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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 2002

  • D'accord avec Zemmour et Goldnadel...

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    1. Eric Zemmour : "On a inventé un nouveau droit de l’homme, c’est le droit à venir en Europe quand on est pauvre et malheureux !"

    2. G-W Goldnadel : "Je fais partie de la majorité des Français qui n’acceptent plus l’immigration. Je le vis comme un drame et une invasion, on n’a pas demandé l’avis aux Français"

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  • Aidez ce pauvre Jean-Luc à trouver un pays sans "blonds aux yeux bleux" !

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    Sinon, Jean-Luc, regarde les Départements où tu peux te "réfugier" : tu en as déjà au moins deux, pour l'instant !...

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  • La racaille tue, et serait remise en liberté avant le procès !... Encore un scandale pour les juges de "gôche"

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    Meurtre d’Adrien Perez (ci dessus), poignardé en plein cœur en portant secours à une jeune fille par les 2 frères El Habib et Liam Djaouri (libre sous contrôle) : le juge JLD a décidé de remettre Yanis El Habib en liberté sous contrôle judiciaire ! 

    Dans ce Système pourri, il vaut décidément mieux être tueur que tué ! racaille qu'honnête citoyen...

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/meurtre-d-adrien-perez-l-un-des-meurtriers-presumes-pourrait-etre-remis-en-liberte-en-attendant-le-1595874642

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    Yanis et Younes El Habib, les deux racailles immigrées qui ont tué au couteau le Français Adrien Perez.

     

  • D'accord avec Karim Ouchikh

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    Karim Ouchikh
     
    La société française #Photonis, leader mondial de la vision nocturne, est en passe de tomber sous contrôle américain. Le gvt #Macron est incapable de conserver cette entreprise stratégique dans le giron français. J’enrage ! La nationalisation s’impose.

  • Assassinat de la gendarme Mélanie Lemée : et un premier scandale pour Castex, un !

    Le tweet scandaleux de Jean Castex :

    "J’ai appris avec une grande tristesse le décès dans l’exercice de ses fonctions de la gendarme Mélanie Lemée. J’exprime mon sincère soutien à ses proches, ainsi qu’à l’ensemble des forces de sécurité intérieures, mobilisées jour et nuit pour notre sécurité."

    Non, Monsieur le Premier ministre ! Mélanie Lemée n'est pas décédée "dans l'exercice de ses fonctions" : elle a été assassinée, délibérément par un délinquant multirécidiviste, connu de la justice pour des faits de trafic de drogue et de délits routiers, notamment une annulation de son permis de conduire. 

    Sur l’axe de la départementale 813, le contrôle dressé à hauteur de Port-Sainte-Marie avait pour but de le stopper. Afin d’éviter la herse disposée au sol, le trentenaire a donné un coup de volant, quitté la chaussé avant que sa voiture ne percute violemment la jeune gendarme.

    Ni nom ni prénom : vous avez dit "Bizarre" ?

    https://www.sudouest.fr/2020/07/05/gendarme-de-26-ans-tuee-en-lot-et-garonne-par-un-automobiliste-ce-que-l-on-sait-7629782-3603.php

     

    En hommage à Mélanie, Championne de France militaire de judo 2018

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  • L'aventure France en feuilleton : Au sommaire cette semaine...

    ALBUM FRANCE.jpgLundi 29 juin : 1789 : Pays d'élections, d'états, d'impositions...

    Mardi 30 juin : I/III : Les Provinces historiques...

    Mercredi 1er juillet : II/III : Les Provinces historiques...

    Jeudi 2 juillet : III/III : Départements contre Racines...

    Vendredi 3 juillet : Paris livré à la Terreur révolutionnaire...

     

    lafautearousseau

  • Deux commentaires intéressants de Vautier et Catoneo sur "la spoliation des caisses de retraite"...

    1. De Vautier :

    Le régime général promet un nivellement par le bas du standing de vie de tous les travailleurs par le biais d'une spoliation de toutes les épargnes qui avaient été accumulées par les gestionnaires les plus prévoyants et les plus avisés, et cela, suivez mon doigt , pour le profit quasi exclusif des intérêts privés et des compagnies d'assurance.

    2. De Catoneo :

    Personnellement je suis contre tout régime universel. La logique systémique et paramétrique (ça fait cossu) devrait organiser un régime général à points dans lequel seraient versés tous les régimes spéciaux déficitaires.
    En même temps, les cotisations de pension complémentaire devraient être défiscalisées (comme la Prefon) afin que chacun améliore son avenir selon ses choix de vie en déduction de ses revenus imposables.
    On peut accepter des conditions particulières pour les agents exposés du domaine régalien stricto sensu (police, armées, ballet).

    Par contre on ne devrait pas toucher aux régimes autonomes qui sont à l'équilibre voire en excédent, libéraux, Agirc, Arrco...etc.

    Il y a une frénésie jacobine complètement débridée à l'Elysée qui finira mal.

  • Un juste cri du coeur (et de dégoût) lu au hasard de la navigation sur facebook...

     
    (Sur la page facebook d'Hélène Delcroix)
     
    Nous sommes en 2020, et cette histoire d'une vieille dame qui se laisse mourir est d'une tristesse absolue...
    Lisez, et vous comprendrez ma tristesse et ma colère !

    La société contemporaine oublie ces valeurs qui, aussi, ont fait la France, et elle se déshonore !

     
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    Jeannette à plus de 80 ans était une figure de Montmartre, une blanchisseuse....elle est morte hier dans l'indifférence la plus totale y compris celle des services sociaux.
    C'était une vieille femme "non prioritaire". Elle devait deux ans de loyer. L'huissier en 2018 ne lui a laissé qu'une table, une chaise, un matelas et une couverture...
    Début Décembre 2019, l'huissier et les policiers l'escortant sont à nouveau venus pour lui dire qu'au 31 Mars 2020 elle serait mise à la rue ! Elle s'est laissée mourir de faim....
    Et oui aujourd'hui en 2020 on laisse des personnes âgées, des femmes dans le plus grand désarroi, à la rue, dans la misère....demain ça sera vous, moi ? Les gros tuent les petits !
    La priorité est décidément ailleurs au sein de notre gouvernement et la misère française n'en fait pas partie ! Je préfère me souvenir d'une Jeannette heureuse dans un quartier qui était si populaire, si solidaire, ce temps est bien loin laissant la place aux bobos, promoteurs immobiliers et touristes avides de Airbnb.
    Reposes en paix Jeannette, ta souffrance est terminée.

  • Quand les Verts mettent trop les gaz !

    Par Marc Rousset    

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    « Un État qui crée des dettes et imprime de la monnaie sans valeur ment à son peuple et le conduit vers le précipice. »

    Si je vous dis, ex abrupto, que la norme RT2012 (issue du Grenelle 2 de l’environnement) est une hérésie, vous vous direz probablement qu’il faut que j’arrête la consommation de certaines substances.

    Rassurez-vous, il n’en est rien.

    RT2012, c’est l’actuelle réglementation thermique des bâtiments : isolez, isolez, entend-on partout.

    Seulement, il y a un hic : l’application de cette norme (obligatoire pour toute nouvelle construction) fait que pour deux maisons à l’isolation identique, celle qui est chauffée au gaz sera classée « performante » (classe B ou C) alors que celle chauffée à l’électricité sera classée « médiocre », classe E.

    Bilan de l’opération : la plupart des maisons neuves sont, désormais, équipées de chauffages au gaz, et c’est bien là qu’est le hic pour notre beau pays.

    Car on ne produit pas de gaz, en France, alors que, grâce au nucléaire, on produit de l’électricité à ne savoir qu’en faire !

    Quelques chiffres pour fixer les idées.

    La France a importé pour 8,5 milliards d’euros de gaz naturel en 2017, en provenance essentiellement de Norvège (40 %), de Russie (11 %), des Pays-Bas (11 %) et d’Algérie (9 %).

    Le déficit commercial de la France s’est creusé en 2018 pour atteindre environ 60 milliards, en raison essentiellement de la hausse de la facture… énergétique.

    Dans la très sérieuse étude Chiffres clés de l’énergie, édition 2018, du Commissariat général au développent durable, il est montré que 40 % de la consommation d’énergie primaire en France est issue du nucléaire, 29 % du pétrole, 16 % du gaz et que le reste est constitué du charbon et de ces fameuses « énergies renouvelables ».

    La part des « énergies renouvelables » est anecdotique, surtout si on enlève le bois de chauffage – quasiment 100 % de la biomasse solide.

    On notera, également, que ces données sont corrigées des variations climatiques, le « changement climatique » n’a donc rien à voir dans ces chiffres.

    Comme je l’ai déjà écrit, pour moi, la transition énergétique est faite en France depuis belle lurette. Elle remonte aux chocs pétroliers de 1973 et 1976.

    Parfois, je me demande si je ne rêve pas : alors que nous avons, en France, une énergie disponible à profusion, une énergie totalement décarbonée, une énergie qui n’a jamais fait de victimes, une énergie dont la technique de production est totalement maîtrisée, on s’en va acheter du gaz à prix d’or !

    Il y a même des méthaniers qui viennent des États-Unis avec du gaz de schiste.

    Mais il est vrai que lorsqu’on est entré dans l’idéologie « verte », voire la « religion verte » et même « le fanatisme vert », il devient impossible de raisonner. On l’a constaté chez Pascal Praud, la semaine dernière.

    Si l’on veut du « tout électrique », il faut évidemment du « tout nucléaire » ou presque. À mon avis la trottinette à voile ou à vapeur n’a pas un grand avenir.  ■  

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    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Antonin Bernanos, antifa : il y a des descendants qui sont des chutes vertigineuses !

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    Par Christian Vanneste

    Nous sommes évidemment d'accord avec cette excellente chronique de Christian Vanneste [Boulevard Voltaire, 12.10] en tout ce qui touche au malheureux Antonin Bernanos et, bien-sûr, aux antifas. La référence à Georges Bernanos nous a retenus davantage. Non qu'il soit, stricto sensu, l'un de nos maîtres, mais il est si étroitement lié à l'histoire de l'Action française -  lorsqu'il en faisait partie comme lorsqu'il l'eut quittée, lorsqu'il a superbement soutenu Maurras lors des sanctions vaticanes qui se sont abattues sur lui en 1926 comme lorsqu'il lui lançait des bordées d'injures - qu'il est en fait resté des nôtres. Maurras le jugeait fou, lui rendait ses injures. Bernanos le menaçait d'obsèques nationales, en quoi, d'ailleurs, il s'est trompé...  Nous ne contesterons même pas à Christian Vanneste que la rébellion de Georges Bernanos ait été « morale plus que politique ». Cette prévalence qui était dans sa nature n'exclut pourtant jamais chez lui le souci et la passion politique, patriotique, fort peu démocrate, et, jusqu'au bout, royaliste. A tel point qu'Henri Massis, dont il fut très proche, a pu titrer l'un des chapitres de son Maurras et notre temps : « Bernanos, c'était un Camelot du Roi ».  LFAR

     

    3c2f2a5cf43968ace421d765cf78a765.jpegLe 18 mai 2016, alors que les policiers manifestaient contre les violences dont ils sont victimes lors des manifestations, ceux qui sont à l’origine de ces agressions, les « antifas », attaquaient une voiture de police le long du canal Saint-Martin, quai de Valmy. Les images sont encore dans tous les esprits. Des énergumènes harcelaient des policiers, boxaient l’un d’entre eux puis le frappaient avec une barre de fer, avant d’incendier la voiture de police, par ailleurs cassée de partout. Après seize mois, la XVe chambre a énoncé son verdict.

    Antonin Bernanos attire l’attention. Il est l’arrière-petit-fils de Georges Bernanos, ce grand écrivain chrétien, cette belle âme éprise de liberté que, malgré son gaullisme, le Général n’était pas parvenu à attacher à son char. Combattant courageux et blessé lors de la Grande Guerre, d’abord proche de l’Action française, puis adversaire du fascisme, Bernanos était certes un rebelle, mais sa rébellion, était morale plus que politique. C’était celle d’un écrivain, à la fois profond dans sa réflexion et talentueux imprécateur des péchés de notre monde. C’est avec consternation que l’on voit aujourd’hui son nom mêlé aux jeux débiles et violents de soixante-huitards attardés. Il y a des descendants qui sont des chutes vertigineuses.

    Antonin Bernanos est à la fois la vedette de ce procès et un symbole qui mérite qu’on s’y attarde. Il a été identifié par un membre de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris dont le témoignage corrobore les images de l’agression. Sa défense consiste à nier sa participation aux faits. Il était là avant et après, à visage découvert, mais ce n’est pas lui qui a boxé le policier assis à son volant, ni brisé la lunette arrière du véhicule, même si ses vêtements et sous-vêtements (visibles) et ses bagues étaient semblables à ceux de l’agresseur masqué. Il en est à sa douzième poursuite pénale. Les onze autres ont été conclues par des relaxes ou des classements sans suite. Allez savoir si ce succès judiciaire est dû à un acharnement infondé de la police ou à une mansuétude particulière envers un étudiant au style très correct et qui parle aux magistrats « d’égal à égal » ! Le comble serait, en effet, que ce « révolutionnaire » sans cause ait été, jusqu’à présent, la preuve vivante d’une justice de classe…

     

    Malgré sa condamnation à cinq ans, dont trois avec sursis, il a été laissé en liberté. Le « pauvre » avait déjà effectué dix mois de détention préventive, et compte tenu de sa peine, il aurait été libéré dans deux mois. Lourdes peines, dites-vous ? Ses parents crient au scandale en dénonçant « l’acharnement du pouvoir politique », un « verdict lourd et injuste » et justifient « un jeune militant qui lutte contre la violence de l’État ». Dans cette atmosphère très parisienne, on n’est pas loin de croire entendre un délire « bobo » gauchiste, complètement déconnecté de la réalité. Car si l’on peut critiquer légitimement notre société, et même considérer la démocratie comme une illusion, le changement ne risque pas d’être engendré par la violence, et encore moins par des échauffourées sporadiques avec des fonctionnaires de police qui ne font que leur travail. 

    Deux aspects préoccupants se dégagent de cette affaire. Il y a d’abord une certaine perversité de l’intéressé qui soigne ses deux visages opposés. Docteur Antonin possède chez lui l’attirail du casseur de rue : masque à gaz, casque et poing américain. Mais Mister Bernanos est posé, calme, s’exprime aisément et déclare ainsi devant le tribunal : « pas de jugement moral » sur les événements.

    Ensuite, on ne peut qu’être atterré par le gâchis que représente cet individu. C’est d’abord l’aberration d’une Éducation nationale qui conduit de jeunes étudiants intelligents à s’enliser dans une pensée sans issue qui leur fait atteindre le sommet… de la stupidité. Au lieu d’ouvrir les esprits, comment l’université peut-elle enfermer une intelligence dans la vision étriquée d’un groupuscule ?  

    Homme politique
  • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade

    2930543338.jpgLes Lundis de Louis-Joseph Delanglade ont repris à dater du 7 septembre.

    Ce sont des réflexions - hebdomadaires (hors vacances) - sur l'actualité politique (politique intérieure et politique étrangère généralement alternées) qui synthétisent ou définissent les positions - la ligne politique - de Lafautearousseau.

    C'est pourquoi ces chroniques sont regroupées depuis l'origine (20.11.2012) et toutes consultables dans une annexe de LafautearousseauLes lundis de Louis-Joseph Delangladeen permanence à votre disposition.  Vous pouvez donc consulter l'ensemble des chroniques déjà parues, en cliquant sur l'icône les lundis de Louis-Joseph Delanglade. (Page d'accueil, colonne de droite)

     

  • A Marseille, décès de Jean Roussel, un ancien de l'Action française

    IMG lfar.jpgLafautearousseau a appris avec tristesse la disparition de Jean Roussel, survenue à Marseille samedi dernier. Il avait 92 ans.

    Personnalité marseillaise bien connue et estimée de tous, avocat, homme politique, ancien député des Bouches du Rhône, les plus anciens d'entre nous se souviennent de l'engagement de Jean Roussel à l'Action française, au sein de l'Union Royaliste Provençale que Pierre Chauvet présidait alors.

    Il avait été Camelot du Roi des générations de la guerre et de l'après-guerre. On le reste toujours.

    A son épouse, à sa famille, et notamment à son fils Hubert, Lafautearousseau et la Fédération Royaliste Provençale expriment de tout cœur leurs condoléances attristées.

    Ses obsèques seront célébrées ce mardi, 8 septembre 2015, à 15h en l’église Saint Charles, 64 rue Grignan 13006 Marseille. 

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  • Dernière livraison de La nouvelle REVUE UNIVERSELLE : Printemps 2015 ...

    Prenez connaissance du sommaire  détaillé de cette nouvelle et excellente livraison de la Revue universelle (ci-dessus). A lire absolument, à ne pas manquer.

    Commentaire relevé dans le blog :

    « Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »

    Jean Louis FAURE, mercredi, 15 octobre 2014 

     

    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 1 rue de Courcelles, 75008 PARIS - 4 numéros par an - Tarif :  m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €. Étranger et DOM-TOM : 77 €

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  • HISTOIRE • Michel de Jaeghere : « Le déclin de Rome, un avertissement » Par Raphaël de Gislain

    Directeur du Figaro Hors-Série et du Figaro Histoire, Michel De Jaeghere nous livre avec Les derniers jours – la fin de l’empire romain d’occident une analyse éblouissante des causes qui entraînèrent la chute d’une civilisation qui se croyait, comme la nôtre, immortelle.

    Peut-on dater précisément l’effondrement de la civilisation romaine ?

    Les ruptures dans l’histoire ne sont jamais absolues. Pour marquer la fin de l’empire romain, on retient traditionnellement la date de 476, celle de la déposition du dernier empereur d’Occident. Pour autant, la civilisation gréco-romaine ne s’est pas effondrée du jour au lendemain. L’empire était en crise depuis le début du Ve siècle, et la romanité s’est perpétuée au vie, pour servir de matrice aux renaissances qui ponctueront le Moyen Âge. Il y aura encore pendant des décennies un sénat et des consuls à Rome, et l’aristocratie maintiendra longtemps les usages de la vie romaine en Italie, dans le sud de la Gaule ou en Espagne.

    Contrairement à l’historiographie dominante, je me suis pourtant convaincu que 476 constituait une véritable rupture. La disparition de l’état romain n’a pas été sans conséquence. Elle a débouché sur un effondrement de la civilisation romaine. L’empire subsiste certes comme une prestigieuse fiction. Il y a toujours un empereur à Constantinople, et les références culturelles des rois barbares, comme Clovis, restent romaines. Beaucoup d’historiens en concluent aujourd’hui que la chute de l’état romain fut un détail sans importance puisque la romanité s’était maintenue sous une nouvelle forme. Je crois montrer à l’inverse que l’effondrement du pouvoir central a eu des conséquences catastrophiques du fait de l’interruption des échanges de longue distance, qui avaient été le vecteur de la prospérité romaine, de l’étiolement de la vie civique et de l’évergétisme (mécénat politique), qui avaient été au cœur de la civilisation antique – c’est par la carrière des armes qu’on s’élève désormais dans l’échelle sociale, non plus par la munificence dont on fait preuve à l’égard de ses concitoyens –, enfin de la disparition de la culture littéraire, qui réservera peu à peu l’usage de l’écriture aux clercs. à la fin du vie siècle, les grands seigneurs mérovingiens seront incapables de signer de leur nom, quand leurs homologues gallo-romains écrivaient, cent ans plus tôt, des vers précieux. Il s’était bien passé quelque chose entre temps.

    L’assimilation des peuples étrangers, l’un des fondements de la civilisation romaine, cesse soudain… Pourquoi ?

    Le ressort de la grandeur de Rome, comme l’a souligné Montesquieu, a été d’avoir su associer les vaincus à son destin. L’empire romain était depuis toujours un empire multiethnique et multiculturel, mais il avait fait l’objet d’une prudente et progressive politique de romanisation. La barbarie était aux yeux des Romains un état transitoire, dont il importait de faire sortir les peuples conquis en les faisant entrer dans la vie civique à quoi s’identifiait pour eux la civilisation. Après avoir humilié l’orgueil de leurs ennemis sur le terrain, leur avoir fait sentir leur domination en leur imposant de lourds tributs, ils favorisèrent, là où il n’existait pas, la mise en place d’un système d’administration municipale faisant prévaloir la discussion rationnelle sur la loi du plus fort. En même temps, ils encourageaient la diffusion de la culture littéraire par l’apprentissage du latin, et la diffusion de leurs mœurs par la construction de villes reprenant, avec leurs amphithéâtres, leurs aqueducs, leurs thermes, les canons de l’architecture romaine. Or, à la fin du IVe siècle, à la suite de la défaite d’Andrinople, marquée par la destruction d’une armée et la mort de l’empereur Valens sur le champ de bataille, Théodose est obligé de négocier une paix de compromis : il accueille les Goths dans l’empire sans les avoir soumis ; ils sont installés sur le sol romain dans le respect de leurs structures tribales. L’empereur espère faire d’eux des agriculteurs en même temps qu’une réserve de soldats, car l’armée comme la terre manquent de bras. On pense ainsi avoir trouvé une solution au changement de paradigme militaire : le passage de l’empire d’une guerre de conquête à une guerre défensive, qui mobilise des effectifs considérables, compte tenu de la longueur immense des frontières.

    Et cette solution de court terme s’est retournée contre Rome…

    En effet, les autorités romaines ont, sans s’en rendre compte, renié par là l’essence même de la romanité. Elles ont dans le même temps renoncé à leur rôle civilisateur et confié la guerre à des bandes étrangères. L’exemple n’en sera pas moins suivi tout au long du Ve siècle, débouchant sur la multiplication des enclaves étrangères, qui se considèreront peu à peu comme des principautés indépendantes. Les empereurs ont été condamnés à cet expédient par la faiblesse de la démographie romaine, le manque de ressources fiscales dans des provinces ravagées par les invasions, et par le peu d’appétence des populations de l’empire pour la carrière militaire. L’engagement dans les légions donnait traditionnellement accès à la citoyenneté romaine, mais, depuis l’édit de Caracalla (212), ce n’était plus un privilège puisque celle-ci avait été donnée à tous les habitants de l’empire. On manquait donc de candidats. La guerre défensive n’est pas très attirante, puisqu’elle vous condamne à partir loin de chez vous sans perspective d’amasser du butin. Les invasions qui se sont multipliées au ve siècle ont terrorisé les populations, renforcé leur sentiment d’appartenance à une romanitas opposée au barbaricum. Mais elles ne les ont pas conduites à s’engager en masse dans les légions. C’est peut-être là une leçon essentielle de l’histoire : les empires multinationaux sont très difficiles à défendre, car ils ne suscitent pas d’élan patriotique. Agrégat de peuples, ils ne sont pas une dilatation de la Cité. L’attachement que les populations leur portent est lié au fait que l’empire leur apporte paix et prospérité. Il ne crée pas le lien charnel qui justifie qu’on soit prêt à sacrifier sa vie, comme on le fait pour la défense de la terre de ses pères…

    Vous terminez par un chapitre en forme d’avertissement pour le lecteur. Que devons-nous voir que nous ne pourrions comprendre sans l’histoire de Rome ?

    Notre monde est ivre de sa prospérité, ivre de sa technologie qui lui procure une impression de toute puissance. Mon livre montre qu’il y a eu avant nous une civilisation qui était elle aussi extrêmement brillante et se croyait éternelle. Elle s’est effondrée sous le double jeu de l’immigration et des invasions, préludes à l’émergence de communautarismes qui la condamnèrent à la dislocation. Les barbares connaissaient suffisamment Rome pour avoir envie de profiter de ses richesses. On renonça à les coloniser car cela paraissait trop difficile et trop coûteux, sans penser que livrés à l’anarchie au-delà des frontières, ils seraient irrésistiblement attirés par les bienfaits de la civilisation. On les laissa s’installer sur le sol romain sans les avoir subjugués par la force, ni leur imposer le processus d’assimilation qui avait assuré, jusqu’alors, la romanisation des vaincus. Chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il veut pour notre temps. 

    Dernier livre paru : Les derniers jours : La fin de l’empire romain d’Occident, les Belles lettres, 658p., 26,90 euros.

     

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