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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • 130 châteaux vus du ciel..... par Albert François et Orville Castaire.

    130 châteaux vus du ciel

    Éditeur : Editions du Chêne - Collection : France vue du Ciel, 240 pages, 29,90 euros

                Chenonceau, Chantilly, Puyguilhem, Châteaux-Margaux, Jumilhac, Chambord…

                À travers plus de 150 photographies, cet ouvrage nous invite à découvrir ou redécouvrir près de 130 châteaux, célèbres ou plus confidentiels, de la France entière. Toutes les régions sont représentées : du Nord Pas-de-Calais à la Côte d’Azur, en passant par les légendaires châteaux de la Loire, on embrasse d’un seul coup d’œil toute la magnificence des châteaux et jardins français....

                 Patrimoine, visibilité de notre Être profond... : vous y êtes familiarisés, c'est le titre d'une des Catégories de ce Blog. Et c'est évidemment avec cet esprit que nous traitons d'ouvrages de ce type. Un esprit que résume parfaitement Benoît de Sagazan, que nous citons régulièrement ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/  ) :

                            "...Loin de tout esprit nostalgique, les enjeux du patrimoine me paraissent effectivement capitaux tant ils engagent notre avenir : le tissage d’un véritable lien social entre personnes d’âges et de conditions différentes ; la prise en compte de réalités économiques importantes pour notre développement collectif ; l’enjeu politique, au sens noble du terme, que peut porter une Nation réconciliée avec ses racines et son histoire, au sein d’une Europe qui reste à construire : la transmission d’une culture (faite d’art, de savoir-faire et de spiritualités) capable de nous rendre responsables d’un monde durable, en perpétuelle évolution.

                 Vous l’avez sans doute compris, c’est d’un patrimoine en pleine vie dont je désire surtout vous parler, d’un patrimoine qui a encore beaucoup de choses à nous dire, d’un patrimoine qui peut nous aider à devenir, à notre tour, des fondateurs et des pionniers, et pas seulement des héritiers...."

  • ”Une seule solution : la révolution...” : bizarre, ce que nous dit la Une de Libération....

            Nos lecteurs y sont habitués : on collecte régulièrement, sur ce Blog, les articles, déclarations, faits et documents divers qui montrent l'échec du merveilleux Système. En voici un nouveau, de document, ô combien symbolique en ce si triste anniversaire du jour "le plus terriblement religieux de notre Histoire" (Prosper de Barante) : des économistes se demandent, dans Libération, comment on pourrait améliorer les choses ! Tiens, donc ! Ne sommes-nous pas régis par les meilleures institutions du monde ? Un régime a été mis à bas, celui qui a fait la France, et qui en a fait, sinon la première puissance en tout, du moins l'une des toutes premières dans beaucoup de domaines. Il a été mis à bas par une Révolution qui a promis de ré-inventer le monde. Puis, une République s'est créée sur les principes de cette Révolution, qui a tant promis : on devrait nager dans le bonheur, semble-t-il... et on en est à dire que cela ne peut plus continuer, et qu'il faut ... une révolution ? Plus de deux siècles après 89 et 93 ? Tout "çà" pour "ça" ?.....

            Deux siècles après la Révolution, cent trente ans après l'instauration de la République idéologique qui en est l'héritière, le Système a failli, il a échoué. Ce n'est pas seulement dans le domaine des impôts qu'il faut une révolution, c'est partout, dans tous les domaines, à commencer par le politique. Pour reconstruire une Société là où les utopies ne nous laissent qu'une cathédrale effondrée :

            "Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien...." (Pierre Boutang)

            Il y a aujourd'hui, d'un côté les conservateurs de ce Système failli, parties prenantes du Pays légal, de l'extrême droite à l'extrême gauche, et, de l'autre, les alter-révolutionnaires....

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  • Lu sur ”La Couronne”, le compte-rendu de la conférence du Prince Jean sur ”Le management capétien”....

    Paris

            Il y avait foule, vendredi soir dans l’amphithéâtre de la salle de la rue Albert de Lapparent à Paris pour suivre la conférence du prince Jean de France sur un sujet inédit « Le management Capétien ».

            Le thème paraissait audacieux et le public venu nombreux s’intérrogeait sur la nature de cette conférence. L’héritier de la Maison de France prit la parole sur un ton assuré et clair et donna tout de suite le ton du débat en comparant la France a une entreprise.

            Le duc de Vendôme rappela la naissance de la dynastie Capétienne en 987 et dira notamment avec humour "la Maison Capétienne de père en fils depuis 987". Le prince a développé non sans malice les points communs entre l'entreprise France et une entreprise classique. Après avoir développé son sujet, le duc de Vendôme a été remercié par de chaleureux applaudissements. La parole fut donnée au public enthousiaste et heureux de poser des questions à l'héritier de nos rois.

            Le duc de Vendôme a répondu aux questions avec franchise et lucidité. Un débat s’installa très vite entre le public et le prince sur la France, les hommes politiques actuels, la gestion, ses expériences au sein du monde de la banque. Il a aussi évoqué son grand-père, la gestion de ses forêts, la vision capétienne en politique, la crise Belge et bien d’autres sujets encore. Ce qui était une conférence est devenu une conversation a bâtons rompus entre des Français et celui qui pourrait incarner le pays aux yeux de l’histoire. Cette conférence était une première et le prince nous a fait part de ses projets pour l’avenir.

            Le duc de Vendôme sera à Pau fin mars pour donner une conférence sur ce thème à la Chambre de commerce et d’industrie. Le prince Jean se révèle être un orateur et semble plus décidé que jamais à construire sa vie autour d’un idéal français. Puisse le projet Capétien se poursuivre… avec le prince Jean. Le duc de Vendôme poursuit l’œuvre des Capétiens.

  • Vaut le détour : Libéral/libéralisme, chez Henri Hude....

            Nos lecteurs trouvent depuis plusieurs jours sur notre Blog le lien vers celui d’Henri Hude : http://www.henrihude.fr/

            Les 5 et 12 mars derniers, Henri Hude a posté deux notes fort intéressantes, dans lesquelles il engage une réflexion à partir du mot libéral/libéralisme. En voici un court extrait, pour donner envie d’aller y voir de plus près…. : on y retrouve comme un écho de cette réflexion reprise, entre autres, par Bainville, c'est par les mots que l'on désigne les idées, c'est sur les idées que l'on s'entend... :

            "...Le mot « libéral » (je le répète) est un vieux mot français, qui existait bien avant qu’on ne parle de libéralisme ou d’antilibéralisme ou d’ultra libéralisme. Ce mot a fait longtemps une carrière parfaitement honorable, servant à qualifier la culture des « arts libéraux », l’« éducation libérale » ou la vertu morale de « libéralité », c'est-à-dire celle de la personne dénuée aussi bien de prodigalité que d’avarice.

             Je ne vois pas de raison pour laisser tomber dans l’oubli ces précieuses strates de signification. Notre raison y plonge ses racines. Goûtons donc « ce plaisir que l’arbre  prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas se sentir né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé – héritier, floraison et fruit », comme disait Nietzsche dans un de ses premiers écrits, que je préfère aux autres, la Seconde considération inactuelle (ou intempestive).

             Il n’y a  aucune raison pour permettre aux idéologies de s’asseoir à la première place de notre dictionnaire intérieur, et de dicter le sens des mots que nous employons, sans nous laisser la liberté d’entendre en eux le bruissement de leur longue histoire. Les mots sont faits d’abord pour désigner, non pour exciter, flétrir ou vanter...."

  • L'ancien régime, c'est aujourd'hui, ici et maintenant...

            ... avec ses archaïsmes qui seraient presque amusants, s'ils ne bridaient la fertilité du peuple français, le condamnant inexorablement à un déclassement lent mais régulier, tant qu'on n'en sortira pas...; avec ses blocages, ses privilèges sans nombres et ses Bastilles non moins innombrables...

            Le dernier exemple en est fourni par ces élections cantonales, finement analysées par Eric Zemmour (1) : "degré zéro de la politique" mais surtout "cassette" permettant aux modernes féodalités locales de retrouver, précisément, "des réflexes somptuaires de grand féodaux".

            Où : comment la création de ces départements par la Révolution, véritable offensive contre nos Racines historiques, nous maintient encore aujourd'hui, deux siècles après et probablement seuls au monde, à ce niveau, dans la situation d'écrevisses, allant à reculons...

            L'analyse de Zemmour, ou plutôt sa charge contre cet archaïsme (condamné depuis quarante ans par les modernes "de droite comme de gauche", dit-il...), est éloquente à ce sujet : "Pas étonnant que les socialistes soient les rois des élections cantonales... : l'assistanat est distribué par eux sans mauvaise conscience; le clientélisme associatif est une seconde nature..."

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    zemmour,cantonales,pays légal

    Pour la Révolution, il s'agit "du passé de  faire table rase", afin de créer un citoyen nouveau, pour un monde nouveau, dans un esprit nouveau. Ce citoyen doit être "libéré" de tous ses héritages spirituels, religieux, politiques etc... Et, en ce qui concerne l'administration de ce nouveau monde, le citoyen nouveau doit être "libéré"des héritages historiques que véhiculent les Provinces. 

    Déconnectée du réel, la pensée va si loin dans son abstraction que, dans un premier temps, "on" imagine, tout simplement, 80 départements carrés ! Un peu de bon sens dans le délire hystérique ramènera les choses à nos actuels départements... qui portent toujours la tare de leur origine et de leur raison d'être : avoir été voulus pour tourner le dos à notre Histoire, à notre Être profond venu du fond des âges...

    (1) : dans Le Figaro Magazine du 19 mars.

  • Humeur, Libye : Une ”gifle” bien méritée, et bien cherchée, pour notre diplomatie.....

            On ne s'en réjouit pas, bien au contraire. On le trouve même consternant, ce mini incident diplomatique causé par la gifle - y a-t-il un autre mot ? - reçue par Juppé à Moscou. Mais il fallait s'y attendre : à force de dire et de faire n'importe quoi, et de suivre le prétendu air du temps, il fallait bien s'atttendre à un retour de bâton : voilà qui est fait...

            Tout a demarré à propos de ce que les Russes appellent "l'interprétation fantaisiste de la résolution de l'ONU sur la Libye faite par certains pays occidentaux participant à l'opération contre le régime Kadhafi". Alain Juppé s'est rendu à Moscou, le 1er juillet, et ce qui devait finir par arriver finit, effectivement par arriver : devant les caméras, le Ministre des Affaires étrangères s'est echiné à expliquer la résolution 1973, faisant remarquer que la-dite résolution comportait un article quatre qui... que etc.... Le ministre russe, prenant la parole juste après, et toujours devant les caméras, a ironisé sur le fait qu'on parlait d'une résolution permettant, en substance, à n'importe qui de faire n'importe quoi, et dans n'importe quelles conditions.....

            Le triste, dans l'histoire, n'est pas qu'il l'ait dit, mais qu'il ait, hélas, raison.... Nos Affaires étrangères sont tombées bien bas ! Mais c'est aussi l'image qu'elles donnent de la France à l'étranger qui, avec des palinodies comme ce que nous faisons en Libye, en prend un sacré coup....

            Et, pendant ce temps-là, BHL, promu instigateur inspiré de notre diplomatie (!) remet ça, avec la Syrie, cette fois : la prochaine étape, c'est quoi ? Il nous fait déclarer la guerre à la Chine ?...

  • L'évasion de Varennes repasse lundi, sur France 5...

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                Diffusé tout récemment sur France 2, l'excellent téléfilm d'Arnaud Sélignac - très intelligemment supervisé par Jean-Christian Petitfils - repasse sur France 5, lundi, 8 février, à 20h35.

                Nous avons, le soir même de sa diffusion, et sitôt le mot Fin apparu sur l'écran, rédigé une note pour dire tout le bien que nous pensions, à chaud, de ce téléfim. Six mois après, notre opinion n'a pas changé: voyez-le, si vous ne l'avez déjà vu, et conseillez à tout un chacun de le regarder. C'est une contribution directe et forte à l'entreprise de démolition de la Bastillle du mensonge qui tient encore debout, mais se fissure et se lézarde de toutes parts.

                Il faut pousser à la roue, et tel l'enfant du conte d'Andersen, crier sans cesse Le roi est nu, afin que la vérité historique vraie prévale enfin de nouveau, dans ce pays, en lieu et place des mensonges officiels sur lesquels s'est bâti le système idéologique que nous subissons, et afin que ce mouvement de re-écriture de notre Histoire prenne une ampleur telle qu'il en devienne irrésistible.

                N'oublions pas que c'est en grande partie en déversant des tombereaux de mensonges que les tenants de l'idéologie en place sont arrivés à leurs fins. Rétablir la vérité vraie, c'est saper leur pouvoir à la base...

                Voici, regroupées en un seul PDF, les cinq notes que nous avons, pour l'instant, consacrées à ce sujet :

    L'évasion de Varennes.pdf

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  • Benoît XVI en Terre Sainte : Shimon Pérès ”remet çà...”

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                  Le journal La Croix du 14 mai cite une partie des propos de Simon Péres à l’occasion de la visite de Benoît XVI. Nous avions rendu compte de l’élégance et de la hauteur de vue des deux protagonistes lors de la réception du second par le premier, à l’aéroport.

                  Voici qu’au moment du départ, le même Shimon Péres fait une deuxième déclaration, pas moins anodine que la première, de bienvenue : tirant les leçons de la visite du pape, il déclare tout net que les relations entre christianisme et judaïsme n’ont jamais été « meilleures » depuis 2000 ans !

                   "Si j'observe l'histoire des relations entre le christianisme, le catholicisme et le judaïsme depuis 2.000 ans, nous sommes aujourd'hui à la meilleure saison" (déclaration faite dans un entretien publié dans Le Parisien). Et il insiste : "Je ne dirais pas que tout est parfait, cela ne peut pas l'être, mais c'est la meilleure saison que nous ayons jamais connue".

                  Simple question : on aimerait bien savoir, puisqu’on ne les entend plus, comment se sentent Juppé et Darcos ? Plutôt mal, on s’en doute, et regrettant très certainement –en écoutant un Shimon Péres, et en voyant les résultats positifs du voyage pontifical- leurs propos sur ce Pape avec qui il commence vraiment à y avoir un problème (Juppé) et dont l’enseignement moral est criminel (Darcos)….             

  • Les relations franco-allemandes, expliquées par François Husson

                Dans le cadre des Mercredi de la Nar, la parole sera donnée ce soir à Edouard Husson (1), maître de conférences et directeur de recherches sur l’histoire contemporaine de l’Allemagne et de l’Europe à l’Université Paris-Sorbonne, et co-directeur du département de recherche « Paix, liberté, société » au Collège des Bernardins.

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                Les médias présentent souvent les relations franco-allemandes sous l'angle des rapports personnels entre les dirigeants des deux pays et les analyses plus générales nous tiennent dans l'ignorance de la vie politique allemande. Or notre voisin et principal partenaire entre dans une période de campagne électorale, en vue des élections législatives de cet automne.

                C'est pourquoi il a été demandé à Édouard Husson, historien, spécialiste de l'Allemagne contemporaine, de procéder à une mise au point générale: Qu'en est-il de l'Allemagne ? Où en sont les rapports de force politiques ? Quel est l'avenir du nouveau parti de gauche, Die Linke, dont l'exemple inspire en France les dissidents du Parti socialiste ? Comment le peuple allemand juge-t-il ses dirigeants ? Comment ceux-ci affrontent-ils la crise mondiale ? Les élections au Bundestag peuvent-elles modifier les relations entre Paris et Berlin ?

                Autant de questions cruciales auxquelles Edouard Husson apportera des réponses précises.

                Encore un exemple de ces rapports positifs et toujours très enrichissants que les royalistes savent créer, avec un nombre important de personnes venues d'horizons très divers, et qui témoignent de leur réelle vitalité et d'un non moins réel désir d'ouverture...

    (1) : 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage. La conférence commence a 20 heures tres precises (accueil a partir de 19 h 45 - Fermeture des portes a 20h15).

  • Gouguenheim, les nations, les identités...

                Nous avons déjà évoqué l'intéressant entretien qu'a mené Jean Sévillia avec Sylvain Gouguenheim, dans Le Figaro Magazine du 12 septembre.

     
                Celles et ceux qui s'intéressent à Jean-François Mattéi, et qui suivent la publication des extraits de son  magistral Le regard vide, que nous avons débutée en septembre, n'ont sûrement pas manqué de voir comment Gouguenheim se rapproche, dans cet entretien, des préoccupations de Mattéi. 
     
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                A un moment, la discussion débouche sur la notion de civilisation. Voici ce que dit Gouguenheim :
                 "Nombre d'historiens, d'anthropologues et d'ethnologues ont réfléchi à cette notion. Il est possible d'hésiter sur les frontières qui délimitent une civilisation, ou de se demander quelles différences on peut établir entre civilisation et culture. Il reste que les civilisations sont des créations de l'espèce humaine à travers l'histoire.
     
                 Si vous allez au Japon, vous voyez bien que vous n'êtes pas en Europe, et que ce n'est pas qu'une simple question de culture, de langue ou d'écriture: vous êtes confrontés à des différences qui ne sont pas de l'ordre du quotidien, mais relèvent de phénomènes de très longue durée. 
     
                 Les civilisations échangent entre elles, mais parfois se ferment: une civilisation se marque par ses emprunts, mais aussi par ses refus.
     
                 Je comprends que l'on discute sur la définition d'une civilisation, parce que ce n'est pas un être biologique et que sa définition est subtile, mais pas que l'on conteste cette notion en soi, qui est un fait..."
  • Marxisme-léninisme et Terreur révolutionnaire en Extrême-Orient : un document surprenant...

                Ou: les horreurs révolutionnaires racontées - et condamnées - par une victime directe.

                Mars 2009. Six amis sont dans un taxi, de nuit, dans Paris. Passées les premières minutes, le chauffeur - un vietnamien - se laisse aller à ces confidences....

                Tout y passe: ".. ce maudit Ho Chi Minh...", et ".. ce Boudarel, qui a torturé...", le "goulag communiste" et le "tribunal révolutionnaire". Puis, "nous sommes trahis et vendus par les américains..."...

                Sa vie et son histoire, tragiques mais courageuses, défilent ainsi....

                Écoutez, cela vaut le coup... Passez simplement les deux premières minutes et trente secondes, qui n'ont strictement aucun intérêt pour vous, et écoutez la suite, car cela vaut vraiment le coup. C'est inattendu, surprenant, et très touchant. D'ailleurs, s'il y a un peu de chahut au début, dans le taxi, à la fin, personne ne dit plus rien, et il y a un grand silence....

                On écoute le témoin....

                http://www.dailymotion.com/video/x944g3_taxi-de-nuit_webcam

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    "... ce maudit Ho Chi Minh..."
     
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    Une victime du camp 113 de "ce Georges Boudarel qui a torturé..."
     
    Prisonnier du 7/5/54 au 31/8/54 34 ans - 31 kg pour 1m76 Oedèmes de carence - diarrhée (source : http://www.anapi.asso.fr/fr_Prisonn iers-du-Viet-Minh_23.htm)
     
     
     
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  • Le Babeuf réédité...

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              La guerre de la Vendée et le système de dépopulation, de Gracchus Babeuf, vient d'être ré-édité par les Editions du Cerf ( l'histoire à vif , 237 pages, 24 euros).
              On peut se le procurer à l'adresse suivante : http://www.reynald-secher-editions.com/
     

                Cette nouvelle édition est l'occasion :

                - Pour Reynald SECHER, de reprendre, à travers une synthèse d'une clarté remarquable et à l'aide de nombreux documents inédits, le genèse des évènements en Vendée et de définir un quatrième crime de génocide: le mémoricide.

                - Pour Stéphane COURTOIS, d'établir le filiation entre l'idéologie de Robespierre et celle de Lénine et des leaders communistes.

                - Pour Jean-Joël BREGEON, de présenter la personnalité de Gracchus Babeuf.

                En 1795, dans un ouvrage publié à l'occasion du procès de Jean-Baptiste CARRIER, l'auteur des noyades de Nantes, Gracchus Babeuf, père du communisme, soulevait la question de fond de la nature de la répression perpétrée par la Convention en Vendée. Ce livre doublement révolutionnaire par son contenu et son titre, se présente comme un réquisitoire très bien documenté et d'une incroyable modernité, contre la politique dictatoriale, menée par les Conventionnels et Robespierre en France, en 1793 et 1794, politique qui devait conduire, entre autres, à l'anéantissement et à l'extermination des Vendéens, Bleus et Blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.

                On trouvera dans cette ré-édition la reproduction inédite des textes originaux de Turreau, de Carrier et du décret- loi de la Convention Nationale du 1er octobre 1793 relatif à "l'extermination des Vendéens"

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  • Les lamentations de Maxime Gremetz...

               Par un de ces télescopages dont l’actualité a le secret, peu de temps après qu’on ait appris la vente du siège du FN à Saint Cloud on apprenait la mise en location de deux étages de l’immeuble du PC. Rêvons un peu : commencerait-elle à refluer, la vague révolutionnaire, ici aussi ?  

              Evidemment, c’est encore bien modeste : on en n’est pas encore au Pékin ultra-patriote et ultra-nationaliste, qui vante cinq mille ans d’histoires chinoise sans un seul mot pour Mao; ni au Moscou qui canonise le tsar assassiné. Mais bon, malgré tout, un signe fort a été donné : le PCF a trouvé locataire pour le deuxième étage de son immeuble emblématique de la place du Colonel Fabien, car ce siège - parlons clair -ne sert plus à rien. C'est quand même révélateur, c'est nouveau, et c'est une évolution qui n'est pas anodine...   

              C'est au lendemain de l'élection présidentielle (1,93% pour Marie-George Buffet) et des législatives de 2007 que le Parti communiste, menacé de faillite, avait décidé de louer deux des six étages du-dit immeuble.

              Mais cette location, après la vente de l'immeuble de L'Humanité à Saint-Denis, est de nature à déprimer certains cadres. "Cela montre qu'on est obligé de vendre et de louer les meubles du grand parti communiste. On loue un étage, puis deux, et après ?", s'inquiète le député Maxime Gremetz …

    On le comprend : s'il se réfère à ce qui s'est passé en Russie, imaginez qu'il ait eu, en songe, comme une sorte de prémonition : et si on allait finir, ici, comme ça a fini là-bas ?  Canoniser Louis XVI comme on a canonisé le Tsar ? On comprend que Gremetz ait des sueurs froides...

  • Sur une affirmation du Conseil d'Etat...

                Le 16 février, le Conseil d'Etat a affirmé solennellement que "la responsabilité" de l'Etat français était engagée dans les déportations pendant la seconde Guerre mondiale (mais qu'il avait depuis réparé globalement les préjudices...).

                Fort bien, mais à quand la reconnaissance officielle du fait que "la responsabilité" de la République institutionnelle était engagée dans la défaite, par impréparation due au refus idéologico-pacifiste aberrant de voter à temps les crédits militaires ? Le Front Populaire a tout de même disposé de longs mois - un temps précieux... - pour armer et préparer une guerre que beaucoup - sinon tous... - voyaient venir !

                 De Gaulle a raconté, dans ses Mémoires, comment il était sorti, furieux, du bureau de Léon Blum (alors au pouvoir). A de Gaulle qui le pressait d'armer la France, Léon Blum veanit de répondre, en substance, qu'il ne pouvait pas, lui, le pacifiste de toujours, voter des crédits militaires !

                 C'est bien gentil de toujours s'en prendre, pour les condamner évidemment, à la France et à l'état français. Mais si on mettait aussi un peu en cause, de temps en temps le système politique, le régime et certains des hommes qui ont dirigé cette France et cet État français pendant plus de soixante ans ?

                 Car enfin, dans ce domaine comme dans tous les autres, la génération spontanée n'existe pas. Les conséquences ont bien des causes, et ce qui se produit "vient" bien de quelque part.

                 D'où viennent la déroute et l'effondrement sans précédent dans notre Histoire de 1940 ? Le Conseil d'Etat ne le dit pas, qui s'en tient à parler seulement... des conséquences des conséquences !

  • Retour sur le Non irlandais (2): ....Ou comprendre leur message ?.....

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              Aux antipodes de ces billevesées, on peut au contraire -et on doit- ouvrir les yeux sur le sens profond du vote irlandais.  "La liberté d'être soi !....." : c'est l'une des heureuses formules que Marie-Joëlle Guillaume emploie dans "Rebâtir", texte publié dans Famille Chrétienne (1) du 21 juin (n° 1588).

              Il s'agit d'un très intelligent petit billet (petit par la taille, seulement....) qui se propose de revenir sur le "No" irlandais. En voici l'intégralité.....

    Rebâtir.

              Sympas, ces Irlandais ! Bon sens, chaleur humaine, leurs raisons sentent la glèbe comme la poésie de Péguy. Cela devrait mettre la puce à l'oreille des grands architectes de l'univers européen. Sont-ce les gens simples qui ne comprennent rien ? Ou les gens compliqués qui restent sourds aux raisons simples ?

              Le "No" irlandais, comme le "Non" de la France et des Pays-Bas en 2005, traduit un réflexe de base: "Charbonnier est maître chez soi." La liberté d'être soi est une aspiration commune à tous les peuples, les guerres de libération du XX° siècle l'ont montré. La construction européenne fut au départ une construction de peuples libres. Mais cette rage de faire passer tout le monde à la toise, pour les institutions comme pour les moeurs, est un fantasme d'idéologues, à contre-pied de nos sources chrétiennes. C'est le refus orgueilleux de l'incarnation.

              Notre civilisation est celle de l'incarnation: respect de la personne et des valeurs humaines, sens de la mesure, attachement à la famille et aux patries -à leur histoire, leur culture, leurs libertés. Une Europe forte de cette civilisation-là est nécessaire au monde. Mais en s'obstinant à rapetasser sa tour de Babel qui s'écroulera, l'UE perd un temps précieux. L'Europe a besoin d'un traité de coopération simple, respectueux des nations, libérant à nouveau l'élan des bâtisseurs. Quels chefs d'États européens auront le cran de s'en faire les hérauts ?"

    (1): http://www.edifa.com/sitemagazine/index.php