc de créer un service de traduction systématique, et de mise à disposition des différents publics, de tout ce qui se publie d'important et de fondamental dans le monde, quelle qu'en soit la langue d'origine; non pas bien sûr de traduire tout ce qui se publie, mais de permettre aux chercheurs et à tous les publics de pouvoir travailler "en français" sur tous les sujets (politique et diplomatie, sciences, arts, histoire, philosophie, économie etc...). On pourrait être tenté de ne voir dans ce projet qu'un simple "anti google", dans la mesure où il s'agirait, de fait, de lutter contre une hégémonie -facile puisque sans concurrence...-, une uniformisation de la pensée, dues à l'effet de "rouleau compresseur culturel" dont Google est un bon exemple. Et il est bien vrai qu'il est urgent de lutter, de s'opposer à cet appauvrissement que représenterait à terme la domination universelle, de facto, d'une seule langue, d'un seul "esprit", d'une seule vision du monde. Par son omniprésence et son rayonnement tentaculaires, Google peut en effet symboliser une sorte de citadelle parfois hostile; à partir de laquelle rayonne une culture perçue comme une menace, voire un danger....

              Mais le sentiment qui doit nous animer ne doit pas être fait d'inquiétude, de dépit, de jalousie; il est normal, et sain, que les autres cultures rayonnent; les anglo saxons proposent et diffusent leur façon de voir et de penser le monde: ils ont raison, et c'est naturel; cela n'est ni choquant ni condamnable;  le problème vient de nous: c'est la France qui ne rayonne plus, qui ne parle plus au monde, qui ne diffuse plus sa civilisation, héritière des Grecs et des Romains, marquée du sceau du christianisme, et qui a sû -selon le joli mot que Jean Dutourd nous confiait un jour- "étonner le monde". Et, de ce point de vue, il est évident qu'il ne doit pas s'agir d'être bêtement "contre" Google, mais de proposer intelligemment une alternative à ce qui ne doit pas être, devenir ou rester la seule proposition valable et concrètement utilisable par tous, au quotidien. Celles et ceux qui le souhaitent doivent pouvoir, à tout instant et sur tout sujet disposer d'une autre source d'information, diffusant une autre manière de penser, d'autres valeurs: bref, la vision française des choses et du monde...                   (à suivre...)

  • Un Michaël Moore inattendu...

              Sur Canal Plus, le 22 Mai dernier, à l'occasion du Festival de Cannes, le réalisateur Michaël Moore s'est tout d'un coup lancé dans un touchant éloge de la France et des Français:

              "...Avant la guerre d'Irak les Français ont fait ce qu'un meilleur ami essaye toujours de faire...; seul votre meilleur ami peut faire ça...; votre meilleur ami, c'est celui qui vous dit la vérité, la vérité sur vous même; et les Français ont essayé de nous dire que c'était une erreur d'aller en Irak; et nous n'avons pas écouté les conseils de notre meilleur ami, et voilà le résultat; et moi je crois que beaucoup d'Américains aujourd'hui sont quand même reconnaissants aux Français d'avoir eu le courage de leur dire: "ne faites pas ça, c'est une erreur; n'allez pas en Irak !".

              Et aussi: "...Les Français sont nos meilleurs amis depuis la création de notre pays; nous n'aurions pas gagné notre Guerre d'Indépendance sans les Français...".

              Même s'il n'a pas cité nommément Louis XVI, l'hommage est rendu, et c'est l'essentiel... 

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  • Une bonne nouvelle, mais il faut "transformer l'essai"...

              Le nombre de francophones  dans le monde a atteint pour la première fois le chiffre de 200 millions (175 millions en 1975), selon le rapport de l'OIF publié à Paris le 6 mars 2007; en outre, le nombre de personnes étudiant en Français est de 118 millions (90 millions en 2002); rappelons que le Français est Langue Officielle dans 29 états de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), qui regroupe 55 États ou Gouvernements, et 13 observateurs... Cette évolution favorable est, certes, très intéressante, mais elle pose le problème de l'action de la France dans ce domaine fondamental qu'est la défense, la promotion et l'illustration de la Langue Française; concrètement: que faisons nous? faisons nous assez? que pourrions nous faire?

     Il n'y a pas si longtemps, Mitterand a voulu une "Très Grande Bibliothèque": mais en fait celle ci n'est qu'une bibliothèque de plus, certes plus grande que les autres, mais absolument pas novatrice dans son concept, ni dynamique dans son fonctionnement et son rôle: on y vient pour lire, comme d'habitude, comme partout, comme toujours; en soi, ce n'est déjà pas si mal, mais la France a un urgent besoin d'autre chose,d'un projet véritablement novateur cette fois: un projet qui coûtera, certes, un peu d'argent mais qui nous en rapportera cent fois plus dans ce domaine vital qu'est l'indépendance nationale, dont le rayonnement culturel -par la Langue notamment- est l'un des fondements les plus sûrs et les plus authentiques.

    Pourquoi ne pas imaginer la création d'une banque de données, immédiatement consultable partout dans le monde et à tout moment, et par tous les publics (particuliers, chercheurs, organismes, gouvernements etc...) ; qui, le plus tôt possible ( dans la semaine, la quinzaine ou le mois tout au plus, selon la difficulté du sujet) offrirait la traduction en Français de la totalité de ce qui se publie de fondamental dans le monde (médecine, science, technologie, culture, droit, politique etc...); traduit et disponible dans une langue de référence, élégante et claire, ce service universel, tourné vers le monde extérieur, serait également le meilleur moyen d'enrichir notre langue, de la faire évoluer conformément à son génie propre, de créer le vocabulaire nouveau qui s'impose; nos amis francophones du Canada, d'Afrique, d'Asie et du monde entier seraient évidemment associés à cette grande tâche....; Louis XIV a crée l'Académie Française: n'aurions nous pas, dans cette grande Oeuvre, l'occasion de retrouver l'intuition, le souffle originel de cette grande vision, et de permettre ainsi à la France de continuer à remplir le rôle irremplaçable qui est le sien?

  • D'accord avec Zemmour et Goldnadel...

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    1. Eric Zemmour : "On a inventé un nouveau droit de l’homme, c’est le droit à venir en Europe quand on est pauvre et malheureux !"

    2. G-W Goldnadel : "Je fais partie de la majorité des Français qui n’acceptent plus l’immigration. Je le vis comme un drame et une invasion, on n’a pas demandé l’avis aux Français"

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  • Aidez ce pauvre Jean-Luc à trouver un pays sans "blonds aux yeux bleux" !

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    Sinon, Jean-Luc, regarde les Départements où tu peux te "réfugier" : tu en as déjà au moins deux, pour l'instant !...

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