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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Prix orange et prix citron.....

    le prix orange: à Alexis Brezet, pour son édito du 13 février, dans Le Figaro Magazine. D'abord, parce qu'il y redit certaines évidences qu'on ne redira jamais assez, face à la désinformation organisée des tenants de l'immigrationnisme à tout crin: "...Depuis quarante ans, la France est confrontée à la plus forte vague de peuplement de toute son histoire. On peut fort bien soutenir que l'immigration est uneALEXIS BREZET.jpg chance pour la France, qui s'enrichit de la "diversité". On peut, à l'inverse, estimer que cet afflux de populations extra-européennes fait courir un danger à nos principes, notre culture et notre mode de vie. Mais comment prétendre qu'un phénomène aussi massif ne changerait rien à notre identité ?..." 

                           Ou: "...Et l'on nous parle d'islamophobie ! Mais, au vrai, quand Jamel Debbouze dénonce le "racisme" des antiburqa, quand des militants de SOS Racisme, béret sur la tête et baguette sous le bras, manifestent devant Matignon, de quel côté est la stigmatisation ?

                          Mais, surtout, parce que Brezet -bien plus que ces rappels d'évidences, aussi utiles soient-ils- va à l'essentiel et tire vers le haut: il cite Simone Weil : "Le remède, il n'y en a qu'un: donner aux Français quelque chose à aimer. Et leur donner d'abord à aimer la France..."

                                                     Là, tout est dit.....

    le prix citron: à Martine Aubry, pour sa déclaration sur la Réunion, où serait le bonheur du vivre ensemble, la joie de vivre dans cette France métisse, qui serait la France qu'on aime... et gna...gna....gna....

                martine aubry.jpg                                Ce n'est évidemment pas la première fois que Martine Aubry se fait le chantre de cette manipulation idéologique, qui vise à bourrer le crâne des gens, en leur inoculant quotidiennement (et cela va de l’explicite au subliminal…) l’idée selon laquelle le fin du fin, c’est le métissage et que, de toutes façons, le métissage est l’avenir de l’Humanité. Surfant sur l'imprécision des termes, et le flou des idées qui en découle, elle feint de ne pas savoir qu'en réalité il n’est pas toujours facile d’être métis. S’il y a bien évidemment des métis heureux, on a aussi des tas d’exemples de personnes prises entre deux cultures, souffrant de ne pas trop savoir qui elles sont, et finalement rejetées -ou non intégrées...- des deux côtés.

                     Mais surtout, elle va contre le bon sens le plus élémentaire, qui est de laisser les choses évoluer normalement, loin de toute idéologie et d’arrière-pensées, en l'occurrence politiques. Ce qui se passe à la Réunion -ou encore plus au Brésil- est-il exportable tel quel en France métropolitaine ? Doit-on, et peut-on, le proposer comme modèle, sans retenue aucune ? Si le métissage a réussi, dans certaines zones de l'hémisphère sud -et, encore une fois, il faudrait bien s'entendre sur les termes...- c’est parce qu’il s’est agi d’un phénomène naturel, librement souhaité et vécu par une population non conditionnée. Qu'il ne s'agissait pas d'une sorte de mode artificiellement créée. Et qu'à côté de personnes métissées, il y en a tout autant -reprenons l'exemple du Brésil...- qui ont fait le choix de ne pas être métissées.....

                          Rien à voir donc avec cette machine de guerre contre la diversité française vraie, dont Martine Aubry a fait l'un de ses chevaux de bataille.....

  • Viande halal ? Stages pour s'adapter ”à la culture arabe” ?...: Non, merci !.....

                Deux infos se croisent et se télescopent, ce mercredi 28 avril, sur le Fil AOL, qui reprend deux dépêches de l'AFP:

                La première fait état de la protestation d'un Syndicat de CRS, contraints de manger hallal (c'est à Rouen)...

                La seconde, plus surprenante encore, nous apprend que -pour des policiers- des stages existent pour.... s'adapter à la culture arabe !.....(là, c'est à Lyon).

                quick couic.pdf

     

               On n'arrête pas le progrès: à Rouen, les CRS ont "le Couic à la maison" !....

    I : Un tract, rédigé par une section locale d'Unité SGP police FO (premier syndicat de gardiens de la paix) et affiché dans une caserne de CRS à Rouen début avril, dénonce en termes très virulents le fait que de la viande halal ait figuré au menu des policiers. Dans ce tract en date du 6 avril dont l'authenticité a été confirmée, le bureau local de ce syndicat écrit au commandant de la compagnie de CRS 31 basée à Rouen.

                Il lui signale que les CRS, de passage en région parisienne et cantonnés à Pondorly (Val-de-Marne), mangent de la viande halal au mess "et ceci à notre insu". Il lui demande de mettre fin "à des approvisionnements au rituel étranger à nos coutumes", selon une argumentation proche de celle de l'extrème droite et éloignée des écrits habituels de ce syndicat.

                "Il serait inutile de vous rappeler que tout musulman qui entre dans notre corporation se voit proposer un régime au regard des us et coutumes de sa religion", écrit ainsi le bureau local. "Ce qui ne veut pas dire, ajoute-t-il, que les catholiques de notre unité doivent 'avaler' toutes les couleuvres qu’on leur propose et que les athées ou agnostiques ne revêtiront pas la 'burka' (sic) après avoir digéré, avec beaucoup de mal, les indigences de nos gérants" du mess des CRS.

                Le tract ajoute que "manger halal c'est payer l'impôt terroriste" et précise : "Nous ne voulons pas être complices de cette déviance, et nous ne voulons plus manger Halal à l’avenir".

                Interrogé, le syndicat, par la voix de son porte-parole national Yannick Danio, a jugé ce tract "très indélicat".  Il a ajouté que son organisation "enquêtait" sur le "problème soulevé" par le tract à savoir que de la viande halal serait bien au menu de plusieurs compagnies de CRS "apparemment dans un souci d'économie".

    II : Le Ministère de l’Intérieur propose - et, bientôt, va enjoindre ?...- à ses policiers de savoir adapter leur pratique professionnelle à la "culture arabe":

                C’est un policier, lecteur de cette info, qui avise le Post Aol et demande: « Pourquoi, au-delà du principe évident d’adaptation nécessaire des immigrés à la culture et à la réglementation française, véhiculé par notre Ministre de tutelle, c’est finalement aux agents de la force publique d’apprendre à s’adapter à certaines communautés étrangères ? »

                On lui répond: "En choisissant de vivre dans un pays, on accepte, de plein gré, d’en respecter la culture et les règles. En s’installant de manière définitive, et parfois en prenant la nationalité de ce pays, depuis deux, trois ou dix générations, c’est généralement qu’il y a eu une adhésion suffisamment forte envers les valeurs du pays d’accueil pour choisir d’en adopter et respecter les principes, même si, pour différentes raisons légitimes de liberté d’opinion, on tient, par fidélité familiale ou par respect pour sa propre histoire d’en garder quelques particularismes, qu’il soient traditionnels, culturels, voire religieux." C'est juste. Et le responsable de cette page d'AOL de conclure: "Est-ce la preuve qu’avec certaines communautés l’intégration culturelle (ou cultuelle) est un échec en France ?"

                A cette question fait suite une note de clôture du sujet

    "Note de la rédaction du Post: "contactée par nos soins, la direction régionale du recrutement de la formation à la police nationale de la région Rhône-Alpes-Auvergne confirme la tenue de tels stages, dans le cadre de la formation professionnelle. Selon nos informations, localement, on fait valoir que cela n'a rien de récent. Et aussi que cette initiative locale ne répond pas à une directive nationale ce qui n'empêche pas que de tels stages existent ailleurs."

  • ”Les expulser, oui, mais pour où ?”...(1/6): Début de réponse à une bonne question...

    Quand nous avons créé ce blog, c’était pour tout un ensemble de raisons, que nous n’allons pas récapituler ici; mais c’était aussi avec cette intention bien précise : créer un espace de liberté, de rencontre positive et d’enrichissement mutuel, naissant de la libre confrontation des points de vue, et permettant à chacun de toujours mieux préciser sa pensée, en la frottant à celle des autres, et à leurs objections.

    Un échange amical, donc, marchant dans les deux sens. Nous n’avons pas, en effet,  la prétention d’avoir la science infuse, et de tout savoir sur tous les sujets. Et nous ne somme pas là pour asséner des vérités définitives à des gens qui seraient obligés de les accepter en bloc, et surtout de les recevoir sans les discuter….

    Nous sommes là, au contraire, pour discuter sans cesse entre nous, et avec d’autres aussi, même et surtout s’ils ne sont pas d’accord au départ, et c’est ainsi que nous arriverons peu à peu à présenter un ensemble de propositions de plus en plus affinées et précises, de plus en plus cohérentes, donc crédibles à l’extérieur.

    Aujourd’hui c’est Ariane qui nous oblige à réfléchir et à approfondir notre position. Elle pose en effet une bonne question (et, en un certain sens « la » bonne question…) : « les » expulser d’accord, mais pour où ?

    • On peut d’abord diviser les délinquants en deux : les étrangers et les autres. Là, le problème est facile à résoudre et, en quelque sorte, on peut même dire qu’il n’existe pas. Tout étranger fauteur de quelque trouble que ce soit, coupable de quelque acte de délinquance que ce soit, doit immédiatement être expulsé du territoire national, vers son pays d’origine. Or ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui, et de très loin, dans cette immense foutoir/pétaudière que devient notre ex douce France. Il semble que, pour cette première catégorie, nous serons vite tous d’accord….

    • Restent « les autres », c’est-à-dire, malgré tout, la grande majorité.

    1. En ce qui concerne les français de souche, il est bien évident qu’on est obligé, comme tous les pays du monde, de gérer nos propres délinquants, voleurs, assassins, violeurs, pédophiles et autres. La justice et  les prisons sont faites pour cela ; on ne va évidemment pas proposer de déchoir des français de souche. Voilà pour une deuxième catégorie, sur laquelle nous serons très vite aussi tous d'accord.

    2. Il ne peut s’agir, lorsque nous disons « déchoir et expulser » que de personnes directement liées à l'immigration récente; à cette irruption extra-ordinaire et inédite dans notre histoire d’une telle masse d’étrangers en si peu de temps (environ quinze millions en trente ans, depuis les décrets Chirac de 1975); et à la stupéfiante sur-délinquance d’une part non négligeable de ces nouveaux venus. Des nouveaux venus dont, soit dit en passant, personne ne nous a demandé notre avis pour savoir si nous étions d’accord pour les recevoir ou non. Leur arrivée est donc peut-être légale, mais nous nous estimons fondés à poser la question de savoir si elle est légitime, puisque le fameux peuple souverain n’a pas été consulté, alors qu'il s'agit non pas d'un simple problème technique ou de gestion des affaires, mais bien de quelque chose qui touche au coeur de la constitution du peuple français….

    C’est pour cette troisième catégorie, ces délinquants-là, ces immigrés de fraîche date à qui le Pays Légal a fait un beau cadeau – la nationalité française - que nous proposons la déchéance-expulsion. Déchéance d’une nationalité  dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu’ils ne sont pas dignes. Et expulsion, définitive et « à vie », du territoire.

    La première des choses à faire, et des questions à se poser, ne nous semble donc pas être la question technique du « où » ? – même s’il faut évidemment la poser, et Ariane a évidemment raison là-dessus… - mais la question de fond, « le voulons-nous vraiment » ? Voulons-nous vraiment un Etat qui ait la volonté claire, nette, affichée et méthodiquement appliquée de faire en sorte que les citoyens français puissent continuer à mener paisiblement l’existence qui est la leur, dans le cadre qui est le leur depuis mille ans ?

    Le moyen technique, en s’y mettant à tous, on finira bien par le trouver....

    Comme dirait La Fontaine : « Que t’en semble, lecteur ?... »    (à suivre...)

  • Ce sont des êtres humains , et c’est « dégueulasse »…..(comme dirait une ministre de la République)

                Retour sur un fait consternant...

                Une dépêche AFP du 4 avril nous apprend que vingt-quatre enfants afghans âgés de 10 à 15 ans et vivant sans parents dans les égouts de l'une des grandes gares de Rome ont été découverts par la police.

                Les enfants dormaient sous des cartons dans les égouts et les sous-sols non-utilisés de la gare d'Ostiense, l'une des deux grandes gares de la capitale italienne, a indiqué la police ferroviaire romaine qui les a découverts lors d'une vaste opération de contrôle des sans-abris dans les gares romaines. Les enfants, certains dans un état de santé précaire, ont été confiés aux services sociaux de la municipalité.

               

                Selon la branche italienne de l'association caritative Save the Children, le nombre des mineurs afghans échouant dans les rues de la capitale italienne, en constante augmentation, est passé de 32 en 2004 à 264 en 2007.

                Mais c’est partout pareil en Europe, et cela ne concerne pas que des Afghans, enfants ou non. Voyez, pour ne parler que de chez nous, ces baraquements bidonvilliens de Roms sous des bretelles d’autoroutes; ou ces squats vétustes et, évidemment, insalubres où s’entassent des dizaines, voire des centaines de malheureux déracinés de leur Afrique natale pour venir servir de chair à profit à la fraction véreuse du patronat, en attendant de mourir peut-être (on l’a vu, hélas…) dans l’incendie de leur taudis; ou tant d’autres scènes scandaleuses et dégradantes que nous pouvons tous voir tous les jours, et de plus en plus, dans nos rues.

                Il faut sans cesse, à temps et à contretemps, poser la question du pourquoi et des responsabilités. Nommer ceux qui se font les complices et les relais -conscients ou non, volontaires ou non...- de cette transplantation insensée de population(s) du sud vers le nord, soi disant pour des raisons humanitaires, en fait pour des raisons idéologiques. Et lancer des « J’accuse » tous azimuts à l’idéologie immigrationniste et sanspapiériste des bobos / gauchos / trotskos qui, pour casser notre vieille France, notre vieille Nation héritée de l’Histoire, ont imaginé dans leurs cerveaux faussés jusqu’au trognon cette idée scélérate de la soi-disant diversité, au nom de laquelle ils assassinent de fait la nôtre, de diversité, la diversité française.

                Et peu leur importe si, au bout du compte, à Rome ou à Paris, des enfants afghans vivent dans des égouts ou des enfants roumains vivent dans des taudis. Ils s’en fichent bien pas mal des enfants afghans et roumains !...

                Ce qu’ils veulent, c’est la  peau de notre vieille Nation historique. Ils se servent simplement des afghans, des roumains et des autres, enfants ou adultes, pour cet objectif, et après ils peuvent bien... atterrir dans des égouts ou s'entasser dans des squats promis à l'incendie. Ce n’est plus leur problème….

     

  • Deux ”français” arrêtés ? Français de plastique, seulement. Nuance.....

               Ils allaient probablement commettre un (ou des..) attentat(s). Horetfeux a mêle déclaré, en substance, qu'on avait évité le pire ! Petit retour en arrière, sur ce flash de  France info, du samedi 10 octobre: on nous martèle qu'il s'agit bien de deux "français" arrêtés: le journaliste l'a répété au moins dix fois en moins d'une minute....

                Le journaliste en question nous permettra de lui répondre que c'est peut-être ce qu'il pense, lui (qu'ils sont français), mais que nous sommes, nous, d'un avis radicalement contraire.....

              En effet, et ne vous en déplaise, monsieur le journaliste de France info, ils ne sont pas "français", ces deux voyous, délinquants de coeur, apprentis terroristes, et assassin par conviction (probablement, les pires). C'est-à-dire, entendons-nous bien, qu'ils ne sont pas "français" au fond, vraiment et véritablement français, dans leur coeur et dans leur tête. Ils ne sont français légaux que parce que le Système idéologique qui nous gouverne leur a follement glissé dans la poche un petit rectangle de plastique avec, écrit dessus: nationalité française. Mais qu'est-ce que ça vaut, un petit rectangle de plastique ? Ce n'est pas ça, être français. Être français, c'est se savoir -et s'accepter- héritier d'une longue Histoire, d'une Culture et de Traditions particulières et spécifiques. C'est recevoir pleinement cet Héritage et l'assumer, et accepter de le prolonger, en continuant l'aventure.

               Rien de tel avec les apprentis-assassins dont France info nous rabâche à l'envi qu'ils sont "français". Ils ne le sont pas, tout simplement parce qu'ils ne sont pas venus chez nous -sans qu'on leur demande de venir....- pour se fondre dans notre creuset, et devenir des nôtres; mais pour nous fondredans leur creuset, et faire de nous de nouveaux "eux". Et nous imposer leur Islam, leur charia, leur polygamie, leur excision, leur burqa, on en passe et des meilleures !.... Merci bien, on n'est pas demandeurs !

                Qui ça, nous ? Mais les français, voyons ! Les français de souche, pas les français de plastique...

                Et s'il vient à l'idée de quelqu'un de nous objecter que, malheureusement pour ce que nous affirmons, il ya des français de souche qui sont "pour" ces "français de plastique", et pour leur présence ici, nous répondrons que c'est, en effet, vrai. Mais que, pour en avoir le coeur net, eh bien, justement, la meilleure solution est d'organiser un référendum, et de demander son avis au Peuple souverain.

                La CGT et plusieurs organisations de gauche ne viennent-elle pas d'organiser ce qu'elles présentent comme une consultation populaire sur l'avenir de la Poste ? Et de présenter ses résultats comme émanant de la volonté populaire ? Eh, bien, reprenons la balle au bond, et demandons donc que l'on organise (si la CGT veut s'en charger !...) une consultation directe du peuple français sur ce sujet si sensible de la violence et de l'immigration: que le peuple français soit enfin autorisé à donner son avis !

                Est-il d'accord pour la présence -et en aussi grand nombre- des immigrés en France ?

                Est-il d'accord pour ces naturalisations à la tonne qu'on a follement distribuées depuis trente cinq ans ?

                Est-il d'accord pour qu'on fabrique automatiquement -par le jeu de mécanismes administratifs inventés par on ne sait quels fonctionnaires- des pseudo français qui, bien souvent du reste, n'ont rien demandé et n'ont que mépris ou, au mieux, désintérêt, pour notre Patrie ?

                Alors, chiche, qu'on la pose donc, la question, au Peuple souverain..... Et, là, on en aura le coeur net...

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à la semaine qui vient...

                Bientôt les vacances, à moins qu'elles n'aient déjà commencé pour certains. En ce qui nous concerne, vous le savez, nous resterons avec vous tout l'été, car lafautearousseau ne s'arrête jamais.... Sauf pour la journée du 15 août, car pour nous les racines chrétiennes de l'Europe - et, à fortiori, de la France - ne sont pas un vain mot.

                Ce jour-là, donc, comme le jour de Noël et celui de Pâques, ce sera relâche, et nous vous proposerons simplement - avec malgré tout les éphémérides - une méditation sur le sens de cette journée, au moyen d'une illustration et d'un court texte (le tout regroupé, pour ces trois jours, dans notre album Jours solennels)....

                 Sinon, ce sera fidèles au poste.....

    Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog (sauf modifications imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : La mort de Pol Vandromme
    • Lundi : Jean-Robert Pitte et la nécéssaire réforme des Universités.
    • Mardi : Djamel Debbouze, ou le grand écart...
    • Mercredi : L'avertissement de Robert Zoellick
    • Jeudi : Rap français (!)
    • Vendredi : La CGT veut-elle la mort du port de Marseille ?
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

          Notes courtes :

    • Dimanche: Le sourire du dimanche
    • Lundi: Une emission à suivre sur Kto: Les droits de l'homme sont-ils universels ?
    • Mardi: En guise d'hommage à l'armée française...
    • Mercredi: La Turquie en deux chiffres.
    • Jeudi: Les salines de Salins les Bains au Patrimoine mondial de l'Unesco.
    • Vendredi: Le Bac comme le Tour : mal barrés...
    • Samedi: Rioufol relaie Finkielkraut ?

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Charles Meissier découvre la première nébuleuse de l'histoire. Claude Chappe inaugure le télégraphe aérien. Naissance d'Albert Calmette. Réhabilitation de Dreyfus. Le Québec adopte la Loi 101.

    ·       Lundi : Mort de Du Guesclin. Assassinat de Marat. Mort accidentelle du prince Ferdinand d'Orléans.

    ·       Mardi : Consécration de la cathédrale de Bayeux. Mort de Philippe Auguste. Fête nationale, et ses ambigüités.

    ·       Mercredi : Prise de Jérusalem par les Croisés. Pose de la première pierre de l'Hôtel de Ville de Paris. Barnave prononce son discours sur l'inviolabilité de la personne royale.

    ·       Jeudi : Signature du Concordat. Ouverture du Tunnel du Mont Blanc.

    ·       Vendredi : Sacre de Charles VII. Bataille de Castillon. Les Carmélites de Compiègne sont guillotinées. Découverte du gouffre de Padirac.

    ·       Samedi :  Mort de Watteau. Pierre et Marie Curie découvrent le polonium. Naissance du BCG contre la tuberculose.

  • Droit de vote aux étrangers ? Jean Sarkozy, Redeker, Renan.....

                  Courant novembre, Jean Sarkozy a alimenté la polémique en affirmant, dans Le Point, qu’il était favorable au droit de vote des étrangers non européens aux élections locales.  «En réalité, cela existe déjà, mais uniquement pour les ressortissants des pays de l'Union européenne. Pourquoi pas les autres ?» .

                  Le sujet est intéressant, et important, et c’est la raison pour laquelle nous avions publié, le 12 octobre (1), un article de Robert Redeker qui revenait longuement, et intelligemment, sur ce point. Il ne s’agissait bien sûr pas, pour nous, d’être entièrement d’accord avec la totalité de ce que pense Redeker sur le sujet, mais de saluer une démarche fondée en grande partie sur le rejet de l’idéologie, même si sur tel ou tel point nous pouvions, évidemment, nous trouver en désaccord avec lui…

                  Au tout début de son long article, Redeker écrit ceci, qui est un premier argument de taille (il y en a d’autres…) contre ce droit de vote aux étrangers auquel se rallie aujourd’hui Jean Sarkozy :

                  « …..Posons la question : est-il cohérent d'accorder, comme le veut le Parti socialiste, comme le gouvernement de Zapatero s'apprête à le faire en Espagne, le droit de vote aux élections locales et de le refuser aux élections nationales ? Une telle mesure introduirait une véritable schizo­phrénie dans le concept de citoyenneté. Elle couperait la citoyenneté en deux. Certaines personnes seraient citoyennes dans leur commune ou leur canton, mais pas dans la ­circonscription législative ni dans l'État. Elle instituerait deux séries de citoyens ; par suite, elle fabriquerait des citoyens de seconde zone qui ne manqueraient pas de réclamer rapidement de devenir des citoyens à part entière.

                 Une démagogie parallèle à la démagogie en faveur des sans-papiers, de type compassionnel et «abbépierriste», s'escrimerait à créer de l'agitation à effet médiatique afin d'obtenir l'alignement des deux niveaux de citoyenneté. Être citoyen, c'est appartenir à une communauté politique. La scission, voulue par les promoteurs de ce projet, entre deux types de citoyenneté (locale et nationale), suppose que la France est une mosaïque de communautés politiques. Une vision féodale de notre pays perce derrière cette division de la citoyenneté. L'histoire, qui est ­celle de la centralisation, et les institutions nous disent pourtant le contraire : la France n'est constituée que d'une seule communauté politique, le peuple, propriétaire inaliénable de la souveraineté nationale. Autrement dit, le droit de voter aux élections locales dérive du droit de voter aux élections nationales. Les partisans de ce projet paraissent l'ignorer. Le ­geste de voter ne se divise pas.…». 

              Tout ceci nous semble assez juste. Mais, en réalité, ce débat pose "la" question de fond : celle de la Nation. Qu'est-ce qu'une Nation ? Qu'est-ce que la Nation française ? Qui peut dire qu'il en fait partie, et à quelles conditions ? Parle-t-on, en effet, d'un simple cadre géographique, dans lequel n'importe qui, venu de n'importe où, se contente de simplement revendiquer un maximum de droits (ce que Finkielkraut appelle "le tiroir caisse"...) en s'abstenant soigneusement -dans la plupart des cas...- de même évoquer le mot de "devoirs" ?

             Ou bien s'agit-il, ce qui est évidemment notre conception, d'une communauté de destin, qu'implique un héritage assumé ?

             Ce n'est pas tout à fait la même chose, on en conviendra aisément... Jean Sarkozy n'a-t-il pas une façon quelque peu expéditive, et réductrice, de poser le(s) problème(s) ?.....

    (1) : Voir la note "Droit de vote aux étrangers : la confusion.", dans la catégorie "Immigration : Identité ou désintégration Nationale ?".

    (2) : Il devrait relire (ou lire, peut-être ?...) Renan : "...Une nation est une âme, un principe spirituel... Deux choses constituent cette âme : l'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs, l'autre est le consentement de continuer à faire valoir l'héritage indivis..." 

  • Après la visite du pape : les clameurs se sont tues…

                Ou : l’assourdissant silence de ceux qui n’ont (plus ?) rien à dire…..

                Près de deux mois après, il n'est pas inutile de revenir sur le triomphe sans précédent que constitue dans le domaine des idées et du spirituel le voyage de Benoit XVI, ni sur la victoire complète obtenue, en rase campagne, sur les traditionnels opposants à la papauté et à ses messages.

                Y revenir pour constater que la primauté intellectuelle du pape a été assise définitivement, et reconnue par tous...

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                 Mais, bien plus encore que sa primauté, ce qui nous paraît le plus important, dans le nouveau paysage intellectuel qui se dessine sous nos yeux, c’est le fait qu’il soit seul. Non seulement il est le premier, le plus fort ; mais il est devenu le seul fort. Il n’y a plus personne en face, plus personne qui vienne lui apporter la contradiction ; plus aucun débattant qui, même un cran en dessous, viendrait le contredire ou lui apporter la réplique. Plus personne et surtout plus d’idéologie....

                On connaît la phrase célèbre : «…et le combat cessa, faute de combattants….. ». Qu’elle est loin, et dérisoire, l’orgueilleuse et arrogante question de Staline : « Le Pape ? combien de divisions ? ». Dans le gigantesque combat engagé entre l’Eglise et les Lumières depuis le XVIII° siècle, et qui a si longtemps vu les victoires successives de celles-ci, et tant et tant de coups très sévères portés à celle-là, qui expliquent ses reculs successifs et son affaiblissement malheureusement bien réels, voici que les temps ont changé, sont changés.

                L’effondrement cataclysmique des différentes formes de marxisme, la fin sans gloire de cette religion, de cette foi qui se voulait la continuatrice et le perfectionnement le plus abouti de la révolution française ont radicalement modifié la donne et, on nous pardonnera la trivialité de l’expression, « fait le ménage », en débarrassant la place des vieilleries . Et, oh surprise pour ceux d’en face, les vieilleries, les oripeaux, les vieilles lunes c’est maintenant du côté du marxisme, de la révolution, des Lumières qu’elles se trouvent. Et la vitalité et la vigueur, sont du côté de l’Eglise, malgré –répétons-le…- les coups très graves qu’elle a reçus, et les reculs évidents de son influence qu’elle a subi.

                Oui, certes, des deux géants engagés dans le combat sans merci commencé il y a près de trois siècles, l’un, l’Eglise, est bien affaibli. Mais toujours là, et poursuivant son travail de réflexion et de proposition. L’autre, après avoir semblé triompher  et avoir construit un Empire qui semblait il y a peu indestructible, s’est tout simplement évanoui ; « disparu des écrans radars » comme on dit…

                Le prochain acte sera sans doute savoureux ; il consistera en un fort amusant clin d’œil de l’Histoire : ce sera quand le Pape, seul à parler et seul à proposer, annoncera fièrement au monde étonné que, dans l’écroulement des rêveries funestes et monstrueuses héritées de l’orgueilleux siècle auto-proclamé des Lumières, il va, lui le Pape de Rome, reprendre et sauver, reprendre pour le sauver, ce qu’il y avait de bon dans ce mouvement.

                Là, pour ceux d'en face, ce sera le coup de grâce…..

  • A propos des ”racines chrétiennes” de l'Europe : un signal fort envoyé par Sarkozy ?...

              On se souvient du succès de la visite du patriarche de Moscou en France, au début du mois d'octobre, et de l'impact très positif qu'elle a eu. Revenons quelques instants, en ce jour de fête de la Toussaint, sur un point important, pour ne pas dire essentiel: à savoir l'évocation explicite de l'héritage chrétien de l'Europe; et relisons d'abord le texte du communiqué officiel publié par l'Elysée, à la suite de la rencontre entre le Patriarche et le Président:

              "Le Président de la République a reçu aujourd'hui Sa Sainteté Alexis II, Patriarche de Moscou et de toutes les Russies, en présence du Cardinal Roger Etchegarray.

              Le Président de la République a salué l'importance de cette visite du Patriarche en France, à l'invitation de la conférence des évêques de France. Cette démarche inédite et exceptionnelle est un signe majeur et tangible de la volonté des chrétiens d'Europe de se rapprocher et d'unir leurs efforts, autour des racines chrétiennes de l'Europe, pour construire une société plus humaine dans un monde où les repères s'effacent, les tensions s'accumulent et le sentiment religieux est trop souvent dévoyé pour nourrir la violence.

              Il a rappelé la singularité et la diversité de la communauté orthodoxe de France et souligné son attachement au bon fonctionnement de l'organisation actuelle de l'orthodoxie française dans le cadre du régime de la laïcité.

              A quelques jours de sa visite en Russie, le Président de la République a également saisi l'occasion de cette rencontre pour interroger le Patriarche sur l'état de la société russe et sur ses aspirations. Il a relevé l'importance du renouveau spirituel en Russie et le rôle que joue l'Église orthodoxe russe dans la reconstruction de la société russe".

              Bien sûr, il faudra que des actes suivent; mais déjà le simple fait que ces propos soient tenus, et dans un contexte bienveillant, constitue en soi un progrès par rapport à l'ère Chirac, par exemple: on se souvient que celui-ci, non seulement n'a jamais parlé avec sympathie des "racines chrétiennes" de l'Europe, mais qu'il s'est toujours battu avec acharnement afin qu'elles ne soient pas mentionnées dans le projet de Constitution Européenne, alors que de nombreux pays pays le souhaitaient ardemment(1); dans ce domaine, comme dans d'autres, Chirac -qui a fait de l'opposition aux "racine chrétiennes" une sorte d'affaire personnelle, motivée soi-disant par la laïcité- a joué contre nos traditions et celles de l'Europe; au moins Sarkozy recadre-t-il le propos en le reposant sur des bases nettement plus conformes à ce qui est, de toute façons, la réalité....

              Même s'il ne devait réaliser qu'une part de ce qu'il dit, ce serait toujours mieux que Chirac qui -lui- a réussi, malheureusement, à ce que l'on biffe les références chrétiennes de tout texte officiel. Du moins jusqu'à présent: on apprend en effet que, peut-être encouragé par les propos du président français, le chef du gouvernemnt maltais proposera de nouveau à l'Europe d'insérer les racines chrétiennes de l'histoire européenne dans le texte de la constitution européenne (55 millions de signatures en faveur de cet ajout dans le texte ont déjà été recueillies....). Affaire à suivre, donc.....

    (1): Alors que les pères fondateurs de l'Europe (Jean Monnet, Konrad Adenauer, Alcide de Gasperi...) étaient chrétiens, les partisans d’une référence nette aux racines chrétiennes dans le préambule de la Constitution Europénne (Espagne, Italie, Pologne...) durent se heurter à l'opposition féroce de ceux attachés à la laïcité, emmenés par... la France! la question sous-jacente, polluant le débat, étant en fait celle de la candidature de la Turquie à l’Union Européenne; et Jacques Chirac se faisant, de facto, l'avocat et du laïcisme (qui n'est pas la laïcité...) et de la Turquie.....

  • Argentine: Cristina Kirchner succède à son mari.....

              .....qui envisage d'ores et déjà de se représenter en 2011! Ce n'est pas pour parler de l'Argentine que nous évoquons ce fait aujourd'hui, mais pour en revenir à une phrase de la chronique de Philippe Val, dont nous avons parlé ici même le 18 Octobre. On se souvient que le directeur de "Charlie Hebdo" voyait dans la révolution la fin définitive de la transmission biologique du pouvoir. Que la Révolution ait eu cette volonté, certes; mais qu'elle y ait réussi, en France et ailleurs dans le monde, Philippe Val en est-il si sûr? L'exemple que nous offre aujourd'hui l'Argentine est plutôt amusant, voire même -pourquoi pas?...- plutôt sympathique. Mais il a son pendant tragique et effroyable, qui ne fait plus rire du tout ni même sourire, en Corée du Nord: là où la dynastie des KIM (Kim Jong Il le fils après Kim il Sung son père) continue de faire régner un despotisme, une tyrannie et une terreur au quotidien qui ne font certes pas honneur aux tenants de la révolution; entre ces deux extrêmes -de l'Argentine et de la Corée du Nord- on a Cuba, avec Raul, le frère de Fidel; on a Bachar el Assad, fils de Hafez, en Syrie (deux régimes clairement progressiste -pour la Syrie- et révolutionnaire -pour Cuba-...); on a, pour ne parler que de l'Afrique du Nord, la Lybie, l'Egypte et la Tunisie; on a aussi ce que l'on pourrait appeler l'explosion du népotisme, chose qui a évidemment toujours existé mais qui a pris une ampleur stupéfiante dans de nombreux pays se réclamant de l'héritage révolutionnaire (voyez le petit monde des Ceaucescu, pour ne prendre qu'un exemple....)

              On est bien obligé de constater et de rappeler a Philippe Val que -malgré qu'il en ait...- dans ce domaine comme dans tant d'autres (tous les autres?.....) la révolution a beaucoup parlé, beaucoup promis, et pas toujours tenu!; qu'elle est même assez souvent arrivé au contraire de ce qu'elle avait proclamé....

              L'exemple majeur, le plus parlant et en même temps le plus "énorme" (le plus scandaleux aussi) ne nous est-il pas fourni par le sabre et l'héritier de la révolution française: Napoléon lui-même! Voici une révolution qui abat la régime qui a construit la France, et fait d'elle la première puissance du monde; qui "tourne le dos à la transmission biologique du pouvoir", comme l'annonce fièrement Philippe Val, pour en tirer honneur et semble-t-il orgueil; sauf que, moins de dix ans plus tard, elle se jette dans les bras de celui qui se fera appeler "Sire" et "Majesté", se fera sacrer par le Pape et fera tout ce qu'il pourra pour instituer une nouvelle dynastie, avec le Roi de Rome! On croit rêver! Et s'il a finalement échoué à fonder sa nouvelle dynastie, on pourra tout dire de lui sauf que c'est parce qu'il n'a pas suffisamment essayé, et qu'il n'a pas fait tout ce qu'il a pu!.....

              On le voit: l'annonce de la victoire de Christina Kirschner, qui n'est pas, en soi, le sujet de cette note, nous ramène à quelque chose d'essentiel: comment Philippe Val peut-il expliquer -de Napoléon à Kim Jong Il- ces râtés et ces démentis opposés par l'histoire et l'actualité au fier principe qu'il énonce? comment peut-il expliquer la perpétuation de ce réflexe qui pousse les nations à se resserrer autour d'une famille, d'un principe, d'une dynastie lorsque -à tort ou a raison...- ces nations s'estiment menacées? Nous ne disons pas que ce réflexe est bon, ni sain ni quoi que ce soit; nous nous bornons à constater les faits; et nous, qui n'avons pas crée de "système réputé parfait" comme l'ont fait les révolutionnaires, nous posons simplement une question à Philippe Val qui, lui, se veut l'héritier de ceux qui ont crée un "système réputé parfait" et qui, comme eux, y croit dur comme fer ; parce qu'il nous semble que, dans ce domaine comme dans tant d'autres, ses beaux principes sont régulièrement démentis et contredits par les faits.

              N'en déplaise à Philippe Val, les grandes déclarations et les grands principes de 1793 ne changent rien à la réalité. Et ne protègent ni de l'incapacité des dirigeants, ni du népotisme, ni de l'exercice du pouvoir en famille, ni de la transmission biologique du pouvoir. On en a des preuves tous les jours.....

    (1) voir la note "Une aide inattendue: ou quand Philippe Val travaille pour nous..." dans la Catégorie "République ou Royauté?"; et écouter la chronique de Philippe Val dans la Catégorie "Audio-Vidéo".

  • Un brûlot : ”France anti jeunes” ...

              Comment expliquer que la France soit aujourd'hui le pays développé dont la jeunesse est la plus pessimiste au monde ? Un jeune fonctionnaire du ministère des Finances, lassé de constater partout la précarité des" vingtenaires " a voulu comprendre à quel point notre système économique défavorisait la jeunesse. "Ce livre est le fruit d'une colère"déclare Grégoire Tirot, citant Jacques Chirac, en exergue de son avant-propos intitulé "Petit guide pédagogique à l'attention de ceux qui ne comprennent pas les jeunes".

              On se souvient que Jacques Chirac, lors d'un débat télévisé avait dialogué avec des jeunes en avril 2005 : on était en pleine campagne pour le référendum "européen", on sentait bien monter l'exaspération du public et le "vote Non", et Chirac tenta, mais en vain, d'inverser la tendance et de retourner l'opinion. Entre autres, au moyen de ce débat avec des jeunes. Mais rien ne marcha comme il l'avait escompté, et ce fut même le contraire de ce qu'il souhaitait qui se produisit. Tout au long d'un échange parfois ennuyeux, parfois tendu, l'incompréhension entre le Président et son auditoire ne fit que croître : il devint à un moment tellement lourd, tellement palpable que Chirac, découragé, lança d'une façon presque poignante :"Votre pessimisme, je ne le comprends pas. Ca me fait de la peine".....

              Le constat de Grégoire Tirot est accablant : en neuf chapitres, il brosse le portrait d'une France anti-jeunes "avec des aînés dont l'irresponsabilité peut se résumer à cet état d'esprit : après moi le déluge!". Il étrille les soixante-huitards et n'épargne pas les générations qui les suivent. Pour lui, tout ce beau monde a décidé de survivre en "se payant sur la bête", c'est à dire sur les jeunes : retraites par répartition, ancienneté au détriment du mérite..., les "vieux" ne veulent pas lâcher la place ! Et ils ont institutionnalisé un modèle économique : le CDD contre le CDI. "Certains ont des emplois surprotégés et tous les jeunes, de Bac + 8 à Bac -3, ont connu des périodes d'instabilité"..... On notera juste que Grégoire Tirot n'est pas le seul à dresser ce type de constat : d'autres déjà ont employé l'expression "nos enfants nous haïront..."

              Chiffres et exemples à l'appui, Grégoire Tirot démontre qu'en France toutes les conditions sont réunies pour qu'éclate une guerre des générations qui ne dit pas encore son nom. Les privilèges des papy-boomers, la banalisation du chômage chez les moins de 30 ans, l'état de servitude que subissent trop souvent les stagiaires, les clichés sur la " bof génération " ou encore les monopoles de la " génération 68 "... L'auteur examine à la loupe des questions qui attestent que la France est en train de revenir à un régime archaïque dans lequel la naissance et le milieu l'emportent sur le mérite ou l'envie de réussir.

              Mais des mesures sont possibles, urgentes, et ce livre trace les grandes lignes de ce qui pourrait devenir un contrat social équitable entre les générations, pourvu que les politiques aient le courage de s'attaquer aux privilèges de la vraie classe dominante : les plus de 50 ans et les retraités.

     

    (1):"France anti jeune" sous-titré "Comment la société française exploite sa jeunesse". Éditeur: Max MILO, prix 17,10 euros. Marié et père de deux enfants, Grégoire Tirot est né en 1977 à Nantes. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et titulaire d'un mastère en histoire, il travaille au ministère des Finances, après avoir été pendant deux ans attaché parlementaire à l'Assemblée Nationale auprès d'un ancien ministre.

  • D'où vient le succés des Ch'tis ?...

              "Bienvenue chez les Ch'tis" caracole allègrement vers le titre de plus gros succès de l'histoire du cinéma en France (1).

            Et ce, toujours au grand étonnement et au grand dam de Wievorcka et des siens (2)....

              Pour Jacques Duquesne, dans "Le Figaro" du 11 mars, si le public réserve un aussi bon accueil à ce film "...ce n'est pas seulement parce qu'il fait rire -ce dont les français ont besoin ces temps-ci- et rire en restaurant les bonnes vieilles valeurs humaines, rire sans honte alors que tant de pseudo-humoristes ne connaissent du corps humain que la partie située au-dessous de la ceinture; c'est aussi parce qu'ils en ont assez des dissertations moroses ou violentes que leur offrent trop souvent des films très parisiens. Et si ce film triomphe partout ailleurs, au point de devenir ce que l'on appelle un phénomène de société, c'est pour les mêmes raisons, saines. C'est qu'il exprime aussi à sa manière une sorte de révolte des régions, soucieuses de montrer que le bonheur est possible, accessible aux gens simples, qui recèlent leurs parts de beauté".

              Pour "L'Homme Nouveau" (article du 15 mars), "Au delà du maroilles, ce film célèbre l'art de vivre populaire, fait d'authenticité, d'entraide, de convivialité simple, de sens de l'autre et de la fête. Un monde où le prochain est le voisin, où la solidarité s'appelle générosité. Un monde d'identité et de fierté régionales, un monde ancré aux racines charnelles, où la culture se dit, se mange et se boit. Comme autrefois partout en France ! Un monde où, parce qu'il y a l'autre, la pauvreté ne devient pas misère. Un monde qui, à l'image de millions de spectateurs ravis, aime la vie et la bière, mais a soif d'autre chose".

              Pour François Reynaert, dans "Le Nouvel Observateur" du 13 mars, "Ce film célèbre quelque chose de fort rare, une identité forte mais parfaitement ouverte et accueillante...Venez chez nous, gens du Sud ou d'ailleurs, on vous ouvre grand les portes et les coeurs, on ne demande qu'à vous faire une place autour de la table, il y aura de la bière, de la frite,et de la rigolade pour tout le monde. Et on s'étonne après que les gens adorent ? Pourquoi donc ? On aime tous aller voir au cinéma le monde comme on voudrait qu'il soit".

              Pour Jean-Marie Rouart, dans "Paris match" du 13 mars, "Avec les Ch'tis, on revient aux fondamentaux.....aux "vrais gens", ceux qui bossent dur mais ont le coeur gros comme ça. Ils ne sniffent pas de la coke, ne trompent pas leur femme et ne connaissent que les saines ivresses de la cabane à frites. Ils réhabilitent des valeurs sûres de la vie: les copains, l'amour morne mais stable dans ler mariage, les irascibles belles-mères et tous les réprouvés de notre époque snobinarde: le gendarme, le postier, la femme au foyer".

    (1):  Avec un peu plus de 2,7 millions de spectateurs en plus dans la semaine du 19 au 25 mars et un total de 15,3 millions depuis sa sortie, la comédie de Dany Boon se rapproche inexorablement du plus gros succès enregistré depuis 1945 par un film en langue française, selon le palmarès hebdomadaire de CBO Box-Office.

    (2): Le directeur de la communication d'Assimil, évoque, lui, "un désir de renouer avec ses racines", pour expliquer le fait que "Le Ch'timi de poche" se trouve en rupture de stock.....: évidemment, pour certains, "renouer avec ses racines" c'est forcément suspect !... Gardons nous de donner trop de sens à un succès commercial du cinéma, et de prendre en quelque sorte nos désirs pour des réalités; mais tout de même.....

  • Etre ou ne plus être français, par Louis-Joseph Delanglade

    Au début, rien que de très banal. Un artiste de renom, riche et désireux d’être moins imposé, s’installe à l’étranger - à l’instar de tant d’autres dans le sport, le spectacle ou les affaires. S’il le fait, c’est qu’il peut le faire. Dès lors, à quoi bon le traiter de « minable » ou, à l’inverse, le porter au pinacle ? C’est tout simplement un problème juridique. Certes, un Français doit, malgré qu’il en ait, s’acquitter de ce qu’il doit au fisc, mais il a la possibilité d’échapper à cette obligation - la preuve : tous ces joueurs de tennis ou ces chanteurs qui « résident » en Suisse. Et c’est là que le bât blesse. Cet « exil fiscal » dont on nous rebat les oreilles est bien une affaire de privilégiés : sans être un maniaque de l’égalité, on ne peut que souhaiter que des mesures soient prises pour que cela cesse.

     

    depardieu-poutine-930_scalewidth_630.jpgEt puis, médias aidant, tout dérape et vire à la farce. De représentant emblématique, voici notre Depardieu national devenu l’anti-héros de mauvais scénarios : après Depardieu-Obélix chez les Belges, c’est Depardieu-Raspoutine chez les Russes. Et il donne des idées à d’autres. C’est ainsi que Mme Brigitte Bardot menace de quitter la France si on euthanasie deux éléphants soupçonnés de tuberculose… Etre ou ne plus être française pour deux éléphants : carrément grotesque ! Mais révélateur aussi, car ces manifestations de grogne, allant jusqu’à la remise en cause de l’appartenance nationale, constituent un symptôme (parmi tant d’autres) du délitement de la France.

     

    En vérité, des esprits chagrins (qui, reconnaissons-le, ont souvent raison) disent que c’était à prévoir. Nous vivons en effet dans un pays menacé de subversion démographique par deux facteurs : d’abord, un « droit du sol » dangereux si ce n’est suicidaire, dès lors qu’il ne s’applique plus à des individus mais à des communautés prolifiques ; ensuite, une conception idéologique de la réalité nationale selon laquelle être français, c’est reconnaître et faire siennes les « valeurs » dites « républicaines ». Du coup, n’importe qui né en France est français et n’importe qui sur terre a vocation et possibilité de devenir français. La porte est donc ouverte : comment s’étonner, dès lors, qu’au gré de ses intérêts ou de son caprice, quelqu’un(e) décide d’entreprendre la démarche inverse, c’est-à-dire de sortir ?

     

    En somme, si les choses devaient perdurer, on changerait de nationalité comme d’opérateur téléphonique ! Ô tempora…

     

    Mais on ne sort que pour aller ailleurs. Car le fait national – dont la « nationalité » au sens administratif du terme n’est qu’un aspect – continue de structurer l’ensemble de la planète. Et si nous avons du mal à imaginer que M. Depardieu ou Mme Bardot puissent jamais être véritablement russes, c’est bien parce qu’« être » russe renvoie à une spécificité dont il leur est difficile de se prévaloir : qu’ils le veuillent ou pas, ils « sont » français – et le resteront - par tout ce qui les rattache à une terre, à une langue et à une histoire communes à tous les Français.

  • Autorité et légitimité

     

    par Louis-Joseph Delanglade 

    M. Sarkozy exagère à peine en disant qu’ « il n’y a plus d’autorité de l’Etat ». Il oublie cependant un peu vite son propre bilan, plutôt négatif dans un domaine où il a toujours privilégié la « com ». De plus, taraudé par un F.N. qu’il ne peut plus se permettre de mépriser, il montre surtout qu’il est d’abord un politicien opportuniste essayant de profiter au mieux d’un contexte sondagier « porteur ». Ainsi, en septembre, 72% des personnes interrogées par l’IFOP considèrent que « l’Etat et les pouvoirs publics ne font pas preuve de suffisamment d’autorité »; en octobre ils sont même 40% qui osent souhaiter « un régime autoritaire ». Diable ! Ce ne sont certes que des sondages, mais n’y aurait-il pas quelque chose de pourri en République française ? Le fait est que même M. Legrand chroniqueur du 7-9 de France Inter reconnaît qu’ « il y a une vraie demande d’autorité, de restauration d’un ordre civique de base ». 

    Les Français, et c’est bien naturel, attendent de l’Etat qu’il remplisse la première de ses missions : assurer l’ordre et punir vraiment et sans aucune faiblesse ceux qui le remettent en cause au gré de leurs caprices ou de leurs intérêts. Les préserver donc de la « chienlit ». Or la liste s’allonge des troubles à l’ordre public tolérés et non sanctionnés mais aussi des reculades incessantes du gouvernement dans tous les domaines. MM. Valls et Hollande, forcément responsables - et coupables - de la situation actuelle et de la frustration de nos compatriotes, pensent bien entendu, conformément à leur idéologie, que le progrès socio-économique est seul à même d’apaiser les esprits et de permettre ainsi la restauration de « l’ordre républicain ». L’ennemi pour eux, c’est d’abord l’ « apartheid » socio-ethnique et ses conséquences pour l’emploi - ce qui revient à mettre en accusation la France elle-même. Vu leurs résultats pour l’instant calamiteux, on risque de toute façon d’attendre encore un peu…  

    Il ne faut pas nier les vertus de l’autorité, ni même mépriser le recours salvateur, mais exceptionnel et temporaire, à la dictature comme chez les Romains de l’époque républicaine. Mais, pour être plus satisfaisante que le tropisme de la permissivité qui caractérise la gauche, la conception droitière et autoritariste d’une « France poignarde » paraît limitée sur le plan politique. On voit bien ce qu’est devenu son dernier avatar, la Vème République, littéralement rongée par un parlementarisme rampant et un électoralisme débridé. En fait, l’autorité chez nous, plus qu’ailleurs peut-être, sera d’autant mieux acceptée qu’elle sera perçue comme légitime, c’est-à-dire en accord avec notre être profond tel que l’Histoire l’a façonné, et qu’elle s’exercera de façon paisible : c’est là le sens et l’esprit des diverses « restaurations » de l’ordre royal, celles de Henri IV et de Louis XVIII pour ne citer que les plus célèbres. En regard, la prétendue « légitimité démocratique » censée auréoler un chef de faction venu au pouvoir par le suffrage n’est qu’une sorte d’oxymore qui confine au non sens pur et simple, l’heureux élu étant le plus souvent minoritaire dans la réalité (à preuve le vrai pourcentage de M. Hollande en 2012 et celui de M. Sarkozy en 2007) et jamais vraiment reconnu par ses adversaires, la compétition élective demeurant la règle. 

     

  • Le dernier livre d’un auteur incorrect : Zemmour au pilori, par Danièle Masson*

    A9R54B0.jpgL'envoi de décembre du Réseau Regain nous apporte deux excellents articles de Danièle Masson à propos du Suicide français. Le premier d'entre eux traite de Zemmour face à la doxa et aux médias; le second analyse le livre lui-même. Et, puisque nous sommes en pleine actualité Zemmour, nous mettons en ligne, aujourd'hui, Zemmour au pilori et nous publierons dans les tout prochains jours, l'étude du livre lui-même. Pour le reste, nous recommandons à nos lecteurs de suivre les publications du Réseau Regain, où sont traités toutes sortes d'autres sujets.  ♦  Lafautearousseau

     

    « Je suis tombé dans le cœur du réacteur et je l’ai utilisé à contre-emploi ». Cette étonnante performance – utiliser les médias dédiés au formatage du peuple, pour les retourner contre eux-mêmes, et libérer la parole populaire en se faisant la voix des sans voix – explique le succès du Suicide français, qui, avec ses 200000 exemplaires vendus fin octobre, occulte les molles rentrées littéraires auxquelles, avec bonheur, il se substitue. 

    D’où la rage des « élites » et des médias conscients de ne plus tenir en mains le peuple français. « Inquiétant succès », titre Libération, pour ce « polémiste réac, homophobe et xénophobe », coupable, selon Le Monde, de « falsification idéologique ». Mais les mots sont usés, les « sans-dents » eux-mêmes ont intégré l’antiphrase, et lorsque les hommes de pouvoir (pardon, aux responsabilités) stigmatisent la « zemmourisation des esprits » (J.-C. Cambadélis), ou, comme Manuel Valls, voient en Zemmour « un adversaire de la République », le peuple n’est plus dupe.

     

    Dans les manifestations en sa faveur, on entendait un « Zemmour président » qui n’était pourtant qu’un malentendu : car à la manière de Gramsci, Zemmour ne veut pas être un élu politique mais un inspirateur : « je mène un combat politique dans la réflexion », plus incisif et plus profond que celui des élus politiques, parce que plus libre, mais qui ne les exclut pas. 

     

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    Pour lui, la reconquête politique implique la reconquête culturelle. Et quand on l’interroge sur sa capacité à penser hors des carcans, sa réponse me réjouit : « je la tiens de la culture classique ».

     

    Des attaques plus ciblées révèlent le désarroi de ceux qui se voient par lui démasqués. Laurence Parisot accuse Zemmour de « haute trahison », Attali, conjuguant sans état d’âme mondialisme et communautarisme, l’accuse d’être « traître à la communauté juive ». Et Finkielkraut lui-même, devenu très communautariste (ou jaloux ?) tout en lui concédant quelques vérités, attaque dans Causeur « ses délires ». 

     

    L’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, fut sans doute la plus révélatrice de l’état des esprits. Elle s’ouvre sur un aveu de Ruquier : « je suis d’accord à 80 % avec les constats que vous faites… sauf que moi, ils ne me dérangent pas ». Ruquier admet, assume la décadence de la France, et il s’en réjouit. Léa Salamé mélange de naïveté et d’arrogance qui, selon Zemmour, caractérise notre époque, l’attaque « sur les heures les plus sombres de notre histoire » : Vichy responsable et coupable. Comment peut-il remettre en cause la doxa ? (selon le dictionnaire « ensemble des idées couramment admises par un groupe social »). Zemmour se moque de la doxa. Il veut bien être paradoxal. Seule lui importe la vérité: « la vérité, je la cherche et, quand je crois l’avoir trouvée, je la dis, et on ne m’en fera pas démordre ». Et la vérité, ce soir-là, il la dit, avec Robert Aron et contre Paxton: « Vichy fait un pacte avec le diable : on vous donne les juifs étrangers, vous ne touchez pas aux juifs français ». Au nom de la « préférence nationale » : « sans préférence nationale, pas de nation ». Et de conclure : « Vichy a sauvé 95 % des juifs français […] en France, 25% de la population juive ont été exterminés par les nazis. Aux Pays-Bas, 100 %. ». Léa ne cherche pas la vérité, pour elle, seule compte la doxa. Et elle se risque à une apostrophe qui, adressée à un autre que Zemmour, lui aurait valu un procès : « Vous, le Juif, vous voulez être plus goy que goy, plus Français que Français ». Zemmour ne s’offusque pas, sinon par un « Pourquoi vouloir me ramener à ce statut ? » et il contre-attaque : « Vous faites de la psychanalyse de bazar ». Or, pour lui, psychanalyser le débat, c’est recourir à l’arme qui fut celle des Soviétiques contre les dissidents. Léa l’ignore. Mais tout est dit.

     

    « De quoi Zemmour est-il le nom? » s’interrogent ses détracteurs. Du peuple bâillonné, tout simplement. On l’accuse de « surfer sur les peurs ». Il réplique, lui que rien ne fait plier : « La peur permet un peu de rigueur ». Avec son livre, alors que, comme le disait Philippe Seguin qu’il cite, «UMP et le PS sont devenus les détaillants d’un même grossiste : l’Union européenne », Zemmour est devenu le chef de l’opposition à l’idéologie de la gauche française. 

     

     

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