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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Tintin raciste?...

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                Étudiant en sciences politiques à Bruxelles, Bienvenu Mbutu Mondondo a déposé plainte fin juillet contre X et contre la société Moulinsart en charge de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé; il dénonce le caractère "raciste" de l'album "Tintin au Congo" et demande qu'il soit retiré de la vente!
     
                On ne peut aps laisser passer des absurdités pareilles sans réagir: e racisme est une chose trop grave et trop sérieuse pour qu'on le laisse ainsi être mis à toutes les sauces, à tout propos et à tout moment.

             Alain Finkielkraut a finement saisi que l'anti-racisme serait le marxisme du 21° siècle, et qu'au nom de l'anti-racisme on exclurait et on excommunierait demain comme on l'a fait hier au nom du marxisme: mort aujourd'hui et sa magie n'opérant plus, ses adeptes orphelins nous ont donc concocté son remplaçant, au nom duquel ils espèrent pouvoir continuer, comme hier, à faire taire le monde entier!: du "sens de l'Histoire" à l'anti-racisme...!

     ( http://www.planetenonviolence.org/Finkielkraut-et-violences-urbaines-Traduction-integrale-de-l-interview-du-Haaretz_a309.html )

              Il nous faut donc sans relâche dénoncer la supercherie, démonter la machination, expliquer la mystification. Et offrir à monsieur Mondondo -qui en parle à tort et à travers- un rapide rappel historique. Le sentiment raciste, en soi, a bien sûr, toujours existé, sur tous les continents, à toutes les époques et chez tous les peuples (la bêtise, et non le bon sens, étant, n'en déplaise à ce cher Descartes, la chose du monde la mieux partagée...).

               Mais, dans son acception moderne, au sens où nous l'entendons aujourd'hui, la vérité historique oblige à dire qu'il fut popularisé en France par la révolution naissante et par la république, pour abattre la Royauté: "on" excita la populace contre "l'autrichienne", que l'on finit par assassiner "parce-que " elle était étrangère, autrichienne. N'est-ce pas la définition même du racisme: haïr "parce que" étrangère, assassiner "parce que" autrichienne !

               Apprentis sorciers inconscients et dangereux, les révolutionnaires de 1789/1793, se trouvent ainsi être à l'un des points de départ, à l'une des origines lointaines de la funeste expansion de ce fléau, cadeau empoisonné qu'ont fait les révolutionnaires au monde moderne, tare congénitale et indélébile de leur système totalitaire, bien compris, bien reçu et fidèlement relayé et développé encore et ensuite par leurs enfants légitimes, Hitler et Staline...

              Que monsieur Mondondo et tous ceux qui parlent du racisme à tort et à travers se souviennent de cette phrase, raciste s'il en est, de "la Marseillaise": "...qu'un sang impur abreuve nos sillons !": pensée et parole inadmissible, dans cette sorte d'apologie hystérique qu'elle semble faire de la guerre et de la mort, conçues -dirait-on- comme une sorte d'ivresse libératrice et bienfaisante, presque joyeuse, voire bénéfique, ce qui est le comble de l'horreur alors même qu'il s'agit de mort (ne serait-ce pas, même, un petit peu -poussons le raisonnement jusqu'à la métaphysique- "diabolique" ?).

               Inadmissible, cette pensée et cette parole sont aussi débiles et consternantes: le sang est le sang, il n'est ni pur ni impur; il peut être contaminé, mais croire qu'il y a des porteurs de "sang impur" c'est être soi-même ou très, très ignorant (jusqu'à l'imbécillité...), ou très, très... raciste ! Monsieur Mondondo (au lieu de voir le mal où il n'est pas) y a-t-il songé ?

              Que monsieur Mondondo se souvienne aussi de cette phrase de Jules Ferry, grand-maître de l'enseignement (?) sous la III° république: "Il est du devoir des races supérieures d'éduquer les races inférieures"... Une telle énormité se passe évidemment de commentaires, et c'est à la République de l'assumer !

              On renverra donc cet étudiant à ces chères études (il a encore énormément de choses à apprendre...); et avec lui on renverra tous ceux qui ont fait de l'anti-racisme un juteux fonds de commerce à la révolution de 89/93. Elle qui est à l'une des origines lointaines de l'extension du mal qu'ils prétendent combattre alors que leurs grands ancêtres lui ont ouvertes toutes grandes les portes.....

  • La Provence pose ”la” bonne question ? ”Jusqu'à quand” ?

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    Jusqu'à quand ? L'excellente question de La Provence... : c'est clair et net, sans langue de bois; ce n'est pas nous qui le disons, ou qui fantasmons, qui "jouons à nous faire peur" - on nous l'a écrit dans un "commentaire"... -ou qui "avons le sentiment de l'insécurité" (!). Non . C'est La Provence, grand quotidien régional, sans attaches royalistes connues, qui dit tout haut ce que nous - et tant d'autres - disons ici, à longueur de colonnes : "jusqu'à quand ?"...

    La réalité, qui explique tout, est fort simple : "on" a rempli la ville de Marseille d'une population allogène à qui on n'a rien dé sérieux à offrir, en terme de "vraie vie", de vie épanouissante et enrichissante (logement, travail, formation...). Et pas seulement la ville de Marseille, mais toute la France; et aussi, pour faire bonne mesure, tant qu'on y était, toute l'Europe...

    Ces populations sont évidemment diverses et variées, et se divisent en plusieurs parties.

    1. Certaines, au comportement correct, sont honnêtes, laborieuses et finiront par trouver, malgré les difficultés inhérentes à la chose, qu'ont vécu tous les migrants du monde entier avant eux, dans tous les pays du monde, le moyen "d'y arriver", de s'intégrer, de s'assimiler. Comme cela s'est toujours fait, même si ce n'était pas toujours facile, et que c'était parfois dans des épreuves et de la douleur...

    2. Par contre, il n'est que trop évident - et c'est la simple observation des faits qui le montre, la simple lecture des journaux, la seule écoute des JT ou des radios - qu'une autre partie de ces populations, et qui est quantitativement importante, sait très bien et sent très bien qu'elle "n'y arrivera" jamais - en aurait-elle l'envie... - car trop d'obstacles culturels, mentaux, religieux, pratiques etc. s'intercalent et s'opposent entre eux et une véritable vie ici.

    Ces "nouveaux venus" - et le phénomène s'amplifie et se radicalise avec les plus jeunes, bien plus hostiles et révoltés que leurs aînés - ont très bien compris, et très bien intégré dans leur esprit que pour ce qui est d'une "vraie vie normale", ici, ils ne l'auront jamais : faute de diplômes, de formation, de perspectives d'avenir, de tout ce qu'on voudra...

    marseile,inintegrationAlors, dans ces conditions, que reste-t-il ? Et quoi de plus "normal" que de faire le plus facile, la seule chose qui reste à portée de main : ils ne vont pas se lever tôt et se coucher tard, et enchaîner les journées de travail pour les salaires dont sont bien obligés de se contenter ces "souchiens" qu'a injuriés une Houria Bouteldja scandaleusement relaxée par des juges aux opinions politiques facilement "devinables". Ils vont s'enrôler dans l'une de ces multiples Mafias qui parsèment et gangrènent le territoire : la délinquance, c'est tellement plus facile, tellement plus immédiat, et ça rapporte tellement plus gros... Et voilà comment les groupes mafieux - et les guerres entre eux pour contrôler les "territoire", donc les morts qui vont avec - recrutent sans problèmes pour leurs trafics en tous genres : prostitution, drogue, armes, braquages etc...

    Il faut être aveugle comme un idéologue pour ne pas le voir ni le comprendre...

    Donc, pour en revenir à la question de La Provence, on connaît en réalité la réponse : la ville de Marseille, mais aussi toute la France, s'enfoncera chaque jours un peu plus dans la délinquance, et le mouvement, non seulement ne faiblira pas, mais ne fera que s'amplifier : on continue de faire entrer et de régulariser 250.000 étrangers par an ! Dont ni Marseille ni la France n'ont nul besoin.

    Il ne servira à rien d'augmenter indéfiniment le nombre de policiers : pour reprendre le titre de La Provence, "jusqu'à quand" va-t-on augmenter le nombre de policiers ? On va engager la moitié de la France pour surveiller l'autre moitié ? Au risque d'en choquer certains, il ne faut pas augmenter le nombre de policiers, ce qu'il faut c'est arrêter le délire, et faire baisser drastiquement le nombre des délinquants.   

    Il faut donc d'abord faire cesser ce flux migratoire insensé, puis amorcer le mouvement contraire, c'est-à-dire aider au retour au pays de ceux qui n'auraient jamais dû venir. Cela ne peut passer que par le changement et le durcissement de nos lois; des déchéances massives de nationalités, suivies d'expulsions non moins massives.

    Les juges idéologues de gauche et d'extrême-gauche qui passent leur temps - pour "vice de forme - à libérer en deux minutes les truands que les policiers arrêtent au péril de leur vie, parfois après des traques de quatre ou cinq ans, ont montré la voie : que l'on reprenne les dossiers de la totalité des nouveaux arrivés depuis les criminels décrets Chirac de 1975, et que l'on annule toute décision, autorisation ou mesure délivrée au vu de chaque dossier dans lequel on trouvera le moindre vice de forme : l'angoissante question de La Provence trouvera là, ainsi, une bonne partie de sa réponse... 

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf

  • Les royalistes provençaux lancent une ”enquête sur la République”, comme programme de leurs cafés politiques de la saiso

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    Hilaire de CREMIERS prétend que MAURRAS - royaliste dès 1898 - a choisi délibérément de mener sa très célèbre Enquête sur la Monarchie au cours de l'année 1900, de sorte qu'ainsi, elle ouvre le XXème siècle. On sait que MAURRAS aimait les signes et les symboles; l'hypothèse est donc plausible.

    Au vrai, l'Enquête sur la Monarchie n'était pas, à proprement parler, un livre, mais une véritable enquête. Livre, elle ne le deviendra qu'après s'être achevée. Sa première édition est de 1901, l'année suivante. L'enquête tournait autour de la non moins célèbre interrogation : « Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? ». (A noter que la formule dit déjà institution non restauration). Les dirigeants de la toute jeune Action française s'étaient d'abord tournés vers le prétendant, Philippe VIII, duc d'Orléans, alors en exil à Bruxelles, pour vérifier, auprès de ses collaborateurs, de lui-même ensuite, que leur conception de la dite monarchie et la leur concordaient. Puis, la question fut posée à toute une élite intellectuelle et patriote d'alors. Les réponses constituent le débat. Elle font l'essentiel de ce gros livre auquel MAURRAS rajoutera, ensuite, au fil des années, différents textes, tous importants.

    Il faut comprendre que la question institutionnelle ainsi posée en 1900 n'est pas, alors, inactuelle; elle n'est pas irréaliste. La IIIème République, née de la défaite de 1870, dominée près de dix ans par des assemblées à majorités royalistes; réellement établie seulement dans les années 1875 - 1879, est un régime largement contesté; à la "légitimité" incertaine; longtemps menacé d'un coup d'état nationaliste; en profond divorce avec de larges fractions de l'opinion publique, notamment en raison de la querelle religieuse ... Les courants royalistes sont encore puissants. L'entreprise lancée par Maurras et ses amis dispose de sérieuses chances d'aboutir. Elle n'est pas, alors, utopique. On sait que la Grande Guerre, le conflit avec Rome, en 1926, la rupture avec les Princes, à partir de 1937, puis la seconde guerre mondiale, ont conduit à son échec.

    Si la question posée par l'Enquête, en 1900, peut encore être posée, ce n'est plus, aujourd'hui, bien évidemment, dans des conditions analogues. Même si la Vème république montre, aujourd'hui, d'incontestables signes d'épuisement. Même s'il paraît clair qu'elle se délite profondément. Vème république et république tout court, d'ailleurs. Car il semble bien que deux siècles de révolutions, en France et dans le monde, avec la suite d'horreurs  dont Soljenitsyne a fait le tableau, aient abouti à cet épuisement. 

    C'est, aujourd'hui, indirectement, par une critique approfondie de ce système que la question de la monarchie peut encore être posée, sans risque d'être déraisonnable. Dans l'ordre des choses, c'est aujourd'hui une enquête sur la République qui s'impose plutôt. Et c'est ce que l'Action française, en Provence, ce que la Fédération Royaliste Provençale a choisi de commencer à faire,  dans le cadre de ses prochains cafés politiques de la saison 2012 - 2013, à MARSEILLE.

    Sans prétendre épuiser le sujet, les royalistes marseillais ont choisi, pour cette année, le programme que nous publions à la suite de cette note. Neufs thèmes d'une brûlante actualité qui, tous, dans la tradition de l'Action française, actualisée, posent la question de la capacité de la République à servir la France.

    Rappelons que ces cafés politiques sont enregistrés en vidéo et largement diffusés, ensuite, sur le blog de la FRP, comme ici, sur Lafautearousseau.

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    Marseille - Saison 2012 - 2013

    ENQUÊTE SUR LA REPUBLIQUE 

      L’idéologie de la République Française est-elle encore vivante ?

      Ils ont tué l’Histoire ! Qui et pourquoi ?

      Immigration ou invasion ? La République, échec et mat ? 

      L’Education Nationale, un désastre programmé ?

      Dans la crise, la République est-elle capable de défendre la France ?

      L’avènement programmé de la sous-culture ? 

      La République contre la véritable Europe !

      Notre politique étrangère sert-elle les intérêts de la France ?

      Sommes-nous confamnés à être anti-modernes ?

     Cette "Enquête sur la République" débutera le samedi 20 octobre. 

    Premier thème en forme de question : "L'idéologie de la République française est-elle encore vivante ?". Invité : Gérard LECLERC.

    Les thèmes suivants - notés ci-dessus - pourront varier en fonction de l'actualité et de ses urgences. 

    Neuf Cafés dans l'année, le samedi, à 18 h 30, Café Simon, 28 cours Honoré d'Estienne d'Orves, 13001 - Carré Thiars - Possibilité de dîner sur place, après le Café.

    Renseignements : 06 08 31 54 97.     

  • On connnaissait ”Paris brûle-t-il ?”, voilà qu'on voudrait nous jouer ”Marseille coule-t-elle ?”

    ...une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet)

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetPendant plusieurs jours "on" nous a bassiné avec "l'info" (!) : Marseille coule ! En boucle, sur les télés permanentes, en gros titres sur les Une de divers journaux, on y a eu droit jusqu'à saturation : le naufrage était sûr, aussi sûr que celui du Titanic, Marseille coulait !

    Même le Premier ministre s'y est mis : dans la (très) mauvaise série, Plus gesticulateur que moi, tu meurs, apellée aussi Plus je brasse de l'air et plus on croira peut-être que j'existe, il est venu vivre deux jours à la Préfecture ! Alphonse Daudet, dans la veine de Le sous-préfet aux champs, en aurait probablement tiré un conte savoureux, genre Le Premier ministre au bord de l'eau, ou "à la plage", ou quelque chose dans ce style : mais Alphonse Daudet n'est plus là, et la littératue française a perdu quelque chose !

    Bon.

    Mais, si on redevenait sérieux ?

    (Illustration : le Une du quotidien La Provence du samedi 12 mai  2012)

    N'en déplaise à X, Y ou Z, Marseille ne coule pas. En vingt-six siècles d'Histoire, elle en a vu d'autres, et des choses pénibles, et réellement tragiques : en 1423, mise à sac par les Aragonais, et livrée au pillage, tous les habitants rescapés s'étaient enfuis, pour éviter une mort certaine, et pendant trois jours la ville fut vide de population, comme disparue de la carte, rayée de l'existence. Soixante ans avant que la Provence et donc Marseille, ne deviennent Françaises, il fallut que le Roi de France Charles VII exemptât de taxes les marchands de bois du Dauphiné et des environs pour qu'ils fournissent des poutres bon marché, nécessaires à la reconstruction des maisons : les habitants, traumatisés tardaient en effet à revenir à Marseille, et il fallut donc l'appui du Roi de France, pourtant non concerné, pour trouver tous les moyens possibles de les inciter à réintégrer leur ville...

    Aujourd'hui, on n'en n'est pas là. Certes, un dix-neuvième "jeune" s'est fait buter par un autre "jeune" : que voulez-vous, ma pauvre dame, les "jeunes" d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient ! Ils n'ont pas les mêmes conceptions du nettoyage que nos ancêtres, c'est le moins que l'on puisse dire !

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetEt, le problème, il est là, et il est très simple : ce qui coule, ce n'est pas Marseille, ce sont les parties gangrenées de Marseille, pourries jusqu'au trognon par les Mafias qu'un Pays légal insensé a volontairement implanté sur tout notre territoire, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. Les 1.500 quartiers difficiles officiellement recensés sont, en réalité, bien plus nombreux, et ce sont eux qui coulent...

    Il y a un chiffre que La Provence a donné plusieurs fois : il y aurait entre 150.000 et 200.000 musulmans à Marseille. Mais, s'est-on demande une seconde si, à Marseille comme ailleurs en France, "on" avait les infrastructures nécessaires (logements, places d'écoles et de crèches, postes de travail, transports etc...) pour recevoir "entre 150.000 et 200.000 musulmans" ? Ce serait, bien évidemment, la même chose avec des Inuits, des Tamouls, des Ottentots ou des Indiens d'Amazonie...

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetQuand "on" fait "entrer" pendant des décennies 200.000 étrangers par an, et qu'on en régularise 30.000 clandestins, sans compter évidemment ceux qui passent à travers les mailles d'une comptabilité non tenue parce que non tenable; quand on fait une folie pareille, à quoi s'attend-on, à quoi faut-il s'attendre ? A ce que, d'un simple coup de baguette magique, ces 230.000 personnes deviennent des agrégés de médecine ou des lauréats de Normale'Sup, vivant à Juan-les-Pins l'hiver et à Deauville l'été ? Ou bien à ce qu'ils aillent s'entasser dans des banlieues sordides où, n'ayant aucune perspective d'avenir, ils seront la proie facile de toutes les Mafias et de tous les trafics qui leur permettront de "s'en sortir" : prostitution, trafics d'armes ou de drogue etc.

    Illustration de ce que nous disons là : ce vendredi 7 septembre, sur une chaîne télé d'infos permanentes, un journaliste interroge un "jeune" de 19 ans, nonchalamment accoudé sur une barrière; on ne voit ni son visage ni même son buste : seuls sont visibles son pantalon et ses chaussures, d'une grande élégance et d'un grand prix, comme il va le dire. Il explique au jourtnaliste qu'il a commencé à 13/14 ans, tout en bas de l'échelle, comme guetteur; il se "faisait' deux à trois mille euros par mois ! Maintenant, c'est normal, il est monté en grade et il gagne plus; il n'a pas dit combien, mais il dit quand même au journaliste qu'il a tout ce qu'il veut, les fringues, le matériel hi-fi, les sorties, les filles, tout; et il conclut d'un grandiose : "je ne vais tout de même pas travailler pour mille euros par mois...". Ben voyons !

    Voilà, il est là, le problème, et elle est là la réponse à la question Marseille coule-t-elle ?

    marseille,cités,zones de non droit,immigration,daudetNon, Marseille ne coule pas. Ce qui coule, nous l'avons dit, ce sont ces Cités  gangrenées et irrécupérables, dont il faudra bien - et le plus tôt sera le mieux - débarrasser et Marseille et toutes les villes de toute la France. Par un changement et un durcissement sans précédent de nos lois, permettant enfin de déchoir et d'expulser en masse ceux qui n'auraient jamais dû venir chez nous et qui, une fois venus, doivent en repartir...

    On voit que, évidemment, le problème est politique.

    Il ne sera bien sûr par réglé par le Système qui l'a créé, par ce Pays légal, par cette République idéologique qui, hélas, nous gouvernent. Il ne le sera, comme le disait Léon Daudet, que par une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime" (Vers le Roi, Nouvelle Librairie nationale, Chapitre II, page 43)...

  • Terrorisme intellectuel : la palme de l'outrance au duo Désir-Duflot, dont le ”mental” donne une idée du ”radeau de la m

    Impossible de laisser passer sans réagir : on vient d'avoir ce dimanche un nouvel exemple de terrorrisme intellectuel exercé par la gauche, face à une droite qui n'a qu'un tort : celui d'en avoir peur ! La France est ainsi le seul grand pays du monde occidental où sévit à ce point le terrorrisme intellectuel, et la tétanisation de ses victimes: on ne le dira jamais assez, surtout lorsqu'on voit la personne incriminée (en l'occurrence Claude Guéant) plutôt que d'attaquer frontalement les Tartuffes et de leur arracher leur masque, se défendre mollement, disant essentiellement qu'on a sorti ses propos de leur contexte; tandis que son compère Juppé trouvait les propos de son collègue "inadéquats" : le terrorrisme intellectuel a encore de beaux jours devant lui ! ...

           Revenons donc à "l'affaire" : il a suffi que Claude Guéant énonce une évidence, plus quelques banalités très "politiquement correctes", pour qu'on se bouscule, ce dimanche 5 février, sur les radios et télés permanentes pour être le premier, ou la première, à éructer la débilité du jour; ils avaient tous tellement peur de se faire doubler pat les autres ! : c'était le vrai concours du plus rapide dans l'aberration et l'outrance les plus désolantes.... 

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     Ah, ils aimeraient tellement que "ça se passe comme ça" dans le monde qu'ils rêvent pour nous !....

            La palme de "l'ignoble" (puisqu'ils emploient ce langage, qu'ils le reçoivent en retour, et en pleine figure, comme un boomerang, ils l'ont bien cherché...) revient sans conteste (et pourtant, les candidats étaient nombreux...) au duo Désir/Duflot :  "Perdition morale" pour ce pauvre Désir, "Retour en arrière de 3 siècles. Abject", pour cette pauvre Cécile Duflot : mais, se rendent-ils compte de ce qu'ils disent ?

            Comment ne se rendent-ils pas compte que ce sont leurs propos à eux qui sont scandaleux, et qu'ils sont, eux deux, "le" scandale !....

            Ceux dont le cerveau et l'intelligence ont "dérapé" depuis bien longtemps ont donc, une fois de plus, hurlé au "dérapage" (leur dernière trouvaille) : les tenants du Système n'arrêteront jamais de manier la Terreur : guillotine, hier, terreur intellectuelle (!) du politiquement correct et du dérapage aujourd'hui. Au moins, ils sont logiques....

            Ils ont juste oublié leurs grands ancêtres, comme Ferry, Blum ou Jaurès (mais la liste n'est pas limitative...) : Duflot/Désir, nos deux candidats au Prix Nobel du propos le plus bête et le plus méchant, dussent-ils en faire un infarctus, rafraîchissons-leur la mémoire :

    * de Jules Ferry : "Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures." (Jules Ferry, devant l’Assemblée nationale, le 28 juillet 1885).

    * de Léon Blum : "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. (Léon Blum, discours devant l’Assemblée nationale sur le budget des colonies, 9 juillet 1925).

    * de Jean Jaurès : "...la France a d'autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la Civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l'état présent du régime marocain." (Jean Jaurès, Discours à la Chambre des Députés, 1903).

            Alors, Cécile, "abjects" Ferry, Blum et Jaurès ? : attention à la Licra...

            Alors, Harlem, "perdition morale" pour les trois mêmes ? Ils sont bien "les grands ancêtres" de ton "camp", pourtant : tu peux "expliquer" ?.....

    PS 1 : les faits, ce qu'a vraiment dit Claude Guéant (le samedi 4 février) durant un colloque organisé par l'Uni : "Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient... celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique". Ca ne casse pas trois pattes à un canard, n'est-ce pas ? Les civilisations qui lui paraissent plus "avancées" que d'autres sont définies selon les critères du politiquement correct le plus ordinaire, non ? C'est très "républicain", n'est-il pas vrai ? Pas de quoi faire un foin ! Mais nouvelle cléricature oblige !  

    PS 2 : lue juste après l'envoi de cette note, la réaction de François Marcilhac sur le Blog du CRAF : AU PAYS DE SARKHOLLANDE.pdf

  • Quelque chose de pourri au royaume du « syndicalisme à la française » (Politique magazine n°104)

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            Editorial, Légitimité, signé par Jean-Baptitste d'Albaret

    Légitimité

             Il y a quelque chose de pourri au royaume du « syndicalisme à la française ». Soupçons de trafics divers, scandales des comités d’entreprise, rapport Perruchot sur le financement des syndicats enterré par le Parlement… Le prétendu « dialogue social » est un grand n’importe quoi où l’État et les contribuables sont en permanence sommés de régler les factures au nom de l’intérêt supérieur de la nation. L’affaire SeaFrance illustre jusqu’à la caricature ce chantage à la compassion publique.

            Cette société de ferries entre la France et l’Angleterre, confiée à la SNCF après-guerre, doit faire face depuis une dizaine d’années à la concurrence du tunnel ferroviaire sous la Manche et au développement du trafic aérien low cost. Incapable de mettre en œuvre les réformes nécessaires à sa survie, SeaFrance a vu la compagnie britannique P§O lui rafler la plupart de ses parts de marché. Avec ses 880 salariés pour quatre bateaux, son chiffre d’affaires a été divisé par deux entre 2007 et 2011.

            Alors que la SNCF, entreprise publique, en reste l’actionnaire exclusif, SeaFrance doit aussi composer avec un syndicat majoritaire, la CFDT maritime Nord et son chef, Didier Capelle, qui refusent obstinément que l’entreprise soit confiée à des repreneurs privés.

            Même le vieux rêve d’autogestion syndicale proposé par Nicolas Sarkozy dans un habile tour de passe-passe – des indemnités de licenciement faramineuses (de 20 000 à 60 000 euros !) pour que les employés soucieux de poursuivre leur activité puissent investir ce bonus dans le cadre d’une Scop, une société coopérative ouvrière de gestion – n’a pas trouvé grâce à leurs yeux. Il fallait, en plus, que l’État assure le financement de l’opération et se porte garant de l’avenir de SeaFrance… On devient les vrais patrons, on ne touche à rien et, si les déficits persistent, la puissance publique comble les trous, sans rechigner !

            En fait, moins de 200 salariés avaient accepté de rejoindre le projet de Scop, les autres préférant conserver leur indemnité versée par la SNCF et, donc, par le contribuable. Ce qui en dit long sur la « solidarité » dans les « luttes sociales » : les employés de SeaFrance n’étaient tout simplement pas disposés à confier leur argent à leurs représentants syndicaux. Et on les comprend !

            Contrôle de l’embauche des salariés de l’entreprise et effectifs disproportionnés par rapport à l’activité de la compagnie ; abstentionnisme du personnel dépassant toutes les normes constatées ; intimidations envers les employés rétifs à suivre les consignes… Comme l’a révélé un rapport de  la Cour des comptes, datant de 2009 et récemment exhumé, Didier Capelle et sa clique imposaient leurs diktats à une direction impuissante, totalement dépassée par ces pratiques quasi mafieuses.

             François Chérèque, le secrétaire confédéral de la CFDT, avait beau dénoncer son « comportement peu honorable » le matin même où le tribunal de commerce statuait sur la liquidation de l’entreprise, l’incapacité de la centrale syndicale à faire entendre raison à sa filiale maritime montre combien la réalité est éloignée des discours.

            Car cette affaire n’est pas un cas isolé, ni exceptionnel. On ne pourra pas expliquer indéfiniment que Calais n’est pas la France et que les dockers de Marseille ou les grévistes, à Air France et à la SNCF, se sacrifient – les braves – afin de protéger les usagers de la « casse du service public ». Les syndicats dits « représentatifs » se partagent moins de 6% d’adhésion de salariés. Quelle est la légitimité de ces chantres de la « démocratie sociale » qui s’arrogent le droit de définir ce qui est bien ou mal quitte à conduire leur entreprise à la faillite ? 

            Tant que la question ne sera pas posée, les grands sommets sociaux, comme celui du mois de janvier, n’y changeront rien. Dommage, car une tendance forte se dégage aujourd’hui pour chercher les solutions aux questions du travail au coeur des réalités sociales concrètes que sont les entreprises et les professions.

            Marine Le Pen et le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez, n’ont pas tort de dénoncer à la fois « les profiteurs du haut » et « les profiteurs du bas » dont la classe politique française apparaît peu ou prou complice ou prisonnière. Un vieux système partisan, vivant de postures et d’affrontements idéologiques dérisoires, est en crise. Comme sont en crise la finance et l’économie. L’heure est peut-être venue de considérer les choses autrement. ■

  • L'Editorial du n° 108 de Politique magazine : Bientôt, le désenchantement....

        ( A consulter : Le Site de Politique magazine ).

    politique magazine 108 JUIN 2012.jpg        Le corps électoral français, qui penche globalement à droite, s’est donc choisi un président de gauche. C’était presque écrit d’avance. Conséquence d’un "vote sanction" contre le président sortant, usé par ses cinq années de pouvoir et par les polémiques incessantes qui auront émaillé son passage à l’Élysée. L’accession de François Hollande à la présidence de la République est une des incohérences fondamentales de ce scrutin. Combien sont-ils à avoir choisi le candidat socialiste par adhésion réelle à l’homme et à ses idées ? Une certaine forme de suffrage universel montre ici ses limites qui consacre un chef de l’État avec près de 20% d’abstentions et plus de deux millions de bulletins blancs ou nuls. Sorti de sa fonction raisonnable de mode de désignation du ou des représentants de la nation, érigé en principe même du pouvoir qui se transforme en réalité en plébiscite du chef de l’exécutif, ce qui est le cœur de notre modèle institutionnel est toujours marqué de cette ambiguïté. La légitimité du président sorti des urnes ? Plus de 11 millions de Français ont refusé de se prononcer pour l’un ou l’autre des deux candidats !

            Ces considérations ne sont pas celles de nos médias, tombés en véritable pâmoison devant chaque fait et geste du nouveau président. Que ce soit pour la formation du gouvernement ou pour ses premiers pas à l’étranger, les commentateurs, énamourés, sont sous le charme. Grâce à lui, la France et l’Europe sont sauvées ! Et Angela Merkel n’a qu’à bien se tenir. N’a-t-elle pas vu Barack Obama, himself, se rallier à la cause de la « croissance », cette « croissance » avec laquelle renouerait la zone euro comme par magie, ou plutôt, grâce au prestige et à la force de persuasion du président français ? Mieux, le monde entier adhérerait sans discuter aux positions de François Hollande !

            Il apparaît une fois de plus que l’information en France est orientée et qu’elle l’est toujours dans le même sens. Mais cette escroquerie médiatique n’aura qu’un temps. La réalité s’imposera ; dans peu de temps, il faudra déchanter et les commentaires triomphaux ne seront plus de saison. À l’évidence, l’Allemagne, qui, de plus, se trouve en période préélectorale, refusera de financer les fameux « eurobonds » réclamés à cor et à cris par les socialistes français. Sous les applaudissements des députés du Bundestag, Angela Merkel a d’ores et déjà rejeté toute idée d’une politique de relance en Europe fondée sur la dépense publique. Au nom de quoi son pays accepterait-il d’entretenir à crédit des Grecs qui ne tiennent aucun de leurs engagements ou des Français qui ne parlent qu’embauches de nouveaux fonctionnaires et retraites à 60 ans ?

            Dans de telles conditions, François Hollande aura du mal à tenir son pari de la croissance à crédit. Et pendant que les déficits s’aggraveront, que la dette française sera de plus en plus incontrôlable et que les comptes publics se détérioreront toujours plus vite, passeront les réformes « sociétales » : « mariage homosexuel », assouplissement de la loi sur l’euthanasie, droit de vote des étrangers… et quoi d’autre encore ?

            Mais le plus urgent, pour lui, aujourd’hui, c’est de gagner les élections législatives. On sait que, sous la Ve République, le président élu obtient toujours dans la foulée une majorité à l’Assemblée nationale. Et cette victoire pourrait être encore amplifiée par les divisions au sein de la droite entre, d’un côté, une UMP déjà déchirée par la guerre des chefs, et, de l’autre, un Front national bien décidé à lui faire payer son refus de toute alliance, même localisée et temporaire. Refus stupide et attitudes suicidaires qui laisseront aux socialistes le champ libre pour remettre en cause tout ce que Nicolas Sarkozy a fait et surtout ce qu’il a fait en bien. « Droite », « gauche » : où est la vision d’avenir à long terme ? Où est la continuité ?

            L’élection présidentielle – et même les législatives qui en sont, dans notre système, le prolongement – ne règle aucun problème. Pire, elle en crée de nouveaux en divisant les Français et en entretenant un climat de guerre civile qui ne se trouve pas à ce degré-là dans les autres pays démocratiques.

            Pour s’en convaincre, on lira dans ce numéro les articles consacrés à la reine d’Angleterre, Élisabeth II. Voilà une souveraine, arbitre du jeu politique, qui, depuis 60 ans, suscite l’admiration et l’affection du peuple le plus anti-conformiste de la planète. La vieille dame de 85 ans a, certes, peu de pouvoirs concrets, mais elle est le symbole vivant de l’unité d’un pays dont le plus haut sommet de l’État n’est pas l’enjeu de luttes partisanes. Toute ambition personnelle politicienne trouve dans cette institution nationale qui domine l’histoire son frein naturel et sa mesure. Il devrait y avoir là matière à réflexion sur la pérennité de nos propres institutions. ■

  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (II/V)

    Introduction

     

    « N’avons-nous donc pas loisir, Socrate ? »
    Platon, Théétète, 172 c



            Toutes les enquêtes du ministère de l’Éducation nationale depuis cinquante ans vont dans le même sens : l’école républicaine française ne joue plus le rôle formateur qu’elle avait autrefois et l’écart se creuse entre les meilleurs éléments, qui suivent la voie royale des Grandes Écoles, et la masse des élèves, bientôt des étudiants, qui échouent à maîtriser les connaissances fondamentales avant de connaître de nouveaux échecs dans la vie sociale.

            Prenons un exemple officiel. Le document du Haut Conseil de l’Évaluation de l’École, Éléments pour un diagnostic de l’École, devait constituer en 2003 la première étape d’un grand débat politique susceptible de réformer la loi d’orientation scolaire de 1989 (1). On sait qu’il n’en a rien été et que les tentatives de réforme des derniers ministres de l’Éducation nationale, qu’il s’agisse de François Bayrou, de Claude Allègre, de Jack Lang, de Luc Ferry, de François Fillon, de Gilles de Robien, ou, depuis mai 2007, de Xavier Darcos, se sont heurtées à de telles résistances syndicales et sociales qu’elles ont été retirées sans délai.

            On ne peut ignorer la conclusion désabusée du diagnostic du Haut Conseil, conclusion partagée par tous les acteurs du monde pédagogique : « L’école n’a pas réussi à corriger les inégalités, mais les a amplifiées ». Les commentaires de la presse mettent régulièrement l’accent sur cette réponse négative qui, par rapport à l’interrogation sous-jacente, paraît sans appel. Il faut cependant noter que ce constat décourageant n’a de signification qu’à la condition de postuler que la mission première de l’école est bien de corriger les inégalités sociales.

            C’est là pourtant une hypothèse que les théoriciens majeurs de la pédagogie, de Platon à Comenius, et de Montaigne et Rousseau à Kant ou Pestalozzi, n’avaient à aucun moment envisagée. Ces derniers ne voyaient en effet dans l’école, nullement un lieu de correction sociale, mais un lieu de formation humaine. Quelle qu’en soit la forme, l’inégalité n’était pas au premier rang de leurs propos. À leurs yeux, l’école devait assurer une fin différente, et bien plus élevée, que la fonction sociale à laquelle on est aujourd’hui tenté de la réduire.




            Admettons néanmoins que, pour les sociétés démocratiques dans lesquelles l’espace social a peu à peu absorbé les champs religieux, politique et culturel, la fonction de l’éducation consiste à supprimer les inégalités pour donner à tous les enfants des chances égales de réussite. Nous serons alors obligés d’admettre que l’école du XXe siècle a échoué dans sa tâche, particulièrement depuis qu’elle s’est livrée aux méthodes modernes d’éducation. Hannah Arendt, dans les années soixante, en avait dénoncé implacablement « la faillite », en montrant comment elles avaient mis à l’écart « toutes les règles du bon sens » en faisant « du monde de l’enfant un absolu » (2).
           
            Les partisans de cette pédagogie nouvelle ont objecté, et objectent encore, que la critique des méthodes modernes centrées sur les apprentissages du sujet n’est pas recevable parce qu’elle provient d’adeptes d’une pédagogie traditionnelle inadaptée à notre époque. Ces derniers, selon eux, défendraient des conceptions rétrogrades, sinon réactionnaires de l’éducation – l’autorité, la discipline, les études classiques, l’uniforme, etc. –, conceptions qui seraient fondamentalement liées à la culture bourgeoise, en théorie dominante en France depuis Jules Ferry. Chacun a encore en mémoire les critiques sévères du sociologue Pierre Bourdieu et de ses épigones sur le caractère prétendument socialement reproductif du système éducatif français, notamment sous la IIIe et la IVe République.

            Cette objection est à l’évidence sans portée. Le critère justifiant une méthode pédagogique, comme la conception éducative qui la fonde, est la réussite par rapport à des objectifs préalablement définis. La pédagogie française, depuis le plan Langevin-Wallon de 1946-1947, a voulu adapter « la structure de l’enseignement » à « la structure sociale » en prenant appui sur un « principe de justice » initial. Il revient à offrir à tous les élèves les connaissances élémentaires – les « fondamentaux » du discours officiel – permettant à terme « le perfectionnement du citoyen et du travailleur ».
     
             Mais son échec est tout aussi fondamental puisque, selon les statistiques ministérielles, 20 % des enfants entrés en sixième se trouvent en grande difficulté de lecture . Ainsi, selon les statistiques officielles, ce sont près de 20 % des enfants entrés en sixième qui sont incapables de déchiffrer un texte, pour ne rien dire de ceux, beaucoup plus nombreux, qui sont incapables d’en comprendre le sens. Il convient donc, selon la formule d’Hannah Arendt, de poser à nouveaux frais « l’épineuse question de savoir pourquoi le petit John ne sait pas lire ! » (3). Et tous les petits John, Jacqueline ou Ahmed, sont de plus en plus nombreux à ne pas savoir lire, puis à ne pas vouloir lire, donc à ne pas maîtriser les connaissances essentielles qui ouvrent au monde de la culture humaine.

            Comment comprendre ce divorce avéré entre la générosité sociale des intentions pédagogiques affichées et la misère intellectuelle des résultats scolaires obtenus ?
     
     
     

    NOTES  


     

    1 - J.-C. Hardouin, A. Hussenet, G. Septours, N. Bottani, Éléments pour un diagnostic de l’École, Paris, Ministère de l’Éducation nationale, octobre 2003.

    2 - H. Arendt, la Crise de la culture. Huit exercices de pensée politique, Paris, Gallimard, « Idées », 1972, p. 229 et p. 236. Cf. page 237 : « Pour quelles raisons a-t-on pu, pendant des années, parler et agir en contradiction si flagrante avec le bon sens ? ».

    3 - H. Arendt, la Crise de la culture, op. cit., p. 224.
     

  • La Dizaine de MAGISTRO...

    * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)   

     

    * Aude MIRKOVIC, Maître de conférences en droit privé à l'Université d'Evry : Quand le polyamour peut conduire à faire des enfants à trois
    * Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l’Université Lyon 3 : Pourquoi fusionner la CSG et l’impôt sur le revenu ?
    * Hubert de GEVIGNEY, Officier, Contre amiral : Mademoiselle,
    * Aude MIRKOVIC, Maître de conférences en droit privé à l'Université d'Evry : SFR : on ne capte plus !
    * Denis TILLINAC, Ecrivain : Morale contre morale
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : La connivence des corps intermédiaires
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Immigration, l’erreur de M. Hollande
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : Le Conseil constitutionnel au secours de la liberté d'expression
    * Philippe BILGER, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : Michel Rocard plus clair qu'obscur
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Inquiétante escalade                                * François JOURDIER, Officier, Contre amiral (2S) : Je ne joue pas avec un Grec

    De Maxime Tandonnet, Immigration, l'erreur de M. Hollande :

           

            Dans l’émission parole de candidat (le 27 février), François Hollande a déclaré (de mémoire) : "Je ne ferai pas de régularisation massive. En revanche, il y aura des régularisations fondées sur des droits : l’existence d’un lien familial, d’un travail même non déclaré, ou lié à la durée du séjour (illégal) en France."
            La France compte au minimum 220 000 migrants illégaux, c’est-à-dire le nombre des personnes qui sont inscrites à l’aide médicale d’Etat.
            Il ne fait aucun doute que l’immense majorité d’entre eux peut se rattacher à l’un des trois critères définis par le candidat socialiste. Des migrants clandestins qui n’ont en France ni travail (au noir), ni relation familiale, ni présence avérée d’un certain nombre d’années franchement, ne doivent pas être légion.
            Dès lors, il faut bien voir que l’on s’oriente sans doute vers une régularisation massive supérieure à 100 000 personnes et davantage par le jeu du regroupement familial, pour celles qui, une fois régularisées, feront venir leur famille.
            La formule envisagée est d’ailleurs la pire de toutes, celle de régularisations fondées sur la 'reconnaissance de droits' : on lance un message aux malheureux du monde entier en leur signifiant qu’en France, s’ils respectent certains critères, notamment s’ils parviennent à obtenir un travail clandestin, ou à constituer un lien à caractère familial, ils seront, de plein droit, régularisés.
            L’idée que la durée du séjour clandestin en France (5, 8, 10 ans ?), entraîne un droit à régularisation, suggérée par M. Hollande, est choquante d’un point de vue républicain comme d’un point de vue humanitaire. Elle consiste à indiquer au candidat à l’immigration que s’il réussit à violer les lois de la République et à échapper aux contrôles de police suffisamment longtemps, il obtient un droit automatique au séjour en France. Ce système qui était en vigueur jusqu’à 2006 a engendré des situations de détresse profonde, celles de personnes qui se sont enfermées dans la clandestinité pendant dix ans avec la perspective d’être régularisées, sans pouvoir obtenir satisfaction au bout de ce délai faute d’être en mesure de prouver la durée de leur séjour.
            Donc, comme en 1998, l’opération de régularisation, annoncée sur critères, si elle doit se faire, sera bel et bien massive, cela ne fait aucun doute. Et dans la mesure où nous vivons dans un monde déchiré par les inégalités, ravagé par le chômage des jeunes et par l’insécurité qui poussent des centaines de millions de personnes à ne rêver que de fuir leur pays, cette régularisation sera comprise comme un grand signal d’ouverture et provoquera un gigantesque afflux migratoire supplémentaire, une situation désastreuse comme celle qu’on connue il y a quelques années l’Espagne, l’Italie, la Grèce, ou des centaines de milliers, voire des millions de migrants ont afflué, attirés par les perspectives de régularisations. 

  • L' ”idée” de François Hollande : Taxer à 75% ? Il faut des boeufs, pour tirer une charrue.....

            Qu'il faille trouver de l'argent est une évidence; car "faire fonctionner" la France (comme, du reste, l'avoir construite...) coûte cher : c'est une autre évidence. Nous ne sommes pas naïfs, et nous savons bien qu'il faut toujours, à un moment où à un autre, prendre l'argent quelque part. 

            Cela dit, il y a tout de même un écart entre le fait de payer des impôts et le fait d'être soumis à des taux d'imposition confiscatoires...

            Il n'est nullement anormal que, plus on a d'argent, plus on paye d'impôts, mais toute chose à ses limites. Et il nous semble bien qu'un certain François Mitterand, président de la République "de gauche" (officiellement...) a dit, un jour, une phrase que François Hollande semble avoir oubliée : trop d'impôt(s) tue l'impôt....

            Mitterand parlait en général, mais la remarque vaut aussi pour les plus riches. Prétendre les taxer à 75%, à partir d'un certain seuil, est-ce bien raisonnable ? La Fontaine, si nous avions la chance de l'avoir encore parmi nous, en tirerait peut-être une fable, qu'il pourrait appeller, par exemple, La charrue et les boeufs, et dont l'histoire pourrait être celle-ci : il faut des boeufs pour tirer une charrue; mais, à force de crier "haro !" sur les boeufs, les "anti-boeufs" et leurs incessants décrets anti-boeufs firent tant et si bien qu'il y eut de moins en moins de boeufs pour tirer la charrue; et, comme morale : que fera-t-on, quand il n'y aura plus de boeufs ? Et qui tirera la charrue ?...

            Bon, c'est entendu, François Hollande et son ex-compagne n'aiment pas les riches. C'est-à-dire - situation schyzophrénique... - qu'il ne s'aime pas lui-même, puisqu'il a, entre autre, quelque bien du côté de Mougins où le moindre garage à vélo vaut de l'or; et qu'il aime encore moins Bergé, Fabius et compagnie, sans parler de Strauss-Kahnn et de son épouse pour lesquels, là, vu leurs milliards, ce doit être quelque chose qui ressemble à de la haine...

            Mais passons, l'important, ce ne sont pas les contradictions internes d'une gauche assez souvent "gavée d'oseille" (on nous pardonnera la familiarité...), l'important, c'est la France. Et, surtaxée, tondue comme elle l'est, championne des prélèvements obligatoires comme elle l'est, prétendre alourdir encore la barque, fût-ce pour les plus riches, cela nous ramène à ce que disait Tonton (Mitterand pour les intimes...) dont le petit neveu (François, toujours pour les intimes....) semble avoir oublié la leçon : trop d'impôt(s) tue l'impôt... 

            Pour approfondir un peu ce thème, nous avons choisi de l'illustrer avec deux documents : le premier émane de France info, le second de TF1...

    1. Sur France info, dans la rubrique Tout info, tout éco, d'Emmanuel Cugny, du mercredi 29 février, on a pu entendre ce décryptage neutre et serein, intelligent et positif (dans lequel il est clairement dit : "Que peuvent faire les politiques ? Eh bien, inscrire leur action dans le long, et non dans le court terme...") : la rubrique dure 2'33", on entre dans le vif du sujet à partir de 1'90" :

    http://www.franceinfo.fr/economie/tout-info-tout-eco/election-presidentielle-entre-engagements-de-campagne-et-realites-economiq-542267-2012-02-29

     2. Quant à TF1, la chaîne a présenté un reportage su Ces évadés fiscaux qui trouvent refuge en Suisse....      

            Ces personnes ont tort, évidemment, et l'on ne peut en aucune façon justifier cette nouvelle forme d'Emigration qui, comme toutes les autres, prive le pays de forces vives...

            Il n'en demeure pas moins que, s'ils ont tort de partir, on peut et on doit, aussi, critiquer les aberrations d'un Système qui les incite à fuir.....  

            Si la France connaissait une fisaclité juste, compréhensible et, surtout, efficace (un des expatriés le dit, vers la fin du reportage...) on ne songerait pas à frauder, ou en tout cas - car il y aura toujours des fraudeurs... - cela ne prendrait pas de telles proportions...

            Là, c'est la France qui perd.... 

  • Selon que vous serez Voltaire ou Napoléon, ou bien Maurras.....

            Simple hasard ? Depuis notre réaction à "l'affaire DSK", c'est-à-dire depuis quelques temps maintenant, Claude Ribbe, qui mène fermement un combat "contre" DSK et "pour" Nafissatou Diallou nous a inclus dans sa liste d'envoi.

     claude ribbe,nafissatou diallo,dsk,strauss kahn       C'est, au fond, un bon signe, révélateur de la vitalité et de l'audience de notre Blog, puisque cela signifie que, du côté de Claude Ribbe comme de ceux qui en font autant, on ne répugne pas, et on juge peut-être même utile, de nous tenir informés, via internet, des textes et publications diverses que l'on produit, un peu partout.

            Notre Messagerie, comme très probablement, celle de tant d'autres, se met donc à ressembler à un véritable inventaire à la Prévert, mais c'est très bien ainsi. Il faut, en effet, tâcher de lire, d'écouter, de voir... un maximum de choses, et l'on trouve matière à réflexion partout, y compris, en l'occurrence, chez Claude Ribbe.....

            Ce qui ne veut évidemment pas dire - on le comprend bien - que nous soyons toujours d'accord, et sur tout, avec lui ! Mais ils est vrai que, essayant de lire le plus de points de vue différents possibles, nous lisons un peu plus qu'avant du Claude Ribbe, depuis qu'il nous le sert sur un plateau, pour ainsi dire.

            Ce petit préambule explicatif étant fourni, et puisqu'il faut un commencement à tout, voici donc la première note rédigée suite à un coup d'oeil jeté sur diverses pages qu'il propose, avec leurs renvois et leurs liens, permettant d'aller fouiner un peu partout.... Nous nous arrêterons quelques instants, cette fois-ci, sur le passage suivant où Claude Ribbe, dont l'animosité envers Napoléon est notoire, rappelle deux ou trois choses, au demeurant fort justes, sur celui qui repose paisiblement aux Invalides. Ce passage nous a sauté aux yeux car il reprend la citation que, dans son excellent ouvrage sur L'Âge d'or du Maurrassisme, Jacques Paugham met en exergue de son Chapitre III : "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France"  (phrase de Napoléon, parlant des Juifs)... : 

            "...Mais il est également raciste ("il", c'est-à-dire Napoléon, ndlr). Raciste jus­qu'à l'aliénation. On connaît sa haine des juifs,que la Révolution vient tout juste d'émanciper. À leur propos, le modèle de Hitler n'hésite pas à déclarer que c'est « une nation à part, dont la secte ne se mêle à aucune autre », une « race qui semble avoir été seule exemptée de la rédemption ». Il trépigne: « Le mal que font les juifs ne vient pas des indi­vidus, mais de la constitution même de ce peuple. Ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France !1 » II explique clairement sa politique judéophobe (p.56) à son frère Jérôme : « J'ai entrepris l'œuvre de corriger les juifs, mais je n'ai pas cherché à en attirer de nouveaux dans mes États. Loin de là, j'ai évité de faire rien de ce qui peut montrer de l'estime aux plus misérables des hommes. »

            Voulant « porter remède au mal auquel beaucoup d'entre eux se livrent », Napoléon multiplie en effet les mesures discriminatoires à l'encontre des juifs, n'hésitant pas à effacer les dettes dont ils sont créan­ciers ou à les écarter du commerce pour les ruiner et même à leur interdire tout ou partie du territoire. Antisémite notoire, comme Voltaire, Napoléon est naturellement aussi un violent négrophobe. Car l'un ne va jamais sans l'autre...."

            1. Propos tenus devant Mathieu-Louis Molé le 7 mai 1806 et cités notamment par Hubert de Noailles dans Le Comte Molé, sa vie, ses mémoires

            Juste deux observations, sur ces propos :

            1. D'abord, si c'est bien en 1791 qu'a été pris le décret sur l'émancipation des Juifs, nous rappellerons simplement à Claude Ribbe - et à tout le monde... - que ce décret a été signé par Louis XVI, toujours Roi à l'époque. Et que, de plus, Louis XVI avait, bien avant la funeste Révolution, lancé le processus d'émancipation des Juifs, après avoir émancipé les Protestants : c'était l'époque heureuse de la révolution royale. Voici, à ce propos, la partie de notre Ephéméride du 28 septembre consacrée à ce sujet : Emancipation des Juifs.pdf

             2. Ensuite, et en somme, on savait que la République idéologique, le Système, héritier de la "grande" (?) Révolution avait panthéonisé Voltaire, le raciste joyeux, l'antisémite furieux : c'est ce que nous avions répondu à Alain-Gérard Slama et à deux ou trois autres, qui pour le millardième fois reprenaient la tarte à la crème du Maurras antisémite alors qu'ils ne reprochent leur antisémitisme à quasi personne d'autre qu'à lui.... Voilà que Claude Ribbe nous rappelle qu'en outre le sabre de la Révolution,celui qui l'a poursuivie jusqu'à en rendre la France exsangue, envahie et diminuée, Napoléon, puisqu'il faut l'appeler par son nom, dort paisiblement aux Invalides. Lui qui, comme Voltaire panthéonisé, est farouchement antisémite et négrophobe, comme le rappelle Claude Ribbe.

            Aux racistes et aux antisémites, le Panthéon et les Invalides, donc. Mais Maurras, lui, reste condamné.....

  • Des riches qui veulent payer plus ? C'est très bien ! Mais, le Pays légal, lui, il compte faire quoi, comme effort ?....

          "Il faut trouver des moyens de rassembler plus d'argent", dit Jean Peyrelevade, et c'est sûr qu'il a raison.

            "Taxez-nous davantage ! Nous voulons payer plus !..." rétorquent - comme c'est touchant ! - une bonne vingtaine de grosses fortunes.

            Tous les milliardaires seraient-ils devenus beaux ? Tous les milliardaires seraient-ils devenus gentils ? Face à ces torrents de générosité aussi soudaine qu'inattendue, qui font penser à une sorte de Nuit du 4 août à retardement, tâchons de garder la tête froide, et de raison garder, justement....

            Et d'abord, osons une remarque préliminaire : depuis plus de 130 ans qu'elle est installée au pouvoir, la République idéologique est donc toujours aux prises avec le même problème financier qui, dit-on, avait causé la perte de la monarchie. Curieux, non ? La situation actuelle, bien plus catastrophique que celle de nos finances sous Louis XVI, ne révèle qu'une chose : l'archaïsme, l'injustice, la lourdeur (10.000 pages et plus pour le Code des Impôts...) et, surtout, l'inefficacité de la fiscalité du Pays légal, en charge des affaires depuis si longtemps : c'est pas brillant ! Surtout après tant de si belles promesses !....

            Une fois ce rappel rappelé, que faire, puisqu'il y a péril en la demeure ?

            Bien sûr qu'on peut taxer davantage ceux qui ont plus : il n'est nullement scandaleux de demander une participation plus forte à ceux qui ont plus, et beaucoup plus. Tout le monde est d'accord là-dessus. Il est juste surprenant qu'on ait affaire à ce problème dans un Système qui affirme, du premier janvier au trente et un décembre, et depuis cent trente ans, que nous vivons sous le régime de l'égalité devant l'impôt....

             Mais si le Pays légal y mettait aussi du sien, et commençait par le commencement ? C'est-à-dire par réduire la gabégie, et faire des économies ? Tout simplement. S'il cessait de dépenser plus qu'il ne gagne (ou, plutôt, plus qu'il ne nous ponctionne...) ? Comment expliquer qu'avec vingt millions d'habitants en moins que les Allemands nous ayons pas loin de deux millions de fonctionnaires en plus qu'eux ? Et toutes ces dépenses somptuaires, ces Hôtels de Région scandaleusement "dimensionnés", qui font souvent doublon, voire triplon, avec d'autres structures régionales ?

             Et, tant qu'on y est, plutôt que de chercher quelques millions par ci, quelques millions par là, si on allait chercher du côté où il y a des milliards, chaque année à récupérer ? Tous les experts le disent, même si un chiffre unique ne peut pas être avancé : l'immigration illégale coûterait aux alentours de 5 milliards par an; et la légale (les 200.000 naturalisations annuelles, le regroupement familial, l'AME et tutti quanti...) quelques 20 milliards. Même si ces deux chiffres devaient être revus à la baisse, c'est là, de toute évidence, et assez rapidement, que l'on trouverait ces milliards que l'on a tant de mal à réunir.

             Dans une maison où toutes les portes et fenêtres sont grandes ouvertes en plein hiver, lorsqu'il gèle dehors, rien n'empêche un propriétaire de pousser à fond son thermostat. Pour autant, aura-t-il chaud, chez lui ?

            Alors, pour en revenir à notre point de départ, si des représentants d'une partie des grandes fortunes de France veulent contribuer à résorber l'abîme colossal qu'un Pays légal incompétent et irresponsable a creusé sous nos pieds depuis plus d'un siècle, ces "riches" ont raison, et cela les honore : qu'ils le fassent ! Mais la clé de tout, c'est la réforme du Pays légal, de sa gabégie, de son incompétence....

    P.S. : Pour conclure ces quelques réflexions, cette courte note de Jacques Bainville, dans son Journal (Tome III, 1927/1935, page 31, note du 13 décembre 1927) : "Le problème, dans notre démocratie, est de trouver beaucoup d'argent avec une activité économique ralentie et avec une idéologie qui pousse à la consommation et non à la production. La loi est celle du moindre effort pour le travail, du plus grand effort pour passer au guichet du percepteur. Ce serait un miracle si les deux pouvaient s'accorder. On parle beaucoup de "rationaliser" l'industrie. L'Etat ne pourrait-il commencer par donner l'exemple ?"

               L'avantage, avec la Sagesse, c'est qu'elle est intemporelle....

  • D'accord avec... Eric Zemmour : pour une ”pratique” politique normalisée....

            .... et pour en finir avec l'une des "exceptions françaises" les plus malsaines - politiquement s'entend - qui fait que la représentation officielle (ou légale, comme on voudra...) du peuple français ne reflète qu'imparfaitement la réalité politique vraie de l'opinion, et que beaucoup d'élus, à tous les échelons, ne sont pas réellement représentatifs du rapport des forces vrai sur le terrain. Ce qui n'est ni sain, ni juste, ni... légitime !

            Même si cela doit susciter l'étonnement - voire quelques critiques - chez certains, nous n'avons pas pu ne pas noter comment, dans son Billet du Figaro Magazine du 1er octobre 2011, Zemmour conclut sa réflexion (dernier paragraphe) :

            "...Demain, tout peut arriver. La Droite populaire peut incarner une aile conservatrice d'un grand parti républicain à l'américaine. Ou être la charnière d'une grande recomposition politique où le Rubicon qui sépare la droite du FN serait franchi. Pour constituer un nouveau bloc des droites, inspiré de certaines expériences européennes, reposant sur la critique acerbe de la mondialisation et de l'Europe".

             Ce n'est pas que les moeurs du Pays légal et de la Classe politique soient notre préoccupation principale, ni que nous nous fassions la moindre illusion sur le Système, ni sur les Partis qui le composent ou aspirent à le composer, ni sur son fonctionnement; mais, tout de même....

            Il ne serait pas mauvais qu'on en finisse avec cette absurdité, imaginée et voulue comme un piège par Mitterand, puis maintenue et perenisée par la bien-pensance d'extrême gauche, qui consiste à interdire à l'extrême-droite d'être traitée comme l'est l'extrême-gauche. Pourquoi, au nom de quoi, l'extrême-gauche jouit-elle du droit de jouer au jeu et dans le jeu démocratique électoral, lorsqu'elle se réfère, sans l'avoir jamais reniée, à la pire des tyrannies qu'ait connu le monde, alors que, dans le même temps, elle interdit ce droit à l'extrême droite ? (1)

            On en finirait ainsi, peut-être, avec ces anomalies qui jettent un doute sur la réalité des résulats de nombreux scrutins, et donc sur la sincérité de l'ensemble, et - au moins en partie - leur "légitimité" : la Provence, par exemple, qui a voté à près de 60% "à droite", aux Régionales, se retrouve avec un Président ultra minoritaire "de gauche" ! Question : ce Président, parfaitement légal, est-il pleinement légitime ?...

            Et la même chose se passe dans de nombreux scrutins, municipaux, cantonaux et régionaux...

            De telles moeurs électorales, absolument injustifiables, sont l'une des raisons (pas la seule, cependant...) du discrédit de la Classe politique, et des taux parfois énormes qu'atteint l'abstention. Ce qui, à son tour, contribue à déligitimer encore un peu plus la Classe politique.

            Il est clair que, le piège grossier tendu par Mitterand à la droite la plus bête du monde (mais, une partie de la gauche vaut-elle mieux ?...) a rendu la pratique politique en France toujours plus malsaine et aboutit à fausser les scrutins par des résultats insincères, et donc à ne pas renvoyer une image suffisammment fidèle de la réalité politique du pays.

            Du moment qu'ils existent, et qu'ils jouissent de leurs droits civiques, les dirigeants politiques, dans leur totalité, ainsi que les mouvements qu'ils représentent et les programmes qu'ils proposent aux Français, doivent être jugés, analysés, critiqués etc... uniquement en fonction de leur rapport avec le Bien commun, et non selon tel ou tel diktat, de tel ou tel courant de pensée ou idéologie....

    (1) : Surtout que, sauf erreur, le Front national - puisque c'est de lui qu"'il s'agit, lorsque l'on parle d'extrême-droite... -  se veut et se revendique comme parfaitement "républicain", et n'aspire qu'à une chose : entrer dans le Pays légal...

    P.S. : juste pour information, et sans aucun commentaire(s), cet article d'Elisabeth Lévy :

       http://www.causeur.fr/droitegauche-le-clivage-le-plus-bete-du-monde,12059 

     

     

  • Politiques de la Ville ? Pourquoi elles n'ont pas marché, pourquoi elles ne marchent pas, et pourquoi elles ne marcheron

                 Mieux qu'un long discours, un simple article l'explique, avec une désarmante évidence. Il se trouve dans La Provence, du dimanche 22 Août, simplement signé D.T.:

                     LA PROVENCE STUPS.jpg

                Il suffit, pour tout comprendre, de comparer cet article d' aujourd'hui, avec les mirifiques promesses, faites hier.

              Avant de livrer nos commentaires, nous commencerons donc par un rapide petit retour en arrière, qui ne sera pas inutile.....

                On se souvient que, il n'y a pas si longtemps - c'était le 20 juin 2008... - François Fillon et Fdaela Amara avaient présenté, à Meaux, lors d'un Comité Interministériel des Villes, les énièmes mesures pour améliorer la vie des banlieues : il s'agissait du Plan "Espoir Banlieues", annoncé par Nicolas Sarkozy, et qui devait se concentrer sur 215 quartiers.....

    fillon lance le plan espoir banlieues meaux 20 06 2008.jpg
    20 Juin 2008 : François Fillon lance, à Meaux, le Plan "Espoir Banlieues"
    De lui, comme des pércédents,que reste-t-il aujourd'hui ?
    Enième Plan, énième échec.....

                Objectif de cette réunion : que chaque ministère prenne part à l'effort global, selon son champ d'action. Car Fadela Amara l'avait répété, «ce n'est pas le petit secrétaire d'État à la Ville que je suis qui va résoudre le problème des banlieues». De fait, le CIV réunissait onze ministres autour du chef du gouvernement, chaque ministère devant mettre en place un budget triennal.

                 Le montant global des fonds mobilisés dans le cadre du plan ? Fadela Amara évoquait, dans une interview au journal Métro «au moins un milliard d'euros». D'après le premier ministre, le projet devait être financé par redéploiements de crédit, hormis quelque 520 millions d'euros affectés au désenclavement des quartiers.

                 Parmi les mesures phares du plan figurait en bonne place le «contrat autonomie» qui devait permettre de lutter contre le chômage des jeunes : «Ce contrat s'adresse à ceux qui ont moins de 26 ans et vivent dans les quartiers en difficulté (...) Les premiers contrats autonomie seront signés fin juin ou au cours du mois de juillet. Il y en aura 45.000 au cours des trois prochaines années», soulignait Fadela Amara avant d'ajouter que «si ce dispositif marche, il pourrait ensuite être étendu à l'ensemble des jeunes sans emploi». En pratique, ce contrat, signé entre le jeune volontaire et les partenaires (organismes privés mais aussi services publics de l'emploi), permettait au jeune d'être accompagné pour être mis en situation d'emploi, et d'être suivi ensuite pendant six mois au début de sa période d'emploi. Objectif : «diviser par deux le chômage des jeunes, en trois ans... ».

                  Le gouvernement avait mis aussi en oeuvre une aide technique et financière visant à soutenir 20.000 nouveaux entrepreneurs dans les trois ans, et des «écoles de la 2e chance», destinées aux élèves qui sortent du système scolaire sans diplôme et qui se retrouvent sans qualification. Ces écoles devaient pouvoir collecter la taxe d'apprentissage grâce à une nouvelle disposition législative.

                  Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait annoncé plusieurs projets spécifiques de transports en Ile-de-France. Le tramway T4 vers Clichy-sous-Bois et Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, la tangentielle Nord, le tram-train Massy-Evry, en Essonne, et la liaison RER D/ RER A, tous projets bénéficiant d'un effort de l'Etat de 220 millions d'euros dans le cadre d'un accord Etat/région.

                  Enfin, le CIV (Comité interministériel des Villes) avait également validé un projet de protocole d'accord entre l'Etat, la région Ile-de-France et le Stif, mobilisant 40 millions d'euros pour améliorer immédiatement la desserte des quartiers par des transports publics déjà existants; et il avait aussi été décidé de lancer un appel à projet doté de 260 millions pour désenclaver les 152 quartiers prioritaires hors Ile-de-France.

                   Toutes ces mesures s'accomagnaient également de promesses concerant la Sécurité : l'affectation de 4.000 policiers supplémentaires dans les quartiers sensibles au sein de 200 «unités territoriales de quartier» (UTEQ); la création d'un corps de «délégués de cohésion entre la population et la police, recrutés parmi les réservistes de la police»; deux millions d'euros devaient servir à créer des «délégués du préfet», fonctionnaires volontaires qui s'installeraient directement dans les quartiers en difficultés et y représenteraient la politique de la ville.

                    Et, bien sûr, pour finir, l'inévitable volet scolaire. «Espoir-Banlieues» voulait généraliser l'accompagnement éducatif dans le primaire pour «lutter contre le décrochage scolaire», selon les termes de François Fillon. En lançant, par exemple, des expériences de «busing», consistant à assurer le transfert en bus d'élèves de CM1 et CM2 de quartiers difficiles vers des écoles «socialement plus hétérogènes»; en créant 30 «pôles d'excellence scolaire» et des «internats d'excellence» dans chaque académie. L'Education nationale, dotée comme chaque ministère d'un plan triennal pour les banlieues, avait débloqué 200 millions d'euros pour ce volet du plan.  (à suivre...)

  • Une chronique de France info sur les Cent jours : vérité sur Napoléon, qui a menti...

                On en parle régulièrement sur ce Blog, parce qu'elle est toujours intéressante, et souvent remarquable : la chronique Le livre du jour, de Philippe Vallet, ce 7 août 2010, n'a pas derogé à la règle.

                Pendant 2'29", Philippe Vallet a reçu Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, pour parler du quatrième et dernier tome de sa Nouvelle Histoire du Premier Empire

    napoleon cent jours.jpg
    Nouvelle Histoire du Premier Empire - Tome IV, Les Cent jours
    Thierry Lentz, Fayard - 600 pages, 27 euros

                Et il est bon que ce soit Thierry Lentz qui ait été invité, et que ce soit lui qui ait dit ce qu'il a  dit. Les propos d'un adversaire declaré de Napoléon auraient eu moins de poids, auraient peut-être paru moins crédible...

                Car, que nous disent les deux intervenants, ce samedi matin, dans leur courte mais dense chronique ? Eh, bien, en peu de mots, ils rendent un hommage éclatant à Louis XVIII et à la Restauration, et établissent le fait que Napoléon a menti, en re-écrivant l'Histoire....

                Premier point, très brièvement évoqué, mais cela suffit : justice est rendue à Louis XVIII, et à la Restauration, qui a donné le parlementarisme à la France ("...elle a goûté au parlementarisme avec Louis XVIII...", dit Philippe Vallet). Une France dans laquelle l'opinion publique était, alors, majoritairement hostile à l'Empire, qui perd les trois élections qu'il organise (les royalistes gagnent les élections municipales, les libéraux, les législatives, et les abstentionnistes le plébiscite, ou moins de 20% de votants se présentent...)

                Sur le deuxième point, Philippe Vallet et Thierry Lentz montrent que c'est donc bien Chateaubriand qui a raison, lorsqu'il écrit "Tout est menti chez Napoléon". Un exemple entre mille : ce court passage des Mémoires d'Outre Tombe (La Pléiade, Tome I, page 1002) :

                "...Ce n'était pas tout que de mentir aux oreilles, il fallait mentir aux yeux : ici, dans une gravure, c'est Bonaparte qui se découvre devant les blessés autrichiens, là c'est un petit tourlourou qui empêche l'empereur de passer, plus loin Napoléon touche les pestiférés de Jaffa, et il ne le sa jamais touchés; il traverse le Saint-Bernard sur un cheval fougueux dans des tourbillons de neige, et il faisait le plus beau temps du monde..."

               Depuis un certain temps, l'on assiste - et nous nous en faisons régulièrement l'écho ici - à une sorte de re-découverte de notre Histoire vraie; à une sorte de ré-appropriation de nos racines historiques authentiques, dégagées - enfin !... - de la gangue des mensonges, falsifications et travestissements dont une histoire officielle mensongère les avaient affublées.

               Et ce mouvement, nous ne cessons de le dire, ne pourra pas rester sans conséquences

               Voici donc une chronique, courte mais substantielle, qui s'inscrit dans ce grand mouvement. Et dans laquelle les deux intervenants établissent bien les faits : pour la première fois, c'est le vaincu qui re-écrit l'Histoire, en la déformant à son avantage (cela porte un nom...), et en rejetant la faute sur les autres : Grouchy, qui est arrivé trop tard; Ney, qui a sacrifié la cavalerie...

              Mais la chose est dite : Napoléon a re-écrit l'Histoire, à sa façon, en l'arrangeant au mieux de ses intérêts à lui. Et il a magnifié la légende, mais elle reste une légende, mensongère, qui plus est....

                Il est bon que cela ait été dit.

                Pour écouter l'ensemble de cette courte, mais intéressante, rubrique, cliquer ici : 

     

    Le livre du samedi matin, Philippe Vallet.  (2'29")

     

     

     

    Sous l’angle politique, diplomatique ou militaire, le système napoléonien a cessé de vivre avec l’abdication de 1814 et l’installation aux Tuileries du frère de Louis XVI. Aussi, le long récit historique de Thierry Lentz aurait-il pu se clore sur ces événements, les Cent-Jours n’étant que le bégaiement d’années fécondes, tantôt glorieuses, tantôt décevantes, de la conquête de l’Europe à l’effondrement. La France n’est-elle pas désormais dépouillée de presque toutes ses conquêtes ? Ses institutions ne sont elles pas en cours d’adaptation à un modèle dont les réminiscences de l’Ancien Régime ne sont pas absentes ?

    Pourtant, la mémoire de Napoléon ne serait pas la même s’il n’avait pas eu l’audace de vouloir inverser le cours des choses : ce furent le « miracle » du retour de l’île d’Elbe, les Cent-Jours et Waterloo.

    L’historien doit observer qu’il n’y a rien de commun entre ces trois mois de 1815 et les quinze années précédentes. Le revenant de l’île d’Elbe a perdu la main. Il multiplie les erreurs dans le choix des hommes et les imprudences politiques. Il s’entoure d’un personnel fatigué ou bien de ses pires ennemis, sans compter l’appel à des intellectuels en manque de prestige. Il subit aussi des trahisons que ne compensent pas certains ralliements, tandis qu’à Vienne les puissances poursuivent la reconstruction d’une Europe dans laquelle il n’a plus sa place. Le salut du régime ne tient plus qu’au savoir-faire guerrier du vainqueur d’Austerlitz. Mais l’Empire succombe dans une « morne plaine », aux portes de Bruxelles, avant de recevoir l’estocade devant les Chambres. La paix signée avec les vainqueurs sera terrible.

    Il faudra la réécriture de l’histoire à Sainte-Hélène, l’envol de la légende et que, les années passant, « la France s’ennuie », comme devait dire Lamartine, pour que les Cent-Jours soient oubliés, pardonnés puis magnifiés.