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Les prix du mardi...

          le prix citron: à Laurent Fabius. Pour sa déclaration théâtrale, faite sur TF1 le dimanche 1° juin, lors d'une réunion de refondateurs du PS : "...les trois couleurs de la république sont en train de reculer devant une autre couleur, celle de l'argent...."

          Il a peut-être cru prononcer là la phrase du siècle, mais bon, quand on connaît sa situation matérielle personnelle, on est obligé de se dire qu'il envoie le bouchon un peu loin. La couleur de l'argent, il sait très, très bien ce que c'est.

          Nous ne le lui reprochons d'ailleurs pas, nous lui reprochons simplement son inconséquence, voire son impudence: c'est comme quand Ségolène et François ont dit qu'ils n'aimaient pas les riches, juste avant que l"on apprenne deux ou trois choses sur certaine SCI du côté de Mougins.....

          C'est Jacques Julliard qui met tout ce beau monde d'accord: dans son retentissant article du 2 Août 2007, dont nous avons largement rendu compte (1) et qui est toujours d'actualité -qu'on en juge, avec le cas de cette déclaration de Fabius qui nous occupe ici- il écrivait ce paragraphe assassin: "...."Le plus grave, c'est que cette démission de l'intelligence a produit ce qu'il faut bien appeler une imposture morale. Au propre comme au figuré, les socialistes n'habitent pas où ils militent, ils ne mettent pas leurs enfants dans les écoles qu'ils défendent, la plupart ne vivent pas comme ils sont censés vivre. L'écart entre l'être et le paraître est devenu le principal handicap social du parti.".

         Nous n'aurions pas dit mieux, et comme c'est Julliard qui le dit .....

(1): voir les quatre notes de la Catégorie "Gauche: la fin d'un cycle ?...."

          le prix orange: à Eric Woerth, ministre du budget, qui semble vouloir "tenir bon",comme Bussereau ou Darcos. 1468841874.jpg"A partir du moment où on a la conviction qu'on agit pour l'intérêt général, il n'y a pas de raison de reculer".

          Dans une interview au Parisien Dimanche, Eric Woerth s'explique et se justifie sur la réduction d'effectifs prévue parmi les fonctionnaires. Alors que dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques, le gouvernement a programmé 22.900 suppressions de postes de fonctionnaires dans le Budget 2008, et que 35.000 ont été annoncées pour 2009 en application du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, Eric Woerth affirme que sur ce point, "reculer, ce serait faire reculer le pays".

          Pour le ministre de la Fonction publique, "il est impératif de diminuer les effectifs", même s'il faut "les réduire doucement, sans brutalité". Et de souligner : "Tous les pays qui sont parvenus à équilibrer leurs finances publiques, ont réduit le nombre de leurs fonctionnaires". Le ministre juge qu'il serait "irresponsable" de ne pas saisir "l'opportunité" de la démographie qui "fait que beaucoup partent en retraite"......

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