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  • Premier septembre 2012, Martigues, dans le Jardin de sa maison du Chemin de Paradis : tout l'Hommage à Charles Maurras, en un seul PDF

    maurras,chemin de paradisVoici, réuni en un seul PDF, l'ensemble de ce qui s'est passé à Martigues, le premier septembre 2012, lors de la Journée d'Hommage à Charles Maurras à l'occasion du soixantième anniversaire de son décès. Et qui fut, non pas un "devoir de mémoire", mais "un bonheur de mémoire", comme le disait Jean-Marc Varaut : Dominique Paoli avait eu, en effet, l'heureuse idée de faire commencer l'après-midi par l'écoute d'une bande sonore, dans laquelle Jean-Marc Varaut, en 2002, évoquait Maurras : très émouvantes, ces quelques minutes passées en compagnie de notre ami, ainsi présent parmi nous, par-delà le temps et l'espace, furent l'un des temps forts de cet après-midi.

    Vous trouverez dans ce PDF :

    1. D'abord, le récapitualtif des cinq "moments" de la Journée : à Roquevaire, pour commencer (devant le caveau familial des Maurras); puis à Martigues : la Messe, dans l'église de la Madeleine (la "cathédrale", comme on dit volontiers là-bas); le repas au bord de l'eau, quai Brescon, le quai natal de Charles Maurras; les interventions dans le jardin de la maison de Maurras, au Chemin de Paradis; enfin, clôturant cette magnifique journée, le verre de l'amitié, Villa Khariessa. (cette première partie intègre également notre Album Une visite chez Charles Maurras... , de 95 photos, pour l'instant).

    2. Ensuite, la vidéo - d'excellente qualité - qui permet d'entendre et de voir les quatre intervenants réunis par Nicole Mauuras et  Dominique Paoli - qui présentait - à partir de 15 heures, dans le Jardin qui s'est souvenu : Jacques Trémolet de Villers, Jean-Baptiste Donnier, Jean-François Mattéi et Hilaire de Crémiers.

    3. Egalement, le texte intégral de l'intervention de Jean-François Mattéi, sobrement intitulé Le chemin de paradis, et illustré de trois aquarelles (parmi la vingtaine qu'il a réalisées pour l'occasion) peintes par Gernez pour l'édition de luxe des contes du Chemin de Paradis.

    4. Enfin, un reportage photo de la journée : trente photos, comme il y a "trente beautés de Martigues", pour Maurras.

    Bonne lecture ! 

    Martigues 1er septembre 2012 Hommage à Charles Maurras.pdf 

    maurras,chemin de paradis

  • GRANDS TEXTES (33) : Qui sera le Prince ? par Pierre Boutang

    Pierre Boutang revient ici sur L'Avenir de l'Intelligence, qu'il appelle "cet immense petit livre", publié par Maurras en 1905.

    Maurras y oppose - un peu à la manière des tragédies de la Grèce antique - deux personnages allégoriques, engagées dans une lutte à mort : l'Or, c'est-à-dire les puissances d'Argent, les forces du matériel, et le Sang, c'est-à-dire l'ensemble des forces de la Tradition et de l'Esprit : politique, histoire, culture, religion, spiritualité.

    La Révolution, détruisant le pouvoir royal venu du fond des âges, et qui s'appuyait sur les forces de la Tradition et de l'Esprit, a ouvert toutes grandes les portes aux forces de l'Or, qui règnent maintenant sans partage, et nous sommes aujourd'hui dans cet Âge de fer, prophétisé par Maurras, qu'ont amené les philosophes du XVIIIème siècle, mais aussi leurs prédécesseurs de la Réforme et de la Renaissance.

    Cela durera-t-il toujours ? La victoire de l'Or sur le Sang est-elle définitive ? C'est, évidemment, une possibilité, et les apparences, aujourd'hui, semblent plaider en faveur de cette hypothèse.

    "A moins que...", dit Maurras, dans la conclusion de son "immense petit livre".

    Disciple et continuateur de Maurras, Boutang poursuit ici cette réflexion, cet "à moins que..." : les Soviets ont disparu, dans l'effondrement cataclysmique de l'utopie messianique marxiste; certains évènements, certains personnages dont il est fait mention dans ce texte appartiennent au passé.

    L'essentiel, la question centrale, demeure : Qui sera le Prince de ce temps ? Elle est au coeur de notre présent.    

     

    boutang,maurras,l'avenir de l'intelligence

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  • Pains au chocolat, ramadan et "propos toxiques" : ou, le monde selon Baroin (et tant d'autres !...)

    Dans une école, à la récré, un "minot" se fait piquer son pain au chocolat par d'autres, qui lui interdisent de manger pendant le Ramadan.

    Copé dénonce la chose. Baroin réplique qu'il s'agit de "petites phrases toxiques, dangereuses... (qui) altèrent le pacte républicain..." Difficile, direz-vous, en si peu de  mots, de dire autant de sottise(s) ? Eh, oui, mais, n'empêche, Baroin l'a fait.... 

    On se fiche, ici, comme d'une guigne, de la situation et du "jeu" de Jean-François Copé dans ses Primaires de l'UMP. On notera simplement que, en l'occurrence, ce ne sont pas les propos de Copé qui sont "toxiques" (!), mais la mentalité et la tournure d'esprit de Baroin (grand ami de Chirac, tout s'explique...) qui sont "intoxiquées"...

    Et, après, ils ne comprend pas pourquoi il perd toutes les élections !.... 

     

    ramadan,copé,baroin,pain au chocolat

     

  • Un livre qui remue la cendre des souvenirs, par Pierre de Meuse

    Gourinard.jpgArticle paru dans La Nouvelle Revue d'Histoire.

     

        Pierre Gourinard, un universitaire du sud-est qui a mis son érudition au service de ses fidélités et ses convictions, s’est penché sur les trajectoires des royalistes dans les départements algériens, de la conquête à l’exode de 1962.

     

       Il ressuscite la mémoire de ces aventuriers légitimistes issus pour la plupart de la petite noblesse qui partirent à la conquête de la terre en fondant des domaines agricoles dans la Mitidja, l’oranais ou le sud de l’algérois. Grâce à lui, les noms d’Augustin de Vialar, de Dupré de Saint Maur ou de Louis de Baudicour, bien oubliés aujourd’hui, reviennent à la lumière.

      

        Au vrai, ces hommes vont participer à tous les combats de la communauté coloniale, sans que leur position se distingue véritablement des autres courants ultramontains, et sans acquérir non plus une grande cohérence, puisqu’on y trouve aussi bien des partisans de l’autonomie berbère, de l’assimilation et même du royaume arabe. Il n’est donc pas étonnant que le courant royaliste disparaisse complètement d’Algérie à partir de la fin du Second Empire. Les terres nouvelles s’accommodent mal de la tradition.

     

        Il faut donc attendre 50 ans pour que le royalisme refleurisse, au début des années 20, sous une forme différente avec la constitution de sections d’Action Française. Pierre Gourinard nous montre la surprenante empreinte de ces groupes parmi les fonctionnaires autochtones, notamment en Kabylie. D’une manière générale, les organes de presse de l’AF échapperont à l’illogisme et à l’hypocrisie, fréquentes sur les questions de statuts. Les ligueurs connaîtront  cependant les rigueurs de l’épuration, malgré leur engagement majoritaire dans l’armée d’Afrique, et bien entendu celles de la guerre révolutionnaire.

     

        L’auteur décrit les liens multiples des royalistes d’Algérie avec la lutte pour l’Algérie française : Henri Talmant,  Robert Martel, le docteur Lefèvre et bien d’autres sont évoqués, ainsi que les tentatives ultimes de sauver ce qui pouvait être sauvé, avec Joseph Ortiz et Jean-Jacques Susini.

     

        Enfin, Pierre Gourinard conclut par un plaidoyer posthume pour l’assimilation. Pourtant Maurras était plus dubitatif sur ce point : « L'assimilation est-elle possible dans tous les cas? [..] Est-il sage de vouloir substituer de fond en comble notre civilisation à des états sociaux aussi avancés ou, si l'on veut, aussi déterminés que ceux de l'Extrême-Orient ou de l'Afrique du Nord ? » (1).

     

        Une pièce de plus pour ce débat.

     (1) Action Française, 23 décembre 1922

     

    Pierre Gourinard. Les Royalistes en Algérie de 1830 à 1962. Collection Xénophon. Atelier Fol’fer 2012

  • Ca, c'est la meilleure ! : le condamné Harlem Désir ose parler de "dignité républicaine" !...

    Notre rôle n'est bien sûr pas de défendre Jean-François Copé ni l'UMP. Mais tout de même : dans la série "plus c'est gros, plus ça passe", il faut bien reconnaître que Harlem Désir a fait très, très fort cette semaine, avec le coup du pain au chocolat...

    On sait bien qu'il vaut mieux entendre entendre "ça" que d'être sourd, mais qu'on entende et qu'on lise, dans la presse, qu'Harlem Désir a osé écrire le tweet suivant : "...Le congrès UMP n'excuse pas de brader cyniquement toute dignité républicaine..." on se dit que, là, le Harlem/Jean-Philippe, il est très fort. Et que, accessoirement, il nous prend vraiment pour des demeurés. Merci Jean-Phi ! Pardon, merci Harlem !...

    Un condamné, nommé à la tête du PS, c'était déjà pas mal. Qu'il se mette à jouer les père-la-vertu, c'est de mieux en mieux : à quand Michel Fourniret faisant la tournée des collèges et lycées, pour expliquer aux ados que, violer, c'est très mal ? Après tout, comme dirait l'autre, quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites !...

    P.S. (c'est le cas de le dire !...), Rappel des faits : Entre 1986 et 1987, alors qu'il est président de l'association SOS Racisme, Harlem Désir perçoit 10.500 francs par mois d'une autre association, l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Cet emploi fictif lui vaut une condamnation, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende pour recel d'abus de bien sociaux 

    copé,harlem désir 

    A la tête du PS, "un condamné nommé Désir" !...

  • Dans votre quotidien, cette semaine

                        LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg                         Après La Syrie et la France.pdfL'Iran et l'atome.pdf, et la très appréciée Lettre ouverte au Ministre de l'Education de Jean-Louis Faure (!), Champsaur, cette semaine, se propose de nous livrer une Histoire du pétrole, avec des documents parfois inédits, sur un sujet somme toute fort peu connu : ce sera en milieu ou fin de semaine.

            Demain, lundi, Pierre de Meuse analyse le livre de Pierre Gourinard sur Les Royalistes et l'Algérie. 

           Mardi, place à Pierre Boutang, et aux GRANDS TEXTES : ce sera le XXXIIIème de la série (illustré comme tous les autres) : Qui sera le Prince ? réflexion inspirée de L'Avenir de l'Intelligence, que Boutang appelait "cet immense petit livre". On nous pardonnera la familiarité : ce texte tombe "pile/poil", juste avant d'aller au rendez-vous du Prince, à Dreux, pour l'Assemblée générale de Gens de France...

           Mercredi, nous enverrons le PDF réunissant la totalité de ce qui s'est passé lors de la journée d'hommage à Maurras du 1er septembre  : le récapitulatif des différents moments, la vidéo contenant l'intégralité des quatre interventions, le texte de Jean-François Mattéi, le reportage "en trente photos" (autant de photos que de "beautés de Martigues") et notre Album Une visite chez Charles Maurras.   

           Jeudi, on parlera des propos d'Aurélie Filipetti sur le Patrimoine, qui constitue - dit-elle avec raison - un pan important et incontournable de notre économie. Elle oublie seulement de dire que la Révolution en a détruit entre le quart et le tiers ! A part ça, ça va.

           On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi : Louis XV, le Canada et la Lorraine.  

             Et, comme on l'a commencé hier, on gardera le Samedi - autre nouveauté de l'année - pour une sorte de revue des Blogs et de Facebook...

             On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France"de la mort de l'empereur Claude (natif de Lyon) à celle de Maurice Allais (premier et, pour l'instant, unique Prix Nobel français d'Economie), en passant par la construction du Canal du Midi; le fardier (la première automobile); le deuxième vague de profanation de l'Abbaye de Saint-Denis (que vous pouvez découvrir sur notre Album ou sur notre Vidéo), et qui fut la pire; l'incendie du château de Saint Cloud, prélude à sa démolition (une Association milite pour sa  reconstruction : Reconstruisons Saint Cloud !  ); la naissance de Senghor, artisan de la Francophonie.... 

            Notre rubrique Activités France entière (mise à jour quotidiennement) a pris son rythme de croisière et propose en permanence une trentaine d'activités diverses : elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la maison commune de toutes les bonnes volontés : il vous suffit de nous informer, sitôt reçu, sitôt publié. 

            Sachez enfin que notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste a gagné presque cent "amis" cette semaine : elle a accueilli son 1.400ème "ami" samedi, à 17h32, et nous nous sommes fixés comme objectif, pour commencer, d'avoir 5.000 "amis": il nous faut annoncer, rendre compte, expliquer... à toujours plus de gens, et cette Page est l'un des moyens d'y arriver. Aidez-nous donc à la développer, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous.

              Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • L'Echo des Blogs : Tout ce qui est (intelligemment) royaliste est nôtre ! Aujourd'hui, sur le Blog de La Lorraine Royaliste, "La décentralisation"

     ( Le Blog La Lorraine Royaliste )

    MAURRAS ENQUETE.jpg« Notre force est d’avoir raison » dit La Royale, et il ne faut pas compter sur nos adversaires pour nous démontrer le contraire. Cependant l’autocritique est toujours nécessaire, surtout lorsque la doctrine est plus que centenaire. Le besoin d’un dépoussiérage se fait parfois pressant.

    « Les républicains ne peuvent pas décentraliser, car ils n’existent, ils ne durent, ils ne gouvernent que par la centralisation. Tout pouvoir républicain sort en effet de l’élection. S’il veut se maintenir à l’élection suivante, l’élu, ministre ou député a besoin de tenir de près son électeur. Qui tient l’électeur ? Le fonctionnaire. Qui tient le fonctionnaire ? L’élu, ministre ou député, par la chaîne administrative. Décentraliser l’administration, c’est donc couper en deux ou trois endroits cette chaîne de sûreté ; c’est rendre au fonctionnaire une part d’indépendance, à l’électeur la liberté correspondante. Le ministre ou le député perd ses moyens électoraux. Soyez persuadé qu’il ne renoncera que contraint et forcé. Jamais, de son gré propre, il ne se privera du fonctionnaire-domestique. Ces gens-là ne sont point d’humeur à se suicider » (L’Enquête sur la Monarchie, ed. 1925, p.51, paroles attribuées à André Buffet, avec lesquelles Charles Maurras se montre totalement d’accord).

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  • François Hollande à Echirolles" comme un père" ? Comme ce serait touchant !...

    On aimerait tant le croire, Manuel Valls ! Ce serait comme dans Le monde de Martine : il y aurait des gentils tout plein partout (les socialistes) qui iraient ici ou là dès que les méchants auraient fait quelque chose de mal; et ils viendraient, les gentils, "comme un père" : ce serait pas beau, ça ? On en pleurerait presque ! Quelle chance on aurait avec tous ces "moi, normal", tous ces "moi président" qui seraient autant de "moi papa", et qui viendraient près de nous, dès qu'on aurait un gros problème ...

    Oui, mais, çà, c'est dans Le monde de Martine.

    Et il y a des gens qui disent que, si "moi, normal" est allé à Echirolles, c'est surtout parcequ'il y a fait un score de 63,37 %  (contre 36,63% à qui-vous-savez...) et que le quartier concerné par l'affaire qui a coûté la vie à deux "jeunes" fait partie de ces banlieues qui ont voté pour lui à 93%...

    Les mêmes font remarquer que pour l'assassinat de deux femmes gendarmes en juin dernier, "moi, normal" n'était venu leur rendre hommage que deux mois après, le père de l'une d'elles refusant -avec raison - cet hommage tardif qu'il trouvait à juste titre scandaleux.

    Les gens sont méchants...

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) "la France" : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    "Du passé faisons table rase !" : au programme des révolutionnaires, qui constitue la base de notre République idéologique, il faut opposer, non des opinions, mais des idées, et, si possible, une doctrine, pour reprendre la formule de Bainville. Mais on peut aussi lui résister en exaltant, justement, cette Culture, cette Civilisation, sans laquelle, en dehors de laquelle et contre laquelle la Révolution s'est levée, et la République idéologique s'est construite. Résistance par la culture : voilà pourquoi l'on donne tant de place, sur Lafautearousseau, au "culturel", à nos Racines...

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire" :

    * Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    * Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf 

    L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... 

    MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

    TABLE DES MATIERES PREMIER SEMESTRE.pdf 

    TABLE DES MATIERES SECOND SEMESTRE.pdf

             Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :     

       LOGO 9 LFAR copie.jpg

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  • Après le décès de Jean ARNAUD, ancien président de l'Union Royaliste Provençale

    J ARNAUD.jpgLes obsèques de Jean ARNAUD ont été célébrées ce matin, 5 octobre, en la basilique du Sacré Coeur, à Marseille, en présence d'une assistance nombreuse et émue.

    Monseigneur Jean-Pierre ELLUL a célébré une Messe fervente, en présence de sa famille et notamment de ses nombreux enfants et petits-enfants. Son fils Jean-Philippe a prononcé, sur son père, quelques phrases d'adieu où, avec une grande délicatesse, tout l'essentiel était dit de sa vie familliale, intellectuelle, professionnelle et spirituelle ainsi que sur son engagement politique. 

    François DAVIN, Michel FRANCESCHETTI, Jean-Louis et Sylvie HUEBER, Gérard POL représentaient l'Action Française.

  • Lire Jacques Bainville (XXXII) : Iéna

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 127 photos)

     

    iena1.jpgHenri Houssaye, au moment où il est mort, mettait la dernière main à un livre qui devait être intitulé Iéna. Comme il sentait que la vie l'abandonnait, il dit un jour à notre confrère Louis Madelin ce joli mot mélancolique : "Je n'irai même pas jusqu'à Berlin !" Louis Madelin y est allé à sa place et tous ses lecteurs y vont de bon coeur avec lui, car Iéna, Auerstadt, l'anéantissement de la Prusse, ce sont quelques unes des meilleures pages de notre épopée nationale. De toutes les victoires françaises, Iéna est une de celles dont nous aimons le mieux nous souvenir, surtout depuis que nous avons eu Sedan.

    Iéna avait été le Sedan prussien. Seulement Sedan n'a pas eu de revanche, tandis qu'Iéna en a eu trois, en 1814, en 1815 et en 1870. Cela donne à réfléchir sur la qualité des victoires napoléoniennes.

    (Illustration : Le soir d'Iéna, par Jean-Baptiste-Edouard Detaille, 1848/1912)

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  • Notre entretien sur Charles Maurras à Martigues, avec Georges Bourquard, du Dauphiné libéré...(V/V)

    MAURRAS PROCES.JPG... et sa condamnation en 1945 ?

    A ce stade, final, de notre conversation, nous avons choisi d'aborder ce thème d'une façon un peu différente de la "traditionnelle", en commençant par parler d'abord... de la Guerre de 14 !

    Nous avons ainsi rappelé à notre interlocuteur quelle avait été la politique de L'Action française lors de la Première Guerre mondiale : sa politique d'union nationale, ou d'union sacrée - surtout lorsque ce fut autour de Clémenceau, l'un des "ennemis de toujours" - ne fit pourtant pas l'unanimité dans ses rangs - et ne la fait toujours pas - puisque certains faisaient remarquer, avec justesse, que ce serait la France, certes, mais aussi la République qui gagnerait la guerre.

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  • La Lettre d'Octobre de Vendée chouannerie est parue...

    http://www.vendee-chouannerie.com/index.php?preaction=view_nl&nl=121622&id=20333093&idnl=121622

    VENDEE CHOUANNERIE.JPG

  • Pour la France, ce que les Princes personnifient de suprême dans son destin

    (Illustrations : les deux "chênes Saint Louis", en haut, celui de la forêt de Tronçais; en bas, celui de Saint-Maurice-sur-Dargoire. C'est de Robert de Clermont, seigneur de Bourbon, sixième et dernier fils de saint Louis et de Marguerite de Provence, que procède l'actuelle Maison de Bourbon, dont descendent, par Henri IV et Louis XIII, les actuels représentants de la Famille de France : le Comte de Paris, le Prince Jean et son frère Eudes) 

    dreux,gens de franceLe prince Jean de France a convoqué les membres et les amis de Gens de France, l'association qu'il a fondée, à l’assemblée générale, qui se tiendra le samedi 13 octobre, à la Chapelle Royale de Dreux. Le Prince indique qu'il souhaite les retrouver nombreux, souhait que, naturellement, nous faisons nôtre.

    Notre royalisme se fonde sur la conviction que l'institution monarchique - cofondatrice de la France avec le peuple français -demeure - dans l'épuisement, si net, aujourd’hui, des divers régimes issus de la Révolution - le régime politique qui conviendrait le mieux à notre pays, s'il retrouvait un jour le désir de l'ordre, de l'harmonie, et de la civilisation qui est, en réalité, la sienne, et qui lui vient du fond des âges.

    La dynastie qui a fondé notre pays s'est prolongée, malgré les révolutions, dans la Famille de France, qui en a toujours maintenu les principes, la tradition, et qui l'incarne aujourd'hui encore, notamment en la personne de son Dauphin, le prince Jean de France, qui en est l'avenir.

    La France d'aujourd'hui, chacun le sait, vit - plutôt mal - en République qui est son régime légal. Ce régime vit selon les règles de légalité qu'il s'est, lui-même données. Mais est-il légitime ? De Gaulle a pu prétendre s'exprimer "au nom de la légitimité nationale que j'incarne - disait-il - depuis vingt-ans", ignorant, d'ailleurs, purement et simplement, la IVème République. Croit-on que François Hollande pourrait, sans ridicule, se réclamer, pour lui-même, d'une quelconque légitimité nationale ? Croit-on que les Français l'en créditeraient ? Au sens vrai, la légitimité politique suppose un véritable et profond consentement populaire, une relation de confiance stable envers celui qui la détient et le sentiment spontané qu'il incarne le Bien Commun, dans le temps long. En ce sens, toute légitimité politique a, évidemment, disparu du paysage politique français.

    Les Princes, aussi, vivent dans le cadre de la République française; et peuvent, encore, sans même y détenir la moindre parcelle de pouvoir, la moindre puissance, y être utiles à leur pays, à la société française, à la place qui est la leur. Ils savent, d'ailleurs le faire, comme "de bons serviteurs de la France", avec cette générosité désintéressée que De Gaulle avait saluée, un jour, en public, lors d'une visite à Amboise. 

    dreux,gens de franceMais ils sont, aussi, un recours. Ce recours que le même De Gaulle avait évoqué dans une de ses dernières lettre au Comte de Paris, après qu'il eût quitté le pouvoir : "Vous, Monseigneur, demeurez intact, clairvoyant et permanent, comme l'est, et doit le rester, pour la France, ce que vous personnifiez de suprême dans son destin". (Lettre du 27.12.1969). On aura sans-doute noté que ce recours doit le rester, pour la France.

    Ainsi, toute action des Princes, à quelque place qu'ils se situent, quelle qu'en soit la nature, ne se réalise jamais, selon l'expression de Pierre Boutang, "indépendamment de leur qualité de fils de Saint-Louis ».

    Et c'est pourquoi, la réunion qui se tiendra ce 13 octobre prochain, à la Chapelle Royale de Dreux, est si importante. Pourquoi, aussi, dès maintenant, à notre toute modeste place, nous lui souhaitons un plein succès.