UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • Dans notre Éphéméride de ce jour :

    1793 : Assassinat de Marie Antoinette. Midi et quart...

     16 octobre,marie-antoinette,leipzig,pierre puget,malherbe,bertillon,terreur,convention,sacre coeur,montmartre

     • Écouter :

    Michel Legrand - Gabriel Faure . Requiem op.48 Liberame.mp3 

    (paroles et traduction du Libera me : Libera me.pdf )

     

     • Lire : la dernière lettre de Marie Antoinette : Dernière lettre de la Reine Marie Antoinette.pdf

      

     • Voir : le document : Marie-Antoinette dernière lettre.jpg

     

     MARIE ANTOINETTE.JPG

    Condamnée à quatre heures du matin, la Reine est conduite à l’échafaud et assassinée à midi et quart. Âgée de trente-huit ans (Louis XVI en avait 39 le 21 janvier), elle en paraissait alors soixante : depuis le retour de Varennes, ses cheveux étaient devenus blancs...

    Un témoin oculaire, un nommé Lapierre, écrit à la société populaire de Carentan que la reine, qu’il appelle d’une injure qui ne déshonore que lui et que nous ne répéterons pas ici "a été à l’échafaud avec une fermeté incroyable, sans broncher". 

     

    À voir aussi :

     

     • Malgré les quelques niaiseries et mensonges de la "vérité officielle" qu’il véhicule, ce court extrait (9’57") de "La Caméra explore le temps" est instructif :

    http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CPF86618431/la-mort-de-marie-antoinette.fr.html

     

    Et, pour l’émotion :

  • Famille de France • Le duc et la duchesse de Vendôme reçoivent les membres des Conseils d'Habitants de Dreux

    Le duc et le duchesse de Vendôme à Dreux

     

    Présence des Princes à Dreux

    Dimanche dernier, 24 mai, l'on a fêté, à Dreux, les 50 ans du prince Jean au cours d'une journée joyeuse réunissant, à l'invitation de la princesse Philomena, faimille, parents et nombreux amis. Nous en avons largement rendu compte mercredi dernier, 27 mai. Voici que ce même 27 mai, les Princes recevaient, également au Domaine Royal de Dreux, les Conseils d'Habitants de la Ville. Vous serez certainement intéressés d'en savoir plus et de regarder les très belles images que la Ville de Dreux a fait prendre à cette occasion. Il y en a un bon nombre et nous avons plaisir à les présenter aux lecteurs de Lafautearousseau. On y remarque, une fois de plus, non seulement l'élégance des Princes, mais aussi leur gentillesse, leur disponibilité pour chacun, leur souci de faire bénéficier de leur présence à Dreux et du prestige du Domaine Royal, l'ensemble des habitants de la ville de Dreux.  LFAR 

     

    Mercredi 27 mai dernier, l'héritier de la Maison royale de France et son épouse Madame la duchesse de Vendôme, ont reçu au Domaine royal de Dreux, les membres des Conseils d'Habitants de la Ville, pour la soirée annuelle des comités Proximum (comités dont la princesse est une membre active depuis le début de l'année, au sein du conseil des habitants du centre-ville de Dreux).

    Le duc et la duchesse de Vendôme ont accueilli leurs hôtes au pied de la chapelle Royale Saint-Louis pour une soirée d'échanges, en présence de Gérard Hamel, maire de Dreux, et de Naima M'Faddel Ntidam déléguée à la politique de la Ville, autour des différents projets des comités Proximum contribuant à améliorer la vie quotidienne de la ville et son image. Puis les princes ont offert à leurs hôtes, une visite privée de la chapelle Royale Saint-Louis. Une belle occasion pour beaucoup de découvrir, dans une ambiance chaleureuse,  le monument phare de leur ville.

    (Source: ville de Dreux - Photos Jean Cardoso)

     

    11112902-864128026987764-7593847586161775740-o.jpg

     

    1529775-864128030321097-581741117933074945-o.jpg

     

    11231873-864127870321113-1148592165785304133-o.jpg

     

    11312727-864127496987817-7558235187051720133-o.jpg

      

    10498125-864127490321151-3784573125761022255-o.jpg

     

    11336999-864127666987800-3619469310686414601-o.jpg

     

    11334027-864127506987816-8105009937933062147-o.jpg

  • Un entretien avec le Prince Jean de France, dans ”L'Hedo”

    header.pngLe prince Jean de France a accordé au "magazine d'information d'Orléans et de l'agglo" - "L'Hedo" -un entretien (publié le 21 février) dont nous reproduisons le texte. Ce que le journaliste en a retenu est formulé en légende de la photographie du Prince, devant sa résidence du Domaine Royal de Dreux, et c'est simplement ceci : "Le duc d’Orléans est prêt, « si les conditions sont réunies », à offrir à la France une monarchie moderne".

    Le prince Jean d'Orléans, à notre connaissance, n'est pas "duc d'Orléans" (titre que porte son oncle, le prince Jacques d'Orléans) mais duc de Vendôme; d’autre part, "monarchie "moderne" fera grincer les dents de quelques puristes (Boutang précisait : "moderne ou affrontée au monde moderne"); d'autres expressions pourront encore être discutées. Mais, compte-tenu du contexte actuel, ce sont, évidemment, des détails.  

    De quoi la France de demain sera-t-elle faite ? Une monarchie y reverra-t-elle jamais le jour ? Qui viendrait, effectivement, à l'établir si, comme nous l’espérons, elle devait l'être ? Ce sont des questions sans réponse. L'Histoire est plastique : monarchie, république, empire, comme Rome, la France a connu ces trois régimes. Aucun d'entre eux n'est bâti pour toujours, même s'il est clair que la France s'est constituée par l'oeuvre de ses rois capétiens et que cette réalité de notre histoire marque, toujours et encore, très profondément, ce qui caractérise et définit la France d’aujourd’hui.

    Une chose est sûre : les princes d'Orléans, qui ont recueilli la légitimité de l'ancienne monarchie à la mort du Comte de Chambord, n'ont jamais cessé, depuis lors, de servir leur pays, et d'assumer clairement la tradition dont ils sont héritiers.  

    Sans-doute est-ce la raison pour laquelle, les prétendants, toutes époques et générations confondues, ont toujours entretenu avec les divers Chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête de la République et avec leurs collaborateurs, une relation plus ou moins étroite qui, si elle n’a pas abouti au résultat qu’en certaines circonstances ils en espéraient, les ont, néanmoins, amenés à servir leur pays et à rester toujours présents dans le paysage public français. L’histoire de ces relations, de Poincaré à De Gaulle, à Mitterrand, et même Sarkozy, ce que les intéressés en ont dit, écrit, pensé, mériterait, sans-doute, de faire l’objet de l’un de nos dossiers … Nous y penserons. 

    Le prince Jean, dans la position qui est la sienne, celle de Dauphin de la Maison de France, nous paraît se situer dans cette ligne qui consiste à demeurer, toujours, pour la France, un recours possible.   


      

     

    Prêt à remonter sur le trône

    Publié le 21/02/2013 à 11:30
     
     
       

    Ce n’est ni une fantaisie ni un fantasme. Le duc d’Orléans est prêt, « si les conditions sont réunies », à offrir à la France une monarchie moderne, gage de pérennité dans l’alternance. Entretien exclusif.

    C’est dans son château de Dreux que Jean d’Orléans (de son nom de baptême Jean Carl Pierre Marie d’Orléans) me donne rendez-vous. Le temps est gris, le crachin voile un peu l’horizon. Je m’arrête devant la grille où se pressent chaque printemps les visiteurs et remarque une silhouette qui s’avance vers moi. C’est l’épouse de Jean d’Orléans qui arrive à ma rencontre pour ouvrir le domaine familial à ma curiosité. Pas de domestiques, pas de valets ni d’hommes à tout faire… C’est Philomena de Tornos, duchesse de Vendôme, qui fait grincer l’imposant portail tout en s’excusant de m’avoir laissé sous ce crachin digne d’un mois de novembre. Le château de Dreux, s’il surplombe la ville et offre un panorama princier, n’a ni les dimensions ni le lustre de Versailles. C’est d’ailleurs dans une pièce de taille très modeste que je retrouve Jean d’Orléans. À peine le temps des présentations faites que je vois apparaître le prince Gaston Louis Antoine Marie d’Orléans, avec ses bottes en caoutchouc et son air canaille. Je salue ce petit bonhomme et je découvre sous la table, à quatre pattes, la princesse Antoinette Léopoldine Jeanne Marie d’Orléans à la recherche de bras pour se faire câliner…

    « Je préfère faire plutôt que de m’exprimer dans les médias »

    Tous les clichés viennent de s’évaporer en l’espace de quelques mi-nutes. Je ne serai impressionné ni par le décorum, ni par l’arrogance aristocratique. Cette sobriété des lieux, Jean d’Orléans la fait sienne. Jean d’Orléans n’en fait pas mystère. Le comte de Paris, son grand-père et figure médiatique de son époque, a mis à mal le patrimoine familial. Pas de grandes propriétés à travers la France et l’Europe pour le descendant direct du dernier roi de France, Louis-Philippe, qui a abdiqué le 24 février 1848, il y a tout juste 165 ans… « Nous avons une fondation familiale pour la ges-tion du château d’Amboise (institution reconnue d’utilité publique), nous sommes propriétaires de la forteresse de Bourbon-l’Archambault et, bien sûr, du château où nous sommes actuellement. » En somme, rien de bien rémunérateur… Jean de France, s’il cogère un domaine forestier, se montre le plus souvent sous les traits d’un conférencier spécialiste du… patrimoine et de l’histoire de France.

    La monarchie, le meilleur allié de la démocratie !

    Une histoire qu’il aime à faire dé-couvrir, y compris dans le « 93 », dans un collège en zone sensible. Et sans démagogie, sans renfort de médias, Jean d’Orléans se sent aussi à l’aise devant ces collégiens des zones d’éducation prioritaire qu’avec les passionnés d’histoire… de son histoire en quelque sorte. « Avec les collégiens, on prend le biais du patrimoine à travers quelques grands personnages. On évoque leur sépulture à Saint Denis et les raisons qui ont fait choisir ce lieu. Et on finit toujours par aborder les questions plus personnelles comme ma présence à tel ou tel mariage princier, mon lieu de résidence… », ajoute-t-il avec un sourire amusé. À Dreux, il n’hésite pas à mobiliser son énergie pour se mettre au service de sa ville : « Je crois beaucoup en l’humain et à l’efficacité des relations pérennes. » Et quand on évoque son absence dans les médias, de cette vacance d’une « voie royale » dans le concert des prises de position de toutes sortes : « Je préfère faire plutôt que de m’exprimer dans les médias. » La monarchie institutionnelle, le prince de France la côtoie réguliè-rement au fil de ses visites dans les familles princières européennes. « C’est intéressant de voir comment les monarchies assurent la pérennité et la continuité de l’institution avec les alternances politiques. » Mieux encore, Jean d’Orléans estime que le roi a déjà sauvé et se doit de sauver la démocratie quand celle-ci est en danger : « Ce fut le cas en Espagne. En Belgique, malgré l’absence de gouvernement depuis un an, c’est le roi qui assume cette continuité. » Et quand on évoque la dérive monarchique, le duc d’Orléans rappelle « que le roi ne décidait jamais seul ». « En revanche, ce qui est intéressant dans la période qui est la nôtre, c’est que le roi peut représenter une référence, un symbole et apporter une vision à plus long terme. Ce n’est pas une opposition de la monarchie avec la démocratie, c’est au contraire une convergence. » Pour autant, il peut regarder durement certaines familles royales « en exercice ». « Il y a un devoir d’exemplarité. Quand le roi d’Espagne va chasser les éléphants, ou quand la reine Fabiola met en place une fondation… Il faut faire attention à ce que l’on fait. »

    Le retour par les urnes ?

    Quel avenir pour le duc d’Orléans ? « Je pense qu’on ne peut pas revenir en arrière. C’est un modèle nouveau de la monarchie constitutionnelle qu’il faudrait inventer. » En d’autres termes, pas de famille potiche sur le trône de France… mais une monarchie active au service de la démocratie. Alors, par quel biais les « Orléans »pourraient faire leur come-back ? « Hugues Capet et Pépin le Bref ont été élus. » Il n’était pas encore question, à cette époque, du suffrage universel… « Pour l’instant, on sent bien que la volonté des Français n’est pas de voir un roi de France s’installer sur le trône. Mais en fonction des circonstances cela peut évoluer. Et le moment venu… » Le moment viendra-t-il ? Quoi qu’il en soit, avant cela, Jean devra être le chef de la famille d’Orléans, situation qu’occupe à ce jour Henri d’Orléans, comte de Paris et duc de France. « Pour l’instant, je suis encore sur la réserve. Mais quand il sera temps, je me ferai plus présent en privilégiant les actions de terrain aux grands-messes médiatiques. » Une élection locale ? « Pourquoi pas. Il est intéressant de se frotter à ces enjeux, à ce que cela peut vouloir dire dans la victoire comme dans la défaite. » Mais, en regardant ces deux enfants, son héritier, cette toute jeune fille d’à peine 13 mois, il se met à penser à ce que cet engagement familial signifie.« Je commence ma vie de famille. J’ai planté un arbre, j’ai gagné ma vie… » Et le temps n’est pas un enjeu quand on fait partie d’une dynastie. Ce que le père ne peut accomplir, le fils peut le réaliser.

    Philippe Had

  • Page 70, lignes 31-32-33, une insanité dans Le Figaro magazine...

    napoléon,jean-louis tremblais,louis xviii        ...du 6 juillet 2012, sous la plume de Jean-Louis Tremblais, qui écrit ce qui ne peut être qu'une erreur - au mieux - ou un mensonge - au pire -, mais qui dans les deux cas est grave.

            Voici la phrase : "...et le courageux Louis XVIII, rentré en France dans les fourgons des Cosaques et des Prussiens." 

              Écrire ceci est tout simplement honteux, et n'honore pas celui qui le fait. Et l'on est surpris de trouver une telle "hénaurmité" dans Le Figaro magazine, qui nous a habitués à plus de sérieux. Pourquoi ? Parce que les faits sont bien établis, et que la vérité historique est bien connue, et que nul ne peut la changer....

            Napoléon a prolongé à grands frais une partie perdue d'avance, et, faisant mourir "sans problème" un million et demi de français, jeunes pour la plupart, il a amené l'Europe entière coalisée contre nous à Paris, par deux fois; laissant la France plus petite qu'il ne l'avait trouvée, avec 500.000 habitants et dix villes en moins.

            Bainville, lui-même, n'a nié ni son Art, ni sa Gloire, ni son Génie, qui tenaient, d'ailleurs, pour une large part, aux usages, à la culture, à la civilisation de l'ancienne France. Mais, il s'est aussi ravalé de lui-même, sans que rien ni personne ne l'y oblige, au rang infâmant de vulgaire délinquant de droit commun en faisant enlever le duc d'Enghien en territoire étranger, au mépris du droit international et du droit des gens les plus élémentaires; et en le faisant assassiner presque sur le champ, le duc passant, pour se rendre face à ses "juges" (!) devant ceux qui étaient en train de creuser sa tombe !

            Et ne disons rien des propos antisémites de Napoléon, qui nous méneraient trop loin et que notre époque réprouve, sur les juifs : "On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C'est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".

              Voilà pour l'homme qu'admire Jean-Louis Tremblais, ce qui est, d'ailleurs son droit.

            Passons maintenant à ces Bourbons, qu'il méprise, qu'il injurie, et pour qui il reprend le plus vieux, le plus éculé, le plus faux des mensonges : ils seraient rentrés "dans les fourgons de l'étranger".

             D'abord, on vient de le dire, les "fourgons de l'étranger" ont été amenés en France et à Paris, inviolés depuis plus d'un siècle, par la Révolution, la République et Napoléon, leur sabre et continuateur : première "hénaurmité" qui ne semble pas choquer Jean-Louis Tremblais.

            Ensuite, au moins les Anglais et les Prussiens haïssaient la France, et n'avaient qu'une idée en tête : la démembrer. Et les autres Alliés se souciaient comme d'une guigne de ces Bourbons qui avaient porté si haut la puissance française, et que personne, dans la Coalition, ne songeait une seconde à remettre sur le trône. La vérité vraie, que semble ignorer parfaitement Jean-Louis Tremblais (mais pourquoi écrit-il alors un article qui se veut historique ?...) c'est que la restauration de Louis XVIII a été voulue, et faite, par les Français eux-mêmes, et en aucun cas par les Alliés, qui n'en voulaient surtout pas, et qui ne rêvaient que de voir disparaître la France.

    1. Ce fut d'abord la ville de Bordeaux qui frappa les esprits (notamment du Tsar) en proclamant Louis XVIII Roi de France;

    2. Puis ce fut l'action, sur le terrain, de milliers de royalistes anonymes, dont ce fameux et si peu connu Vitrolles, dont parle Bainville dans son opuscule (qu'il appelle étude) intitulé Comment s'est faite la Restauration de 1814 :

                "Ces royalistes, il importe de bien s'entendre, n'étaient pas du tout des "agents des princes". C'étaient de simples citoyens français, convaincus de la nécéssité de rétablir la royauté pour sauver la France du désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. C'étaient même des femmes à l'esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette Aimée de Coigny, la "Mademoiselle Monk" dont Maurras a conté l'aventure dans son livre L'Avenir de l'Intelligence. 

                 Vitrolles fut le type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire prévaloir l'unique solution nationale, l'unique solution raisonnable qui était la solution royale. Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l'étranger amenait, et pour de bon, dans ses fourgons: cette régence de Marie-Louise sous la tutelle autrichienne qu'acceptait Napoléon dans sa conversation avec Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d'Eugène de Beauharnais, candidats qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, -exactement comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard...."

    3. Puis ce fut l'alliance de fait entre Chateaubriand et Talleyrand ("les deux hommes les moins faits pour s'entendre...", dit toujours Bainville)
            Bref, le retour de Louis XVIII, le Désiré, ce fut le voeu du peuple français, et ce fut tout sauf un retour "dans les fourgons de l'étranger". Mais, cela, monsieur Tremblais, qui semble pourtant faire profession d'historien, l'ignore.
            Erreur ou mensonge, disions-nous plus haut : ne connaissant pas Jean-Louis Tremblais, il nous faut nous rabattre sur l'erreur, et la méconnaissance des faits : mais alors, s'il ignore, pourquoi écrit-il ? Le bon sens populaire ne dit-il pas "Quand on ne sait pas, on ne parle pas" ?
     
            Il est vrai que "Le papier souffre tout, et ne rougit de rien". Il n'empêche, cette grossière "tâche" devait être relevée comme elle le méritait, voilà qui nous semble fait.... 
     
              Et comme, en France, tout finit par des chansons, c'est-à-dire de la légèreté et du sourire, attendons les prochaines livraisons (!) de l'historien : peut-être nous apprendra-t-il que la terre est plate; que deux et deux font cinq; ou que Jules César, fils de Blaise Pascal, et jardinier de son état à la cour du Tsar, a introduit la pomme de terre en Europe ?....
     
            Qui sait, car - comme dirait l'autre - quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites.....
  • Tout ce qui est Racines est bon : A Marseille, Joie sur la colline.......

              A Marseille, s'achève aujourd'hui le temps de festivités voulues par l'Archevêché pour célébrer, à la basilique de Notre Dame de la Garde, la renaissance d'un patrimoine exceptionnel; et pour remercier les donateurs qui ont permis cette belle oeuvre......

              Ces cinq  jours (du 23 au 27) ont été heureusement baptisés Joie sur la Colline.....

    NDLG1.JPG

             

    catholicisme-autres-lieux-de-culte-marseille-france-5986596942-701379.jpg

               Apres huit ans de travaux, 12 millions d'euros d'investissement et près de 100.000 heures de labeur pour sauver les 1.200m² de mosaïques et les ex-voto qui ornent la Basilique de Notre-Dame-de-la-Garde, l'édifice intégralement restauré réouvre entièrement ses portes aux Marseillais.

              C'est pour cette occasion, véritablement exceptionnelle, qu'ont été décrétés les cinq jours de fête, de "Joie sur la colline", qui ont animé le bâtiment avec messes, diaporamas, visites, concerts, conférences et colloques. Pour remercier les 40.000 donateurs privés qui ont participé à la grande souscription du diocèse, et ont financé environ un tiers des travaux; le reste étant pris en charge par le mécénat et par des aides des pouvoirs publics.

              Il n'est certes pas anodin que le monument emblématique de Marseille, symbole identitaire fort pour toute la ville -comme le souligne justement le Recteur de la Basilique- ait suscité autant d'enthousiasme, sur un temps aussi long..... On ne s'appesantira donc pas sur le sens profond d'un évènement qui parle de lui même; on ne cherchera pas non plus à le détourner de son sens, ni à tâcher de lui faire dire autre chose que ce qu'il dit : il le dit de toutes façons avec une telle force, avec une évidence si aveuglante que tout commentaire serait superflu....

              Des centaines de mètres carrés de mosaïques exceptionnelles du XIX ème siècle, riches et complexes par leurs décors incomparables, ont été restaurés et et mis en valeur par un nouveau concept de lumière. De même, la précieuse collection d'ex-voto, prés de 300 œuvres, préservée et restaurée, se révèle à vous.

     
    NDLG2.JPG


           Ainsi, la Basilique, monument emblématique de la ville de Marseille, retrouve-t-elle toute sa splendeur originelle. Pour en savoir plus sur l'ampleur des restaurations, bien comprendre leur impérieuse nécéssité, et avoir une idée assez juste des nombreuses difficultés qu'il a fallu surmonter, on pourra cliquer sur le lien http://www.notredamedelagarde.com/
             Notre-Dame de la Garde, également appelée "la Bonne mère" (réminiscence évidente de la Bona Mater des anciens Romains...), est l'une des basiliques mineures de l'Église catholique. Elle est située sur les hauteurs de Marseille à 148 m d'altitude, au Sud du Vieux-Port. Elle a été construite à la demande de saint Charles Eugène de Mazenod, et les plans furent établis par l'architecte nîmois Jacques Henri Espérandieu ( les travaux étant achevés, après son décès par Henri Antoine Révoil ). La construction nouvelle a été réalisée sur l'ancien site d'une chapelle du XIIIe siècle (1214), dédiée elle aussi à la Vierge Marie. Elle jouxte les fortifications du XVIe siècle établies par François Ier dont le sceau en forme de Salamandre est encore visible sur le porche Nord de la basilique. 
            Cette basilique, qui est de style néo-byzantin, est surmontée d'un beffroi de 90 mètres, surplombé d'une immense Mère à l'Enfant couverte de feuilles d'or de plusieurs mètres de haut. Cette statue, œuvre du sculpteur Eugène-Louis Lequesne, a été réalisée par l'orfèvre parisien Christofle et fut posée en 1870. Il s'agissait à l'époque de la plus grande statue en galvanoplastie du monde.
            En tout, l'édifice a nécessité 170 000 tonnes de matériaux dont 23 cargaisons de marbre et de porphyre en provenance d'Italie.

    401px-NotreDameDeLaGarde_Statue1.jpg

            Quelques dates, pour mieux appréhender l'histoire du lieu :

             -1214 : Il est fait mention d'une chapelle qui abrita un prête des Accoules venu s'installer comme ermite ( Maitre Pierre).

             -1525 : François Ier ordonne la construction d'un fort au sommet de la colline.

             -11 septembre 1853 : Pose de la première pierre.

             -1864 : Fin de la construction de la basilique.

            Quelques chiffres :

              -Hauteur des remparts : 13.15 m

              -Hauteur de la Tour : 33.80 m

              -Hauteur du piédestal de la statue : 12.5. m

              -Hauteur de la statue monumentale : 9.72 m

               -Poids de la statue : 9.796 kg

               -Tour du poignet de l'enfant Jésus : 1.10 m

               -Poids du Bourdon : 8.234 kg

               -Hauteur du Bourdon : 2.50 m

               -Poids du battant : 387 kg 

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

           
    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

    Christine SOURGINS  Historienne d'art  Piss-Christ : le piège Le Piss-Christ, photo montrant un crucifix ...
    Marie-Noëlle TRANCHANT  Journaliste culturelle
      Rembrandt et la figure du Christ  L’exposition Rembrandt et la figure du Christ ...
    Roland HUREAUX  Essayiste La question du multiculturalisme en France et en Europe  La question du multiculturalisme ...
    Ivan RIOUFOL  Journaliste
      Et voici l'effondrement de la pensée unique Des croyances tombent en miettes : ...
    Roland HUREAUX  Essayiste
      France-Algérie : cinquante ans de douleur  L’indépendance de l’Algérie ...
    Denis TILLINAC  Ecrivain
      De l'antisarkozysme  Il y a quinze jours, c’était Borloo.
    Eric ZEMMOUR  Journaliste
      L'Europe des juges 

            Extrait du Sourgins, Piss-Christ, le piège, (début) :

            "Le Piss-Christ, photo montrant un crucifix dans de l’urine, a été détruit dimanche par des individus armés d’objets percutants.
            L’art contemporain cherche non pas la beauté mais le scandale et Piss Christ est emblématique à ce sujet : la photo diffuse une chaude lumière orangée, qu’on pourrait qualifier de belle tant qu’on ignore la teneur de ce bain lumineux : urine agrémentée de sperme. Voilà une beauté scandaleuse, l’équivalent du baiser de Judas, signe d’amitié au premier abord, trahison en réalité. La tension entre esthétisation et intention déviée, fait partie de la construction de l’œuvre comme piège, selon les principes de l’art dit duchampien.
            Que Serrano se dise chrétien ne devrait donc tromper personne : on ne s’autoproclame pas chrétien tout seul, mais on rentre dans une communauté enracinée dans l’histoire, dans une famille ; cracher sur qui vous accueille n’est pas le meilleur moyen de se faire reconnaître.
            Pourquoi ce goût du scandale ? Le but de l'exposition actuelle est de " faire événement", à tout prix, donc le carême est la période indiquée, de même la ville d‘Avignon, ville des Papes ! Car engranger des retombées médiatiques fait monter les cotes de l’art financier qui excelle à récupérer l’indignation. Voir l’exemple plus ancien de "La nona ora" de Cattelan, montrant Jean-Paul II écrasé par une météorite (un don du ciel !) : exposée en Pologne elle déclencha la colère des catholiques. En salle des ventes elle atteignit alors des sommes astronomiques… l‘œuvre avait "trouvé son public" … sic.  
    Les naïfs qui se sont attaqués à la photo, ont été les jouets du système sans le savoir. Ils s’apercevront vite qu’ils n’ont rien détruit du tout, car l’œuvre est conceptuelle, ce qui compte c’est l’idée. Et une photo appartient à l’ordre du multiple…il y a fort à parier que le Piss Christ va renaître encore plus prisé qu’avant. L’opération est en cours, Libération nous apprend que le musée rouvrirait ses portes dès mardi matin avec les "œuvres détruites montrées telles quelles". C’est donc l’œuvre martyrisée (et une pièce voisine) avec les stigmates de l’agression qui sera exhibée. L’Œuvre sera christifiée, suivant les méthodes habituelles de l‘AC.

    Récupération et discrimination 


            En revanche, cet acte violent va être récupéré par le politiquement correct pour diaboliser tous les chrétiens blessés par Sérrano. Et tout futur protestataire sera suspect d‘intégrisme. Avant même de connaître l’identité des meneurs, la presse dénonce "un commando catholique" , terme militaire qui permet de mettre tout le monde dans le même sac, avec les islamistes. Pourtant les différences avec l’affaire des caricatures de Mahomet sont criantes...."

Le chef de la maison royale de France invité par la Marine nationale*. Le prince Jean d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, invité aujourd'hui* à la cérémonie de remise de fanion de la promotion "Amiral de Joinville" suite à l'invitation de la "Royale", surnom que l'on donne à la Marine nationale .

Fils de Louis-Philippe Ier d'Orléans, prince du sang, François Ferdinand Philippe Louis Marie d’Orléans (1818-1900) fera ses classes respectivement à Toulon, avant de rejoindre brièvement la Corse, la Toscane, Naples et enfin Alger. Passionné par la Marine, il participera à la conquête des côtes barbaresques, future Algérie française. Voyageur infatigable, très populaire parmi les marins, le fils du roi des français s'illustre encore au Mexique et conduira le retour des cendres de l'empereur Napoléon Ier en 1840.

Marié à la princesse impériale du Brésil, Françoise de Bragance, il devient contre-amiral en 1843. Volontiers politique, il est un des rares princes à s'opposer à la politique du président François Guizot, président du Conseil jusqu'à la chute de la monarchie. Exilé, on pense alors à lui en 1852 afin qu'il prenne la présidence de la seconde république.Il faisait consensus face à Louis-Napoléon Bonaparte qui finit par s'emparer du pouvoir et proclamer le second empire.

Il participe à la guerre de sécession du côté du nord anti-esclavagiste et rejoint le duc de Chartres et le comte de Paris, Philippe (VII) d'Orléans, tous deux ses neveux engagés dans l'armée yankee. Il a d'ailleurs été croqué dans le n"53 des "Tuniques bleues", principal personnage de l'album intitulé "Sang bleu chez les Bleus ".

A la chute du second empire, il est élu député de Seine et Marne en 1871. La loi d'exil en 1886 le forcera à l'exil une nouvelle fois, entamant le dernier chapitre d'une vie qui aura été tumultueuse.

Le maire de Neuilly et le commandant de la Marine à Paris ont tenu à inviter le chef de la maison royale de France et honorer ainsi une dynastie qui a contribué à l'essor de sa marine durant la monarchie de juillet.

LES PHOTOS ET LE DISCOURS DU PRINCE :

Annotation 2019-12-07 06.jpg

Ce samedi 7 décembre, le chef de la maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris, était invité par la Marine Nationale, à assister à  la cérémonie de remise de fanion de la promotion “Amiral de Joinville”. Le maire de Neuilly et le commandant de la Marine à Paris ont tenu à inviter le chef de la maison royale de France et honorer ainsi une dynastie qui a contribué à l’essor de sa marine durant la monarchie de juillet.  

Devant les 30 marins de la première promotion de la préparation militaire marine (PMM) “Amiral de Joinville”, l’héritier des rois de France a prononcé un discours en présence des autorités militaires de la “Royale” sur le parvis du théâtre des Sablons à Neuilly-sur-Seine.  

 

Monsieur le Maire,

Amiral,

Mesdames et Messieurs,

 

La cérémonie d’aujourd’hui me touche à beaucoup d’égards.

 

Elle me touche d’abord en tant que descendant du prince de Joinville qui donne son nom à cette nouvelle Préparation Militaire. Comme ses frères il a été fidèle à son pays tout au long de sa vie. C’est un exemple admirable pour nous tous et pour les futurs stagiaires.

 

Elle me touche ensuite parce que j’admire particulièrement le roi Louis-Philippe, et que c’est ici à Neuilly, dans un domaine dont la ville est l’héritière qu’il a passé ses jours les plus heureux auprès de ses enfants et de sa femme.

 

Un lien au passé avec ceux qui nous ont précédé et qui ont donné leur vie pour leur pays tout au long de notre histoire.

 

Mais aussi un lien au présent que nous avons pu ressentir dans la tristesse lundi dernier aux Invalides ; que nous pouvons ressentir dans l’enthousiasme cette après-midi au cœur de la ville de Neuilly-sur-Seine.

 

Merci à M. Fromantin d’avoir pris l’initiative de cette belle aventure. Merci à la Marine Nationale de perpétuer cette relation forte entre l’armée, la Nation et notre Histoire.

 

Vive la promotion Joinville

Vive la France

78966547_1442859615871324_8063917869810843648_n.jpg

 

Annotation 2019-12-07 062.jpg

78911572_2989096437791601_4507891665498800128_n.jpg

78834030_2989096481124930_8683724952483921920_n.jpg

69694833_2989096537791591_5349629183054053376_n.jpg

79315607_2989096631124915_6095391249743740928_n.jpg

Annotation 2019-12-07 0.jpg

01.jpg

02.jpg

03.jpg

04.jpg

Annotation 2019-12-07 .jpg

05.jpg

06.jpg

07.jpg

08.jpg

09.jpg

10.jpg

11.jpg

Vous pouvez consulter également, grâce au lien ci-après, l'article paru chez nos amis du Blog La Couronne :

https://www.la-couronne.org/actualite-royale/monseigneur-le-comte-de-paris-invite-dhonneur-de-la-marine-nationale/?fbclid=IwAR1-ygud32_WjIUZLOcsDJ79u2Iaxbg6gYtjgqAjIycGPvuP1bDiHdbcSz8

  • Du bon usage de l'Histoire, par Frédéric de Natal.

    Quand le roi Louis XVI se faisait vacciner, ainsi que ses frères, futurs Louis XVIII et Charles X...

    A chaque siècle, ses anti et pro-vaccins. Alors qu'il est très probable que nous soyons de nouveau reconfinés après les fêtes, certains pays comme l'Italie, le Royaume-Uni, l'Italie, la Suède, l'Autriche, l'Allemagne (et ce matin la fermeture des frontières aériennes aux Pays-Bas), ayant déjà pris des décisions en ce sens, les français se déchirent sur ce fameux vaccin qui est censé mettre fin à la pandémie de Covid-19. 

    Qui, quoique l'on dise ou que l'on fasse, va finir par devenir obligatoire par nécessité de santé publique (ne ce fusse pour se déplacer). Tous ces échanges, parfois virulents sur les réseaux sociaux qui ont fait sortir de leurs grottes les apocalyptiques du moment, fous de Dieu et une multitude de spécialistes autoproclamés du coronavirus, me renvoient à ce qui s'est passé avec la variole sous le règne de Louis XVI.
    Au XVIIIème siècle, cette maladie fait des ravages, touche toutes les classes sociales sans distinction. C'est de Chine que va venir la solution et traverser l'Europe via Constantinople où vit Lady Mary Wortley Montagu, l’épouse de l’ambassadeur britannique qui réussit à guérir les premiers malades. Les médecins vont se déchirer sur la méthode employée d'inoculation (non ce n'est pas un gros mot et encore moins une nouvelle pratique sexuelle) et chacun y va de son laïus sur la question. La Faculté de médecine en France émet de fortes réserves, on hurle à la diablerie (on dit qu'elle " va contre la volonté du Très Haut") et au complot contre la monarchie.
    Féru de sciences, Louis XVI, loin d'être le benêt que l'on se plait à nous décrire, commande des rapports sur ce fameux vaccin miracle qui a emporté son grand-père et prend une décision révolutionnaire, celle de se faire inoculer le remède au grand dam de ses médecins qui craignent que le monarque passe ad patres. Pire ses deux frères, les futurs Louis XVIII et Charles X lui emboitent le pas. La France retient son souffle et on se demande bien ce qui va pousser sur le corps des Bourbons après ce vaccin. Le communiqué qui est placardé sur toutes les villes de France et de Navarre sera assez explicite sur les motivations du descendant d'Henri IV : "La Famille royale persuadée enfin par l’évidence des faits les plus authentiques et les plus multipliés, qu’il n’existait qu’un moyen de se mettre désormais en sûreté contre les malheurs qui la menaçaient encore de toute part, prit tout à coup, seule et sans impulsion étrangère, le parti courageux de recourir à l’inoculation ". L'aristocratie retient son souffle et on susurre même qu'il serait tout de même bon " de ne pas mélanger le sang des nobles et celui du peuple". Sait on jamais. Tout est une question d'époque et de contexte.
    A là surprise générale, le roi survit sans dommages collatéraux et inspire une nouvelle mode à Versailles. Il est bon ton de se faire vacciner afin de goûter le léger frisson de l'aiguille qui fera trémousser ces messieurs sous leurs perruques et pâmer ses dames dans leurs robes à panier. Le journal "Mercure" se fend de louanges et invite la France a suivre l'exemple royal, écrivant ce qui suit : "Heureusement les Médecins n’auront plus à lutter contre les préjugés ; les mères de famille ne s’opposeront plus aux avantages que leurs enfants retireront de l’inoculation, et la fausse prudence ne se glorifiera plus de mettre des entraves à l’amour du bien public ". Dont acte. La monarchie aura quand même quelques peines à convaincre les campagnes de suivre le mouvement qui se voudra plus massif dans les grandes villes. Et le covid..., pardon, la variole de disparaître progressivement au cours des siècles, une maladie qui va finir par être oubliée de notre subconscient.
    Quelle conclusion tirer de cette histoire au final qui n'est pas sans rappeler ce que nous subissons actuellement et dont nous ferions bien de nous inspirer si chacun d'entre nous souhaite retrouver son travail pour lequel il a été mis (malgré lui) au chômage partiel, ses parties fines arrosées du samedi soir et cesser de geindre sur le soi-disant "liberticide fascisant" dont il est l 'innocente victime ? C'est Catriona Seth, professeur à l'Université de Nancy qui nous la livre, sans ambages, dans un article qu'elle a consacré à ce sujet historique : "Triomphe de l’individualité qui a d’abord été accusée de mettre en danger la communauté en créant le risque d’une contagion artificielle, l’inoculation est devenue l’un des éléments déterminants du passage de la charité personnelle à la bienfaisance organisée. Elle a été le lieu d’une double prise de conscience parallèle, celle de l’importance, pour chacun, de la santé du corps social, celle de la contribution de tout individu à la force commune de la société."
    Partant de cette magistrale leçon que nous impose l'Histoire, je ne peux m'empêcher de penser à ces grands noms de la médecine, tel que Pasteur pour ne citer que lui, qui ont contribué par leurs découvertes à faire disparaître des maladies graves grâce à leurs vaccins et qui font que nous pouvons aujourd'hui nous promener tranquillement sans craindre les assauts de de nos voisins, les "méchants pas beaux" microbes. Toute vérité n'est pas bonne à dire mais ceci donnera de quoi réfléchir ou disserter à ceux qui auront eu le courage de tout lire et le culot de partager ce post. A Bon entendeur
     
  • Éphéméride du 20 octobre

    1677 : Naissance de Stanislas Leszczynski; aux origines du rattachement de la Lorraine à la France...

     

     

     

    303 : Martyre de Saint Caprais 

     

    Fils d'un fonctionnaire romain d'Aginnum, aujourd'hui Agen, Caprais devait en devenir le premier évêque, puis mourir martyr, décapité lors de la grande persécution de Dioclétien, entre 303 et 304. 

    20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraine

     La cathédrale Saint Caprais d'Agen

     

    http://catholique-agen.cef.fr/extranet/site/1802.html?w=1802.html 

     

    20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraine

     

    1677 : Naissance de Stanislas Leszczynski

     

    Roi détrôné de Pologne, il se trouva être à l'origine, tout à fait involontairement et à la suite de développements passablement compliqués, de la réunion de la Lorraine à la France.

    Le hasard le servit une première fois lorsque, exilé et "sans le sou", le mariage de sa fille Marie avec le tout jeune Louis XV apparut aux personnes en charge des affaires à Paris comme la moins mauvaise des solutions...

     

    250px-Stanislaw_Leszczynski1.jpg

     

    Mais la chance ne devait pas l'abandonner là. La situation en Pologne se détériorant, toujours dans des circonstances extrêmement compliquées, on trouva finalement un moyen honorable d'arriver à la paix entre les puissances belligérantes, lasses de la guerre : Stanislas, qui avait encore des partisans en Pologne, renonçait à son trône. Il recevait en échange, à titre de compensation et en viager, le Duché de Lorraine, dont il était convenu qu'à sa mort il serait réuni à la France (voir l'Ephéméride du 23 février).

    20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraineDepuis qu'elle avait acquis définitivement les Trois Évêchés (Metz, Toul et Verdun) aux Traités de Westphalie, et l'Alsace aux Traités de Ryswick, la France n'avait pas encore trouvé le moyen de mieux fermer le pré carré. La réunion de la Lorraine permettait aussi d'amarrer solidement et définitivement l'Alsace - jusqu'alors trop en pointe - à la France (ci contre). 

    Doublement chanceux, donc, même s'il ne fut chaque fois pour rien dans les événements heureux qui lui arrivèrent, Stanislas se trouva donc deux fois être au bon moment au bon endroit, et chaque fois celui qui, involontairement, arrangeait tout le monde.

    D8057.jpg
     
     Pour la paix qu'il apporta, en Lorraine et en Europe, et pour les embellissements magnifiques dont il fut à l'origine à Nancy et ailleurs, Stanislas fut appelé "le bienfaisant".

    20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraine

     

    On aura un aperçu des embellissements qu'a voulu Stanislas pour sa bonne ville de Nancy en cliquant sur le lien suivant :  

    http://photoenligne2.free.fr/MeurtheetMoselle/Nancy/Stan/Stanislas.html

     

    Les gastronomes non plus n'oublient pas qu'ils lui doivent beaucoup : il est ainsi aux origines du... Baba au rhum, ce qui n'est pas rien, mais aussi, de la "madeleine de Commercy" : un jour, donnant un dîner,  on vient lui apprendre que son pâtissier a rendu son tablier. Un repas sans dessert ? Le majordome demande un peu de temps au roi, et finit par apporter des petits gâteaux d’une forme originale, dorés, et fondants. Ravi, le roi fait venir celle qui a réalisé ce gâteau inconnu :

     -"Comment s’appelle ce chef-d’oeuvre ?"
    - "Il n’a pas de nom, sire; c’est ce que l’on fait chez moi, à Commercy, les jours de fête."
    - "Et quel est ton nom ?"
    - "Madeleine"
    - "Eh bien, il s’appellera comme toi : Madeleine de Commercy"...

     

    Le baba ? Commercy ? : merci, Stanislas !...

     

     

    20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraine

     
     
     
     

    1805 : Fin de la bataille d'Ulm

     

    ulm 1.jpg

    Reddition d'Ulm
     
     
     
     

     20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraine

     

    1827 : Victoire de Navarin, indépendance de la Grèce

     

    La France, la Grande Bretagne et la Russie s'opposent aux Ottomans, et appuient la cause nationaliste des Grecs. Elles envoient une flotte près de Navarin après qu'Ibrahim Pacha ait rejeté leurs propositions.

    Au bout de quelques heures de bataille, la flotte turco-égyptienne est anéantie. Ibrahim Pacha quittera la Grèce, qui redeviendra indépendante après presque cinq siècles de domination musulmane.

    "...Les Grecs s'étaient révoltés contre la domination ottomane et nous avons peine à comprendre aujourd'hui l'enthousiasme philhellène de la France d'alors. Villèle avait envoyé une escadre pour surveiller et contenir la Russie, empêcher l'ouverture de la question d'Orient. La bataille de Navarin (1827) où la flotte turque fut détruite s'engagea contre son gré, contre ses instructions. Cette journée détermina la chute de Villèle. Celui qui fut battu, ce fut encore moins le sultan que le ministre français, trop pacifique pour ceux, de droite et de gauche, qui confondaient avec la cause romantique de la Grèce celle de la gloire et de la liberté.

    On a pu dire que la victoire de Navarin fut chez nous celle de l'opinion publique. Elle entraîna une nouvelle orientation au-dedans et au-dehors. Navarin est d'octobre. En novembre, Villèle était battu aux élections, et les libéraux ne furent pas seuls à triompher de sa chute. On s'en réjouit aussi chez certains royalistes, et Chateaubriand, toujours partisan d'une action grandiose en Europe, accabla le ministre trop raisonnable qui voulait "retenir cette nation au sol, l'attacher en bas"..."

    (Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XVIII, La Restauration).

     

    NAVARIN 1.jpg

                           La bataille, par Ivan Konstantinovitch Aiwasowskij

     

     

     20 octobre,leszczynski,louis xv,navarin,ulm,rimbaud,alphonse allais,soeur emannuelle,lorraine

     

     

    1854 : Naissance d'Arthur Rimbaud

     

    rimbaud.jpg

    https://www.poetica.fr/biographie-arthur-rimbaud/

     

     

    11 octobre,parachute,charles vii,versailles,le vau,toulouse,pierre fermat,mauriac,vaux le vicomte,jeanne jugan,sanch,perpignan

     
     
     
     
    1854 : Naissance d'Alphonse Allais
     
     
    Á part sa Complainte amoureuse, amusante illustration du Passé-simple et du Subjonctif imparfait - qui méritent, certes, d'être défendus... -  y a-t-il un véritable intérêt à se souvenir de cet humoriste, qui eut son heure de gloire en son temps : la Belle Époque ?
    Un groupe le pense, qui s'intitule Les Amis d'Alphonse Allais, et souhaite perpétuer l'esprit de calembour de celui qui suggérait, par exemple, de construire les villes à la campagne, car l'air y est plus pur...
     
     
     

     11 octobre,parachute,charles vii,versailles,le vau,toulouse,pierre fermat,mauriac,vaux le vicomte,jeanne jugan,sanch,perpignan

     

     

     

    2 fevrier,capetiens,mourre,merovingiens,carolingiens,hugues capet,philippe auguste,plantagenets,croisades,bouvines,charlemagne,saint louis,senlisCette Ephéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (122), D'Orange aux Pays-Bas...

    2202246577.gif

     

    La partie du pays des Cavares, où est située Orange, fut érigée par Charlemagne en comté et donnée à Guillaume au Cornet, qui s'était distingué par sa valeur dans la guerre contre les Infidèles.


    Ce Guillaume fut le chef de la première maison d'Orange, éteinte - par les mâles - en 1185.

    Elle compta parmi ses membres Rambaud II, compagnon de Godefroy de Bouillon lors de la 2ème croisade, qui se couvrit de gloire en Terre sainte et entra à Jérusalem...

    L'héritière, Tiburge, avait épousé Bertrand, de l'illustre famille des Baux, lequel fonda la seconde maison d'Orange.

    C'est son fils, Guillaume V, qui échangea le titre de comte contre celui de "Prince d'Orange par la grâce de Dieu", auquel il joignit celui de roi d'Arles, par autorisation de l'empereur Frédéric II (1214).

    La troisième maison d'Orange commença, à la fin du XIVème siècle, dans la personne de Jean de Châlons, époux de l'héritière, Marie des Baux.

    Cette maison se montra généralement hostile aux rois de France.

    Louis 1er, fils de Jean, nommé gouverneur du Languedoc par lsabeau de Bavière, repoussa des murs d'Orange le dauphin Charles; en 1430, il envahit le Dauphiné en compagnie du duc de Savoie, mais il fut repoussé par le gouverneur Gaucourt, et se laissa même enlever un instant sa capitale.Guillaume VIII ne fut pas plus heureux, et, après avoir accompagné Charles le Téméraire au siège de Liège, se fit faire prisonnier par Louis XI, qui l'obligea à lui prêter l'hommage féodal (1473).
    Son successeur prit part aux complots du duc d'Orléans, pendant la minorité de Charles VIII, et fut avec lui fait prisonnier à Saint-Aubin-du-Cormier.
    Enfin, Philibert 1er passa dans le camp de Charles-Quint pour se venger de l'affront que lui avait fait François Ier, qui avait confisqué sa principauté.
    François premier s'empara de sa personne et le tint captif à Bourges, jusqu'après le traité de Madrid.
    Philibert fut tué en 1530 au siège de Florence, après avoir institué comme héritier son neveu, René de Nassau (sa sœur, Claude, avait épousé Henri, comte de Nassau).

    Ce René commença donc, en 1530, la quatrième maison d'Orange, dite Nassau-Orange, la plus fameuse de toutes.

    C'est d'elle que sortiront :
    Guillaume 1er de Nassau, dit le Taciturne, Prince d'Orange qui devient "Stathouder" des Pays-Bas, en 1572, et qui est considéré comme le fondateur de la nation néerlandaise...
    et Guillaume, l'ennemi acharné de Louis XIV, devenu roi d'Angleterre après la révolution de 1688...

    En 1620, Maurice de Nassau érigea une grande forteresse sur la colline Sainte Eutrope. Malheureusement, il le fit en prélevant les pierres des monuments romains, épargnés pare les Barbares : seuls subsistèrent l'Arc municipal et le Théâtre, dont Louis XIV devait dire, après s'être emparé de la ville, que son mur de scène, quasi intact, était "la plus belle muraille de mon royaume"
    Le conflit entre Guillaume III de Nassau et Louis XIV provoqua, en effet, le rattachement de la Principauté au royaume de France : ce fut le Comte de Grignan, gendre de Madame de Sévigné, qui s'empara de la ville, et entreprit la destruction du château, à la fin du 17ème siècle : il ne reste quasiment rien de cette formidable forteresse qui s'élevait sur la colline Saint Eutrope, ses ruines étant depuis longtemps couvertes par un joli parc arboré, lieu de promenade qui offre un magnifique panorama sur Orange et ses environs.

    En 1702, suite à l'extinction de la ligne directe des Nassau, la principauté d'Orange devint l'héritage de Frédéric-Guillaume, roi de Prusse, qui la céda à la France au traité d'Utrecht.
    Il fut alors stipulé que les héritiers du prince de Nassau auraient le droit d'imposer à une partie de la Gueldre le nom de principauté d'Orange, et d'en retenir le titre et les armoiries.
    Depuis ce temps, l'héritier présomptif du royaume de Hollande porte le titre de prince d'Orange.
    La famille de Nassau garde également le titre honorifique de prince d'Orange, toujours porté par les souverains des Pays-Bas. L'orange est aussi la couleur nationale (portée, entre autres, par l'équipe de football....).

    Quant à la principauté d'Orange, détachée un instant de la couronne en faveur du prince Armand de Bourbon-Conti, elle y fut de nouveau et définitivement réunie en 1731, et fit partie de la province de Dauphiné.

    Lors de la division de la France en départements, en 1791, le Comtat d'Avignon, le Comtat Venaissin et la Principauté d'Orange furent réunis pour former celui de Vaucluse.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 17 octobre

    1957 : Albert Camus reçoit le Prix Nobel de Littérature

     

     

     

     

     

    1260 : Dédicace de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Chartres  

     

    La cérémonie a lieu en présence du roi Saint Louis, qui ouvre la semaine de festivités marquant l'événement, du 17 au 24 octobre :     

    chartresvitraux1.jpg

    La rosace nord

    L'histoire de l'édifice commence en 876, lorsque Charles le Chauve offre à l'Église de Chartres le "Voile" de la Vierge, d'où l'affluence de pèlerins et la construction d'une première cathédrale.

    Ravagée par le feu, elle est reconstruite par Saint Fulbert, l'homme le plus éminent dont Chartres peut se glorifier : savant de renom, extraordinaire bâtisseur, c'est lui qui fut le maître d'oeuvre de la reconstruction de la cathédrale, après l'incendie du 7 septembre 1020 (voir l'Ephéméride du 10 avril).

    Mais cette reconstruction - en style roman - sera, à son tour, détruite par le feu en 1194 (voir l'Ephéméride du 10 juin).

    Dans sa Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres, Péguy a célébré la cathédrale :  

     

             "...C'est la pierre sans tache et la pierre sans faute,

                 La plus haute oraison qu'on ait jamais portée,

                 La plus droite raison qu'on ait jamais jetée

                 Et vers un ciel sans bord la ligne la plus haute... " 

     

    CHARTRES.JPG
     

     

     

     

    18 octobre,edit de nantes,affaire des placards,bergson,francois premier,maurice allais,calvin,louis xiv,bonchamps,david d'angers,neuf brisach,gounod

     

     

     

    1564 : Charles IX donne ses nouvelles armoiries à Salon

     

    Afin de faire connaître le roi, son fils, aux différents peuples du Royaume, Catherine de Médicis a entamé, le 24 janvier, un véritable "tour de France", accompagnée du jeune roi Charles IX, alors âgé de quatorze ans, du duc d'Anjou (le futur Henri III), du duc d'Alençon, et également du petit cousin Henri de Navarre (le futur Henri IV : voir l'Ephéméride du 24 janvier.)

    Elle voulait aussi réconcilier catholiques et protestants.

    Le 17 octobre 1564, la famille royale - et l’imposant cortège... - arrive à Salon, où elle restera également le 18. Catherine de Médicis, fervente adepte de tout ce qui est astrologie, prédictions, mages etc …rend visite à Nostradamus (voir l'Ephéméride du 14 décembre), qu'elle nomme médecin et conseiller du roi.

    À cette occasion, le roi accorde à la ville de nouvelles armoiries :

    17 octobre,chartres,saint louis,louis xiii,dunkerque,cholet,camus,chopin 

      "un léopard de sable rampant en champ d'or, tenant au milieu de ses pattes sans toutefois toucher, un écusson d'azur dedans lequel il y aura une fleur de lys d'or"

     

     

     

    18 octobre,edit de nantes,affaire des placards,bergson,francois premier,maurice allais,calvin,louis xiv,bonchamps,david d'angers,neuf brisach,gounod

     

     

     

    1610 : Sacre de Louis XIII

     

    Le roi n'a que neuf ans lorsque son père est assassiné. Marie de Médicis exerce la régence: elle est l'une de ces six femmes - dont quatre d'origine étrangère - qui ont exercé la totalité du pouvoir sous la monarchie.

    Son premier acte est de faire sacrer son fils d'urgence car...

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu: la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :

    "Au lendemain de la mort d'Henri IV, tout le monde craignit le recommencement des troubles. Crainte fondée : on était encore si près des guerres civiles et de la Ligue ! "Le temps des rois est passé. Celui des princes et des grands est venu." Voilà, selon Sully, ce qui se disait après le crime de Ravaillac. Il y eut en effet un renouveau d'anarchie aristocratique et princière, de sédition calviniste. Mais la masse du pays tenait au repos dont elle venait de goûter. Elle était hostile aux ambitieux et aux fanatiques. Grâce à ce sentiment général, on passa sans accidents graves des années difficiles.

    Les ministres d'Henri IV, qui continuèrent à gouverner au nom de la régente, jugèrent bien la situation. Ce n'était pas le moment d'entrer dans des complications extérieures, encore moins dans une guerre. Villeroy liquida honorablement la grande entreprise d'Henri IV. On se contenta de prendre la ville de Juliers, de compte à demi avec les Hollandais, pour qu'elle ne restât pas aux Impériaux, et de la remettre à nos alliés d'Allemagne. Pour s'assurer de l'Espagne, on réalisa un projet de mariage qui avait déjà été envisagé du vivant du roi et le jeune Louis XIII épousa Anne d'Autriche..."

    Louis_XIII LOUIS D'OR.jpg
    Louis d'or de Louis XIII
     
    Sur la création du "louis d'or", voir l'Éphéméride du 31 mars...

     

     

    18 octobre,edit de nantes,affaire des placards,bergson,francois premier,maurice allais,calvin,louis xiv,bonchamps,david d'angers,neuf brisach,gounod

     

     

    1666 : Louis XIV pose la première pierre de la Colonnade du Louvre

     

    Le roi utilise à cet effet une truelle dorée que lui présente François Villedo, Général des Bâtiments du Roi et des Ponts et Chaussées de France.

    Á cette époque, en effet, le palais du Louvre n'a toujours pas, côté "Paris", une façade extérieure telle que la désire Louis XIV.

    Au projet du Bernin, le roi préféra celui de trois architectes français : Perrault, Le Vau et d'Orbay.

    Donnant sur l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, cette majestueuse façade finalement achevée en 1811 (et qui a retrouvé en 1967, lors du creusement des fossés, sa véritable hauteur), illustre l'ordonnance classique du Grand Siècle.

    17 octobre,chartres,saint louis,louis xiii,dunkerque,cholet,camus,chopin,salon

     Pour plus de détails sur cette superbe Colonnade, voir l'Éphéméride du 10 octobre, sur la mort de Louis Le Vau...

     

     

    18 octobre,edit de nantes,affaire des placards,bergson,francois premier,maurice allais,calvin,louis xiv,bonchamps,david d'angers,neuf brisach,gounod

     

     

    1742 : Antoine Claude Maille est reçu Maître vinaigrier...

     

    Il est le fils d'Antoine Claude Maille, qui a inventé le vinaigre des quatre voleurs durant la peste de 1720.

    https://maille.com/fr/history/

    17 octobre,chartres,saint louis,louis xiii,dunkerque,cholet,camus,chopin,salon

     

     

     

  • Les quatre jours du prince Jean en Provence: plein succès pour la première journée, à Marseille....

    La Fédération Royaliste Provençale communique :

    Cette première journée d'un déplacement en Provence qui en comptera quatre, s'est passée à Marseille, avant que le Prince et son épouse ne se dirigent vers Toulon, où ils passeront les trois jours suivants.

    Elle fut ouverte par une longue réception à la Mairie de Marseille, pendant laquelle le Prince s'est entretenu avec le sénateur-maire, Jean-Claude Gaudin. Ce n'est pas la première fois, du reste, que le Prince est reçu dans cette Mairie, où le même Jean-Claude Gaudin lui avait déjà remis la médaille d'honneur de la Ville (ci dessous).

    prince jean gaudin.jpg

     

    Marseille: sur le balcon d'honneur de la mairie de Puget, sous le buste de Louis XIV et face à la Bonne Mère, Jean-Claude GAUDIN remet au Prince la médaille de la ville.
    Il lui déclare : "Ce sont mes deux sources d'inspiration".

    Cette journée fut ensuite marquée par deux manifestations, complémentaires mais bien séparées, dans le temps et dans l'espace.

    D'abord, la Messe pour Louis XVI et pour toutes les victimes de la Révolution. On sait que, bien loin d'être une nostalgie ou un quelconque rituel obligé - et somme toute assez mécanique - cette Messe est au contraire un acte fort, destiné à marquer l'origine des Totalitarismes et des Génocides modernes. Ce n'est pas pour nous complaire dans un passé révolu que nous organisons chaque année cette manifestation : c'est pour signaler et dater l'origine de nos malheurs, le point de départ de notre décadence, l'origine de nos abaissements.

    C'est aux Réformés, en haut de la Canebière, que nous nous sommes retrouvés, comme il y a trois ans, accueillis de nouveau par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Entre-temps, et pendant deux années consécutives, c'est Monseigneur Ellul qui nous avait chaleureusement reçus dans la basilique du Sacré-Coeur, sur le Prado. Nous avons donné, à chaque fois, le texte des remarquables homélies des pères Zanotti et Manzano (au Sacré-Coeur), prononçées pour l'occasion. On lira dans les tout prochains jours le texte de cette deuxième homélie du père Zanotti, prononcée donc, cette fois, devant le prince Jean et la princesse Philoména.

    C'est peu de dire que cette Messe fut un grand moment. La présence du couple princier ajoutait évidemment quelque chose à la cérémonie : l'assistance, largement plus nombreuse que d'habitude, ne s'y est pas trompée, qui a vécu pleinement ce moment, en étant évidemment pénétrée du sens profond de l'acte qui se tenait là.....

    cain orgue reformes marseille.jpg

     

    Muet depuis soixante ans, l'orgue des Réformés vient d'être restauré: il a été inauguré le 7 décembre dernier.

    Accompagné avec brio par Laurent Friss à la trompette, Jean-Robert Cain y a fait retentir, avec un grand talent, des oeuvres des organistes de Louis XIV: Couperin, Nivers, Marchand, Clérembeault....

               

    Il faut être reconnaissants à Jean-Robert Cain, à l'orgue et à Laurent Friss, à la trompette, pour ce qu'ils ont apporté à cette cérémonie, dont ils ont puissamment rehaussé l'éclat. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Laurent Friss était avec nous, puisqu'il était déjà là, dans cette même église des Réformés, il y a trois ans, le 21 janvier....

     Après la Messe - qui débuta à 18h30 - la deuxième partie de la soirée était prévue au pavillon flottant de la Société nautique, sur le Vieux-Port (ci dessous). Il s'agissait d'un repas-conférence, autour du prince et de la princesse, au cours duquel les intervenants devaient illustrer l'idée suivante : Après deux siècles de révolutions, retrouver le chemin qui conduit chez nous.....

    C'était la deuxième fois en deux mois que le Prince venait à Marseille : il était aux Arcenaulx - mais sans son épouse - le 13 novembre dernier, pour la présentation-dédicace d'Un Prince français. Or il y avait presque un tiers de participants en plus, cette fois-ci, par rapport au repas-conférence des Arcenaulx : C'est un signe indéniable que le message du prince passe, et que, disons-le aussi, la personne du prince, et le couple qu'il forme avec Philoména, passe également : il suffit de voir l'accueil qui a été réservé à la princesse Philoména et au prince Gaston de France, que l'on découvrait, pour la première fois à Marseille, à cette occasion....

    marseille la nautique.jpg

     

    Sur le Lacydon des Grecs, hôtes des Salyens, 26 siècles d'Histoire, et nos Racines: celtes, grecques, romaines, chrétiennes, royales...

     

    On aura reconnu, évidemment, dans l'intitulé du thème de la soirée, Après deux siècles de révolutions, retrouver le chemin qui conduit chez nous....., la phrase du Philèbe, de Platon, que cite Jean-François Mattéi dans son Regard vide, et qui clôture justement cette réflexion de haut vol, dont elle constitue les derniers mots, la dernière ligne.

    Jean-Baptiste Donnier, qui nous a habitués à l'excellence, devait ouvrir magistralement la soirée, suivi par Jean-François Mattéi, qui reprenait - entre autres...- le très beau texte de Camus sur l'assassinat du roi-prêtre. Le prince Jean se chargeant de conclure, en résumant le sens profond des réflexions de cette soirée, et en insistant sur le temps long dont disposent les rois, qui permet la continuité des efforts et la réalisation des grands desseins, patiemment construits sur la durée...

    Vous aurez très bientôt la possibilité de visionner la vidéo de cette soirée (Messe et repas-conférence), qu'il serait vain et fastidieux de vouloir résumer ici. Cette vidéo vous permettra d'en mesurer toute la profondeur et l'intérêt, et d'avoir une petite idée du succès complet qu'elle a été, à tous points de vue...

    Voilà. Le prince était là, et maintenant ils est parti pour Toulon, où un programme fort consistant et fort intéressant lui a été préparé par les Toulonnais, dont bien sûr nous vous rendrons compte également dans les prochains jours. Il reste l'essentiel: la satisfaction d'avoir bien oeuvré, avec lui et autour de lui, pour la Cause qui est la nôtre, et qui est celle de la France, tout simplement.

    Le Prince trace son sillon. Il le fait avec sérieux et sérénité. Il va de l'avant, et il est, lui, dans le domaine du politique, dans son ordre, le chemin qui ramène chez nous.

     À ce titre, il mérite d'être secondé et suivi, tout simplement...  

    prince jean bapteme.jpg

     

    C'était la première fois que l'on voyait à Marseille la princesse Philoména et le prince Gaston de France....

  • Éphéméride du 28 août

    1706 : Inauguration de l'église des Invalides

     

     

     

     

     

    1248 : Départ de Louis IX pour la Septième Croisade 

     

    On est, alors, dans "le beau XIIIème siècle" et le royaume de France (voir l'Éphéméride du 12 août) connaît une période de grande prospérité. Stabilité politique, progrès du pouvoir royal unificateur, développement économique : si l'on ajoute à ces facteurs positifs le grand dynamisme démographique, on comprend pourquoi la France - et l'Europe - peuvent se lancer dans l'aventure des lointaines Croisades.

    Blanche de Castille devient Régente pour la seconde fois (elle avait déjà exercé une première fois la Régence à partir du 29 novembre 1226, son fils étant mineur). 

    Elle est l'une de ces six femmes - dont quatre d'origine étrangère, ce qui était évidemment son cas - à avoir exercé la totalité du pouvoir en France, sous la monarchie (mais la seule a l'avoir exercé deux fois) :

     Blanche de Castille (régente pour Saint Louis) ;

    Anne de Beaujeu (pour Charles VIII) ;

    Louise de Savoie (pour François 1er) ;

    Catherine de Médicis (pour Charles IX) ;

    Marie de Médicis (pour Louis XIII) ;

    Anne d'Autriche (pour Louis XIV). 

    blanche DE CASTILLE 1.jpg

    Blanche de Castille, miniature du XIVème siècle  

    http://historel2.chez.com/moyenage/13e/blanche.html 

     

    30 aout,voltaire,rousseau,louis xi,bourse,lyon,la rochejacquelein

     

    1667 : Et Lille devint française ! Louis XIV fait son entrée dans la ville...

     

    On saura tout sur cet évènement de grande importance pour le Royaume en parcourant le très beau et très agréable travail réalisé par les Archives municipales de la ville :

    https://archives.lille.fr/discover/focus/124#/summary

    Et, sur la Citadelle que Vauban se hâta de construire, et qui reçut le surnom flatteur de "reine des citadelles" :

    https://parcdelacitadelle.lille.fr/parcours/fortifications-vauban

    Citadelle Vauban

     

     

    28 aout,invalides,mansart,louis xiv,turenne,vauban,blanche de castille,saint louis

     

     

     

    1706 : Inauguration de l'église des Invalides


    "Le Roy alla hier aux Invalides, sans autre dessein que de faire plaisir à M. Mansart qui a fini cet ouvrage. Cependant, ce fut un beau spectacle : le Roi suivi de la famille royale et de toute la cour, entrant dans le plus beau lieu du monde au milieu de tous les soldats, une musique mêlée de trompettes et de cimbales, M. le Cardinal de Noailles disant la messe...."

    (Madame de Maintenon)

     

     

    On joua à cette occasion le Te Deum de Michel-Richard Delalande, dont voici le 1er mouvement :

            

    Écouter :  01 - Morceau 1.mp3

     

    INVALIDES.jpg

     

    En 1676, le projet de l'église, au sud du bâtiment, est confié à Jules Hardouin-Mansart qui réalise la grande église royale, dite Église du Dôme (dédiée à Saint Louis, elle reprend les plans de son grand oncle François Mansart) et achève l'église pour le culte quotidien des pensionnaires, l'Église des Soldats.

     

    28 aout,invalides,mansart,louis xiv,turenne,vauban,blanche de castille,saint louis

     

    L'Église du Dôme est un chef d'œuvre de l'architecture classique française; son décor est confié aux plus grands artistes de Louis XIV (Charles de la Fosse, Jouvenet et Girardon) qui travaillent aussi à Versailles.

    Point de référence dans le paysage parisien, elle culmine à 101 mètres. Elle accueille, notamment, le tombeau de Turenne et l'urne contenant le cœur de Vauban.

    En 1989, le dôme a été redoré pour la cinquième fois depuis sa création : 550.000 feuilles d'or - soit plus de dix kilos - ont été nécessaires pour l'opération.

     

    INVALIDES 7.jpg

             

    INVALIDES TURENNE.jpg

     
    Tombeau de Turenne, d'abord à Saint-Denis, transféré aux Invalides par Napoléon
     
    INVALIDES VAUBAN.jpg
     Tombeau de Vauban
     
     
    Chateaubriand est très certainement l'un de ceux qui a le mieux "parlé" des Invalides, tout simplement parce qu'il a parfaitement compris l'intuition et le dessein de Louis XIV. Dans Le Génie du Christianisme, il écrit :
     
    "...Trois corps de logis, formant avec l'église un carré long, composent l'édifice des Invalides. Mais quel goût dans cette simplicité ! quelle beauté dans cette cour, qui n'est pourtant qu'un cloître militaire où l'art a mêlé les idées guerrières aux idées religieuses, et marié l'image d'un camp de vieux soldats aux souvenirs attendrissants d'un hospice ! C'est à la fois le monument du Dieu des armées et du Dieu de l'Évangile...
    Dans les avant-cours, tout retrace l'idée des combats : fossés, glacis, remparts, canons, tentes, sentinelles.
    Pénétrez-vous plus avant, le bruit s'affaiblit par degrés, et va se perdre à l'église, où règne un profond silence. Ce bâtiment religieux est placé derrière les bâtiments militaires, comme l'image du repos et de l'espérance, au fond d'une vie pleine de troubles et de périls.
    Le siècle de Louis XIV est peut-être le seul qui ait bien connu ces convenances morales, et qui ait toujours fait dans les arts ce qu'il fallait faire, rien de moins, rien de plus...
    On sent qu'une nation qui bâtit de tels palais pour la vieillesse de ses armées, a reçu la puissance du glaive, ainsi que le sceptre des arts."
     
     
     
    28 aout,invalides,mansart,louis xiv,turenne,vauban,blanche de castille,saint louis
     
     
    Sur Jules Hardouin Mansart et son oeuvre, voir l'Éphéméride du 16 avril (jour de sa naissance) ou celle du 11 mai (jour de sa mort)...
     
     
     
     
     
     
    28 aout,invalides,mansart,louis xiv,turenne,vauban,blanche de castille,saint louis
     
    Sur les Invalides :
     
     
     
     
     
     

    28 aout,invalides,mansart,louis xiv,turenne,vauban,blanche de castille,saint louis

     
     
     
    1800 : Napoléon devant le tombeau de Rousseau        
     
     
    rousseau tombeau.jpg
       
    Le premier tombeau de Rousseau se trouvait sur L'île des peupliers, à Ermenonville, où il mourut en 1778 (ci-dessus). Sa dépouille y demeura jusqu'en 1794, lorsqu'un décret de la Convention ordonna que l'on transférât ses cendre au Panthéon.
     
    C'est sur le lieu où s'élevait ce premier tombeau qu'eut lieu, le 28 août 1800, l'entrevue qu'a racontée, brièvement, Stanislas de Girardin : elle se passa lors de la visite de celui qui n'était encore que Bonaparte, venu chasser le lapin dans les forêt voisines d'Ermenonville... :
     
    • "Il aurait mieux valu pour le repos de la France, que cet homme n'eût pas existé..."
    • "Et pourquoi, citoyen Consul ?", lui dit Stanislas
    •  "C'est lui qui a préparé la Révolution française."
    • "Je croyais, citoyen Consul, que ce n'était pas à vous de vous plaindre de la Révolution !"
    • "Eh bien ! L'avenir apprendra s'il n'eût pas mieux valu, pour le repos de la Terre, que ni Rousseau ni moi n'eussions jamais existé."
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Un "Crépol bis" en Isère ?

    Comme à Crépol, des "jeunes" de la ville (des "jeunes" ? On a compris !...) vont attaqué un bal de fermiers dans le village de Murinais dans l'Isère - Un jeune homme gravement blessé - "Ils ont dit qu'ils voulaient casser du blanc" 

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-573101-comme-a-crepol-des-jeunes-de-la-ville-vont-attaque-un-bal-de-fermiers-dans-le-village-de-murinais-dans-l-isere-un-jeune-homme-gravement-blesse-ils-ont-dit-qu-ils-voulaient-casser-du-blanc-regardez.html

    Comme à Crépol, des jeunes de la ville vont attaqué un bal de fermiers dans  le village de Murinais dans l'Isère - Un jeune homme gravement blessé -  "Ils ont dit qu'ils voulaient casser du blanc"
     
    Un jeune lynché par "les mêmes qu'à Crépol", venus "casser du Blanc"; des victimes qui refusent de témoigner, même anonymement, par peur des représailles : ce n'est pas juste de "l'insécurité". La France est occupée par des barbares tuant des autochtones...
     
    (extrait vidéo 0'50)
     
     
     
    Le Système "poubellise" la France depuis cinquante ans : on a les conséquences...
    Si on veut que "ça change", il ne faut pas se contenter de déplorer, à chaque fois, les conséquences : il faut remonter aux causes...
     
    Remettre en cause pour remettre en ordre...
     
    Si c'est le Système qui nous tue - comme nous le pensons - alors il faut tuer le Système, avant d'être morts...
     

    1AZZZ.jpg

     

    1. De Pierre Gentillet, sur cette décision aberrante d'un Conseil Constitutionnel devenu anti-français, et donc À  DISSOUDRE ! Comme Louis XV a renvoyé les Parlements...:

    "Pourquoi le Conseil constitutionnel a -t-il accordé hier le droit à l’aide juridictionnelle à tous les étrangers en situation irrégulière ? Mon interview ce matin chez @Rdesarbres. Point important : aucune loi ne pourra revenir sur cette décision du Conseil."
     
    (extrait vidéo 3'29)
     
     

    Réforme des retraites: le Conseil constitutionnel sous pression - l'Opinion

    Louis XV a "cassé" les Parlements : aujourd'hui, l'urgence est de "casser" un Conseil constitutionnel et un Conseil d'État qui sont devenus des machines à empêcher l'État de mener une politique au service de l'intérêt de la Nation et du Peuple...

    Ce fut "la révolution royale" d'un roi progressiste, qui avait tout compris : il nous faut un nouveau roi, toujours progressiste, pour sortir la France de la décadence dans laquelle l'a plongée le Système républicain idéologique...

     

    1 BIS. L'avertissement de Charles Prats :

     
    "Les vases communicants socialistes : il faut bien trouver l’argent public pour payer les avocats des immigrés illégaux, alors pourquoi ne pas sucrer les remboursements maladie des bons contribuables ?…  Continuez comme ça, ça va bien se passer le 9 juin et en 2027."
     
    1AA.jpg

    1A.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    3. Nous faisons évidemment nôtre la juste réponse de Marion Maréchal à cette agitée de Rima Hassan, qui écrit cette cinglerie de foldingue :

    "Il est temps que la France rende tout ce qu’elle doit à l’Algérie."

    Le "pan sur le bec de Marion :

    "On va plutôt leur rendre les Algériens clandestins, fichés S, criminels et chômeurs longue durée."
     
    Pouce Vers Le Haut Vert Vectores, Ilustraciones y Gráficos - 123RF
     

    3 BIS. Et, bien que proposé déjà plusieurs fois ici-même, à nouveau, pour cette foldingue de Rima Hassan, les précisions imparables de Bernard Lugan :

    (extrait vidéo 1'11)

    https://x.com/Bruno_Attal_/status/1795796373427658929

    Et, pour qui veut aller plus loin sur le sujet, voir, dans notre Album et/ou Feuilleton "En cartes, l'aventure France" le très intéressant essai de bilan proposé par Jean Sévillia :

    Essai de bilan

    1962 : L'Algérie française, un essai de Bilan...

     

    "S’il existe aujourd’hui une république d’Algérie, c’est parce que, au XIXe siècle, une entité a été créée, dotée de frontières et d’institutions, qui a pris pour nom l’Algérie. Or cette entité est l’œuvre de la France : l’Algérie préfrançaise n’a jamais existé ni comme État ni comme nation." (Jean Sévillia)

    Image

     

    5. Dans Front populaire (extrait) : comment la France est "bloquée" par Bruxelles, alors qu'elle pourrait développer encore grandement ses capacités hydro-électriques... Nous ne sommes pas "contre l'Europe", contre toute forme d'Europe : nous sommes seulement CONTRE CETTE EUROPE-LÀ, parce qu'elle agit contre l'intérêt des Peuples européens...

    Barrages hydroélectriques : l'insurmontable diktat juridique de Bruxelles

    ARTICLE. Des députés souhaitent faire évoluer les modes de gestion et d'exploitation des installations hydroélectriques. Depuis plus de vingt ans, un conflit juridique oppose la France à l’UE. Une opposition qui empêche tout investissement stratégique.

    S’il fallait un exemple pour illustrer la capacité de nuisance de l’Union Européenne vis-à-vis des États et de leur souveraineté, ce pourrait bien être celui des barrages hydroélectriques français. Depuis près de vingt ans, Paris et Bruxelles s'opposent dans un bras de fer qui n’a pour issue qu’un immobilisme ubuesque. Alors, deux députés Antoine Armand (Renaissance) et Marie-Noëlle Battistel (PS) entendent faire bouger les lignes et ont décidé de lancer une mission d'information consacrée “aux modes de gestion et d’exploitation des installations hydroélectriques”. Objectif affiché : conserver le patrimoine national et l'atout que représentent nos barrages, menacés par les desiderata néolibéraux de la Commission européenne, sans les céder à une concurrence étrangère.

    La France est constellée de barrages. Il en existe plus de 600, en majorité gérés par EDF (70%) et Engie (25%). Ces édifices ne sont pourtant pas au maximum de leur potentiel. Des travaux de “transformations” désirés de longue date par EDF, permettraient d’augmenter significativement la capacité de l’hydraulique à hauteur de 2 GW supplémentaires, soit un peu moins de 10% de la capacité actuelle de 25,4 GW. Et si l’on venait ajouter la construction des nouveaux sites envisagés cette augmentation pourrait s’évaluer entre 3 à 5 GW additionnels.

    Ce qui peut paraître faible sur le papier, mais l’électricité de source hydraulique – qui représente 12% du mix électrique français – dispose d’atouts de taille : entièrement renouvelable, largement décarboné, souple d’utilisation, elle est également pilotable contrairement à l’éolien ou le photovoltaïque, intermittents. Un complément idéal au nucléaire dont la gestion s’accommode mal avec les fortes variations de certaines sources d’énergie qui lui sont associées..."

  • Éphéméride du 25 juin

    864 : Création de La Monnaie de Paris (illustration : l'Hôtel de la Monnaie, aujourd'hui)

     

     

     

     

    841 : Bataille de Fontenay en Puisaye 

     

    Elle se déroule en Bourgogne, entre les petits-fils de Charlemagne.

    Charles le Chauve et Louis le Germanique, alliés pour la circonstance, battent leur frère aîné, Lothaire, et se partagent son royaume, la Lotharingie (de Lorthringen, Lothaire).

    Il faut voir dans ces partages incessants des royaumes, à la mort de chaque souverain, l'une des deux causes majeures de l'échec des deux premières dynasties franques, la Mérovingienne et la Carolingienne, malgré leurs débuts brillants et prometteurs : "Les partages étaient l'erreur inguérissable de ces dynasties d'origine franque.", dit Jacques Bainville.

     

    La deuxième raison fut la poursuite de la chimère impériale, le désir fou de rétablir l'Empire romain....     

     

    C'est essentiellement parce qu'ils bornèrent leur action au territoire de la seule France, et parce qu'ils supprimèrent la règle du partage des territoires à chaque décès du roi, que la troisième dynastie, celle des Capétiens, fut la bonne.

     

    Et qu'elle réussit (sur huit siècles tout de même) à construire la France. 

    25 juin,lotharingie,charlemagne,capétiens,mérovingiens,carolingiens,cadoudal,chouans,terreur,paris

    La victoire des deux frères alliés contre le troisième se concrétisera, huit mois plus tard, par le Serment de Strasbourg (voir l'Éphéméride du 14 février). 

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

    864 : Édit de Pitres, créant la Monnaie de Paris

     

    L'Édit de Pîtres ou de Pistres (en latin, Edictun Pistense) fut promulgué par Charles II le Chauve lors de la deuxième des quatre assemblées qu'il réunit à Pîtres, entre 861 et 869.

    Fils de Louis le Pieux, Charles le Chauve est le petit-fils de Charlemagne, avec ses deux frères, Louis le Germanique et Lothaire. Les trois frères se partageront l'Empire à la mort de leur père, Louis et Charles s'alliant contre Lothaire : les terres de Louis devaient devenir l'Allemagne, et celles de Charles, la France..., la Lotharingie de leur frère - étroite mais très riche bande de terre s'étendant de la Mer du Nord (en gros, la Belgique actuelle) à l'Italie du Nord - devenant objet de guerres incessantes entre les deux nations (voir la note précédente)...

    La Monnaie de Paris est la plus ancienne Institution française, et la plus ancienne entreprise du monde... 

    25 juin,lotharingie,charlemagne,capétiens,mérovingiens,carolingiens,cadoudal,chouans,terreur,paris

    La monnaie d'or vient pratiquement de disparaître du marché quand Charles le Chauve, après 840, entreprend de battre une monnaie d'argent. Il répartit les ateliers monétaires dans différentes villes du royaume, au nombre de neuf.

    Charles reprend le modèle de la pièce de Charlemagne, remplace à l'avers le Karolus Rex FR, "Charles, roi des Francs", par la formule Gratia D-I Rex, "roi par la grâce de Dieu", entourant le monogramme carolingien.

    Ci-dessus, Avers du Denier de Charles le Chauve, frappé à Château-Landon.

    Au revers, le lieu de l'atelier de frappe peut s'écrire sous des variantes très diverses : pour Château-Landon, on peut avoir Castis Nandonis, Castis Nondon ou encore Naado Casteho.

    Cette pièce permet d'acheter 12 pains. L'atelier monétaire de Château-Landon cessa son activité sous Louis VII.

     

    25 juin,lotharingie,charlemagne,capétiens,mérovingiens,carolingiens,cadoudal,chouans,terreur,paris

    Édifié sous Louis XVI par Jacques-Denis Antoine (6 août 1733/24 août 1801) l'Hôtel de la Monnaie reste aujourd'hui l'un des plus beaux bâtiments de Paris...
     
     
     
     
     
     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

     

     

     

    1513 : Le maître verrier Arnaud de Moles achève sa série des vitraux de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch

     

    Arnaud de Moles réalisa cet ensemble exceptionnel de dix-huit verrières entre 1507 et 1513 : le dernier vitrail, celui de la Résurrection, indique dans son cartel la date de pose du 25 juin 1513, comme l'année où "furent achevées les présentes verrières, en l'honneur de Dieu et de Notre Dame". 

      http://patrimoines.midipyrenees.fr/fileadmin/DOC_LIE/IVR73/IA32ANEX/IA32000151_02.PDF

     

     http://monumentshistoriques.free.fr/cathedrales/auch/auch.html 

     

    25 juin,lotharingie,charlemagne,capétiens,mérovingiens,carolingiens,cadoudal,chouans,terreur,paris

    Le thème de la fleur de lys est traité plusieurs fois, dans ces verrières, et avec bonheur, par Arnaud de Moles : dans notre Album Fleur de lys, fleurs de lys... voir les six photos qui lui sont consacrées : Cathédrale d'Auch (I) et les cinq suivantes.

     

    Remarquable : la visite virtuelle de la cathédrale d'Auch :

     http://www.gillesvidal.com/saintemarie.htm

     

     

     

     24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

     

     

     

    1673 : Mort de d'Artagnan

     

    Charles de Batz de Castelmore, dit "d'Artagnan" est né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne et mort à Maastricht durant le siège de cette ville le 25 juin 1673, pendant la Guerre de Hollande.

    800px-Blason_Charles_de_Batz-Castelmore_d'Artagnan.svg.png

    Les armes des Batz-Castelmore :

    Écartelé aux 1 et 4 d'or à l'aigle éployé de sable ; aux 2 et 3 d'azur au château à deux tours d'argent, maçonné de sable

     

    https://www.musee-armee.fr/ExpoMousquetaires/le-vrai-d-artagnan.html

     

    En 1664, il y a deux compagnies de mousquetaires : la première compagnie -réorganisée en 1664 - reçoit le surnom de "mousquetaires gris" dû à la robe de "leurs chevaux, alors que la deuxième compagnie - créée en 1663 - est appelée "Mousquetaires-Noirs" , ces derniers ayant des chevaux noirs.

    La devise des mousquetaires gris est "Quo ruit et letum" (devise signifiant "Où elle tombe (allusion à la bombe représentée), la mort aussi", aussi traduite par "Où elle tombe la mort vient avec elle" ) et celle des noirs "Alterius Jovis altera tela" ("Les autres traits d'un autre Jupiter" ).

    493269519.png

    Dans notre Album Drapeaux et Régiments du Royaume de France, voici notre drapeau des Mousquetaires

    3341507149.jpg

    Mousquetaires du Roi...de 1660 (Louis XIV) à 1814 (Louis XVIII)

     

     Marche des Mousquetaires gris et Marche des Mousquetaires noirs (toutes les deux de Lully) :

            Lully Marche MOUSQUETAIRES GRIS.mp3

            Lully Marche MOUSQUETAIRES NOIRS.mp3

     

     

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

     

     

     

     

    1804 : Cadoudal refuse de demander sa grâce

     

     

    Pourtant, quatre ans auparavant, à peine, le 5 mars 1800, Cadoudal avait eu une entrevue - certes, orageuse... - avec Napoléon (voir l'Éphéméride du 5 mars)...

     

    Mais les royalistes en général, et Cadoudal en particulier, refusèrent de se soumettre à l'Empereur et au nouveau régime, fomentant sans cesse complots et entreprises visant au retour du roi légitime... 

    Napoléon se résolut donc à reprendre la méthode de la Terreur, qui avait si bien réussi aux révolutionnaires, et à "ressortir" la guillotine : onze ans après l'année terrible de 1793, l'échafaud se dressa