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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1998

  • Lundi de Pentecôte...

    Troisième année de cafouillage: 59% des Français sont restés chez eux! il est clair maintenant que la "journée de solidarité" -approuvée dans son principe- ne passe pas si le jour choisi est le Lundi de Pentecôte: la loi dresse les gens les uns contre les autres, "le public" s'oppose au "privé", on ne sait plus si c'est risible ou attristant. Au point où les choses en sont arrivées, il semble qu'il n'y ait plus de choix qu'entre la suppression pure et simple de cette "journée", ou l'élection d'une autre date: pourquoi ne pas rendre un jour au travail et à la création de richesses pendant ce mois de mai, aberrant du point de vue économique et scolaire: Giscard avait rendu le 8 mai au travail, ne serait-ce pas une solution, comparée à l'inefficace pagaille actuelle?...

  • Pour qui se prend José Bové ?...

              Hier il fauchait des champs de maïs; aujourd'hui il "envisage" (sic !) d'inciter les citoyens à démonter les pylônes de la ligne à très haute tension alimentant le futur EPR, à Flamanville. Se croit-il investi d'une mission divine, pour se mettre régulièrement en dehors des lois ?

              Ce n'est certes pas le suffrage universel ni son score ultra confidentiel qui l'autorisent à agir ainsi. Où allons-nous si chacun des 62 millions de Français, sitôt mécontent, incite ses concitoyens à la violence et à l'illégalité ? Si on laisse impunément chacun "envisager..." à tout propos, comme le fait José Bové, montrant par là un exemple détestable, on sera vite surpris des "actions" "envisagées" !

             Soyons sérieux, un grand pays ne pourrait vivre dans la paix civile en tolérant des comportements pareils ! José Bové, auto-proclamé "Je sais tout", c'est l'exemple type d'une certaine perversion intellectuelle, que Talleyrand résume assez bien avec sa formule, Aussi suffisant qu'insuffisant.....

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  • Le mensonge et la méchanceté...

              N'ayant pas vraiment grand'chose d'original ni d'intéressant à proposer, et ce depuis pas mal de temps, la gauche en général, et Madame Royal en particulier, en reviennent à ce qu'elles manient le mieux: la tentative de démolition de l'adversaire au prix de n'importe quelle contre-vérité, pourvu qu'elle tue politiquement (cela peut tuer aussi physiquement, on l'a vu pendant la Révolution...): mais on dirait que le bon vieux temps a passé pour la gauche, et qu'elle ne règne plus autant qu'avant sur l'opinion, d'une façon souveraine, et sans aucun partage; qu'elle n'arrive plus, ou plus aussi facilement, à imposer ses diktats, à disqualifier, à faire ces "jugements derniers" qu'elle a si souvent fait pendant le demi-siècle écoulé, en décrétant sans cesse où était et qui était le "bien" et le "mal"...

              Ainsi, aujourd'hui, que font cette gauche et son ex-candidate: ne digérant pas leur défaite, qui tient à leur manque d'idées et de propositions, et plutôt que de chercher à en analyser vraiment les causes profondes, on les voit persister dans leur erreur et se livrer à des polémique stériles sur l'adversaire; plutôt que d'enthousiasmer leurs troupes en suscitant l'espoir, avec un vrai programme, elles croient que les vieilles recettes vont encore marcher cette fois-ci; elles pensent qu'en accusant Sarkozy d'être le représentant du CAC 40 et du Grand Capital, et en l'accusant de dominer la Presse et les Médias (rien que ca !) elles vont réussir à le discréditer dans l'opinion; mais celle-ci ne suit pas, ne suit plus; il faut dire que l'outrance du propos n'a d'égale que l'outrecuidance de celles et ceux qui le tiennent.....

              Jusqu'à preuve du contraire, on peut affirmer que la Haute Finance, "la Fortune anonyme et vagabonde" ou, pour être encore plus précis, "le fric" a plus souvent été du côté de la gauche, voire des révolutionnaires, que du côté d'en face. Ce sont douze banques, parmi lesquelles la Banque Lazard, qui ont fondé l'Humanité; plus près de nous, Rotschild est entré au capital de Libération; entre ces deux faits marquants, le nombre de personnes "très, très, très à l'aise" financièrement a toujours été important à gauche, et l'est toujours (voyez les ténors du Parti Socialiste: ils sont tout, sauf à plaindre...). Lénine ne disait-il pas, d'ailleurs, a peu près ceci: "Les capitalistes sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde qui nous servira à les pendre".....

              Que Sarkozy ait des amis dans la Presse ou la Finance, c'est une évidence; mais la gauche a été la première depuis plus d'un siècle a profiter des largesses de cette Finance, et cela continue...; et, en plus de la presse écrite, depuis 1945 elle s'est octroyé une place dans les médias audio-visuels hors de proportion avec son influence réelle dans l'opinion; aussi, qu'elle se drape comme elle le fait aujourd'hui dans la position de la Vertu offensée, voilà qui frise le ridicule, et qui relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus scandaleuse. Heureusement, semble-t-il, l'époque de la domination absolue de l'intelligentsia de gauche sur l'opinion et sur l'Intelligence est révolue: un cycle s'achève ? on ne le regrettera pas... 

  • Un Michaël Moore inattendu...

              Sur Canal Plus, le 22 Mai dernier, à l'occasion du Festival de Cannes, le réalisateur Michaël Moore s'est tout d'un coup lancé dans un touchant éloge de la France et des Français:

              "...Avant la guerre d'Irak les Français ont fait ce qu'un meilleur ami essaye toujours de faire...; seul votre meilleur ami peut faire ça...; votre meilleur ami, c'est celui qui vous dit la vérité, la vérité sur vous même; et les Français ont essayé de nous dire que c'était une erreur d'aller en Irak; et nous n'avons pas écouté les conseils de notre meilleur ami, et voilà le résultat; et moi je crois que beaucoup d'Américains aujourd'hui sont quand même reconnaissants aux Français d'avoir eu le courage de leur dire: "ne faites pas ça, c'est une erreur; n'allez pas en Irak !".

              Et aussi: "...Les Français sont nos meilleurs amis depuis la création de notre pays; nous n'aurions pas gagné notre Guerre d'Indépendance sans les Français...".

              Même s'il n'a pas cité nommément Louis XVI, l'hommage est rendu, et c'est l'essentiel... 

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  • Turquie: dire enfin "Non"!...

              e5ed716757d936032a5fbdb6c4ac37c3.jpgQu'on arrête de tergiverser et de tourner autour du pot: que l'on dise "Non" une bonne fois pour toutes à la Turquie et que l'on clôture des négociations qui n'auraient jamais dûes être ouvertes. On connaît les raisons nombreuses des tenants du Non (dont nous sommes); nous ne rappellerons que les trois principales: la première est de simple bon sens; aucune personne raisonnable ne peut sérieusement avancer que l'Europe a une frontière commune avec la Syrie, l'Irak, l'Iran et l'Azerbaïdjan: à trop dire n'importe quoi, a proposer des choses qui heurtent le bon sens le plus élémentaire, on n'est plus crédible, on se coupe des gens, et c'est ce qui est arrivé aux autorités européennes, et c'est ce qui a motivé pour une bonne part les "Non" français et néerlandais au projet de Constitution.

              La deuxième raison est plus politique: contre toute évidence, les turcs nient le génocide arménien, qui est un fait historique avéré, une certitude bien établie. Imagine-t-on que la réconciliation franco-allemande (mais aussi celle de l'Allemagne avec tous les autres peuples européens) aurait pu se faire si les allemands n'avaient pas reconnu la monstruosité de la faute commise, et s'ils ne l'avaient pas clairement regretté et formellement rejetée? La réponse est non, bien sûr; à des allemands qui diraient: "non, il ne s'est rien passé!" et qui, plus grave encore, (mais c'est ce qui se passe en Turquie!) mettraient en prison celles et ceux qui évoqueraient les camps de concentration et la Shoah; à ces allemands-là on refuserait même de parler. Or on prétend négocier avec les turcs, qui nient le génocide qu'ils ont perpétré et qui emprisonnent celles et ceux qui le dénoncent: on croit rêver! La troisième raison est la plus profonde, selon nous: il suffit de voir ce qui s'est passé en Turquie sur le long terme; sans polémiquer, sans faire de doctes et longs discours, uniquement en observant les réalités; en s'abstenant même de juger: 1°) 1453 (conquête de Constantinople): IOO% de chrétiens dans la ville; 2°) 2007: moins de 1%! les derniers des mohicans, la réserve d'Indiens pour les touristes, et pour faire croire aux naïfs (de ceux que Lénine appelait les "idiots utiles") que l'on est libre en Turquie!...

               La simple juxtaposition de ces deux chiffres montre bien la conception qu'ont les turcs de la "vie ensemble", de la "politique" au sens premier; là où ils passent, tout le reste disparaît, il ne reste plus qu'eux, et leur terrifiante uniformité, partout! c'est cela que veulent ceux qui se font les chantres de la "diversité"? mais où est la diversité en Turquie? les turcs ont réussi leur "purification ethnique" là où les nazis ont heureusement raté la leur; et aujourd'hui leur pays, aussi monolithique, est autre que peu crédible, il est tout simplement effrayant! Si c'est à un "modèle" (!) pareil qu'on veut nous marier, merci bien! En fait, les relations internationales marchent aussi, en partie, à la confiance, à l'affectif; quand nous voyons ce qu'on fait les turcs dans le pays qu'ils ont pris aux Grecs, c'est simple: nous n'avons pas confiance! mais alors pas du tout!..... 

  • Qui attire et qui repousse ?...

                                               fb902dd6e99fe1b024045585acd53e2b.jpgNe pourrait-on pas dire, en paraphrasant La Rochefoucauld : "L'immigration est un hommage que l'Islam rend au Christianisme."?

              Pourquoi des quantités impressionnantes d'hommes et de femmes quittent-elles les pays musulmans, pour venir s'établir en Europe, vieille terre de culture chrétienne ? Alors qu'on ne voit nulle part des masses d'Allemands, Polonais, Britanniques, Espagnols ou autres quitter l'Europe chrétienne pour s'installer dans des pays musulmans ?

              "On" dira le plus souvent que ces migrants sont poussés par la pauvreté, qu'ils viennent chercher du travail, et ce n'est pas faux; mais ce n'est pas tout à fait juste non plus, ou, plus exactement, ce n'est pas la seule explication : il y en a une autre, plus profonde et plus riche de sens, même si elle n'est pas totalement consciente, assumée, extériorisée chez ces migrants; en fait, ces gens "votent avec leurs pieds" - pour reprendre une expression consacrée - et ils illustrent ainsi ce fait, le plus souvent occulté : on vit mal chez eux; mais ce "mal" n'est pas forcément matériel, du moins pas uniquement; il est aussi moral et mental : on vit mal aussi - surtout ?.... - parce qu'on manque de Liberté et de libertés; parce que plus d'un pays, chez eux, connaissent l'arbitraire et la corruption; parce que Culture et Education ne sont que des mots "virtuels" pour des millions de gens; parce qu'on baigne dans une violence omniprésente, qu'elle vienne du terrorisme ou de préceptes réputés "religieux"; parce qu'il y a, justement, les pesanteurs d'une religion omniprésente, dont on est littéralement gavé, ce qui aboutit à un formalisme certain, du moins pour un grand nombre… (au cours d'un débat inter - religieux, un imam disait récemment à un prêtre catholique a peu près ceci : "Nous avons le même problème, vous et moi, mais inversé : vous avez beaucoup de croyants et peu de pratiquants; moi j'ai beaucoup de pratiquants et peu de croyants!"). 

              Un autre fait, souvent occulté lui aussi, vient corroborer tout ceci : il s'agit de l'inexorable exil des chrétiens d'Orient : comment se fait-il, là aussi, que les populations chrétiennes de ces pays, chrétiens avant d'être conquis militairement par l'Islam, quittent régulièrement et de plus en plus vite leurs patries ? Eux aussi "votent avec leurs pieds"; et si l’on était heureux en terre d'Islam, ils resteraient très certainement dans leurs Patries historiques; on a donc deux mouvements de population dans le même sens, radicalement différents mais profondément semblables dans leur motivation: ce qui va nous permettre, ici, de nouer effectivement un dialogue, mais qui va l'éteindre et l'empêcher là bas: il semble que l'on s'y achemine en effet vers une "épuration religieuse" qui, à terme, fera ressembler tous les pays du Moyen Orient à Constantinople, c'est à dire à une terre vidée de ses premiers habitants, les chrétiens, et où l'Islam restera seul face à lui-même…

              Pour conclure ces réflexions, si "on est mieux chez nous" ou -ce qui revient au même- si "on vit moins bien là bas", ne faudrait-il pas que les populations concernées fassent leur examen de conscience ? qu'elles se demandent si leurs "fondamentaux" ne pourraient pas être sainement analysés et critiqués; si certains de leurs préceptes religieux, si certaines façons de faire et de voir les choses, si certains comportements politiques ne mériteraient pas d'être modifiés, ou changés ? N'est-ce pas parce que nous jouissons de cette Liberté ici, avec nos 2000 ans de Christianisme souvent évoqués par notre nouveau Président, que nous avons réussi à surmonter des difficultés matérielles immenses et qui pouvaient paraître insurmontables (Invasions, Famines, Epidémies...) ? Nulle ONU, nulle UNICEF, nulle UNESCO, aucun organisme d'aucune sorte n'a apporté la moindre aide à nos ancêtres lorsque, après la chute de l'Empire Romain, il a fallu repartir de zéro; ils ont travaillé dur et rien ne fut facile: mais ils avaient une solide armature spirituelle, morale, intellectuelle; et si le secret de notre réussite (et des échecs des autres) était aussi à chercher dans les principes philosophiques et politiques, les idées, les moeurs, les religions auxquelles les peuples des deux rives de la Méditerranée ont adhéré ?.....    

     

  • Carte Scolaire : pour la suppression...

    Elle est peut-être le plus bel exemple de l'irréalisme technocratique et de l'éloignement des réalités: on voit bien que, dans les faits, la Carte Scolaire limite, en la restreignant, l'égalité des chances qu'elle prétend instaurer, et qu'elle perpétue, en les amplifiant, les inégalités qu'elle prétend combattre. Pourtant on la subit depuis des années, et elle n'est toujours pas purement et simplement supprimée. Or, selon nous, cette suppression s'impose, et cela pour au moins deux raisons: la première est une raison de fond; la république devrait cesser de raisonner et d'agir presque exclusivement en termes d'obligation et d'interdiction; on écrit "Liberté" au fronton des monuments - et des écoles - mais dans les faits on ne cesse de légiférer sur tout (surtout légiférer? voyez Chirac, champion incontesté toutes catégories, avec ses incessants recours à la Loi et ses incessantes modifications à la Constitution, finalement grotesques vu leur nombre....

    Au train où vont les choses, et si on n'y met pas le holà, la république nous aura bientôt concocté une société où, de toutes façons, l'esprit critique, les moeurs, la vertu, plus rien n'aura d'importance puisque tout ce qui ne sera pas interdit sera obligatoire, et réciproquement! Le choix n'aura même plus à s'exercer, entre les 50% de choses obligatoires et les 50% de choses interdites! C'est encore de la science fiction et de la polémique, un rien excessive, convenons en: il n'en demeure pas moins que la tendance est là, et qu'elle ne cesse de se renforcer; le danger existe bel et bien; mieux vaut donc le signaler "avant"...

    Pour en revenir à l'école, voici la deuxième raison pour laquelle il faut selon nous supprimer la Carte Scolaire (en fait elle découle logiquement de la première...): imaginons une famille s'apprêtant à scolariser un ou plusieurs enfants; si le collège ou le lycée "de secteur", actuellement obligatoire -sauf dérogation-, ne convient pas à cette famille, et ce quelle qu'en soit la raison, on ne lui demandera pas son avis et elle sera contrainte d'y scolariser sa progéniture; les plus malins peuvent  jouer bien sûr du "piston", toujours bien vivant, ou  des "astuces" qui permettent de "tricher légalement", la plus connue étant le choix des options: il suffit que votre enfant demande à étudier le Chinois ou le Farsi pour qu'il échappe à son établissement de secteur...; tout cela est très hypocrite et, finalement, très néfaste pour le système éducatif: en effet, tout a toujours besoin d'être évalué sans cesse, pour pouvoir justement être amélioré; or les premiers et les meilleurs évaluateurs du système scolaire, ce sont les parents car, dès qu'il s'agit de leurs enfants -et c'est d'ailleurs tout à fait normal, c'est bien compréhensible et c'est très heureux...- l'idéologie n'a plus sa place et on ne peut pas leur raconter de sornettes: ils ne croient que ce qu'ils voient! en réalité, si l'on veut une saine émulation entre les établissements, et si l'on veut que le système repose sur de bonnes bases, il faut justement laisser aux parents le choix de l'établissement: c'est la seule manière efficace et infaillible de faire apparaître les problèmes éventuels, ce qui permettra ensuite de les résoudre.

    Aujourd'hui on fait l'inverse: on assure à tout établissement un public "captif", et ce quoi que fasse ou ne fasse pas cet établissement, quels que soient ses lacunes et ses défauts, même s'il fonctionne mal, même s'il ne remplit pas sa fonction: c'est la prime à l'irresponsabilité et au laisser-aller! Alors que si les parents étaient libres de leur choix, on verrait très vite quels sont les établissements désertés, on pourrait aisément en déceler les causes, et donc y porter remède: qu'il s'agisse de délinquance, de moyens matériels insuffisants, de manque de formation des personnels, d'inadaptation des locaux ou de tout autre motif....; nos idéologues du Ministère de l'Education, déconnectés du réel, en ont décidé autrement et imposent depuis bien longtemps -trop longtemps!- leurs théories fumeuses et leurs logiques abstraites; forcément, ils ont le le mode d'emploi, et peuvent donc aisément passer à travers! : il suffit de voir dans quels types d'établissements vont les enfants de la classe politique et des personnels de l'Education...

  • Réponse à une réponse...

              Un lecteur attentif me fait l'amitié de rédiger un commentaire sur mon billet traitant du Kosovo et de la Serbie; dans une démonstration argumentée et rigoureuse -où pointe l'érudition...- il me fait pas moins de sept remarques, toutes basées sur des faits historiques indéniables; je lui donne acte bien volontiers de tout ce qu'il me dit, d'autant plus que, n'étant pas historien, et n'en ayant pas les compétences, mon propos n'était pas d'écrire un article "historique" ni d'épuiser le sujet ( après le lecteur?...). Tout le monde sait bien que, dans les Balkans compliqués, la situation est depuis fort longtemps proche de l'inextricable.... ; et je connais mieux les mondes ibériques, issus de l'Espagne et du Portugal, que ceux de l'Europe centrale et orientale; à défaut de bien les connaître, j'ai pour ceux-ci l'estime et l'intérêt que l'on peut porter à de vieilles Nations, où la France a toujours été perçue -et l'est encore- avec amitié... Mon but était et reste tout autre: je m'intéresse au "mental" de l'Europe, et je raisonne du point de vue de notre mémoire commune, de notre inconscient collectif commun.

              Aujourd'hui, où d'une certaine façon la menace musulmane contre l'Europe peut paraître reprendre quelque consistance, je faisais référence aux deux époques où l'Islam a attaqué militairement notre Europe chrétienne. La première attaque , par l'Ouest en 711, fut immédiatement repoussée par les Francs de Charles Martel et, plus difficilement (il leur fallut huit siècles!) par les espagnols et les portugais, qui ont trouvé dans cette lutte séculaire l'occasion de refonder leur nationalité; la deuxième attaque eut lieu à l'Est, à partir de la conquête de Constantinople en 1453; elle devait mener les musulmans aux portes de Vienne, où elle ne fut définitivement stoppée qu'en 1683: mais pendant ces deux cent trente années, les peuples européens conquis ont fait tout ce qu'ils ont pu pour résister, ne pas renier leur Foi ni se renier eux-mêmes; certains ont cédé, mais dans l'ensemble la majorité est restée fidèle face aux envahisseurs, et c'est à cet héroïsme que j'ai voulu rendre hommage; c'est pour cet immense service rendu à l'Europe et à sa Liberté -donc à nous aussi...- que j'ai voulu témoigner la gratitude de tout européen lucide, heureux de n'être pas tombé dans la situation des égyptiens d'aujourd'hui (étrangers dans leur propre pays) ou des chrétiens en terre d'Islam, qui n'ont le chois qu'entre trois possibilités: la conversion forcée à l'Islam, l'exil, ou la "dhimmitude", c'est à dire un statut inférieur, une vie "bouchée"...

              On ne peut que constater qu'aujourd'hui, à Constantinople, il n'y a plus de chrétiens, alors que ceux-ci représentaient 100% de la population lors de la conquête musulmane; osons la formule: les Turcs, c'est Hitler qui a réussi! Peut-être qu'après avoir rendu ce service immense à l'Europe, les Serbes (et les Autrichiens, et d'autres...) ont commis des erreurs et des horreurs; c'est même probable; qui n'en a pas commis? héritier et dépositaire de la révolution et de ses abominations, le président français était peu fondé à donner des leçons de morale aux serbes sur le Kosovo, et à approuver une monstrueuse punition collective!

              On voit donc bien que je ne me place pas du tout du strict point de vue "historique" et du genre "qui a tort/qui a raison?", mais du point de vue d'un simple citoyen de l'Europe, restée libre de l'asservissement dans lequel sont tombées ces grandes cultures antiques: la Perse, la Syrie, l'Egypte, la Phénicie, l'Assyrie...; on voit ce qu'elles sont devenues, sous l'éteignoir de l'Islam! J'ai conscience que ce point de vue et ce jugement sont partiels, et donc forcément excessifs et, en partie, partiaux; et qu'ils ne peuvent prétendre (c'est pourquoi ils n'y prétendent pas) à la rigueur scientifique. Il n'en demeure pas moins qu'ils ne peuvent pas être dénués d'une part de justesse et de vérité, et je maintiens donc qu'aux Serbes, qui nous ont tant aidé, on ne pouvait pas "faire ça": pas "çà", pas "comme ça"!......Le mot de la fin reviendra d'ailleurs à mon interlocuteur, puisqu'aussi bien il nous met tous d'accord de ce point de vue là en concluant son intervention (c'en sont les derniers mots) en évoquant, à propos du peuple serbe, "la hauteur de son héroïsme"...

  • SOS ! Charia en vue !...

              On annonce l'ouverture prochaine d'un établissement scolaire musulman à Marseille; le port du voile y sera autorisé car, disent les futurs responsables, les élèves seront à l'intérieur de l'établissement et ne seront "vus par personne!" ; cela relèvera donc de leur libre choix et de leur seule volonté! On croit rêver! Dans leur désir forcené d'instaurer leur chère charia chez nous, qui ne l'avons heureusement jamais subie...,, certains responsables musulmans ne reculent devant aucune malhonnêteté intellectuelle, devant aucun louvoiement tordu qu'ils croient habile. Avec des gens de cette espèce, il convient de rester sur ses gardes et de conserver une vigilance de tous les instants; car nous n'en sommes qu'au début: il s'agit, pour eux qui voient loin, et qui veulent implanter leur Islam chez nous, de commencer tout doucement puis de créer des situations acquises, de sorte qu'il ne soit plus possible ou très difficile de revenir en arrière.....

              Il faudrait d'ailleurs le vouloir, et s'engager dans une lutte aussi rude que celle de 1905: qui en aurait vraiment la volonté si, un jour, des faits "acquis" étaient justement acquis: c'est ce jour là qu'ils auraient gagné la partie, car à ce moment là soit il sera trop tard pour faire marche arrière, soit cela risque d'être extraordinairement difficile et risqué, car ces "nouveaux enfants de la république", chers à Chirac, feraient immanquablement appel à leurs corréligionnaires du monde entier pour venir les défendre: et alors, que se passerait-il? mieux vaudrait agir aujourd'hui pour que le problème ne se pose pas demain: l'art de l'anticipation, c'est aussi cela que l'on appelle la Politique.

              Commençons donc par le commencement, c'est à dire par établir les faits et par dire ce qui nous scandalise (choquer serait beaucoup trop faible!): si nous refusons catégoriquement le port du soi-disant voile islamique, c'est tout simplement parcequ'il est, de facto, la matérialisation perpétuelle et publique de l'inégalité entre la femme et l'homme; c'est tout, et c'est essentiel! s'il s'agissait d'une coquetterie, d'un accessoire, d'une mode traditionnelle ou d'une coutume locale, il n'y aurait évidemment aucun problème; mais là, il s'agit d'un sujet de fond. Il est inacceptable qu'en France, et dans un établissement scolaire en plus!, on accepte une dérive pareille, signe avant-coureur et annonciateur de beaucoup d'autres, de toutes les autres: on sait ce qu'il advient des portes entrebâillées, et de leur tendance irrésistible à s'ouvrir toutes grandes...Une fois qu'un puis plusieurs collèges et lycées auront répandu puis rendu familière et habituelles ce genre de pratiques, on aura lancé une dynamique dont nul ne peut prévoir où -et même si- elle s'arrêtera...(allez demander leur avis aux Coptes d'Egypte ou aux derniers chrétiens de Turquie...).

              Dans une "Lettre" célèbre au Roi de Prusse auquel il présentait sa pièce "Le Fanatisme, ou Mahomet", Voltaire a déjà répondu, et mieux que nous, à ces barbus d'aujourd'hui qui veulent islamiser la France (mais lui écrivait dans une France riche, forte, puissante et nombreuse; il n'imaginait pas un seul milliardième de seconde qu'un jour viendrait où nous serions -oui il faut avoir le courage et la lucidité de le dire- en danger de mort: merci la révolution et la république!...): "...Mais qu'un marchand de chameaux excite une sédition dans sa bourgade; qu'associé à quelques malheureux coracites (membres de la tribu arabe à laquelle appartenait Mahomet, ndlr) il leur persuade qu'il s'entretient avec l'ange Gabriel; qu'il se vante d'avoir été ravi au ciel et d'y avoir reçu une partie de ce livre inintelligible qui fait frémir le sens commun à chaque page; que, pour faire respecter ce livre, il porte dans sa patrie le fer et la flamme; qu'il égorge les pères, qu'il ravisse les filles, qu'il donne aux vaincus le choix de sa religion ou de la mort, c'est assurément ce que nul homme ne peut excuser, à moins qu'il ne soit né turc et que la superstition n'étouffe en lui toute lumière naturelle...".....

              Chapeau! La république a panthéonisé celui que nous pouvons appeler -sous réserve d'inventaire...- "notre ami Voltaire"; et elle écrit au fronton de ses monuments "Egalité"; elle ne pourra pas indéfiniment louvoyer dans une attitude schizophrénique, et permettre dans les faits le contraire de ce qu'elle vante en droit: tôt ou tard il faudra qu'elle choisisse entre le respect de nos lois fondamentales (qui ne nous viennent d'ailleurs pas de la révolution mais de nos 2000 ans d'histoire chrétienne!) et les prétentions exorbitantes et scandaleuses de nouveaux venus, si ceux ci ne viennent pas se fondre dans notre Civilisation mais veulent nous la changer....

  • De Guy Môquet à... Louis XVII !

              Réunir toutes les Frances ! c'est ce que semblerait peut-être vouloir faire notre nouveau Président ? La tâche est exaltante, et n'est-elle pas d'ailleurs la seule réellement valable et positive, après la rupture radicale et l'amputation due à la révolution ? mais comment croire qu'un tel service rendu au Pays pourrait venir de la république, qui a précisément cassé la France en deux, ou plus, en tuant le fédérateur ? 

              Or, il n'y a pas de fédération sans fédérateur, on le sait bien...; on voit donc des gens partagés entre le scepticisme et l'intérêt curieux face à ce nouveau président; au moins donnons lui acte de sa rupture avec l'ancien, Chirac, qui n'en avait -lui- que pour les repentances et l'anti racisme, mais sans jamais remonter aux sources, c'est à dire à 1792/1793, "invention" et début du totalitarisme, et l'une des sources loinatines du racisme sans ses formes modernes...

              Que fera donc Sarkozy ? Il est clair qu'il souhaite faire bouger les choses, mais dans quel sens, et a-t-il une (ou des) idée(s) derrière la tête? seul l'avenir infirmera ou confirmera les hypothèses que l'on échafaude aujourd'hui...Ira-t-il jusqu'au bout ? L'y laissera-t-on d'ailleurs aller ou la république l'en empêchera-t-elle ? Pour nous, de toutes façons,  le combat ne change pas: l'environnement semble nous devenir plus favorable, l'esprit public se tourner davantage vers des thèmes et des positions qui nous sont proches, et évoluer dans le bon sens; notre rôle reste le même, il n'en est que plus d'actualité: c'est de proposer le Prince Jean; si Sarkozy réoriente la France "du bon côté" tant mieux; et de toutes les manières, qu'il réussisse ou qu'il échoue dans son "entreprise" -ce que seul l'avenir nous dira- il n'en demeure pas moins qu'il nous faut pousser à la roue, afin de "clôturer le cycle" ouvert par la révolution, et redonner le Roi aux républiques françaises, afin qu'il nous garantisse un exercice serein et apaisé de la démocratie (comme nous le voyons dans les royautés européennes...).

              Pour l'instant on en est aux symboles: oui, par exemple, à la lecture de la lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste assassiné à 17 ans; mais alors que l'on soit logique et juste jusqu'au bout; que l'on intègre ou réintègre dans la mémoire collective tous ceux qui ont souffert et qui ont été assassinés:  justice pour les Vendéens et les 800.000 morts de la Révolution, pour qu'ils ne soient plus des morts "occultés"; et donc  reconnaissance du génocide, et fin du mémoricide; reconnaissance du massacre d'un petit enfant de sept ans, Louis Charles, duc de Normandie, Roi de France; Edmonde Charles-Roux -de l'Académie Goncourt- en parle en ces termes: "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."...

              Lui n'est même pas arrivé à ses 17 ans et n'a même pas pu écrire à ses parents: ils avaient déjà été massacrés eux aussi: alors Monsieur Sarkozy, encore un effort: vous avez bien dit que c'était toute l'histoire de France que vous aimiez: dire enfin la vérité sur ce qui s'est passé pendant la Révolution, cela permettrait de réconcilier une fois pour toutes les Français entre eux, et avec leur Histoire; ce serait un acte de réconciliation vraie, car on ne se réconcilie que dans la vérité; un acte qui permettrait en quelque sorte une refondation et un nouveau départ de l'amitié entre les Français (car la Nation est une Amitié...): bien loin de demander vengeance, réparation ou "repentance", nous demandons simplement la justice et la vérité, et la France s'en portera mieux...

  • 200 ans après...

              Comparons les deux cents premières années de la Royauté, et les deux cents (premières) années écoulées depuis la révolution: pour avoir une idée du bilan de l'oeuvre des Rois, prenons Bouvines (1214) comme référence par rapport à 987 (élection d'Hugues Capet, "début réel" de la Royauté), ce qui nous donne une période de 223 ans; et pour avoir une idée de l'oeuvre de la république, partons de 1792 (proclamation de la république/abolition de la Royauté) jusqu'à l'élection de Nicolas Sarkozy (2007), ce qui nous donne une période de 215 ans: comparons donc l'état de la France à la fin de ces deux périodes, sensiblement égales dans le temps, et nous verrons que cela se révélera très instructif...En 987, c'est très simple, la France, au sens où on l'entend aujourd'hui, n'existe pas: Hugues Capet règne sur un territoire exigu (en gros, l'Ile de France; encore doit-il y composer avec des seigneurs puissants et turbulents...); tous ses vassaux sont bien plus riches et plus puissants que lui (Flandres, Normandie, Bourgogne....); c'est d'ailleurs cette faiblesse qui fait sa force, puisque nul ne peut imaginer que ce roitelet de quinzième catégorie puisse représenter le moindre danger pour "l'établissement" féodal...

              Or, 223 ans et 6 Rois plus tard, Philippe Auguste remporte la victoire de Bouvines, c'est la naissance du sentiment national, la France existe bel et bien, elle est forte et puissante -quoiqu'encore très incomplète...- et l'art Roman puis l'art Ogival (ou Français, improprement appelé "gothique"...) la couvrent de ce "blanc manteau d'églises" qui sont l'une des caractéristiques de ses paysages et de son âme profonde; à l'intérieur du Royaume, les Capétiens se sont affranchis de la féodalité, et ils ont crée cet Etat Royal, moderne, qui va leur permettre -à eux, les plus faibles d'hier- de l'emporter sur les féodaux -eux les plus forts-; et, surtout de continuer à creer la France....; certes, la vie est dure pour le petit peuple, "la France d'en bas", mais elle l'est encore plus ailleurs en Europe; la France est en train de devenir "la Douce France"; et l'esclavage est déjà aboli de fait depuis longtemps sous Philippe Auguste (il durait encore, en Russie, au début du XX° siècle!...).

              Donc, à moins d'être d'une absolue mauvaise foi, force est de constater que les 200 premières années de la Royauté sont bénéfiques et positives: pour nous, c'est "la Royauté prouvée par l'Histoire" en quelque sorte! Qu'en est-il pour la République? Là, c'est l'inverse: on part du pays le plus grand, le plus riche, le plus peuplé, le plus puissant; la France est "LA" superpuissance de l'époque; tout le monde parle français, et c'est l'Académie de Berlin qui met au concours, en 1784, la question des "Raisons de l'Universalité de la Langue Française"; on bâtit "à la française" de Saint Petersbourg à Washington, et l'Europe se couvre de "petits Versailles"; l'art et l'esprit français s'étendent partout; un Roi français régne en Espagne et sur plus de la moitié de l'Amérique; où en sommes-nous en 2007, 215 ans après? Une seule phrase nous évitera les longs discours: encore candidat, le président Sarkozy s'écria un jour, durant sa campagne électorale: "Non, la France ce n'est pas fini!"; il n'est pas impossible, d'ailleurs, que ce thème soit l'un de ceux qui l'aient fait élire, car il reparlait aux Français de la France, de ses deux mille ans d'Histoire chrétienne, de son âme; il se rendait au Mont Saint Michel; il exaltait la grandeur, la fierté, la beauté "d'être français"...

              Mais précisément, aussi sympathique et positif soit-il, ce thème est révélateur de l'état dans lequel la république à mis la France, 200 ans à peine après avoir été instaurée: celui ou celle qui, sous Louis XV ou Louis XVI, se serait écrié "Non, la France ce n'est pas fini!", celui-là ou celle-là aurait été immédiatement interné à l'hôpital psychiatrique le plus proche, où l'on se serait empressé de lui passer la camisole de force, et de le bourrer de sédatifs et autres tranquillisants!....Oui, quand loin des discours et des idéologies on regarde froidement et lucidement l'état de la France 200 ans après 1792, lorsqu'on constate ce "grand bond en arrière", cet épouvantable désastre -national et international-, nous affirmons que si la Royauté était déjà "prouvée par l'Histoire" deux cents ans à peine après son instauration, la République, elle, est condamnée par l'Histoire, par les faits, par la simple constatation du réel, deux cents ans après qu'elle ait assassiné Louis XVI, acte fondateur des Totalitarismes modernes....

  • Au delà de l'ingratitude, une injustice et une folie...

            Les Serbes sont, dans l'ensemble, de grands amis de la France, aux côtés de laquelle ils se sont souvent trouvés, dans des alliances militaires et diplomatiques solides et durables. On l'a souvent oublié ces dernières années; on ne parle plus trop non plus de l'immense service qu'ils ont rendu à l'ensemble de l'Europe en luttant héroïquement contre l'invasion musulmane: s'il n'y avait eu les Serbes (mais aussi les Autrichiens et tant d'autres...) l'invasion musulmane de l'Europe, qui fut brisée à l'Ouest par la France -sous Charles Martel-  et par l'Espagne, entre 711 et 1492, (il a tout de même fallu huit cents ans!...) aurait peut-être réussi, par l'autre côté, par l'Est de l'Europe! mais, heureusement, il y avait les Serbes; eux qui, avec d'autres, n'ont jamais renoncé, jamais abjuré, jamais fui; et pourtant ils ont été conquis par les musulmans, et  ils ont énormément souffert de l'invasion musulmane, car celle-ci fut tout sauf douce et suave!: mais ils ont tenu bon, et nous leurs devons, pour une large part, d'avoir pu rester l'Europe, Libre tout simplement. Cela n'est pas rien, c'est même tout: qui le redit aujourd'hui? et quelle récompense vont-ils recevoir? La perte du Kosovo, coeur et mémoire de la Nation Serbe!

              C'est en effet à cette extrémité que veulent en arriver les Allemands, les Anglais et les Etats-Uniens, formant pour l'occasion une "alliance aberrante", qui joue contre l'Histoire de l'Europe, contre ses racines et contre ses Traditions: osons le mot: contre son Âme! En deux mots, on sait que les Allemands ont longtemps cherché à l'Ouest (contre la France) et à l'Est et au Sud (contre les Slaves, essentiellement...) ce qu'ils ont estimé être leur "espace vital" (la "Mitteleuropa"), et ce quelles que soient les orientations politiques de leurs dirigeants (Kaiser, Reich...); ce furent ainsi les allemands qui, au XX° siècle, donnèrent le coup de grâce aux serbes du Kosovo: l'invasion musulmane, et la féroce répression qu'elle généra, avait porté le premier coup à la démographie serbe au Kosovo et, durant plusieurs siècles, elle avait modifié -au profit des musulmans, amenés d'Albanie- la composition ethnique de la province; les Serbes y restaient cependant majoritaires: les troupes nazies et leurs alliées italiennes, logiques dans leur opposition "aux slaves", achevèrent en quelque sorte le travail des ottomans, et en favorisant eux aussi des déplacements de population ils rompirent définitivement l'équilibre démographique de la province, au profit des albanais musulmans...       

              Aujourd'hui, avec l'arrivée de la diplomatie états-unienne et de ses chimères pro musulmanes, c'est la troisième "intervention" anti serbe depuis cinq cents ans: après la monstrueuse punition collective -en tout illégitime- que constituèrent les bombardements de l'OTAN en 1999, les Etats-Uniens -jouant du reste, mais s'en rendent-ils bien compte?, les apprentis-sorciers...- veulent à tout prix donner des gages à ce qu'ils croient être des musulmans modérés en leur offrant le Kosovo et en favorisant l'Islam dans les Balkans, au détriment de ceux qui ont, jadis, sauvé l'Europe; ils croient s'attirer ainsi les faveurs du monde musulman: si tel est leur souhait, ils auraient mieux fait de ne pas attaquer l'Irak!...; quoi qu'il en soit, ce sont nos malheureux amis serbes qui sont victimes d'une répugnante injustice, et il semble bien qu'on n'y puisse plus grand'chose: qu'au moins les faits soient établis, et que ce soit dit clairement...

  • Adieu repentance (s) ?...

                 Dans sa manie de la repentance, et sa traque obsessionnelle de la discrimination, Jacques Chirac n'aura probablement pas de compétiteur, tellement "il est allé trop loin", tellement il a été excessif jusqu'à la caricature; il n'aura probablement pas -du moins on peut l'espérer- de successeur: en effet Nicolas Sarkozy, tout au long de sa campagne ou à peine élu, a clamé sa volonté de restaurer l'image de la France, son désir de faire à nouveau aimer la France, et donc d'en finir avec cette mode envahissante et malsaine de la repentance, cet acharnement ahurissant à dénigrer le passé national, qui n'est au fond qu'une façon de se haïr soi-même: à qui pensait-il, lui qui se veut le champion de la "rupture" ? poser la question c'est y répondre...

                 Et si notre nouveau Président, désireux de tenir ses promesses et d'être logique et cohérent avec lui-même, faisait un peu le ménage dans certaines lois (plusieurs à supprimer...), certaines subventions (encore plus à supprimer!...) et certains organismes tout récents, crées sous et par Jacques Chirac ? avec comme excuse ou justification la soi-disant volonté de traquer on ne sait quelles discriminations ou quel racisme imaginaire, n'existant que dans son esprit à lui: car s'il y a bien un danger raciste en France aujourd'hui, c'est d'un racisme anti-français qu'il s'agit, d'une haine caractérisée de l'héritage français, d'un refus et d'un rejet du "capital transmis" qui constitue notre être profond! Ne prenons qu'un seul exemple, celui de la "Halde", voulue et crée par Chirac et confiée à Monsieur Schweitzer: le simple fait d'avoir créé une "Haute Autorité" pour lutter contre le racisme ou les discriminations n'est-il pas en soi révélateur d'un drôle d'état d'esprit, et disons le franchement d'un réel mauvais esprit?

                 Il n'y avait donc rien de plus urgent ou de plus pressé à faire? Ne fallait-il pas plutôt mettre le temps, l'argent et l'energie dont on disposait à rendre de nouveau sûres nos rues, nos trains ou nos métros? Monsieur Chirac, qui vit dans les Palais, ne se fait jamais agresser, ni dérober son portable, ni voler ou dégrader sa voiture....; non, bien sûr, et ce qui l'intéresse vraiment, qui mobilise son énergie c'est la lutte contre le racisme! alors que tout le monde sait que les "Jeunes" (ceux qu'il appelle "les enfants de la République" !) sont responsables d'une sur-délinquance bien réelle, dont la part dans la délinquance globale  se situe, selon les endroits, entre 50% et 80%, d'après plusieurs évaluations différentes, mais toutes concordantes...Mais pour assurer la sécurité des personnes et des biens, qui est pourtant le rôle de base, le rôle premier de toute autorité, de toute société digne de ce nom, là point de "Haute Autorité" ! Le fait est révélateur, tout à fait éloquent, et semble se passer de commentaires...

                 Remarquons une dernière chose, assez savoureuse, pour conclure: on pourrait tout aussi bien "juger le juge" ! en effet monsieur Schweitzer, chargé donc de juger éventuellement les comportements de tout un chacun, s'est mis lui-même "hors la loi", dans un domaine fort différent il est vrai; on sait que l'un des premiers articles de la constitution républicaine stipule que "le Français est la langue officielle de la République française"; or, du temps où il dirigeait Renault, monsieur Schweitzer a cru bon d'obliger tous ses ingénieurs à travailler en anglais; cette disposition a été supprimée depuis, mais pas parce qu'elle était scandaleuse, seulement parce qu'elle était "contre productive"! voilà donc quelqu'un qui foule au pied une loi de la république -accessoirement la Culture Française...ce qui est autrement plus grave et scandaleux-, et à qui "on" demande de venir jouer les monsieur Loyal ou les arbitres du bien et du mal : bravo Chirac!

  • Rions un peu: Scandale à Marseille!...

              Aux armes, citoyens! Cette situation ne peut plus durer! Le vendredi 4 mai, vers les minuit, un gentil groupe d'une vingtaine de nos chers "jeunes", si doux et si aimables, s'amusaient tranquillement dans le métro; ils jouaient, comme de charmants enfants qu'ils sont, aux même jeux que nous dans notre jeunesse: quelle grâce! et comme ils sont touchants! ils jouaient, avec l'innocence de leur âge, à bloquer la fermeture des portes des rames du métro, empêchant la circulation de celui-ci, et "chahutaient plus que de raison" dans les rames; (en clair: ils cassaient tout!). C'est alors qu'une bande de quatre fascistes de la RTM, des adultes, ont lâchement agressé nos chers "jeunes" et ont prétendu leur interdire de jouer! Ces quatre adultes sont bien connus: membres de la CGT, ils écument régulièrement les lignes du métro afin d'agresser et, disons le tout net, de traquer les "jeunes"; ceux-ci, provoqués, se sont évidemment défendus et ont envoyé leur quatre agresseurs à l'hôpital.

              Croyez-vous que les brutes fascistes et anti-jeunes de la CGT en seraient restés là? Que non! Avant d'aller perturber les services hospitaliers, ils ont fait appel à trois équipages de police et à un renfort de CRS pour que la traque aux gentils ados se poursuive! Dans quel pays vivons-nous? Devant la gravité des faits, et face à une attaque aussi grave contre nos "jeunes", manifestement préméditée, nous exigeons des comptes, ainsi qu'une prompte et exemplaire punition pour les quatre agents-agresseurs de la RTM; ainsi que pour leurs complices policiers et CRS; nous demandons également la mise en jugement immédiate du maire de Marseille, coupable suprême du racisme anti "jeunes" dont nous voyons tous les jours les effets dans notre ville; nous exigeons la ré-installation symbolique de la guillotine sur le Vieux-Port, afin de rappeler aux racistes de la RTM-CGT qu'il ne faudrait pas qu'ils aillent trop loin!...

              Nos "jeunes" ont le droit de s'amuser, il faut bien qu'ils se défoulent, et la scandaleuse agression dont ils ont été victimes justifie amplement, selon nous, un rétablissement temporaire de la peine de mort, rétro-active et immédiate, comme au bon vieux temps de tonton Maximilien: à l'époque, on savait éduquer les gens, on savait comment faire pour qu'ils filent droit, et pour maintenir la pureté républicaine; ce n'était pas comme aujourd'hui, on ne laissait pas faire n'importe quoi, l'ordre régnait à Paris, et ailleurs...Il est urgent d'en revenir aux saines et bonnes moeurs d'autrefois, et de reprendre la grandiose devise des grands ancêtre guillotineurs: "Ci-gît toute la France!" et nos "jeunes" pourront enfin, à nouveau, jouer en paix, dans des rues et un métro rendus à leurs doux jeux, si mignons, si innocents...

  • Ségolène parle d'Olympe..

    On savait que Ségolène Royal avait un gros problème avec la langue française: le plus bel exemple n'étant pas la savoureuse " bravitude" mais bien plutôt la "spiritualité" d'Arnaud Montebourg. Cherchant à excuser ce dernier d'un jeu de mot douteux, Ségolène a bien voulu lui pardonner, en martyrisant au passage la langue française, et en se couvrant une fois de plus de ridicule, puisqu'au lieu de parler de son humour ou de sa drôlerie, elle a évoqué sa "spiritualité", croyant évoquer par là un être "spirituel", c'est à dire drôle, maniant un humour délicat et raffiné, tel un Guitry par exemple; c'était évidemment "humour" qu'il fallait employer, le terme de "spiritualité" se référant bien sûr à des auteurs traitant de spiritualité ou de religion, comme Saint Augustin ou Pascal, dont on conviendra que Monsieur Montebourg est malgré tout assez éloigné...

    On vient de découvrir que Madame Royal a également un problème avec l'Histoire: durant la campagne électorale, elle s'est lancée dans un vibrant éloge d'Olympe de Gouges, et n'a pas hésité à demander le transfert de ses cendres au Panthéon !

    Bigre ! Sait-elle vraiment qui fut Marie Gouze, plus connue de nos jours sous son pseudonyme d'Olympe de Gouges (nettement plus flatteur, on en conviendra...); et surtout comment et pourquoi elle mourut, à 45 ans, guillotinée par Maximilien et sa bande de fous furieux ?

    Ségolène se moque bien de l'Histoire, et préfère nous sortir  son vernis culturel, selon le principe bien connu: la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale ! Elle pense donc que notre chère Marie/Olympe fut simplement une féministe, et c'est au moment de la Journée des Femmes que Madame Royal a fait cette proposition saugrenue de transfert de cendres au Panthéon.

    Pourquoi saugrenue ? Tout simplement parce que Marie/Olympe, royaliste, adopta les idées de la révolution au moment où, pour tout le monde, cette révolution semblait n'être que l'évolution nécessaire dont avait rêvé, par exemple, un Mirabeau... Mais assez vite, par la suite, révoltée et effrayée par les horreurs dont Danton, Robespierre et consorts se rendirent coupables, et lucide sur les conséquences de ce qui ne pouvait plus que déboucher sur le Totalitarisme, Marie/Olympe redevint la royaliste qu'elle avait été. Elle eut le courage, la noblesse de coeur et la grandeur d'âme de défendre Louis XVI et de rédiger des pamphlets contre Marat et Robespierre. Un tel courage ne pouvait bien sûr pas rester impuni: Robespierre la fit guillotiner le 3 novembre 1793, trois semaines après Marie Antoinette, à qui elle avait crânement adressé le préambule de sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyennne".

    Alors, Madame Royal, de grâce: si vous voulez vous servir chez nous, piller nos auteurs et encenser nos grandes figures, surtout ne vous gênez pas, faites comme chez vous et allez-y de bon coeur ! soyez juste honnête, intellectuellement s'entend, et citez vos sources; citez-les complètement; et n'omettez pas, dans le cas de Marie/Olympe, de dire la simple vérité: elle a été assassinée par vos amis, ceux qui ont instauré le Totalitarisme; ceux qui ont mis la France, l'Europe et le monde à feu et à sang;  ceux qui ont pratiqué le premier génocide, dont tous les autres découlent, de Hitler et Staline à Mao et Pol Pot; ceux qui avec leurs Colonne Infernales ont inventé et préfiguré les Waffen SS, et qui en Vendée ont réalisé le premier Oradour sur Glane...