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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (28)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : le calamiteux coup d'état militaire des "Cent jours" (3/5)...

    1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (II)...

     

    "...Paris était tout royaliste, et demeura tel pendant les Cent-Jours. Les femmes particulièrement étaient bourbonnistes..." (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, page 920).

     

    16 mars,montsegur,croisade des albigeois,philippe auguste,muret,bouvines,henri iii,pont neuf"...Louis XVIII (ci contre) se présenta le 16 mars à la Chambre des députés: il s'agissait du destin de la France et du monde. Quand Sa Majesté entra, les députés et les spectateurs des tribunes se découvrirent et se levèrent; une acclamation ébranla les murs de la salle. Louis XVIII monte lentement à son trône; les princes, les maréchaux et les capitaines des gardes se rangent aux deux côtés du roi. Les cris cessent; tout se tait : dans cet intervalle de silence, on croyait entendre les pas lointains de Napoléon. Sa Majesté, assise, regarde un moment l'assemblée et prononce ce discours d'une voix ferme :

    "Messieurs,

    Dans ce moment de crise où l'ennemi a pénétré dans une partie de mon royaume et qu'il menace la liberté de tout le reste, je viens au milieu de vous resserrer encore les liens qui, vous unissant avec moi, font la force de l'État; je viens, en m'adressant à vous, exposer à toute la France mes sentiments et mes voeux. 

    J'ai revu ma patrie; je l'ai réconciliée avec les puissances étrangères, qui seront, n'en doutez pas, fidèles aux traités qui nous ont rendu à la paix; j'ai travaillé au bonheur de mon peuple; j'ai recueilli, je recueille tous les jours les marques les plus touchantes de son amour; pourrais-je à soixante ans mieux terminer ma carrière qu'en mourant pour sa défense ?

    16 mars,montsegur,croisade des albigeois,philippe auguste,muret,bouvines,henri iii,pont neufJe ne crains donc rien pour moi, mais je crains pour la France : celui qui vient allumer parmi nous les torches de la guerre civile y apporte aussi le fléau de la guerre étrangère; il vient remettre notre patrie sous son joug de fer; il vient enfin détruire cette Charte constitutionnelle que je vous ai donnée (ci contre), cette Charte, mon plus beau titre aux yeux de la postérité, cette Charte que tous les Français chérissent et que je jure ici de maintenir : rallions-nous donc autour d'elle."...

    Lorsque le monarque législateur cessa de parler, les cris de Vive le Roi ! recommencèrent au milieu des larmes. "L'assemblée" - dit avec vérité le Moniteur - "électrisée par les sublimes paroles du Roi, était debout, les mains étendues vers le trône. On n'entendait que ces mots : Vive le Roi ! mourir pour le Roi ! le Roi à la vie et à la mort ! répétés avec un transport que tous les coeurs français partageront."

    En effet, le spectacle était pathétique : un vieux roi infirme qui, pour prix du massacre de sa famille et de vingt-trois années d'exil, avait apporté à la France la paix, la liberté, l'oubli de tous les outrages et de tous les malheurs; ce patriarche des souverains venant déclarer aux députés de la nation qu'à son âge, après avoir revu sa patrie, il ne pouvait mieux terminer sa carrière qu'en mourant pour la défense de son peuple ! Les princes jurèrent fidélité à la Charte; ces serments tardifs furent clos par celui du prince de Condé et par l'adhésion du père du duc d'Enghien. Cette héroïque race, prête à s'éteindre, cette race d'épée patricienne, cherchant derrière la liberté un bouclier contre une épée plébéienne, plus jeune, plus longue et plus cruelle, offrait, en raison d'une multitude de souvenirs, quelque chose d'extrêmement triste.

    Le discours de Louis XVIII, connu au-dehors, excita des transports inexprimables. Paris était tout royaliste et demeura tel pendant les Cent-Jours. Les femmes particulièrement étaient bourbonnistes...

    ...Dans les rangs des volontaires royaux on comptait M. Odilon Barrot, grand nombre d'élèves de l'École de médecine, et l'École de droit tout entière; celle-ci adressa la pétition suivante, le 13 mars, à la Chambre des députés :

    16 mars,montsegur,croisade des albigeois,philippe auguste,muret,bouvines,henri iii,pont neuf"Messieurs,

    Nous nous offrons au Roi et à la patrie; l'École de droit tout entière demande à marcher. Nous n'abandonnerons ni notre souverain, ni notre constitution. Fidèles à l'honneur français, nous vous demandons des armes. Le sentiment d'amour que nous portons à Louis XVIII vous répond de la constance de notre dévouement. Nous ne voulons plus de fers, nous voulons la liberté. Nous l'avons, on vient nous l'arracher : nous la défendrons jusqu'à la mort. Vive le Roi ! Vive la constitution !"

    Dans ce langage énergique, naturel et sincère, on sent la générosité de la jeunesse et l'amour de la liberté. Ceux qui viennent nous dire aujourd'hui que la Restauration fut reçue avec dégoût et douleur par la France sont ou des ambitieux qui jouent une partie, ou des hommes naissants qui n'ont point connu l'oppression de Bonaparte, ou de vieux menteurs révolutionnaires impérialisés qui, après avoir applaudi comme les autres au retour des Bourbons, insultent maintenant, selon leur coutume, ce qui est tombé, et retournent à leur instinct de meurtre, de police et de servitude..." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 918/919/920).

  • Ephéméride du 18 décembre

    Dans la Grotte Chauvet, découverte le 18 décembre 1994...

     

     

     

    821 : Mort de Théodulphe 

     

    Il fut l'un des grands artisans de la renaissance carolingienne impulsée par Charlemagne.

    D'origine wisigothique, né vers 750 ou 760 en Espagne, il se réfugie avec sa famille dans le Sud-Ouest de la Gaule vers 778, pour fuir l'avancée musulmane.

    18 décembre,charles quint,chambord,françois premier,le creusot,theodulphe,charlemagne,renaissance carolingienne,biologie,lamarck,saint françois de sales,cauchonTrès cultivé, à la fois théologien, savant, poète, il devient enseignant en Italie, où il est repéré par Charlemagne, qui l'accueille à sa cour pour participer à la "Renaissance carolingienne", aux côtés notamment d'érudits comme l'anglo-saxon Alcuin ou le lombard Paul Diacre.

    Le trésor de la cathédrale du Puy en Velay et la Bibliothèque Nationale de France conservent deux manuscrits remarquables, et de très grande valeur : les deux seules Bibles qui nous restent des huit qu'avait fait exécuter Théodulphe. 

    Le Manuscrit du Puy (ci-contre) est l'une des oeuvres les plus prestigieuses de la renaissance carolingienne.

     
    • http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2137593352.pdf

     

    • http://www.clioetcalliope.com/medieval/charlemagne/culture.htm 

     

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    1327 : Annibal de Ceccano arrive en Avignon...

     

    Venu une première fois en France, à Paris (en 1308) pour faire ses études à la Sorbonne, le futur cardinal sortit de l’Université avec une maîtrise de théologie et un doctorat en droit canon. Ensuite, il partagea sa vie entre l'Italie, son pays natal, et la France, où il fut chanoine de chapitres cathédraux à Arras, Reims puis Paris. Il devint également Proviseur de la Sorbonne en 1320.

    À la fin de l’année 1326, il fut nommé chanoine et archidiacre de Beaune mais dut patienter dans sa résidence napolitaine encore un an. Arrivé un an après dans la ville, il en partit presque aussitôt pour Avignon, afin de recevoir la pourpre cardinalice des mains de Jean XXII lors du Consistoire du 18 décembre 1327 : la Papauté, en effet, réside en Avignon depuis 1309, et y restera jusqu'en 1376...

    Située dans le centre d'Avignon, la Livrée Annibal de Ceccano (ci contre : une Livrée cardinalice est un palais édifié pour recevoir et loger un cardinal et sa suite, ndlr)) est une des Livrées cardinalices les mieux conservées : lors de sa venue dans la cité papale (en 1376), Catherine de Sienne et sa suite s’y installèrent. Un Collège y fut fondé dès 1564, et l’astronome Athanase Kircher fit construire son observatoire dans la tour de l'édifice.
     
    Aujourd'hui Musée municipal Pierre de Luxembourg, elle abrite l'une des plus belles oeuvres d'Enguerrand Quarton, Le couronnement de la Vierge :
     

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    1442 : Mort de l'évêque Pierre Cauchon

     

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    L'évêque Pierre Cauchon au Procès de Jeanne d'Arc, enluminure d'époque

    https://oise.catholique.fr/archives/rubriques/droite/art-culture-et-foi/notre-histoire/temoins-dhier/pierre-cauchon

     

     

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    1539 : Réception de Charles Quint à Chambord

     

    Les rapports entre François Premier et Charles Quint ont toujours été ambigus. Souvent conflictuels (François Premier est resté de longs mois prisonnier à Madrid...), mais empreints malgré tout d'un respect mutuel certain.

    Devant se rendre dans ses États du Nord, alors en révolte contre lui, et en paix provisoire à ce moment là avec François Premier, Charles Quint sollicita du roi de France, qui la lui accorda bien volontiers, la permission de traverser son royaume.

    Il s'arrêta chez le roi, à Chambord, et c'est à cette occasion qu'il prononça son mot fameux : "Chambord est un abrégé de ce que peut effectuer l'industrie humaine". En français, évidemment, car la langue maternelle de Charles, né à Gand, était le français. 

    Le compliment, bien tourné, est-il plus flatteur pour celui qui a le plaisir de le recevoir, ou pour celui qui a l'élégance de le formuler ?...

    Ensuite, l'Empereur fera son entrée dans Paris (voir l'Éphéméride du 1er janvier)...

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    Sur Chambord, voir notre Évocation du 29 septembre :
     
     
     
     

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    1622 : Mort de Saint François de Sales

     

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    1676 : L'Amiral d'Estrées reprend Cayenne aux Hollandais...

     

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    Cayenne reprise aux Hollandais...

     

     

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     1731 : Louis XV fonde l'Académie royale de Chirurgie

           

    "...Elle rayonna d'un éclat qui fit l'admiration de l'Europe savante toute entière. Ses réunions se tenaient dans l'Amphithéâtre de Saint Côme. Les jetons qui avaient été frappés dès 1723 portaient l'effigie royale et au revers on pouvait lire, autour d'une main ouverte entre deux serpents surmontés de la couronne de France, "Consilioque manuque", c'est-à-dire "par l'habileté et la main..."

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      Jeton argent Sociétés Médicales - Académie de Chirurgie - 1751 - Diamétre 30 mm

    Avers (ci-dessus) : LUD. XV. REX. CHRISTIANISS;


    Revers (ci-dessous) : COLIT ET COLITUR ACAD. REG. CHIR. M. D. CC. LI


    Graveur: Signé FM sous le buste.

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     http://cths.fr/an/societe.php?id=2865  &nb

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Vincent Trémolet de Villers pose la bonne question :

    "La Cène de l'Evangile comme celle de Leonard de Vinci se remettront de cette nouvelle singerie. Mais tout esprit honnête devrait s'interroger: pourquoi toute expression artistique ou humoristique qui se proclame "inclusive" doit-elle obligatoirement ridiculiser les catholiques ?"

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    Et voici la réponse (du moins, la nôtre; du moins, pour nous) : parce que la Révolution en France est, avant tout anti chrétienne. Avant même d'être anti royale. La République idéologique est un totalitarisme, comme le nazisme, le marxisme-léninisme ou bien l'Islam (dont tant de choses le rapprochent); elle se veut elle-même une Nouvelle Religion, et son but premier est d'éradiquer intégralement la précédente : le christianisme et de le remplacer, de s'y substituer, intégralement. 

    Et que la révolution en France se veuille la nouvelle époque à partir de quoi tout commence - comme le christianisme, année zéro du calendrier - cela ne fait aucun doute : ses actes sont bien datés de "l'an un de la république", et elle parle bien des "soldats de l'an deux". Pour elle, c'est clair : son rôle historique est d'effacer absolument et de remplacer absolument le christianisme...

     

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    Pas mieux...

    Peut être une image de texte qui dit ’Eric Naulleau @EricNaulleau Nous avons pensé à protéger la cérémoni d'ouverture des Jeux Olympiques contre les ennemis de l'extérieur. Mais pas contre les ennemis de l'intérieur -pas un prout wokiste ne manquait à l'appel des pétomanes qui ont conçu ce spectacle. #ceremoniedouverture 6:06. 27 juil. 24 358K Vues’

     

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    1. Dans Frontières (sur "X") :

    "« Dégoûtant » ; « enfer » ; « woke » : voici ce que pensent les internautes à l’international de la #ceremoniedouverture des JO de #Paris"

    (extrait vidéo 0'20)

    https://x.com/Frontieresmedia/status/1816938685721382973

    Face au tollé mondial et à des milliers de critiques, France Télévision a supprimé en catimini son tweet se réjouissant du blasphème contre les catholiques lors de la #ceremoniedouverture des #JO2024.

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    Et, hop ! En cachette, ce message immonde va... aux toilettes ! C'est bien, c'est sa place... Sans oublier, bien entendu, de tirer la chasse !!!!!

     

    2. Totalement d'accord avec Richard Boutry :

    "Ce soir, les larmes ont coulé dans mon cœur, tout comme la pluie sur Paris. Il aurait certainement été préférable de confier la mise en scène de la cérémonie d’ouverture aux équipes du Puy du Fou."

    (extrait vidéo 2'23)

    https://x.com/Ad_Vitam44_/status/1817075372749438987

    C'est peu de dire que Tony Estanguet nous a immensément déçus. Nous continuons de le voir pour ce qu'il est, en tant qu'athlète : un sportif de très haut niveau et de tout premier plan.

    Pour le reste, sa côte de popularité a atteint, et très largement dépassé le niveau zéro ! Qu'avait-il besoin de dire, dans son discours (trop long) de fin qu'avec le succès (?) de la soirée "la République se portait mieux" ?

    Mais surtout, et bien pire, il a pris comme conseiller historique Patrick Boucheron, lequel déteste l’Histoire de France. Et qui avait déclaré - une fois "nommé" - vouloir faire l’exact contraire du Puy du Fou. On a vu vu ce que "ça" a  donné : par delà l'incroyable nouveauté du défilé des athlètes sur la Seine, devant les splendides monuments de notre Ville lumière; par delà la montgolfière finale (au passage, inaugurée en présence du bon roi progressiste Louis XVI et de Marie-Antoinette); par delà la très émouvante Céline Dion (qui ne chantait plus depuis quatre ans et qui a envoyé un beau signal à ceux qui se battent contre la maladie)... bref, par-delà quelques bons moments, quelle avalanche et cataclysme de laideurs, d'horreurs, de vulgarités, de grossièretés, de crachats à la face de la France et du monde !

    Quelle(s) horreur(s) :

    Quelle ignominie !

    Alors, pour Estanguet, qu'on a admiré, et qu'on continue à tenir pour le grand performeur qu'il est - si l'on se place du seul point de vue sportif -  mais que nous tenons, maintenant pour une fort mauvaise personne, tout à fait inséré dans le Système, ses mensonges, erreurs et horreurs :

     

    VIVE LA REINE !

     

    Portrait de Marie-Antoinette à la rose — Wikipédia
     

    3. C'est normal, "ça" ? :

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    et "ça" ? : le "plan à trois", ou "trouple", proposé au milliard de téléspectateurs. Ce doit être "ça", "les valeurs républicaines" !!!!!

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    4. Pour oublier "ça" : peut-être la plus belle image de la cérémonie d’ouverture des JO 2024. Né en 1924 et médaille d'or de la poursuite par équipes aux Jeux olympiques de Londres en 1948, Charles Coste a transmis la flamme olympique à Teddy Riner et Marie-José Perec. Il est le plus ancien champion olympique français en vie...

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    5. Michel Onfray cogne dur, mais il a raison :

    (extrait vidéo 0'58)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1817092809381544193

     

    6. (Source : Le Figaro) Sabotages/TGV : la piste de l'ultra gauche privilégiée... : «Sabotage» sur le réseau TGV : la piste de l'ultragauche privilégiée, p

    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/sabotage-sur-le-reseau-tgv-la-piste-de-l-ultragauche-privilegiee-20240726

    SNCF: ce que l'on sait du "sabotage" des lignes TGV qui va toucher 800.000  voyageurs
     

    7. De Guillaume Bigot :

    "Pour la 2ᵉ fois, l’exécutif ne renouvelle pas l’agrément d’Anticor pour l’empêcher de se constituer partie civile dans 148 procédures judiciaires, dont celles d'E. Borne et A. Kohler ! Dans une démocratie en bonne santé, cela serait un scandale d'État."

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 21 juin

    1791 : Louis XVI et les siens s'évadent de Paris...

     

     

     

    1476 : Défaite de Charles le Téméraire à Morat 

     

    Alliés à Louis XI, les membres de la Confédération Helvétique infligent à Charles le Téméraire une cuisante défaite à Morat.        

    Le Duc René II de Lorraine était présent avec sa cavalerie, pour aider les Suisses contre Charles le Téméraire, ce qui explique que les Suisses viendront, par la suite, aider les forces lorraines à reprendre Nancy et vaincre définitivement "le bourguignon", le 4 janvier 1477...
     
    Pour le duc de Bourgogne, cette défaite de Morat succède à celle de Grandson quelques mois plus tôt, et précède donc la déroute de Nancy, où il perdra la vie, très peu de temps après.
     
    Louis XI et la France triompheront ainsi de leur adversaire - pourtant, au départ, bien plus puissant - et verront disparaître l'une des menaces les plus sérieuses qui aient pesé sur la nation depuis les débuts de sa lente construction (sur les causes lointaines de l'opposition entre les deux Maisons, de France et de Bourgogne, au début amies et alliées, voir l'Éphéméride du 27 avril). 
     
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    1667 : Fondation de l’Observatoire Royal

     

    Voulu par Louis XIV, il deviendra plus tard l’Observatoire de Paris :

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    L’année précédente, le roi avait mis en place, en compagnie de Colbert, l’Académie royale des sciences, qui décida du projet, le jour du solstice d’été, en choisissant l’emplacement du monument, en fonction du Méridien de Paris. La séance inaugurale de cette Académie eut lieu le 22 décembre 1666 (voir l'Éphéméride du 22 décembre).

    Claude Perrault en assurera la construction et Jean-Dominique Cassini la direction. Ce dernier découvrira d’ailleurs deux satellites de Saturne et étudiera la division qui portera son nom. Au cours du XXème siècle, les observatoires de Meudon et de Nançay y seront rattachés.

    Il reste le plus ancien du monde, et c'est lui qui détermine et diffuse l'Heure universelle coordonnée, l'UTC...

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     C'est là que Römer détermina la vitesse de la lumière (voir l'Éphéméride du 7 décembre) et que travailla la lignée des Cassini (voir l'Éphéméride du 4 septembre) : Jean-Dominique Cassini dirigeait l'Observatoire en 1671, lorsqu'il y fit venir Römer...

    Un astronome Danois, appelé par un savant Italien qui dirigeait l'Observatoire de Paris : heureuse époque que celle de Colbert et Louis XIV, durant laquelle une monarchie éclairée subventionnait les savants et artistes de l'Europe entière...

    L'Europe, la vraie, la bonne, oui, bien sûr : mais, n'est-elle pas derrière nous ? En tout cas, les Rois de France y ont contribué... 

     
     
     
     
     
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    1712 : Naissance de l'Amiral de Guichen
     
     
    Luc Urbain de Bouexic, comte de Guichen, entra dans la Marine royale à l'âge de 18 ans.
     
    Il se distingua surtout pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, apogée de sa carrière militaire, même s’il est moins connu que de Grasse ou le Bailli de Suffren.
     
    Les 17 avril, 15 mai et 19 mai 1780, il affronta par trois fois la flotte anglaise de l'amiral Rodney, épisode qui reste connu dans l'histoire de la marine comme les trois combats de Monsieur Guichen.

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    1723 : Mort de Dumouriez du Perier
     
              
    Il est le créateur du Corps des pompiers de la Ville de Paris.
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    1791 : Évasion de Varennes
     
     
    L'excellent téléfilm d'Arnaud Sélignac, conseillé par Jean-Christian Petitfils - et disponible en DVD - raconte de la meilleure façon possible non pas "la fuite" mais, du mot qui convient, L'évasion de Louis XVI.
     
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    De Michel Mourre :
     
    "En avril 1791, voyant que Paris était passée sous la tyrannie de l'Assemblée et des clubs, Louis XVI décida, non pas d'émigrer à l'étranger, mais de se retirer dans une ville de province pour y réunir des troupes fidèles et en appeler à la nation. C'est Metz qui fut choisie, parce que c'était une grande place militaire et le quartier général de l'armée de Bouillé.
    Le départ secret de la capitale fut organisé entre Bouillé et Fersen, l'ami fidèle de la reine. Habillés dans des costumes de bourgeois et munis de faux passeports, le roi, la reine, leurs deux enfants, Madame Elizabeth et Madame de Tourzel partirent le soir du 20 juin 1791 dans une grosse berline.
    À plusieurs reprises, le roi fut reconnu, mais chaque fois accueilli chaleureusement par la population. À Pont-de-Somme-Vesle, la berline, qui avait pris du retard, ne rencontra pas les dragons de Choiseul, qui auraient dû être au rendez-vous. Les voyageurs décidèrent de continuer leur route, mais, à Sainte-Menehould, le fils du maître de poste, Drouet, décida de faire arrêter la voiture suspecte.
    Prenant des chemins de traverse, il devança les voyageurs à Varennes et jeta l'alarme chez les municipaux. Quand la berline se présenta, elle trouva le pont de l'Aire barricadé et fut entourée de gardes municipaux en armes. Louis XVI, rejoint peu après par les officiers de Bouillé, Choiseul et Damas, refusa de les laisser dégager la route par la force. Les commissaires de la Constituante, survenus, purent donc s'assurer sans difficulté de la personne du roi..."

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    Ainsi donc, avec Varennes, on a affaire à deux erreurs ou mensonges historiques :

    il ne s'agit pas d'une "fuite" - donc, d'un acte lâche - mais d'une évasion, mûrement réfléchie et, surtout, "politique";

    et cette évasion avait fini par réussir, les soldats de Bouillé ayant pu aisément libérer le Roi, ce que celui-ci refusa : "Louis XVI  a pu vingt fois sauver sa couronne et sa vie", disait, avec raison Chateaubriand.

    Et Balzac a bien récapitulé les erreurs et faiblesses de Louis XVI face à la Révolution, dans son ouvrage Rois de France :

    Les erreurs de Louis XVI face à la Révolution...

     
     
     
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    1857 : Mort du baron Jacques-Louis Thénard
     
     
    Chimiste, c'est lui qui a découvert l'eau oxygénée, ou peroxyde d'oxygène, qu'il réussit à isoler pour la première fois en 1818, en faisant réagir du peroxyde de baryum avec de l'acide nitrique.
     
  • Éphéméride du 22 février

    1986 : Lancement de Spot 1

     

     

    1358 : Coup de force d'Étienne Marcel 

     

    22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinatLe roi Jean II (le Bon) était prisonnier à Londres, après sa défaite de Poitiers, en 1356. Il était, ainsi, le deuxième roi de France fait prisonnier sur le champ de bataille (voir l'Éphéméride du 11 février).

     
    L'anarchie s'installait, succédant au découragement et au flottement de l'opinion. Étienne Marcel, Prévôt des Marchands, profitant de la situation et de l'affaiblissement notable du pouvoir royal,  pénétra avec une troupe dans les appartements du Dauphin, au Louvre, et fit assassiner ses deux maréchaux conseillers (ci dessous).

    De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VI, La Guerre de Cent ans et les révolutions de Paris ) :

    "...Le dauphin Charles, nommé lieutenant du royaume, restait seul à Paris. Il devait, plus tard, être un de nos meilleurs souverains. C'était alors un très jeune homme, froid, d'aspect timide et chétif, précocement calculateur. Il n'eut pas d'autorité dans Paris, déjà grande ville tumultueuse. On vit alors tous les phénomènes de la "débâcle". À la nouvelle de la catastrophe de Poitiers, on chercha les responsables.
     
    On accusa les nobles, c'est-à-dire les militaires. On cria à la trahison. Le dauphin ayant convoqué les États généraux, l'assemblée commença, comme toutes les assemblées en pareil cas, par nommer une commission d'enquête qui exigea l'institution d'un conseil de surveillance auprès du dauphin et des fonctionnaires publics, ainsi qu'un comité de l'armée chargé "d'ordonner pour le fait des guerres"...
     
    Les choses, ayant pris ce tour, devaient vite empirer... L'agitation de Paris s'accrut et, dès lors, Étienne Marcel se comporta en véritable chef révolutionnaire. Il fallait au mouvement l'appui d'un parti et d'un nom. Un coup de main délivra Charles le Mauvais qui, par la complicité du prévôt des marchands, vint à Paris et harangua le peuple. Cependant Étienne Marcel faisait prendre à ses partisans des cocardes rouges et bleues. Son plan était d'humilier le dauphin, de détruire son prestige et ce qui lui restait d'autorité. Un jour, s'étant rendu au Louvre avec une troupe en armes et suivi d'une grande foule, il adressa au dauphin de violentes remontrances. Puis, sur un signe du prévôt, les deux maréchaux, conseillers du jeune prince, qui se tenaient auprès de lui, furent assassinés sous ses yeux. Le dauphin lui-même, couvert de leur sang, fut coiffé par Étienne Marcel du chaperon rouge et bleu comme Louis XVI le sera un jour du bonnet rouge (ci dessous)..."
     
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    Un mois après ces tragiques événements, le Dauphin Charles - comprenant qu'il ne peut redresser la situation - décidera judicieusement de quitter Paris, entièrement aux mains de la révolution d'Étienne Marcel, afin de préparer en lieu sûr le rétablissement de son autorité.

     Il sera ainsi le premier des quatre rois - ou détenteurs de fait du pouvoir royal ou de la légitimité royale... - à devoir quitter Paris pour sauver sa vie et son trône, avant d'y revenir en maître, après avoir vaincu les factieux :

    sur ces quatre rois, voir notre Éphéméride du 21 mars

     

     

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    1405 : Pose de la première pierre de la cathédrale Saint Siffrein de Carpentras

     

    C'est Benoît XIII - le dernier "Pape d'Avignon"... - qui ordonna, le 5 mai 1404, la construction d'un nouvel édifice ogival (improprement appelé "gothique"), destiné à remplacer la première église romane, qui s'était effondrée.

    Ilconfia le chantier à Thomas Colin, un Breton de Dinan, nommé alors magister operis...

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    Les travaux dureront cent quinze ans, de 1404 à 1519.

    L'un des éléments majeurs de la nouvelle cathédrale est la porte Notre Dame dite aussi porte Juive, de style gothique flamboyant, donc richement décoré. Au dessus du blason de l’ancien Chapitre, la Boule aux rats symbolise le temps qui ronge le monde...

    À l’intérieur, la décoration représente parfaitement le mouvement artistique suscité par la présence pontificale en Avignon et dans tout le Comtat Venaissin : panneau peint du couronnement de la Vierge, vitraux du XVème siècle, retables génois en marbre précieux, sculptures en bois doré de la famille Bernus, exceptionnelles ferronneries des frères Mille.

    Le Trésor de la cathédrale renferme le Saint-Mors (ci dessous), qui a été forgé pour l’empereur Constantin au IVème siècle, avec l’un des clous de la Croix du Christ, retrouvée par sa mère, l’impératrice Hélène. Cette relique, ramenée de Constantinople au temps des croisades, est depuis l’emblème de la ville...

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    Le Saint Mors - ou Saint Clou - date au moins du IVème siècle après Jésus-Christ. Conservé dans le Trésor de l'église Sainte-Sophie de Constantinople jusqu'au pillage de la ville par les troupes de la 4ème Croisade (1202-1204), le mors disparaît alors et ne réapparaît qu'en 1226, sur le sceau de l'évêque Isnard de Carpentras.

    À l’occasion de la Saint-Siffrein, chaque 27 novembre, la relique est présentée aux fidèles.

    Le reliquaire d'origine, en vermeil, datait de 1330 : comme tant d'autres chefs-d'oeuvre et trésors, il fut détruit par le vandalisme révolutionnaire, qui fit disparaître, en seulement une quinzaine d'années, entre le quart et le tiers de notre Patrimoine artistique. Une nouvelle châsse, en bronze doré, de style néo-byzantin, fut réalisée en 1872 par l’orfèvre lyonnais Thomas Joseph Armand-Calliat.

     

     
    Blason de Carpentras : "de gueules, au saint Mors d’Argent"

     

     

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    1680 : Épilogue de l'Affaire des poisons

             

    Catherine Deshayes, veuve Montvoisin, dite La Voisin, est brûlée à Paris en Place de Grève.

    Cette Affaire des poisons, par l'ampleur qu'elle prit, l'effroi et la répulsion qu'elle provoqua dans l'opinion, se trouve être à l’origine de la réglementation relative aux substances vénéneuses.

    Et Louis XIV devint ainsi, bien malgré lui, le premier législateur dans le domaine du contrôle et de la sécurité des dites substances vénéneuses...

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    1690 : Mort de Charles Le Brun

     

    22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat''Nous avons voulu donner au sieur Le Brun. notre Premier Peintre, des marques de l'estime que nous faisons de sa personne et de l'excellence de ses ouvrages qui effacent, de l'aveu universel, ceux des plus fameux peintres des derniers siècles.''
     
    Signé : Louis XIV
     
     
    (Lettre dans laquelle le Roi Louis XIV confirme les titres de noblesse de Charles Le Brun, 22 décembre 1662, enregistrée à la Chambre des Comptes, à Paris, le 22 mai 1663).

     

     

    Charles Le Brun est l'auteur de ce célébrissime portrait de Louis XIV :

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  • Éphéméride du 16 décembre

    1431 : Henri VI d'Angleterre sacré roi de France à Notre Dame de Paris 

     

    C'est le cardinal de Winchester qui officie; à ses côtés, l'évêque Pierre Cauchon, celui-là même qui a "orienté" dans le sens que l'on sait le procès de Jeanne d'Arc...

    Mais il est trop tard pour les prétentions anglaises.

    Si celles-ci ont paru plus d'une fois être sur le point de l'emporter, lors de cette interminable Guerre de Cent Ans, le vent a tourné, définitivement.

    D'abord, les droits d'Henri VI sur le Trône de France sont révoqués, en vertu de l'adage "Nemo ad alium transfere potest quam ipse habet" (on ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède), qui implique que sa mère, Catherine de Valois, fille de Charles VI de France, ne pouvait lui transmettre des droits à la succession de la Couronne, puisqu'elle-même n'en possédait pas.

    Mais, surtout, tout tourne maintenant en la faveur de Charles VII, sacré Roi à Reims deux ans et cinq mois auparavant, grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc (voir l'Éphéméride du 19 mai).

    La fin de la guerre interviendra dans une vingtaine d'années, marquée par la bataille de Castillon (voir l'Éphéméride du 17 juillet). 

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    1685 : Naissance de Charles Cressent

     

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    Charles Cressent, Commode - 1750 

     

    Maître ébéniste, il est le plus brillant représentant du style Régence, et tient, pour le XVIIIème siècle, la place qu'occupait Boulle au siècle précédent : 

    http://regardantiquaire.canalblog.com/archives/2011/02/25/20483181.html    

    Le J.Paul Getty Muséum, qui possède plusieurs très beaux objets de lui, lui consacre la rubrique suivante (en anglais) :

    http://www.getty.edu/art/collection/artists/406/charles-cressent-french-1685-1768-master-1719/

     

     

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    1777 : Naissance de Barbe Nicole Clicquot, dite La veuve Clicquot

              

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    https://www.veuveclicquot.com/fr-fr

     

     

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    1794 : Exécution de Jean-Baptiste Carrier

     

    Appelé le bourreau de Nantes, il avait été chargé par le Comité de salut public, fin septembre 1793, d'organiser la politique révolutionnaire en Bretagne.

    Conformément aux mesures prises lors de la Terreur, il avait organisé plusieurs noyades collectives de prêtres, de prisonniers, et, en février 1794, d'insurgés qui s'étaient rendus après la défaite de Savenay.

    Jean-Baptiste_Carrier.jpg
     
    "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé".
    Voir notre Éphéméride du 17 mai, dans lequel on voit Louise Michel proposer la même juste interprétation de la "pensée" (!) révolutionnaire...
     
                  
    Ce fou furieux, sadique psychopathe, fit mourir des centaines de personnes en les noyant dans la Loire depuis des bateaux équipés de trappes ("bateaux à soupapes"), exécutions qu'il nommait lui-même les "déportations verticales" et qui sont restées célèbres sous le nom de "mariages républicains" : les condamnés étaient attachés par deux (de préférence un homme avec une femme, tous les deux nus) et étaient jetés dans la Loire, ce "fleuve républicain" comme il l'écrit...
     
    16 décembre,guerre de cent ans,charles vii,jeanne d'arc,reims,carrier,terreur,nantes,alphonse daudet,cressentPlus de 4.000 personnes auraient péri ainsi. Au total, sur les 13.000 prisonniers détenus à Nantes, environ 10.000 furent tués (4.000 à 5.000 noyés, environ 2.000 fusillés et guillotinés et environ 3.000 morts du typhus ou autres maladies).
     
    Pendant le déroulement de ces exécutions, Jean-Baptiste Carrier organise des orgies nocturnes en utilisant des "suspectes" de la bourgeoisie et de la noblesse nantaise...
     
    D'abord blanchi par le Comité de Salut public - sa folie sanguinaire avait malgré tout été dénoncée... - il finit tout de même par être mis en accusation, après la chute de Robespierre : il répliqua alors à ses juges (!) - et il avait tout à fait raison : "Tout est coupable ici, jusqu'à la sonnette du président. Vous serez tous enveloppés dans une proscription inévitable".
     
     
    Comme le dit Jacques Bainville :
    "La seule chose qui rende supportable les récits de la Révolution, c’est qu’on peut dire à la plupart des imbéciles et des scélérats qui ont coopéré aux actes révolutionnaires : "Toi non plus tu n’en as pas pour longtemps."
     
     
     
    16 décembre,guerre de cent ans,charles vii,jeanne d'arc,reims,carrier,terreur,nantes,alphonse daudet,cressentEt pourtant, presque un siècle après, à la Chambre des députés, le 29 janvier 1891, Clemenceau osa proférer l'insanité suivante (à propos de  l’interdiction d’une pièce de Victorien Sardou, Thermidor, qui avait été jouée au Théâtre français et jugée antirépublicaine) : 

    "J’approuve tout de la Révolution. J’approuve les massacres de Septembre où pour s’éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J’approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d’être jetées dans la Loire, avaient à la foi l’angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J’approuve les horreurs de Lyon où on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans et de jeunes filles à peine nubiles. Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu’on y touche. Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l’État, un dramaturge illustre vienne après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat." 

    Sans commentaire !...

     
     
     
     
     
     
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    1888 : Naissance d'Alphonse Juin
     
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    1921 : Mort de Saint Saëns
     

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    1944 : Début de la contre-offensive allemande dans les Ardennes
     
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

     En 2022, Le Caire a fait connaître à Paris et à NavalGroup son intention d'acquérir 4 à 6 sous-marins Barracuda à propulsion conventionnelle. Pour l'heure, l'Égypte n'aurait pas les moyens de s'offrir de tels bateaux mais peut-être en 2026...

    Le groupe naval français participe actuellement à 13 campagnes actives à l'exportation dans le domaine des sous-marins. Et il a déjà été sélectionné par l'Inde, l'Indonésie et les Pays-Bas.

    Pologne, Roumanie, Maroc, Égypte, Philippines, Brésil, Argentine, Pérou, Colombie, Chili : ce sont donc bien 13 campagnes à l'exportation pour Naval Group dans le domaine des sous-marins. Treize campagnes qui sont bien sûr à des stades de maturité très différents et où la concurrence sera très rude dans certains pays, comme la Pologne.

    Et on se souvient du coup tordu de nos excellents ennemis anglo-saxons dans "l'affaire des sous marins australiens"...

    Mais ce nombre de piste sérieuses est complètement inédit dans l'histoire du groupe naval français, qui a d'ailleurs décidé d'investir dans de nouvelles capacités industrielles dédiées à ces marchés export. Il va construire à Cherbourg deux nouvelles nefs, qui sont des halls consacrés à l'assemblage final de ces sous-marins à propulsion conventionnelle...

    Disposer d'une flotte de sous-marins crée pour l'ennemi potentiel une incertitude sur le positionnement de ce système d'armes invisible et capable de protéger de vastes zones.

     

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    1. À Hambourg, "ils" réclament un califat islamique : l'avertissement d'Alexandre del Valle (sur CNews, 13'57") :

    "...Il faut savoir que nous accueillons en #Occident des mouvements islamistes extrêmement dangereux (qui se disent pacifiques en #Europe pour l’image mais #djihadistes au Moyen Orient) comme #MuslimInteraktiv, qui sont interdits en #Egypte, en #ArabieSaoudite, et même au #Qatar ou à #Gaza… C’est par ailleurs à #Hambourg que se sont organisées les 19 personnes du commando du #11septembre…»

     

    2. La présentatrice de France Inter et de "Arrêt sur images", Nassira El Moaddem, affirme sur les réseaux sociaux que la France est un "Pays de racistes dégénérés : "Il n’y a pas d’autres mots. La honte." Mais, si ce qu'elle dit est vrai, que fait-elle chez nous ? Et pourquoi travaille-t-elle dans notre Radio de Sévice public ? Elle est là, la honte, et elle est pour elle, cette pauvre foLDingue...

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-570458-la-presentatrice-de-france-inter-et-de-arret-sur-images-nassira-el-moaddem-affirme-sur-les-reseaux-sociaux-que-la-france-est-un-pays-de-racistes-degeneres-il-n-y-a-pas-d-autres-mots-la-honte-video.html

     

    3. Sur OpexNews : Parade ? Peut mieux faire...

    L'exercice Coubertin LAD 2, organisé en mars, a permis à l'armée de l'air de simuler plusieurs exercices en vue des Jeux olympiques 2024. LP/Jean-Baptiste Quentin

    L'exercice Coubertin LAD 2, organisé en mars, a permis à l'armée de l'air de simuler plusieurs exercices en vue des Jeux olympiques 2024...

    Moralité : il va encore falloir passer beaucoup de temps, d'argent et de "matière grise" pour remonter la pente, dans tous les domaines qui touchent à la Défense : nous en sommes parfaitement capables, c'est uniquement une question d'argent et de volonté politique; et de rattrapage de ces trente dernières années où l'on s'est endormi - militairement parlant - se contentant d'avoir une armée aux matériels remarquables, mais échantillonaires...

     

    4. GPA : à dire et à redire sans cesse, à temps et à contre-temps... D'accord avec Ludivine de La Rochère :

    (extrait vidéo 1'21)

    https://x.com/SyndicatFamille/status/1785917134314311897

    Les anti-GPA dénoncent une «propagande» pour la légalisation des mères  porteuses

    Ludovine de La Rochère : "La dignité de la femme fait qu'on ne peut pas l'utiliser. La #GPA est une aliénation de la femme et de l'enfant qui a conduit à un trafic international d'êtres humains, avec des flux dans le monde. Ce marché représente 14 milliards de dollars."

     

    5. Avec Thibault de Montbrial :

    "Soutien à Isabelle Surply, conseillère municipale de Saint Chamond, menacée de mort pour s’être opposée à une mosquée du mouvement #turc  #MiliGorus qui est notoirement tout à la fois islamiste et un vecteur de l’entrisme d’#Erdogan en Europe et en particulier en France. C’est insupportable, et l’Etat ne peut pas le tolérer!  Ne rien céder à l’islamisme et protéger ceux qui le combattent."
     
    (extrait vidéo 2'56)
     
     
    «Je suis une femme, une élue, une mère de famille et je me sens totalement  abandonnée», témoigne cette conseillère municipale menacée de mort à  Saint-Chamond
    "Je suis une femme, une élue, une mère de famille et je me sens totalement abandonnée", témoigne Isabelle Surply, conseillère municipale menacée de mort à Saint-Chamond...
    Et si on "les" mettait hors d'état de nuire, avant, au lieu d'attendre et de laisser, peut-être, l'interminable liste des assassiné(e) s'allonger encore ?

     

    6. On en a déjà parlé ici, mais le sujet étant hautement symbolique, on peut en reparler aussi souvent que l'on voudra !... Aujourd'hui c'est avec cette courte vidéo d'Aleteia (1'09) :

    "Après plusieurs tentatives, la basilique de Saint-Denis devrait retrouver la flèche de sa tour nord d'ici à 2029."
     
     
    La flèche gothique disparue de la basilique de Saint-Denis se refera pour  de bon! | Bilan
    Quinze mille pierres de la basilique de Saint-Denis cherchent des parrains et des marraines. En 1847, l’une des deux flèches de l’édifice religieux a été démontée après des intempéries qui l’avaient fragilisée. Et cet automne, les travaux pour la restaurer et la « remonter pierre après pierre » vont débuter...

     

  • Éphéméride du 6 juin

    1944 : Débarquement de Normandie

     

     

     

    1249 : Septième Croisade : Louis IX s'empare de la ville de Damiette 

     

    La septième Croisade semble bien commencer : elle finira très mal...

    D’abord, l'armée royale n'a pu débarquer toute entière, d'un seul coup; la partie débarquée des troupes doit donc attendre l’arrivée du reste de la flotte, dispersée par la tempête.

    Lorsque l'armée est enfin réunie, elle ne peut marcher sur Mansourah et Le Caire, car la crue du Nil a commencé, ce qui laisse le temps aux Égyptiens de se ressaisir.

    6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset,le regent,cambraiEnsuite, il faut choisir, après la fin de la crue du Nil, si l'on ira attaquer Alexandrie ou bien  Le Caire : s'emparer d'Alexandrie, un grand port, permettrait de renforcer les liaisons avec l’Occident, mais Robert 1er - le propre frère du roi - convainc Louis IX de marcher sur le Caire et de refuser les propositions du  sultan, qui propose d’échanger Damiette contre les trois villes d'Ascalon, Tibériade et - surtout - Jérusalem.

    On ne sait pourquoi, mais Louis IX va suivre le mauvais conseil, s'enfoncer vers un Sud brûlant que les Francs ne connaissent pas mais où, bien sûr, les musulmans sont "chez eux"; la fin est bien connue : ce sera le désastre de Mansourah, et, pour la première fois dans l'histoire, le roi de France fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février

     

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    1606 : Naissance de Pierre Corneille

     

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    1651 : Découverte de "la Vénus d'Arles"
     
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    1717 : Le Régent achète... "le Régent"
     

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    1796 : La Révolution vend la cathédrale de Cambrai, pour démolition

     

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    L’ancienne cathédrale Notre-Dame de Cambrai était un édifice de style ogival (ou français), improprement appelé gothique, construit aux XIIème et XIIIème siècles, aujourd’hui entièrement disparu.

    Siège d’un immense évêché, la cathédrale était connue comme la "merveille des Pays-Bas", en raison principalement de sa haute flèche ajourée, qui culminait à 114 mètres du sol !...

    En 1791 la cathédrale fut affectée au culte constitutionnel. Elle fut cependant endommagée dès l’année suivante, et en 1793 fut convertie en magasin à grains. Le 6 juin 1796 elle fut vendue à un marchand de Saint-Quentin, nommé Blanquart, qui entreprit de la démolir pour en vendre les pierres...

     

    www.recherche-fenelon.com/page-11768-cambrai.html

     

    Et, pour se faire une petite idée :

    Quatre vues de la cathédrale de Cambrai.pdf

     

     

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    1844 : Naissance de Georges Fabre

     

    À partir de la Révolution, et à cause de l’anarchie qu’elle instaura partout, le Mont Aigoual, comme beaucoup d’autres massifs forestiers français, se dégrada rapidement. L’érosion des sols s’ensuivit, selon un mécanisme logique : ingénieur forestier, Georges Fabre - le véritable maître d'œuvre du reboisement à partir de 1875 – arriva à démontrer qu'une partie de l'ensablement du port de Bordeaux venait de la terre arrachée par les pluies dans le massif de l'Aigoual...

    Ayant obtenu, grâce à cette démonstration, le financement nécessaire, Fabre créa l'Observatoire du Mont Aigoual, et lança le reboisement du massif : il créa dix arboretums à différentes altitudes, expositions et natures de terrains pour chercher les essences d'arbres adaptées aux différentes parties du massif (l'arboretum de l'Hort de Dieu, sur le flanc sud de l'Aigoual, l'arboretum de la Foux, celui de Puéchagut…)

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    • Communication sur Georges Fabre : monsieurbrun.canalblog.com/archives/2013/09/16/28032314.html

     

    • Et Site sur le reboisement du mont Aigoual :  

    www.aigoual.asso.fr/fr/histo_archiv.php

     

     

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    1929 : Naissance de Pierre Duclos, alias François de Boisvallée

     

    Peu connu du grand public, Pierre Duclos a mené sa carrière dans le monde du cinéma (musiques de films) et des enregistrements de chanteurs (Édith Piaf...).

    Il avait pourtant un autre talent : sous son pseudonyme de François de Boisvallée il a comme prolongé, en plein XXème siècle, l'élan de la musique baroque du XVIIIème; une musique qui, succédant à la musique de la Renaissance et précédant la musique Classique, s'étend approximativement de 1600 à 1750. Mais dont la veine, l'esprit et la beauté peuvent fort bien être retrouvées deux siècles après, et permettre à quelqu'un qui avait les qualités musicales d'un Pierre Duclos, alias François de Boisvallée, de produire les deux chefs d'oeuvres suivants :

    ADAGIO ROYAL

     

     

      ADAGIO RELIGIOSO

     

     

     

     

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    1983 : Le château d'Eu est "inscrit" aux Monuments Historiques...

     

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    Commencé en 1578 par Henri de Guise, le château actuel ne fut terminé que sous Louis XIV, en 1665. Avant sa construction, en décembre 1430, Jeanne d'Arc, prisonnière des Anglais, avait séjourné dans la prison du pr

  • La liberté, une valeur à repenser à la lumière de la morale, par Yves Morel.

    Les libertés naturelles sont supprimées. Mais il faut bien dire que l'homme a considérablement altéré la nature elle-même. Ces libertés disparues préluderaient-elles à une véritable remise en cause de notre modèle de “développement” ?

    La crise sanitaire actuelle a sérieusement écorné notre liberté. Tous, en France comme ailleurs, nous avons subi des contraintes, des obligations, des interdictions, des restrictions, des contrôles et des sanctions proprement impensables depuis soixante-quinze ans.

    Des privations de liberté naguère inconcevables

    Qui aurait osé imaginer sérieusement, depuis 1945, qu’en pleine paix, sans guerre ni crise politique ou économique majeure, sans dictature, nous nous verrions interdits de circuler librement sans devoir justifier auprès des autorités policières d’une raison impérieuse, attestée par des documents la prouvant, sous peine d’amende, de condamnation par un tribunal, voire d’emprisonnement ? Qui aurait imaginé le port du masque obligatoire partout dans l’espace public ? Qui aurait imaginé l’institution d’un couvre-feu, comme sous l’Occupation ? Qui aurait osé imaginer que le gouvernement ordonnerait, sous peine de sanctions graves, la fermeture des cafés, des restaurants, des salles de spectacles, de sport et de culture ? Qui aurait imaginé qu’il mettrait directement ou indirectement quantité d’entreprises en faillite, ou au bord de la catastrophe financière ? Qu’il accroîtrait ainsi le nombre des chômeurs et autres demandeurs d’emplois ? Qu’il mettrait l’économie quasiment sous perfusion, en même temps qu’il mettait la population sous cloche ? Qu’il obligerait presque tous les travailleurs du tertiaire à télétravailler sans sortir de chez eux ? Qui aurait imaginé le retour des files d’attente devant les magasins ?

    On ne fait plus ce qu’on veut en France, ni en Europe occidentale ou en Amérique du nord, c’est-à-dire dans toutes ces contrées de l’Occident évolué, terres de liberté sans frein, de progrès, de prospérité et de bien-être. Après sept ou huit décennies de libéralisme total que rien ne semblait devoir contenir, qui aurait prévu un tel renversement d’orientation ? Depuis le milieu du XXe siècle, les seules limites à la liberté individuelle étaient celles des moyens matériels pour agir à sa guise. Circuler, sortir le soir pour se donner du bon temps, voyager, dépendait des ressources pécuniaires et autres moyens matériels, non du bon vouloir de l’État. Les gens pouvaient bien ressentir l’impression pénible de ne pas être effectivement libres, d’être enchaînés, de par la nécessité de travailler pour vivre, à une activité professionnelle harassante et mal rémunérée, d’être assujettis au système « métro-boulot-dodo », d’être obligés de se serrer la ceinture pour des raisons de nécessaire économie, de ne pouvoir accéder (sinon très difficilement, et au prix de lourds sacrifices) à la propriété, de ne pouvoir voyager, etc. Ils ne se savaient pas moins théoriquement libres d’aller et venir, de quitter leur région, de faire des folies, et de décider souverainement de leur destinée et de leur mode de vie.

    Il en va désormais autrement. L’État, à tout moment, peut restreindre les libertés qui nous semblaient si naturelles depuis si longtemps. Et il nous impose, depuis déjà un an, un mode d’existence fondé sur la contrainte et la surveillance.

    Une situation catastrophique pourtant prévisible

    Devons-nous le regretter ? Nous avons certes de bonnes raisons pour cela, habitués que nous sommes à nos libertés théoriques juridiquement reconnues et considérées comme des valeurs essentielles. Et la plupart des gens ressentent de plus en plus mal ce carcan de contraintes qui nous enserre depuis un an.

    Mais ces plaintes sont-elles vraiment justifiées ? Aucune catastrophe humaine ne résulte du hasard. Et la crise sanitaire que nous subissons n’en est pas le fruit. Elle était tout à fait prévisible. Nous ignorions certes le coronavirus, et l’humanité n’avait jamais souffert d’une pandémie mondiale. Mais nous savions que la mutation des micro-organismes, l’apparition des virus nocifs et leurs mutations successives, étaient puissamment favorisées par les fortes concentrations de populations, l’urbanisation démesurée, et l’activité économique effrénée. Et nous savions, bien entendu, que les déplacements incessants d’hommes et de femmes dans le monde entier, pour des raisons économiques comme pour des raisons touristiques, favorisaient la prolifération des virus dans le monde entier. Nous le savions, mais nous n’avons rien fait pour éviter ces déplacements massifs et ces concentrations urbaines démentielles, ni pour ralentir le rythme d’une économie néolibérale mondialisée soumise à la seule loi du marché et devenue incontrôlable. La pandémie actuelle est le résultat de notre inconséquence.

    Il en va de même pour les problèmes environnementaux. Les avertissements, en ce domaine, n’ont pas manqué, à moins dire, depuis plus de quarante-cinq ans, émanant d’écologues, de naturalistes, de climatologues, de géographes, de médecins, de militants, d’hommes politiques de tous bords. Rien n’y a fait. Le primat économique, la loi du marché, la course au profit, les exigences insatiables de la société de consommation, ont balayé tous les avertissements de ceux qui prédisaient une catastrophe écologique au XXIe siècle. Ce siècle est advenu depuis vingt ans déjà, et, comme ces nombreuses Cassandre l’avaient annoncé, notre planète connaît des problèmes environnementaux majeurs et un réchauffement climatique, qui, de plus en plus, font de la vie sur terre un enfer pour l’homme, qui s’ajoute aux enfers d’ordre politique, économique et social qu’il a su si bien se créer au long de son histoire et dans les dernières décennies.

     

    C’est la réalité matérielle du monde actuel qui fait vaciller notre société sur ses bases.

     

    En ce siècle, nous vivons donc dans un monde que nous avons laissé se transformer en un cloaque, un chaudron et un bouillon de culture virale. Un monde destructeur des conditions naturelles indispensables à la survie de notre espèce et de toute notre organisation économique, comme le montre l’exemple de l’actuelle pandémie. Durant des décennies, quoique prévoyant l’avènement d’un tel monde, nous n’avons rien fait pour l’éviter, et ce à tous les échelons de la société et de l’organisation politique et économique, tant au niveau des nations qu’au plan international. La plupart des décideurs politiques et économiques n’ont rien voulu entreprendre de sérieux pour conjurer le péril, incapables de contrôler, maîtriser, et encore moins brider ou contrer l’implacable logique infernale du grand marché mondial, et se sont d’ailleurs montrés peu soucieux d’agir en ce sens, pour des raisons démagogiques : des mesures audacieuses auraient ralenti sensiblement la sacro-sainte croissance, menacé l’emploi, diminué les profits et les salaires, et contrarié la société de consommation, qui préférait faire payer la note environnementale et sanitaire aux générations futures, implicitement promises aux plus lourds sacrifices, autrement dit les générations actuelles constitutives de la jeunesse et de la population active.

    L’inéluctable remise en question de notre modèle de société

    Au-delà de notre modèle économique, c’est notre type de société qui est remis en question. Une société hédoniste, jouisseuse, matérialiste et individualiste qui a, depuis longtemps, répudié toutes les valeurs autres que marchandes, et qui vit sous le régime éthique du relativisme moral. Une telle société ne peut trouver en elle, dans une situation extrême de crise, le ressort propre à lui donner l’élan nécessaire à l’affrontement de l’adversité, à la foi en un avenir meilleur et à l’effort pour concevoir et mettre sur pied un projet d’organisation politique et économique susceptible d’en assurer l’avènement. Cette société, commune à tout l’Occident et à une bonne partie de l’Orient aujourd’hui, a été l’objet de bien des critiques depuis son apparition même. Aucune critique, aucune condamnation morale ou politique, ne l’a jamais ébranlée. Mais aujourd’hui, ce ne sont plus des hommes ou des militants politiques qui la contestent, c’est la réalité matérielle du monde actuel qui la fait vaciller sur ses bases. La réalité matérielle, c’est-à-dire les problèmes d’ordre environnemental (pollution, réchauffement climatique) et biomédical (pandémie actuelle et possibles pandémies futures), avec toutes leurs conséquences sur notre organisation économique, lourdes de dégâts sociaux et humains. Voilà ce qu’il faut enfin comprendre. C’est évident, et nous paraissons ici enfoncer une porte ouverte. Pourtant, ce n’est pas certain, surtout auprès du grand public, c’est-à-dire au bas mot 90 % de la population (nationale et mondiale). En France, il n’est que d’observer nos compatriotes. Presque tous ont la nostalgie des trop fameuses sixties et seventies, comme si ces années, infiniment plus folles que les « années folles » des années 1920, n’avaient pas été celles durant lesquelles les hommes préparèrent l’effroyable marasme où nous nous débattons tous aujourd’hui. Manifestement, nos contemporains semblent incapables de tirer les leçons de la désastreuse situation mondiale actuelle. Mais cette fois, ils y seront contraints, car la réalité est là, implacable, cruelle et toujours plus menaçante pour notre survie. Voilà qui nous promet plusieurs trains successifs de mesures drastiques et autoritaires, malheureusement indispensables et beaucoup plus lourdes de renoncements que ne l’eussent été des initiatives inspirées par le même souci mais prises à temps.

    La nécessaire redécouverte de la morale et du vrai sens de la liberté

    Cette situation nouvelle ne sera supportable qu’au prix de la redécouverte des véritables valeurs morales. Ces dernières ont été totalement décapées et perverties par notre société libérale matérialiste et mercantile. En France, elles ont été dénaturées, amenuisées, caricaturées et ravalées au rang de « valeurs de la République » (voire de « valeurs » tout court) axées autour d’une vision universaliste, étroitement rationaliste et purement abstraite de l’homme, considéré comme le bâtisseur et le citoyen d’une sorte de « meilleur des mondes » doucement totalitaire. La liberté a été entendue comme la satisfaction illimitée des inclinations individuels, sans référence à quelque valeur morale prééminente, moins encore à quelque loi ou règle en découlant. Ainsi entendue, elle est devenue une cause d’asservissement et d’avilissement, particulièrement handicapante en des temps difficiles

    Assurément, la liberté est, avec la raison, un attribut essentiel de l’homme, qui le distingue de l’animal. Cela étant, elle ne constitue la dignité de l’homme qu’autant qu’elle se rapporte à une échelle de valeurs spirituelles indépendantes des désirs, passions, sentiments et autres inclinations individuelles, reconnues par tous, et imposant à la vie commune des lois et des règles s’imposant à tous. Elle est donc incompatible avec l’hédonisme et le relativisme moral, causes, avec la vision matérialiste du monde, des maux de tous ordres qui nous accablent présentement. Répétons-le : ces maux, gravissimes et planétaires, nous obligeront à une renaissance morale fondée sur une redécouverte de la véritable liberté, c’est-à-dire, ordonnée à une morale. Mais la pleine reconnaissance de cette nécessité sera très longue et très difficile.

     

    Illustration : On sait produire, trop, on sait consommer, trop, on sait jeter, trop. Il reste quelques petits détails à régler.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • La France de Macron, une dictature post-démocratique, par Michel Geoffroy.

    Depuis le forum de Polémia consacré à cette problématique en novembre 2019, la question de la dictature, en particulier de la dictature sanitaire, s’est invitée dans le débat politique, au grand dam du pouvoir et de ses soutiens. Emmanuel Macron a même cru bon de s’en défendre à plusieurs reprises[1].

    Pourtant un sondage IFOP réalisé pour le JDD les 11 et 12 août dernier, montre que pas moins de 43 % des personnes interrogées estiment que la France devient une dictature, du jamais vu dans notre pays. De même, durant tout le mois d’août – ce qui est également tout à fait nouveau –, des centaines de milliers de manifestants défilent chaque samedi dans de nombreuses villes de France, au cri de « liberté », contre l’instauration du passe sanitaire et la vaccination obligatoire des enfants.
    Manifestement, la question de la dictature ne se réduit pas à un fantasme complotiste…

    Circulez, il n’y a rien à voir !

    Vivons-nous donc désormais en dictature ?

    Non, répondent à l’unisson les intellectuels médiatiques, fidèles soutiens du système.

    Dans Le Parisien, Raphaël Enthoven a donné le ton : « Tant qu’Emmanuel Macron n’aura pas aboli le droit de vote, je tiendrai les gens qui disent qu’on vit en dictature pour des illuminés. C’est-à-dire des obscurantistes[2]. »

     

    « France, la dictature que le monde nous envie », titre ironiquement de son côté un éditorial de la sérieuse Revue des Deux Mondes[3] : « la France, malgré ses imperfections, est le pays où l’État, à travers ses lois, n’est ni raciste, ni fascisant, ni islamophobe. Mais protecteur des droits individuels de chacun. Et défenseur de l’égalité hommes-femmes, des droits des homosexuels et de la liberté de conscience », lit-on sous la plume de Valérie Toranian

     

     

    Des exemples parmi d’autres, mais significatifs.

    L’argumentation consiste en effet à déduire du fait que, comme le pouvoir ne revêt pas en France les formes prises par les totalitarismes européens des années trente ou par les pronunciamentos sud-américains, nous ne vivons pas en dictature.
    En d’autres termes, nous ne vivons pas en dictature parce qu’Emmanuel Macron ne porte pas un uniforme ni une petite moustache comme Hitler, parce que les opposants ne sont pas envoyés au goulag ou parce que les chemises brunes ou les gardes rouges ne patrouillent pas dans les rues, la matraque à la main.
    Les défenseurs de la macronie affirment aussi que nous ne vivons pas en dictature parce que les libertés individuelles seraient garanties dans notre pays par le fameux état de droit. En somme, nous ne vivons pas en dictature parce que nous avons le droit de « venir comme nous sommes » comme chez McDonald’s ou parce que nous pouvons rouler à vélo sur les trottoirs.

    On n’évoquera enfin que de façon incidente ceux qui glosent à l’infini, pour noyer la question, sur le terme dictature en rappelant que, sous l’Antiquité, celle-ci n’avait qu’un caractère fonctionnel et non pas péjoratif. La belle affaire !
    Ces arguties ne sauraient masquer ce que tout le monde comprend de nos jours sous le terme dictature : comme l’écrit le dictionnaire Larousse, c’est bien « le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire ».

    Mais finalement tous ces commentateurs officiels nous disent la même chose : circulez, il n’y a rien à voir !

    Une vision simpliste de la dictature

    D’abord, on objectera que cette façon d’analyser la dictature est totalement réductrice et montre surtout que, pour l’oligarchie au pouvoir, la reductio ad Hitlerum reste l’horizon indépassable de sa communication, sinon de sa réflexion.

    C’est oublier que les totalitarismes du xxe siècle ne se réduisent pas à l’usage de la violence physique ; et que toute dictature repose sur une certaine acceptation, même tacite, de la population. C’est oublier aussi que les dictateurs n’ignorent pas les élections, bien au contraire, puisque en général ils se font élire à une majorité écrasante, ce que semble oublier M. Enthoven…

    C’est surtout oublier que l’oppression peut prendre des formes variées et que l’histoire ne s’est pas arrêtée en 1945.
    Il est d’ailleurs savoureux de voir tous ces intellos issus de la gauche éclairée et qui prennent aujourd’hui la défense de la « démocratie » macronienne oublier l’école de Francfort dont ils se montraient si friands dans les années 1960. Une école de pensée influente qui, après la Seconde Guerre mondiale, affirmait mettre en lumière la persistance des comportements autoritaires en Occident (avec notamment l’analyse de la « personnalité autoritaire ») malgré la fin des fascismes.
    Pourquoi donc un tel « oubli » ? Emmanuel Macron n’incarnerait-il pas justement un nouvel avatar de cette fameuse « personnalité autoritaire » ?
    Pourquoi oublier aussi le livre prophétique que Roland Huntford publie au début des années 1970 et intitulé : Le Nouveau Totalitarisme[4]. Huntford analyse en effet la social-démocratie suédoise pour démontrer que les libertés personnelles sont tout aussi menacées par l’intrusion de l’État-providence dans l’intimité des personnes, le conformisme, l’hygiénisme, le fiscalisme, la réduction du rôle éducatif de la famille et la « libération des mœurs[5] » que par la violence des milices en chemise noire ou rouge.
    Certes, ce nouveau totalitarisme ne tue plus, mais il étouffe, il réduit au silence ou au suicide. Quel progrès !

    L’avènement de la post-démocratie autoritaire

    Les défenseurs de la « démocratie » macronienne se gardent bien en effet de reconnaître que notre système politique et social a profondément changé depuis la fin du xxe siècle et singulièrement depuis la chute de l’URSS. Ils continuent d’invoquer la république sur l’air des lampions, pour faire croire que nous serions toujours sous un même régime. Mais en réalité nous en avons changé, pour entrer dans l’ère de la post-démocratie autoritaire, qui est une soft dictature.

    Car, si l’on définit, comme le dit la Constitution de la Ve République, la démocratie comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, force est de constater que nous ne vivons justement plus dans un tel régime.

    La post-démocratie repose en effet sur des principes tout différents : d’abord et avant tout sur la suprématie des droits des « minorités » sur ceux des majorités – réduites au silence –, sur l’idéologie des droits de l’homme et la marginalisation de la citoyenneté qui en découle, sur la suprématie des juges sur les législateurs, sur la supranationalité et sur la dérégulation de l’économie et de la finance[6].

    Car la post-démocratie tire la conclusion politique de la révolution intervenue en Occident après la fin de la guerre froide et qui a vu l’émergence d’un pouvoir économique et financier mondialisé, délocalisé et dérégulé, indifférent au bien commun, désormais plus riche et plus puissant que les États, lesquels se trouvent au contraire en phase de déconstruction avancée et réduits au rôle d’exécutant des desiderata de cette nouvelle oligarchie.

    Sur le plan idéologique, la post-démocratie correspond au fait que le libéralisme – en fait le capitalisme – s’est désormais séparé de la démocratie, mettant fin à la parenthèse des Lumières. Comme le disait si bien l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Parce que justement l’Union européenne se conçoit avant tout libérale avant d’être démocratique.

    La fin des libertés collectives, terreau de la soft dictature post-démocratique

    Ceux qui vantent les libertés individuelles dont nous bénéficions, pour récuser la dictature, oublient opportunément également que les libertés collectives – et au premier chef la souveraineté des peuples – ont été déconstruites par les post-démocrates libéraux. Lesquels ne conçoivent la liberté que comme un individualisme absolu, indifférent au bien commun, c’est-à-dire dans un sens exclusivement libéral et marchand car on n’autorise que ce que le marché peut satisfaire.

    Or, quand les libertés collectives disparaissent, les libertés individuelles ne peuvent durer longtemps, comme le démontre le sort des « démocraties populaires » soumises au régime de la souveraineté limitée soviétique.

    Ce que démontrent aussi de nos jours la déconstruction des frontières et la dérégulation de l’immigration, qui conduisent de plus en plus à réduire la liberté d’opinion des autochtones. En France, le gouvernement a dissous l’association Génération identitaire sous le prétexte que sa critique de l’immigration constituait, selon le parquet, une incitation à la haine, créant un précédent redoutable. Car, vis-à-vis de l’immigration, les autochtones n’auront désormais plus qu’un droit : celui de se taire et d’accueillir toujours plus d’immigrants.

    En post-démocratie, le peuple autochtone lui-même devient suspect, coupable de tous les crimes historiques : Emmanuel Macron ne se prive d’ailleurs pas d’allonger la liste des prétendues fautes imputables aux Français ! En post-démocratie, donner la parole au peuple – ce qui est de plus en plus rare – se trouve dévalué sous le vocable « populisme ». Et lui donner la priorité devient hautement discriminatoire !

    Un nouveau pouvoir sans limite

    L’avènement de la post-démocratie, qu’incarne l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron, signifie surtout que les catégories classiques de la science politique n’ont plus cours en France : les principes d’équilibre et de séparation des pouvoirs, de souveraineté populaire, de responsabilité politique, de suprématie de la loi sont devenus obsolètes. Dans ces conditions, invoquer les élections ou la république pour réfuter la dictature, comme si nous étions en 1958, repose sur une supercherie.

    Car l’autorité est désormais de plus en plus économique et technologique, et non plus politique : ce qui signifie qu’elle n’est plus limitée par les contraintes inhérentes à la responsabilité politique et à l’adhésion populaire. En d’autres termes, on se trouve confronté à un pouvoir que de moins en moins de pouvoirs viennent refréner, à rebours de ce que préconisait Montesquieu.
    La crise du coronavirus a renforcé cette tendance à la marginalisation des institutions politiques, réduites au rôle de chambre d’écho des prescriptions des « experts » médicaux, des médecins de plateau télé, des comités Théodule et de Big Pharma.

    De même, les médias, devenus propriété des puissances économiques et financières, ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoir m

  • Les Tweets du jour...

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    ( pour consulter "l'Intégrale" - 412 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook...) :   

     

    Baisser encore les crédits militaires serait une folie pure: il faut au contraire les faire passer à 4% du PIB

    L'Armée, c'est du travail et des emplois, un savoir-faire technologique irremplaçable, notre indépendance et notre place dans le monde

    Dépenser pour l'Armée c'est faire tourner l'économie française, faire travailler nos entreprises, ouvriers, ingénieurs, chercheurs :

    Dépenses militaires = un des meilleurs usages de l'argent public, leurs retombées/retour sur investissement assurent avenir/progrès/sécurité

     

    dernière minute :

    Le Drian a sauvé l'essentiel: le budget militaire reste insuffisant mais le pire est pour l'instant évité. Bien joué, mais affaire à suivre

     

  • ”14 millions de cris”, ou les ”mariages forcés” : Communiqué d’Avenir de la Culture

    avenirculture@gmail.com

    A l’occasion de la Journée de la femme, la seconde dame de France exhibe dans un clip de Lisa Azuelos son mépris des Français et des catholiques en particulier.

    Prétendant dénoncer les mariages forcés, Julie Gayet apparaît sur scène en marâtre BCBG qui offre sa fille  – jeune collégienne vêtue en première communiante – à un barbon libidineux ! Un tableau de l’Ascension sert de toile de fond à ce court métrage…

    Alors que le mariage forcé est une pratique extra-européenne particulièrement répandue dans le Sud-Est asiatique, la Turquie, le Maghreb et en Afrique subsaharienne —« importée » chez nous par les communautés immigrées non-chrétiennes—, il est scandaleux que ce soit une famille française et catholique qui serve d’illustration pour incarner cette pratique barbare.

    La petite musique de Julie Gayet est néanmoins en parfaite harmonie avec les élucubrations de la porte-parole du gouvernement : « Le mariage forcé ne concerne pas que les sociétés musulmanes, il peut concerner des sociétés catholiques. Il faut arrêter la stigmatisation. »

    Vous avez dit « stigmatisation » ?

  • C'est juste voilà !

    voila.jpgNotre pauvre langue française "progresse" chaque jour un peu plus.

    Après cet horrible Voilà ! qui ponctue désormais toutes les phrases des gens importants causant dans le poste et qu'ils nous jettent à la figure comme une virgule insolente qui semble nous dire "Si tu veux comprendre, tu n'as qu'à chercher toi-même les mots que je suis incapable de trouver", voici que Juste fait maintenant  irruption dans la bouche de ceux qui parlent le Jeune.

    Loin de toute idée de justice et à peine moins de justesse, cet adjectif est utilisé à tout bout de champ en lieu et place des adverbes simplement ou purement, ce qui donne par exemple: "Je suis juste contente", "elle est juste cool", etc.

    La palme revient à cette chanteuse dont j'ai oublié le nom et qui, interviewée il y a quelques jours à la radio, concluait par un vibrant "C'est juste voilà !". Comprenne qui pourra...

    Mais, finalement, cela m'aura peut-être évité d'entendre débiter des âneries bien pires encore.

    LE GRAIN DE SEL DE SCIPION.jpg

  • Le grain de sel de Scipion : Hollande parle bien français

    grain de sel 1.jpgJe ne m’en étais pas aperçu en l’écoutant parler mais, finalement, notre président Normal Ier maîtrise très bien la langue française.

    Ainsi nous a-t-il annoncé en 2012 une nette amélioration de la situation économique à l’horizon 2013 et, récemment encore, il affirmait percevoir les signes d’une sortie de crise à l’horizon 2014.

    Or, en français, qu’est-ce que l’horizon sinon une ligne imaginaire qui recule au fur et à mesure que l’on avance…

    Patience, donc, mes amis !                                   

     

  • L'horloge de la cathédrale génait la prière des islamistes !...

    lyon horloge cathedrale.jpgUn lecteur nous rappelle un fait que nous n'avons pas évoqué, ici (nul n'est parfait, ni complet !...) : le samedi 23 mars derneir, vers 18 h 30, muni d’une barre de fer, un jeune iranien de 28 ans a fracassé l’horloge du XIVème siècle de la cathédrale Saint- Jean à Lyon.

    Donnant de violents coups dans cette horloge astronomique, il a brisé plusieurs parties de l’œuvre d'art, qui ne fonctionnait plus le dimanche...

    La raison ?

    L’horloge "empêcherait les croyants musulmans de se concentrer sur leur prière."
    Le délinquant a été placé en garde à vue et, évidemment, remis en liberté.

    Ben...voyons...

    Imaginons la réaction des autorités politiques Françaises si un chrétien avait commis un acte équivalent dans une Mosquée, une Synagogue, un temple boudhiste ou... au siège d'Act'Up !

    Pour quelques infos :  http://rhone-alpes.france3.fr/2013/03/25/lyon-l-horloge-de-la-cathedrale-saint-jean-degradee-222533.html

    L'immigration est vraiment une chance pour la France !...