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Un réfractaire, Barbey d'Aurevilly, de François Taillandier.

          Jean-Marc Parisis a consacré une intelligente chronique à l'Essai de François Taillandier sur Barbey d'Aurevilly (1). "Une botte ferrée dans l'Ancien Régime, l'autre piétinant la démocratie, où l'homme "mourra de son Moi dilaté", ce libertin de Dieu avait vu juste : "l'idéal économique des bourgeois est d'augmenter indéfiniment le nombre des consommateurs sur la terre".

          Etre réfracataire, n'est-ce pas en effet être libre, par les idées, comme l'écrit Parisis, qui ne cache pas son admiration pour Barbey. D'instinct, le réfractaire s'éloigne de ce qui prédomine : être réfracatire, donc, n'est-ce pas refuser, rejeter, contester - mais vraiment... - la tyrannie de l'uniforme niveau dont parlait un Mistral ?

          Et pour conclure cette intéressante chronique Parisis a cette phrase très heureuse : "Avec Barbey, nous sommes toujours ailleurs mais jamais perdus"

(1) : Un réfractaire, Barbey d'Aurevilly, de François Taillandier; Bartillat, 121 pages, 14 euros.

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