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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 2003

  • On peut en rire ou en sourire un peu ... même s'il n'y a pas vraiment de quoi. Mais ce titre n'est pas très exact : la faillite, ce n'est pas que "lui", c'est avant tout le Régime, le Système !

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  • Où Georges Bernanos, avec Maurras, défend - mais à sa façon - le politique d'abord !

     

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    « A des devoirs correspondent des droits, à de lourds devoirs correspondent des droits étendus ! ... Maurras ne cesse de le rabâcher dans les colonnes de son journal ! Mais je savais tout cela avant d'avoir lu une seule ligne de Maurras. (...) Mais MM les théologiens se défilent dès qu'on leur rappelle ces vérités-là. Ils parlent aussitôt de machiavélisme : "alors, plus de morale en politique ?", font-ils d'un ton malin. Leur alors est enfantin. Faut-il que ce soit moi, Georges Bernanos, qui leur récite le catéchisme et leur réponde que l'action politique est sujette de la morale mais qu'elle l'est suivant l'ordre de sa nature, qui est ce qu'elle est et qu'on ne peut changer avec de l'encre sur le papier ! Oui, le roi doit répondre de son peuple devant Dieu, mais il doit d'abord répondre de l'Etat devant son peuple ... C'est ça le politique d'abord, car on se doit de l'entendre dans l'ordre des moyens et non pas dans l'ordre des fins ! Ah ! nos nouveaux théologiens me font pitié ! Ils confondent primauté et priorité, prius et primum, car ils ne savent même plus le latin ! Le Suisse ne passe-t-il pas avant le Saint-Sacrement dans les processions ? Est-ce à dire que l'homme à la hallebarde qui garde, lui, son bicorne emplumé sur la tête passe avant le bon Dieu ?»

     

    Georges Bernanos

     

    Le Combat pour la liberté. Correspondance inédite, tome 2 (1934-1948), Paris, Plon, 1971

     

       

  • Par ici la sortie par Louis-Joseph Delanglade

    En 2001, puis en 2007 et 2008, la France est humiliée sur son sol par les sifflets que lui adressent les « supporteurs » de l’Algérie, puis du Maroc et de la Tunisie. En 2009, à Marseille, des milliers de personnes descendent et saccagent Canebière et Vieux-Port à la suite d’un match Algérie-Egypte. Nouvel accès de fièvre vendredi dernier, à la fin du match Algérie-Russie : ce qu’une presse complaisante appelle des « débordements de liesse populaire » ressemble plutôt à une razzia sur les principaux de nos centres-villes. M. Valls qualifie ces incidents d’ « insupportables ». Le ministère de l’Intérieur annonce la mobilisation de milliers de gendarmes et de policiers, ainsi que des « moyens lourds » de maintien de l’ordre à l’occasion du huitième de finale Algérie-Allemagne de ce 30 juin. A quand l’état de siège ? 

    Dans le même temps, l’événement sert de catalyseur à tout ce que la France compte de Maghrébins, qu’ils soient étrangers (en situation régulière ou pas), naturalisés ou bénéficiaires du droit du sol. En témoignent, par exemple les tweets enflammés de MM. Debbouze et Hammadi, le premier acteur et humoriste « franco-marocain », le second député socialiste « d’origine algéro-tunisienne ». Plus largement, personne ne s’en cache devant les micros. « Je suis français, mais… » a-t-on pu entendre très (trop) souvent…

     

    On peut s’en offusquer ou en être exaspéré (comme M. Gaudin qui avait dit : « ça ne nous plaît pas »… avant de mettre de l’eau dans son vin). Mais mieux vaut adopter une attitude résolument politique. C’est un fait que des centaines de milliers, voire des millions, de personnes constituent, ici même, sur le sol de notre patrie, un second peuple. Ce sont nos lois qui ont fait de beaucoup d’entre elles des « Français ». On comprend bien que cette nationalité, si avantageuse, leur convienne et il serait stupide de leur en vouloir.

     

    Par contre, ce second peuple renferme une minorité active qui pose manifestement un problème de sécurité publique. Non seulement par les émeutes urbaines qu’elle est toujours susceptible de fomenter (comme en 2005) mais, et c’est aussi d’actualité, par ce qu’on pourrait appeler « la djihadisation des esprits ». En effet, directement ou indirectement (par son pouvoir d’attraction sur certains jeunes « Gaulois »), elle en constitue le vivier. Combien sont-ils à être partis ou en partance pour le Proche-Orient ? Des centaines, des milliers ? Détail inquiétant : la proportion des « femmes » serait considérable (45%), alors qu’on a longtemps pensé qu’elles seraient un facteur d’« intégration ».

     

    Comment nos politiques analysent-ils la situation ? De la pire des manières, c’est-à-dire en minimisant, voire en niant, les évidences. A écouter MM. Hollande et Valls sur ce sujet, on a l’impression que ces « jeunes » sont en quelque sorte des fugueurs qu’il s’agit d’empêcher de partir ou de ramener à la maison. Témoignages et images ne laissent pourtant aucun doute : beaucoup de ceux qui reviendront (car tous ne vont pas mourir là-bas) seront de dangereux terroristes islamistes en puissance. Ce n’est pas un numéro d’appel d’urgence ni une cellule d’aide psychologique qu’il faut mettre en place mais bien un tribunal d’exception.

     

    Nous avons sous les yeux les conséquences de la folie immigrationniste de la fin du XXème siècle. Des solutions existent. D’ordre législatif et juridique dans un premier temps (remise en cause des conditions d’application du droit du sol ; déchéance de nationalité et expulsion des prétendus « binationaux », dès lors qu’ils sont des délinquants avérés ou qu’ils représentent une menace évidente pour la sûreté nationale). Cela contribuerait certainement à calmer beaucoup de gens. Et s’il fallait aller plus loin, l’Histoire enseigne qu’on le peut aussi, à condition de s’en donner les moyens.

     

  • Décès de Jean-François Mattéi : par dessus tout, une perte pour la pensée française

    matteiA.jpgNous avons appris avec une infinie tristesse le décès, survenu hier, à Marseille, de Jean-François Mattéi. Il venait d’avoir 73 ans.

    Nous perdons un ami devenu très cher au fil des années, à qui nous liait ce genre d’amitié qui ne se satisfait pas d’une affectivité ou d’une familiarité facile, rapide ou superficielle. Nous avions appris, au moins dans la mesure de nos moyens, à connaître sa pensée, qui, justement, nous était devenue, peu à peu, familière, au fil de ses livres, de ses conférences, de nos rencontres, de nos conversations amicales. Il avait de la sympathie pour notre courant de pensée, nos actions, auxquelles il prenait part régulièrement. Il écrivait dans Politique magazine ; il a participé à l’un des derniers rassemblements royalistes des Baux de Provence ; il est intervenu souvent lors des dîners-conférences qui suivent la Messe du 21 janvier, à Marseille ; chaque année, il nous faisait l’honneur de traiter un sujet dans nos cafés politiques d’Aix et de Marseille, dont les vidéos sont dans ce blog. La dernière fois que nous l’avons rencontré, ce fut au Café actualité d’Aix-en-Provence où il parlait de « la crise des fondements de notre civilisation » et il avait été particulièrement brillant. Il avait, aussi, été invité, pour y intervenir, au colloque du CRAF* tenu à Paris, à l’automne dernier; il s’y était rendu volontiers. Il avait donné plusieurs notes à Lafautearousseau.   

    Nous avons progressivement, aussi, découvert l’homme qu’il était ; son immense culture ; sa passion pour la poésie, la musique, la peinture ; son attachement à ses racines oranaises, à ses souvenirs du lycée Lamoricière ; sa fidélité à son maître, Pierre Boutang – qui est aussi le nôtre ; sa proximité vis-à-vis de l’œuvre – et de la personne – d’Albert Camus. C’est dire tous les liens d’amitié vraie qui nous reliaient à lui.

    Si grands soient-ils, sa disparition, comme l’a dit justement l’un de ses amis, est, avant tout, une perte pour la pensée française. Et, précisément, à un moment où elle en aurait le besoin le plus fort et le plus urgent. Ses livres restent et nous aurons tous le plus grand intérêt à nous y replonger.

    A Madame Jean-François Mattéi, à ses fils Philippe et Alexandre, à sa fille Isabelle, nous adressons nos condoléances et notre sympathie, en les assurant du grand souvenir que nous conserverons, ici, de celui que, tous, nous venons de perdre. 

     ___________

    * CRAF, Centre Royaliste et d'Action française

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     Jean-François Mattéi, devant le Mur des fastes, chez Charles Maurras, à Martigues

     

  • D'accord avec... Patrice de Plunkett

    (sur son Blog, le mardi 15 janvier)

    Dédain de Valls envers 800 000 manants

    valls,hollandeCe matin sur RMC, question de Jean-Jacques Bourdin : "Le président va-t-il recevoir la coordination de la Manif pour tous ?" 

    Réponse arrogante de Manuel Valls : "Je ne crois pas que ce serait de son niveau."

    En revanche, il était "du niveau du président" de recevoir en son palais deux agents de la cabale Inter-LGBT, pour leur promettre de refuser la clause de conscience aux maires...

    Nous vivons sous un régime de cour.

    Une révolution serait urgente.

  • Reçu de Jean-François Mattéi : "un texte étonnant de Marguerite Duras sur l'homosexualité"

     Quand Marguerite Duras sexprimait sur lhomosexualité

    ETIENNE DE MONTETY (Le Figaro du 8 janvier 2013)

    Dans La Passion suspendue, livre posthume dentretiens avec une journaliste italienne qui paraît ces jours-ci aux Éditions du Seuil, l’écrivain Duras, décédée en 1996, tient des propos très tranchés sur lhomosexualité. Ils font leffet dun pavé dans la mare au milieu des débats en cours. « Il manque, affirme-t-elle, à lamour entre semblables cette dimension mythique et universelle qui nappartient quaux sexes opposés. () Je lai déjà dit, cest la raison pour laquelle je ne peux considérer Roland Barthes comme un grand écrivain : quelque chose la toujours limité, comme si lui avait manqué lexpérience la plus antique de la vie, la connaissance sexuelle dune femme. » Et lauteur de LAmant (prix Goncourt 1984) de conclure : « Limpossibilité de la procréation même, du reste, rapproche beaucoup lhomosexualité de la mort. »

     

    Merci à Jean-François Mattéi de cet envoi.

  • Café politique de Marseille : Enquête sur la République, Acte II, Succès II...

    Deuxième salle pleine pour la deuxième pierre apportée à notre édifice de l'Enquête sur la République. Un mois après Gérard Leclerc, fort et brillant, Antoine de Crémiers a été fort et brillant, lui aussi : la République est morte, la "modernité" dont elle se voulait porteuse a échoué, à cause de ses contradictions originelles; et Antoine de Crémiers l'a montré en brossant un tableau s'étendant des promesses des Lumières aux échecs de nos jours, pour ce Système qui promettait "le bonheur", idée neuve en Europe, qui ne serait plus dans l'au-delà mais ici bas : inutile d'en dire plus, la vidéo sera là dans les tous prochains jours...

  • Jeanne d'Arc célébrée partout en France : premiers échos, premières photos, suite : le Cortège parisien....

            Ce fut ce matin un beau défilé nationaliste et royaliste sous un soleil digne du 600e anniversaire de la Sainte de la Patrie, en présence de Mgr le Prince Sixte de Bourbon-Parme.

            Quelques photos... 

    Henry Le Bal lisant son hommage à Jeanne

     

  • Yvan Blot nous "rappelle" un texte de Dostoïevsky sur "liberté, égalité, fraternité"....

            Il en a pris l'habitude, et c'est très bien ainsi : Yvan Blot nous envoie, régulièrement, des textes ou des conférences : cette fois-ci, c'est un extrait de Dostoïevsky qu'il nous fait parvenir ("J’ai pensé que ce texte de Dostoïevski vous intéresserait...").

            Cet extrait des "Frères Karamazov" (tome 1, pages 564 et suivantes) nous intéresse, en effet, avec les remarques dont l'assortit Yvan Blot.....

     

     

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