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  • GRANDS TEXTES (37) : Affirmer hautement ses Racines, son Identité, son Être profond... pour mieux s'ouvrir à l'universel

    france identite nationale.jpgEn choisissant de rapprocher deux courts extraits de deux textes différents de Charles Maurras, écrits à des dates et dans des contextes bien distincts, nous n'avons pas cherché l'originalité pour l'originalité. Mais bien plutôt, pour une fois, nous avons préféré - plutôt que de citer tout ou partie d'un seul ouvrage ou d'un seul article - rapprocher deux textes qui se complètent, et permettent de bien préciser notre pensée sur un sujet souvent débattu, surtout dans notre actualité, et portant sur le thème de l'immigration et de l'identité française en particulier, des rapports avec les autres en général. 

    Le premier texte, intitulé L'Hospitalité, a été écrit par Maurras peu avant la Guerre de 14, dans L’Action française du 6 juillet 1912. Maurras y affirme très clairement le droit et le devoir, pour les Français, d'être et de rester ce qu'ils sont, ce que l'Histoire a voulu qu'ils soient. Et qu'il est non seulement bon mais nécessaire d'affirmer que l'on est Français, de se battre pour défendre et promouvoir cette "diversité France".

    On y trouve comme un écho de la célèbre déclaration de Joseph de Maistre dans ses Considérations sur la France : "Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est bien à mon insu."

    Mais, aussi impérative soit-elle,  cette première mise au point, si elle restait isolée, demeurerait incomplète, et ne permettrait pas de nourrir complètement le débat, d'arriver pour ainsi dire à son terme, en proposant une position globale et équilibrée. Un pays, quel qu'il soit, ne se conçoit évidemment pas comme hermétiquement clos vis-à-vis du monde extérieur, ni fermé à tout type d'influences (soit qu'il les rayonne vers l'extérieur, soit qu'il les reçoive de l'extérieur). Aucune Civilisation, aucun peuple, ne peut rester retranché du reste du monde, sans contact aucun avec lui : c'est l'évidence même, au point d'en devenir une banalité. 

    Point de fixisme donc - si l'on peut employer ce terme - chez Maurras, et voilà pourquoi il est bon de compléter, en quelque sorte, ce premier passage par un second, tiré du Soliloque du prisonnier, dont on disposera du texte intégral en 2010 : dans ce court passage - que l'on pourrait intituler "ma Mediterranée" - Maurars montre bien que, si l'on doit affirmer que l'on est Français, si l'on doit se battre pour défendre et promouvoir cette "diversité France", ce combat non seulement ne coupe pas, n'isole pas du monde extérieur, mais, bien au contraire, est la meilleure des façons de s'ouvrir à lui, à l'universel... 

     

    I. L’hospitalité (L’Action française, 6 juillet 1912)

    "...Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train.

    … Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    …La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain."

     

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    II. Le Soliloque du prisonnier

     

    "...Je suis un drôle de Méditerranéen; ma Méditerranée ne finit pas à Gibraltar, elle reçoit le Guadalquivir et le Tage, elle baigne Cadix, Lisbonne et s'étend, bleue et chaude, jusqu'à Rio de Janeiro. Elle atteint le cap Horn, salue Montevideo, Buenos Aires et, sans oublier Valparaiso ni Callao, elle s'en va, grossie de l'Amazone et de l'Orénoque, rouler dans la mer des Caraïbes, caresser amoureusement nos Antilles, puis Cuba et Haïti, ayant reçu le Meschacébé du grand enchanteur de Bretagne; elle court au Saint-Laurent et, sauf de menues variations de couleur ou de température, va se jeter dans la baie d'Hudson où elle entend parler français. Le caprice de cette Méditerranée idéale le ramène alors à notre hémisphère, mais non pas nécessairement pour revoir Balèares, Cyclades, Oran ou Alger, car ni Anvers ni Gydnis ne lui sont plus étrangers que les Polonais et les Belges ne lui apparaissent barbares: ma Méditerranée ne demande pas mieux que de devenir nordique ou baltique pourvu qu'elle rencontre, ici ou là, les deux lucides flammes d'une civilisation catholique et d'un esprit latin...

    ...L'humanité à venir exigera, pour condition primordiale, ce noyau actif, attractif, organisateur.... Ainsi tendrait à se reconstituer le Koinon du règne humain, conscience de cette grandeur dans cette unité qui est déjà exprimée de Virgile à Mistral avec une force fière, modérée et douce; les plus amples généralités de l'esprit y sont vivifiées par la généralité de l'âme, tant pour servir l'ensemble que pour l'utiliser sans en exclure personne ni rien..."

    soliloque mediterranee.jpg

     

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    "GRANDS TEXTES"...

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  • GRANDS TEXTES (51) : ”L'Avant propos - En manière d'introduction” du ”Stupide XIXème siècle”, de Léon Daudet...

     

     

    DAUDET ASSEMBLEE.jpgC'est en 1922 que parut "Le stupide XIXème siècle", dont on va lire, ci-après, une courte partie de l' "Avant-propos" ("en manière d'introduction", dit Léon Daudet).

    Daudet, avec sa verve inimitable, y fait preuve d'un sens aigu du raccourci, aussi saisissant que lumineux. Ainsi que d'un brillant esprit de synthèse.

    Sens du raccourci ? "...la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?"...

    Art de la synthèse ? "...les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle."

    Cet "Avant propos" est un survol brillant, autant qu'érudit, de quinze siècles d'Histoire et de ces quatre époques que furent les si mal nommés  "Moyen-äge" et "Renaissance" (Daudet explique bien pourquoi, on le lira plus bas...), puis les deux "grands siècles" :

    le XVIIème siècle, d'abord, celui du Roi-Soleil, "Louis, le grand en tout", disait Pierre Puget (que Daudet cite, dans cet Avant propos);

    puis le XVIIIème, celui de Louis XV (et, là, on renverra le lecteur au remarquable "Le siècle de Louis XV", de Pierre Gaxotte).

    Et c'est en se bornant à constater la rupture totale entre le XIXème siècle et les époques fécondes qui l'ont précédé que Daudet emploie le terme de "stupide" : terme, certes, polémique, mais Daudet n'est-il pas, aussi, un polémiste ? Et redoutable...

    Le stupide XIXème siècle

    Avant-propos En manière d'introduction



    "...Essayons auparavant de situer le XIXème siècle en France, quant à ces vastes mouvements de l’esprit humain, comparables à des lames de fond, qui déferlent, au cours de l’histoire, sur les sociétés, et dont l’origine demeure obscure, comme celle des grandes conflagrations, invasions ou tueries où elles atterrissent et qui en paraissent les chocs en retour.

    Le moyen âge français est dominé, quant à l’esprit, par l’incomparable scolastique — dont nous commençons à peine à retrouver les linéaments — et par saint Thomas d’Aquin; quant à la pierre, par les cathédrales; quant au mouvement, par les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle.

    Puis vient la Renaissance, personnifiée chez nous par ces trois noms : François 1er (avec sa prodigieuse couronne d’artistes, de poètes, d’érudits), Rabelais, Montaigne et ce qui s’ensuivit. Si cette époque nous est mieux connue que le moyen âge, elle est loin cependant de nous avoir livré ses secrets et sa filiation. Car la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?

    Maintenant voici la Réforme, avec Luther, Calvin, l’assombrissement de l’esprit européen par la négation du miracle, finalement la déification de l’instinct et de la convoitise brute. De la Réforme sortent Rousseau à Genève et Kant à Koenigsberg. Ce dernier ébranle la raison occidentale par cette exhaustion de la réalité qui s’appelle le criticisme transcendantal, et en niant l’adéquation de la chose à l’esprit, du monde extérieur au monde intérieur.

    À la Réforme succède la Révolution française, directement inspirée de Rousseau, puis de l’Encyclopédie. C’est la fin du XVIIIème siècle et aussi l’aurore sanglante du XIXème. Examinons ce dernier, enfant et jeune homme (1806 à 1815), puis adulte (1848), puis vieillissant (1870), puis moribond (1900 à 1914). Car il faut tenir compte du décalage de quelques années, entre la morne et fatale Exposition de 1900 et la grande guerre, comme du décalage des débuts, entre le Directoire et l’assiette de l’Empire. Les siècles ont, comme les gens, une part de continuité héréditaire et une part d’originalité, un moi et un soi. Je renvoie, pour cette démonstration, à l’Hérédo et au Monde des Images.

    Quelle est la part du moyen âge, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Entièrement nulle. Le XIXème siècle court après une philosophie de la connaissance, c’est-à-dire après une métaphysique, sans la trouver. Car le kantisme est l’ennemi de la connaissance, puisqu’il en nie le mécanisme essentiel (adœquatio rei et intellectus). Le XIXème siècle n’a pas d’architecture, ce qui est le signe d’une pauvreté à la cime de l’esprit, et aussi d’un profond désaccord social entre le maître d’œuvres et l’artisan. Le XIXème siècle n’a pas de mouvement, dans le sens que je donne à ce mot, en parlant des Croisades et de Jeanne d’Arc. Il n’a que de la tuerie. Nous dirons pourquoi. Bonaparte est une sorte de parodie sacrilège des Croisades. Il représente la Croisade pour rien.

    Quelle est la part de la Renaissance, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Presque nulle. L’ignorance s’y répand largement par la démocratie, et elle gagne jusqu’au corps enseignant, par le progrès de la métaphysique allemande; si bien que le primaire finit par y influencer le supérieur; ce qui est le grand signe de toute déchéance. Lorsque le bas commande au haut, la hiérarchie des choses et des gens est renversée. Mon « presque » est motivé par quelques érudits et penseurs (notamment un Fustel de Coulanges, un Quicherat, un Longnon, un Luchaire), héritiers de l’esprit sublime qui remonta aux causes, tout le long du XVIème siècle, par la fréquentation des anciens; et aussi par quelques peintres (école de Fontainebleau) et sculpteurs (Rude, Puget, Carpeaux, Rodin) animés du feu de Rome et d’Athènes.

    Quelle est la part de la Réforme, mêlée à sa fille sanglante la Révolution, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Considérable. Bien mieux, totale. Je comparerai ce bloc de l’erreur, réformée et révolutionnaire, à un immense quartier de roc, placé à l’entrée du XIXème siècle français et qui en intercepte la lumière, réduisant ses habitants au tâtonnement intellectuel. Qu’est-ce en effet que le romantisme, sinon la Révolution en littérature, qui ôte à la pensée sa discipline et au verbe sa richesse avec sa précision. Car le clinquant n’est pas de l’or et Boileau l’a joliment dit..."

     

     

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    "GRANDS TEXTES"...

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  • Éphéméride du 14 mai

    Drakkar, Musée des navires vikings d'Oslo

     

     

    841 : Début des raids vikings 

     

    Les Vikings commencent à faire de fréquentes incursions dans la vallée de la Seine : ils ravagent une première fois Rouen et pillent les abbayes de Saint-Ouen et Jumièges.

    On trouve dans ces raids des hommes du nord (les "north men", d'où vient "normands") l'origine directe de l'installation de la dynastie Capétienne. Les Carolingiens, en effet, après les débuts brillants de leur dynastie, se révèleront incapables de protéger les populations contre ces envahisseurs.

    Et ce sont les Robertiens - ancêtres des Capétiens... - qui, défendant une population abandonnée par ses chefs, trouveront à la longue, dans ce service rendu, la source de leur légitimité. 

    drakkars_1.jpg   

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "I/III Les invasions normandes" 

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre IV, La révolution de 987 et l'avènement des Capétiens :

    "...Mais, comme les Carolingiens, les Capétiens devront leur fortune aux services qu'ils ont rendus. Robert le Fort, le vrai fondateur de la maison, s'est battu dix ans contre les Normands et il est mort au champ d'honneur. Robert le Fort était certainement un homme nouveau, d'origine modeste puisque la légende lui donne pour père un boucher. Son fils Eudes défend héroïquement Paris contre les mêmes adversaires, tandis que Charles le Gros se couvre de honte.

    DRAKKARS 3.jpg

           

    Charles le Gros déposé, Eudes est candidat à une sorte de consulat à vie. Le duc de France fut élu à Compiègne en 888. Il faudra encore cent ans pour qu'un autre Robertinien, un autre duc de France devienne vraiment roi. Eudes, après avoir essayé d'étendre son autorité, comprit que les temps n'étaient pas mûrs. Une opposition légitimiste subsistait dans l'Est. Un descendant de Charlemagne la ralliait et les petits princes qu'alarmait la nouvelle grandeur du duc de France, leur égal de la veille, soutenaient les Carolingiens pour se consolider eux-mêmes. 

    Eudes trouva meilleur de ne pas s'entêter. Il réservait l'avenir. Il se réconcilia avec Charles le Simple et transigea avec lui : à sa mort, le Carolingien prendrait sa succession et retrouverait son trône. Cette restauration eut lieu en effet et ce fut une partie politique habilement jouée. Sans la prudence et la perspicacité d'Eudes, il est probable que les ducs de France eussent été écrasés par une coalition..." 

    drakkars_2.jpg

     Pourtant Charlemagne, couronné en 800 n'est mort que depuis 27 ans. Son immense et si puissant Empire lui aura donc si peu survécu !

    Il est vrai que de sombres pressentiments l'avaient assailli - raconte Bainville - au soir de sa vie : ces "pressentiments" étaient liés aux rapports fait à l'empereur au sujet de ces êtres agressifs, venus du Nord - les "north men", ou normands... -  sur leurs vaisseaux très maniables : les drakkars. Et, de fait, les premières incursions vikings - débutées en 841 - auront lieu d'une façon constante dès 856, soit cinquante ans à peine après la mort du grand Empereur ! (voir l'Éphéméride du 28 décembre et l'Éphéméride du 28 novembre)

     L'Histoire se répète : à huit siècles d'intervalles, Louis XIV aura, lui aussi, des "pressentiments"; et, hélas, ces "pressentiments" ne le tromperont pas plus qu'ils n'avaient trompé Charlemagne : le Grand électeur de Brandebourg venait de se proclamer "roi de Prusse" (voir l'Éphéméride du 18 janvier)

     

     

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    1506 : Louis XII déclaré "Père du peuple"...

     

    Par la voix de Thomas Bricot, chanoine de Notre-Dame de Paris, les notables assemblés au Plessis-lès-Tours décernent à Louis XII - le fils du poète Charles d'Orléans - le titre de Père du Peuple.

    Bricot justifiait cette consécration par trois arguments :

     

    la paix intérieure dans laquelle le roi avait maintenu son royaume;

    la réduction de la taille du quart de son montant;

    et la réformation de la Justice, accomplie pour l’essentiel entre 1499 et 1501.

     

    D'autres textes disent "...pour avoir réprimé la licence des gens de guerre, pour avoir abandonné à son peuple le quart des tailles, pour avoir réformé la justice et appointé partout de bons juges".

     

    LOUIS XII.jpg

             

     

    Voltaire l'a célébré ainsi, dans La Henriade :

     

    "Le sage Louis XII, au milieu de ces rois,

    S'élève comme un chêne et leur donne des lois. 

    Il pardonna souvent, il régna sur les coeurs, 

    Et des yeux de son peuple il essuya les pleurs."

     

     

    À lire les contemporains de Louis XII, la France connaît alors un âge d'or.

     

    Claude de Seyssel écrit :

     

    "...Par les champs aussi, on connaît bien évidemment la copiosité du populaire, parce que plusieurs lieux et grandes contrées, qui étaient incultes ou en friches ou en bois, à présent sont tous cultivés et habités de villages et de maisons.... Le royaume est plus riche en argent et en autres biens qu'il ne l'avait été jusqu'ici...."; il explique que "les maisons sont remplies de meubles somptueux" et que le recouvrement des tailles se fait "plus aisément, avec moins de frais et de contraintes qu'au temps des derniers rois" parce que "on a mis en culture ou défriché nouvellement le tiers du sol".

     

    Après les tragédies de la Guerre de Cent ans, les épidémies se raréfient, ainsi que les disettes, et une phase de croissance démographique - entre 1470 et 1540 - permet à la population de retrouver ses niveaux d'avant la terrible Peste noire de 1348.

     

    L'enrichissement et le mieux-être général, le développement de la production, l'accroissement de la population et l'optimisme partagé qui découle de tous ces facteurs font de ce siècle "le beau XVIème siècle".

    C'est très certainement là qu'il faut chercher l'origine des réussites de Louis XII, et du surnom flatteur qu'il a reçu...

     

    Ci dessous, la statue équestre de Louis XII, au-dessus de la porte d'entrée du château de Blois (démolie à la Révolution, elle a été restituée par la suite...).

     

    LOUIS XII BLOIS.jpg
     

     

     

     

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    1610 : Assassinat d'Henri IV

     

    Alors que le carrosse royal s'engage rue de la Ferronnerie, ruelle étroite et encombrée, François Ravaillac saute sur le marchepied et poignarde Henri IV.

    Il sera écartelé place de Grève.

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    Rue de le Ferronnerie: une plaque au sol marque le lieu de l'assassinat
      

             

    Louis XIII n'ayant que 9 ans, Marie de Médicis assurera la régence.

    Elle fait partie de ces six femmes (dont quatre étrangères, ce qui était son cas) qui ont exercé la totalité du pouvoir en France, sous la monarchie, à l'occasion des Régences :

    • Blanche de Castille (régente pour Saint Louis, et qui mourut d'ailleurs reine de fait, puisqu'exerçant une deuxième fois la "régence" pour permettre à son fils de rester quelques temps en Terre sainte...);
    • Anne de Beauj
  • Éphéméride du 25 mai

    1923 : Première, pour Les Vingt Quatre Heures du Mans

     

     

     

    1657 : Aux origines du Royal Roussillon

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    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Le Régiment Royal Roussillon...

     

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    1693 : Mort de Marie-Madeleine de Lafayette  

    Elle est l'auteur de La Princesse de Clèves, souvent considéré comme le premier roman moderne de la littérature française : 

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    "...Mme de La Fayette est la femme qui écrit le mieux et qui a le plus d'esprit. Elle se démarque brillamment par son caractère courtois ainsi que sa vigilance..." (Nicolas Boileau)

    madamedelafayette.free.fr/ 
     
     
     

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    1720 : La peste à Marseille 

     

    En provenance de Syrie, le navire Le Grand Saint-Antoine transporte un grand nombre de ballots d'étoffes, destinées à être vendues pendant les foires qui approchent.

    Normalement, les bateaux arrivant d'Orient sont, toujours, tenus d'observer une "quarantaine" au large de la ville, avant d'entrer dans le port. De plus, en cette fin du mois  de mai, les échevins sont avertis de la présence de la peste à bord. Mais l'un d'entre eux a des intérêts dans le commerce des tissus, et si l'on observe le délai de quarantaine, la foire sera passée et la vente perdue. Le 25 mai, le navire est donc autorisé à accoster, sans observer le délai réglementaire...

    La peste se déclare instantanément dans la ville (ci dessous, médecins de peste en 1720, à Marseille) : 50.000 habitants seront emportés en quelques semaines (la moitié de la population) et l'épidémie s'étendra largement à l'intérieur des terres...  

     PESTE A MARSEILLE MEDECINS.jpg

     

                www.abbe-papon.net/pestmars.html

     

    recueil.mmsh.univ-aix.fr/htmlbertrand/winbertrand.html#t6

     

    PESTE A MARSEILLE.jpg
     
     
     Remontée à la surface, l'ancre du Grand Saint Antoine trône maintenant au Musée d'Histoire de la Ville de Marseille :
     

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    1839 : Naissance de Clément Rodier
     
     
    C'est lui qui, dans l'Algérie alors française, "inventa" la clémentine, à Miserghin, petit village à 21 kms au sud-ouest d'Oran...
     
     
     

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    1856 : Naissance de Louis Franchet d'Esperey
     

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    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 1875) :

     
    FRANCHET D'ESPEREY Louis Félix (Mostaganem, Algérie, 25/V/1856, château d'Amancet, Tarn, 8/VII/1942). Maréchal de France. Après avoir servi en Algérie, au Tonkin, en Chine (expédition contre les Boxers, 1900), au Maroc (1912/14), il était en 1914 commandant du 1er corps d'armée à Lille. Le 3 septembre 1914, Joffre le désigna comme successeur de Lanrezac à la têt de la Vème armée, et il prit une part importante à la victoire de la Marne. Commandant des groupes d'armées françaises de l'Est (1916), puis du Nord (1917, il prit en juin 1918 le commandement en chef des armées alliées d'Orient et lança l'offensive décisive qui, après avoir rompu le front bulgare (septembre 1918), aboutit à l'effondrement de l'Autriche-Hongrie dans les Balkans. Maréchal de France en 1921, il fut, comme inspecteur général des troupes d'Afrique du Nord (1923/31), le créateur de la nouvelle armée d'Afrique. Membre de l'Académie française en 1934.   
     
     
     
     
     
     
     

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    1888 : Frédéric Mistral récite à Montpellier l'Ôde à la Race latine 
     
             
    Sur l'esplanade du Peyrou, il exalte l'amitié et la fraternité des nations latines, basées sur les héritages partagés que sont la langue-mère latine, la religion chrétienne, le culte et la recherche inlassable du Vrai, du Beau et du Bien...
     

    "Ta lengo maire, aquéu grand flume / Que pèr sèt branco s'espandis... / Dou Pople-Rèi, es la cansoun  / Que rediran li bouco umano,  /Tant que lou Verbe aura resoun..."

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins...(I) : Frédéric Mistral. voir la photo "A la raço latino (I)" et les trois suivantes

     

    Ci dessous, les cinq États latins d'Europe, auxquels il convient d'ajouter la Provence et la Catalogne pour arriver aux sept branches (ou langues) qu'évoque le poète :        

    MISTRAL 6.gif

     

    Trois de nos Éphémérides essayent de restituer au moins une partie de la puissance et de la beauté de la poésie mistralienne (8 septembre, naissance; 25 mars, décès; 29 février, Prix Nobel) : elles sont réunies et "fondues", pour ainsi dire, en un seul et même PDF, pour la commodité de la consultation :

    Frédéric Mistral

    Et six autres de nos Éphémérides rendent compte de son action, de ses initiatives ou d'autres prises de position importantes :

  • Éphéméride du 27 Mai

    1955 : Premier vol pour la Caravelle

     

     

     

    1653 : Découverte de la tombe de Childéric 1er, Roi des Francs, père de Clovis 

    C'est par le plus grand des hasards que le maître maçon Adrien Quinquin, ce matin du 27 mai, découvre un bijou en or dans l'église Saint Brice de Tournai, véritable berceau de la monarchie Franque (ci dessous) : d'un simple coup de pioche, il vient en réalité de mettre au jour la tombe du fils de Mérovée, Childéric 1er, lui-même père de Clovis... 

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    home.nordnet.fr/glanquetin/personnagescelebres/childeric/tombechild.htm 

     

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    1797 : Gracchus Babeuf est guillotiné
     
     
    Gracchus Babeuf, avec sa doctrine, le "babouvisme", est considéré comme le précurseur du "communisme" : prônant la suppression de la propriété individuelle, il défend une authentique révolution avec un État chargé de gérer les biens nationaux et avec le peuple qui participe à un système de production collectiviste...
     
    27 mai,caravelle,aérospatiale,sud-aviation,airbus,ariane,concorde,toulouse,air france,blériot,agv,farman,bourget,tournai,clovis,childeric saint briceMais on retiendra aussi qu'il a dénoncé avec virulence le génocide vendéen, et qu'il s'est honoré en condamnant sans ambages ce qu'il a appelé le "populicide", expression qu'il a forgée lui-même pour flétrir l'action de la Convention en Vendée : il l'a utilisée dans son pamphlet Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier. (illustration : la "guerre chimique" a été utilisée par les révolutionnaires terroristes en Vendée...)
     
    Le mot "génocide" n'apparaîtra que bien plus tard, en 1944, lorsque Raphaël Lemkin, juriste juif polonais, chercha à décrire les politiques nazies d'extermination systématique. Lemkin a créé le mot "génocide" en associant geno (la racine grecque désignant une race ou une tribu) et cide (la racine latine synonyme de destruction).
        
    Lorsque Lemkin a suggéré ce terme, il avait à l'esprit la notion de "plan coordonné d'actions dont l'objectif est la destruction des bases fondamentales de vie de groupes nationaux dans le but d'annihiler les groupes concernés" : exactement ce que Babeuf avait observé, et courageusement dénoncé, cent cinquante ans auparavant, en Vendée.

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    https://www.herodote.net/26_mai_1797-evenement-17970526.php

     

      Sur le Génocide vendéen - que Gracchus Babeuf aura été, finalement, l'un des tout premiers à dénoncer... - voir notre Feuilleton Vendée, Guerre de Géants et/ou notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de Géants"...

     

     

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    1798 : Mort de Guillaume-Alexandre Tronson du Coudray
     
     
    Avocat brillant et réputé, il demanda, sans pouvoir l'obtenir, l'honneur de défendre Louis XVI. Mais il défendit avec vigueur la reine Marie-Antoinette et un grand nombre de victimes de la fureur révolutionnaire : son éloquence fut telle, lors du pseudo procès de la Reine, qu'il fut arrêté en pleine séance, ainsi que l'autre défenseur de Marie-Antoinette, Chauveau-Lagarde...
     
    "Les deux avocats ont plaidé avec autant de zèle que d'éloquence" : ce sont les termes même du Bulletin du tribunal révolutionnaire...
     
    Emprisonné sous la Terreur, libéré, il fut élu député au Conseil des Anciens en 1795, et en devint même secrétaire. Arrêté après le Coup d'État du 18 fructidor an V pour soupçon de sympathie royaliste, et pour s’être opposé au Directoire, il fut envoyé en Guyane - appelée la guillotine sèche - où il mourut après un an de déportation, à Sinnamary.

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    1955 : Premier vol de la Caravelle 

     

    CARAVELLE 1.jpg 

    museedelta.free.fr/caravelle.htm

     

    De la caravelle à l'Airbus :

    memoireairfrance.canalblog.com/archives/2008/06/24/9697889.html

     

     CARAVELLE 3.jpg

               

     

    Caravelle vole pour la première fois à Toulouse le 27 mai 1955 - le projet a été lancé en 1953 - et entre en service commercial sur les lignes d’Air France le 5 mai 1959.

    L’appareil innove en matière de technologie et d’esthétique avec la position caractéristique de ses deux moteurs placés à l’arrière du fuselage.

    Cette formule, alors inédite, fut brevetée et reprise, moyennant redevance, par les avionneurs du monde entier.

     

    Un peu d’histoire...

     

    Les premiers ateliers d’aviation apparaissent avec le XXème siècle. Nés de la passion et de l’audace de quelques pionniers, ils sont à l’origine du Groupe EADS.

    Depuis les premiers traits de crayon de Blériot et Farman jusqu'à la conception informatisée de l’AGV (Avion à Grande Vitesse - successeur possible du Concorde), l’histoire d’EADS repose sur un passé prestigieux, riche d’exploits, d’aventures et de défis qu’il convient de souligner :

     

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    Concorde reste un des plus beaux avions que l’industrie aéronautique mondiale ait produit. Les retombées technologiques du programme ont porté leurs fruits dans de nombreux domaines. Une violente polémique instrumentée par les États-Unis, en forme de campagne de déstabilisation entoure l’avènement du premier avion de transport supersonique civil du monde. Le succès commercial de Concorde en sera affecté mais pas la notoriété de l’industrie aéronautique française...

     

     le 21 mai 1969, pendant le salon du Bourget, la France et l’Allemagne signent l’accord de lancement du programme Airbus. Le 28 octobre 1972, avec un mois d’avance sur les prévisions, l’Airbus A300B, ainé d’une famille appelée à devenir célèbre, effectue son premier vol...

     

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    Quel avenir pour l’aéronautique européenne ?...

     

    EADS s'est engagé dans un programme d’avenir dense et équilibré. Et en premier lieu, dans les programmes issus des grandes orientations : Airbus A330 / A340 / A380, les hélicoptères de combats franco allemands, les missiles tactiques Eryx et AC3G, le missile stratégique S4, le satellite d’observation militaire Hélios, le lanceur Ariane 5...

     

    Pour rester résolument à l’avant-garde de la technologie, EADS consacre environ 30% de son chiffre d’affaire à la Recherche et Développement afin de conserver des atouts décisifs dans tous les domaines  de l’industrie aéronautique et spatiale. 

     

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  • Éphéméride du 6 septembre

    Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache de Paris, par Antoine Coysevox

     

     

     

    1683 : Mort de Colbert   

     

    Chargé en premier lieu de veiller à la gestion des finances de l'État sous Louis XIV, Colbert, qui meurt à 64 ans, avait exercé peu à peu son pouvoir dans tous les domaines.  

    De Michel Mourre :

     

    "...C'était un travailleur acharné, épris d'ordre et de méthode, un homme de cabinet, aux dossiers bien tenus, un fonctionnaire sérieux, incontestablement dévoué à l'État..." 

     

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    "...Pendant près de vingt cinq ans, Colbert porta la responsabilité de toute la vie économique et financière de la France. Il fut un des plus grands ministres de la monarchie, le principal artisan de la puissance de Louis XIV. Son action réformatrice s'exerça dans les domaines les plus divers, financier, économique, commercial, maritime, intellectuel, avec le souci constant de la richesse et de la gloire du Roi, c'est à dire de l'État. "Nous ne sommes pas en un règne de petites choses", disait-il, dès 1664...

    L'aspect positif du Colbertisme, c'est le puissant encouragement donné à l'industrie, c'est une politique d'investissement menée par l'État pour susciter dans tout le pays des entreprises nouvelles, des "manufactures", qui permirent d'accroître rapidement le volume des exportations. Colbert sut comprendre que la France, ne disposant pas comme l'Espagne des mines d'or et d'argent de l'Amérique, ne pouvait s'enrichir que par une puissante expansion industrielle et commerciale..."

     

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    Tombeau de Jean-Baptiste Colbert, église Saint Eustache, quartier du forum des Halles, Paris. Œuvre d’Antoine Coysevox (1640-1720) et Jean-Baptiste Tuby (1635-1700)

            

     

    En 1954, 78 maisons françaises de luxe et 14 institutions culturelles, qui œuvrent ensemble au rayonnement international de l'art de vivre français, ont uni leurs efforts et ont fondé le Comité Colbert. Soucieuses de partager et de promouvoir ensemble en France et sur la scène internationale un certain nombre de valeurs : l'alliance de la tradition et de la modernité, du savoir-faire et de la création, de l'histoire et de l'innovation, elles se sont comme naturellement placé dans le sillage du grand ministre...

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    http://www.comitecolbert.com/internet/index.php?lang=fr .

     

     

     

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     1900 : Naissance de Julien Green

     

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      Rien ne ressemble plus à des vies ratées que certaines réussites.

      Tout ce qui est triste me paraît suspect.

      Si Dieu cessait de pardonner une seconde, notre terre volerait en éclats.

      Le grand péché du monde moderne, c'est le refus de l'invisible. (Journal)

      Ignorer le passé, c'est aussi raccourcir l'avenir. (Julien Green en liberté avec Marcel Jullian).

     

    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/julien-green

     

     

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    1839 : Naissance de Sully Prudhomme
     
     
    De son vrai nom René Armand François Prudhomme, il fut le premier lauréat du Prix Nobel de Littérature, en 1901.

    Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) lança sa carrière : il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, métaphore du cœur brisé par un chagrin d'amour :

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    Par Paul Chabas...

    Sully Prudhomme fut l'un des premiers à répondre à L'Enquête sur la Monarchie, lancée en 1900 par Charles Maurras (qui a, alors, trente-deux ans) : "Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ?"

     

     

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    1914 : Début de la première Bataille de la Marne 

     

    Par un coup de main hardi et couronné de succès, Joffre, exploitant le défaut de couverture du flanc droit de l'armée allemande de Von Kluck, fait attaquer cette aile à l'improviste par l'armée Maunoury (comprenant les troupes de la garnison de Paris, rassemblées par Galliéni et amenées sur le front par les taxis réquisitionnés de la capitale...).

    C'est le début de la première Bataille de la Marne...

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     Les deux adversaires : Jofrre et Moltke 
     
     

    De Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, article Taxis de la Marne, page 4391) :

         

    "Le 6 septembre 1914, alors que l'armée Maunoury déclenchait la Bataille de la Marne en attaquant le flanc de l'armée Von Kluck entre Nanteuil-le-Haudouin et Meaux, le général Galliéni, gouverneur militaire de Paris, ordonna la réquisition des taxis de la capitale afin de transporter des troupes sur le front: dès le lendemain matin, 7 septembre, des agents de police arrêtèrent tous les taxis circulant dans paris, en firent descendre leurs occupants et ordonnèrent aux chauffeurs de prendre la direction de Meaux.

    Arrivés à Gagny, les taxis prenaient en charge les troupes pour les acheminer dans le secteur de Nanteuil. Les convois de taxis se succédèrent pendant toute la journée du 7 et la nuit du 7 au 8 septembre 1914. Au total, cinq bataillons d'infanterie - environ 4.000 hommes - furent ainsi transportés en quelques heures à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Paris. La course des taxis fut immédiatement payée aux chauffeurs selon le tarif normal."

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    Joffre ouvre ainsi la série de manoeuvres aboutissant à la victoire décisive de la Marne. Il sera fait Maréchal de France en 1916 (membre de l'Académie Française en 1918).

     

    Von Kluck a écrit de cette offensive française :

     

    "Que des hommes ayant reculé pendant dix jours, que des hommes couchés par terre et à demi-morts de fatigue puissent reprendre le fusil et attaquer au son d

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (208)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 2 janvier 1930 : Léon est de retour !

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "L'Action française racontée par elle-même", d'Albert Marty (pages 277 à 283, fin du chapitre XVII, extraits) :

    "...Dans "Une Histoire de la Littérature française, M. Kléber Haedens a pu écrire, à propos de Léon Daudet : "son évasion de la Santé a été le seul moment savoureux dans l'histoire de la IIIème République, le seul moment où la France entière put éclater de rire sans arrière-pensée"...
    (ndlr : "évadé" le 25 juin 1927, Daudet fit d'abord une halte au château de Vigny puis passa quelques jours dans l'Artois, rencontrant, entre autres, Géo London; le 31 juillet, portant une barbe, il franchissait la frontière belge...)
    ...Ce que fut la vie de Léon Daudet en Belgique, il l'a dit admirablement dans "Vingt-neuf mois d'exil" :

    1. "Réfugié à Bruxelles le 1er août 1927, j'y fus rejoins, le surlendemain, par ma femme et mes deux jeunes enfant.
    Après quelques jours passés à l'hôtel Gallia, boulevard des Arts, à la fois familial et grandement confortable - dont l'aimable propriétaire, M. Navyr, nous fit les honneurs avec beaucoup de bonne grâce, nous nous installions à la porte de Tervueren, au quartier dit d'Etterbeek, dans un hôtel mis à notre disposition par une grande dame belge, la gracieuse et bienveillante Madame de Radigues, descendante des Marnix de Sainte-Aldegonde. Pendant deux ans et demi nous avons séjourné en cette vaste demeure, remplie de tableaux et d'objets précieux, ayant, devant nos larges baies vitrées, les arbres majestueux du parc du Cinquantenaire, dans une atmosphère de tranquillité et de labeur, qui m'a permis d'écrire une dizaine de volumes, de préparer trois séries de conférences et aussi de connaître ce merveilleux peuple belge que je n'avais vu jusqu'alors qu'en passant..." (page 9).

    2. "...Rien ne vaut l'expérience personnelle et ce qu'on ne connaît - comme disait mon père - que par "les récits de voyageurs" demeure, dans le sensible, à l'état vague.
    Les Grecs assuraient que la connaissance vient par la souffrance "pathémata, mathémata" (nos souffrances sont nos leçons, ndlr).
    Avant d'avoir passé deux semaines en prison, je ne savais ce qu'était la prison, en dépit de nombreuses visites à des prisonniers.
    Avant d'avoir été deux ans et demi en exil, je n'avais de l'exil qu'une idée confuse, à travers les plaintes d'Ovide, les clameurs de Roméo et les poèmes de Victor Hugo.
    Cependant il m'avait été donné d'approcher le magnanime duc d'Orléans, demeuré quarante ans en exil, et dont le docteur Récamier, son ami et son médecin, a tracé un si beau et inoubliable portrait.
    Chaque fois, en quittant ce grand Prince, j'avais lu, dans ses yeux, une mélancolie profonde, vaste et amère, comme l'Océan.
    Quand à mon tour j'ai passé par là, dans des conditions d'iniquité et d'infâmie qui stigmatisent à jamais la magistrature républicaine, j'ai compris..." (page 210).

    Mais Daudet n'avait pas que des ennemis...
    Dès le printemps 1929, Daniel Halévy, Roland Dorgelés, Georges Duhamel et les frères Tharaud entraînèrent la Société des Gens de Lettres (6.000 auteurs) à voter, sans débat, une motion priant Gaston Doumergue, président de la République, d'user de son droit de grâce.
    En vain.
    La demande fut réitérée, toujours en vain.
    Fernand Vandérem, dans Candide, entama alors une campagne de protestation, relayée par Pierre Benoît et Georges Lecomte, de l'Académie française; des pétitions commencèrent à circuler.
    "Le Figaro", "Le Soir", et "Le Temps" en appelaient à la clémence pour "le père", suivis d'une pétition rassemblant, entre autres, Anna de Noailles, Paul Valéry, Henri Bernstein, Paul Bourget...
    Enfin, le jeudi 19 décembre 1929, MM. Marin, Mandel, Herriot et Daladier allèrent demander à André Tardieu, ministre de l'Intérieur, le retour de Léon Daudet.

    Dans "Vingt-neuf mois d'exil", page 273, Daudet écrit :
    "Un beau matin de décembre... en ouvrant la Nation belge, je lus, troisième page, dernière heure, que Marin, Mandel, Herriot et Daladier étaient allés demander à Tardieu ma rentrée en France. Je dis à ma femme : "Cette fois, ça y est, tu peux commencer à faire les paquets".
    Je connais Mandel de longue date. Il est, de loin, le plus intrépide et en même temps le plus adroit des hommes politiques de sa génération et de la République; le plus adroit parce que le plus intrépide.
    Clemenceau qu'il amena au pouvoir, avec une patience et une finesse extraordinaire, et qui connaissait bien les hommes, avait été bien inspiré en mettant en lui sa confiance.
    Du moment qu'il prenait ma cause en mains, celle-ci devait triompher. Le tour de force, c'était d'avoir amené Herriot et Daladier à se joindre à lui..." 

    Le 2 janvier 1930, ce fut le retour triomphal de Léon Daudet à Paris. La veille, de nombreux amis étaient allés le chercher à Bruxelles...

    De "Vingt-neuf mois d'exil" (page 278) :

    "...Le lendemain matin, zou, en route pour Paris ! Mon coeur bondissait dans ma poitrine. Mais je lui disais : tiens-toi un peu, que diable ! On nous regarde, et les photographes sont là..."
    Au départ de la gare du Midi, à Bruxelles, de nombreux amis nous attendaient et nous firent des "au revoir" (non des adieux, juste ciel !) bien touchants.
    À Aulnoy, des délégations nombreuses de la région du Nord, venues avec des bouquets fleuris, entonnèrent en coeur l'émouvant "Vivat semper".
    Je refoulais mes larmes tant bien que mal...
    Puis ce fut l'arrivée épique à la gare du Nord , avec ma femme bien-aimée à mon bras...
    Une vraie descente dans le Maëlstrom, parmi des dizaines de milliers de royalistes et de patriotes, qui poussaient de véritables hurlements.
    Je me faisais l'effet d'un bouchon sur les vagues de la pointe du Raz"
    Quelques minutes plus tard, Léon Daudet se retrouvait, après tant de mois, devant le tombeau, abondamment fleuri, de Philippe et, nous dit-il, "je pouvais prier près de mon enfant".

     

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (4/4)...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Oui, bien sûr ! De Jérôme Fourquet sur Macron :

    "Emmanuel #Macron a déjà joué sur la corde c’est moi ou le chaos. Sauf que beaucoup de Français qui auraient vocation à voter pour lui, qui ne sont pas tentés par les extrêmes se disent c’est peut-être vous qui avez plongé le pays dans ce chaos".

    (extrait vidéo 3'21)

    https://x.com/Cdanslair/status/1800929844810658217

     

     

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    1. Dans sa misérable conférence de presse, où il ne s'est montré ni Président ni Homme d'État, mais vulgaire chef de parti, parfois "agité" (et d'un parti en perdition, qui plus est) ce pauvre Macron a dit : "Vous voulez la ruine du pays? Votez RN !".

    Juste réponse de Noir Lys, sur tweeter :

    "Vous avez tout à fait raison ! D’ailleurs il n’existe que des alternatives : Vous voulez la ruine du pays ? Votez #LFI Vous voulez la ruine du pays ? Votez #LR Vous voulez la ruine du pays ? Votez #LREM Vous voulez la ruine du pays ? Votez #NUPES La république est la ruine du pays."

     

    2. Dans Front populaire : Rassemblement national, "Front Populaire" et bloc macronien : les leçons de la dissolution, avec Pierre-Yves Rougeyron

    "Dimanche 9 juin, dans le sillage de l'annonce des résultats aux élections européennes, Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale. Et maintenant ? Le chaos ? La recomposition ? Comment interpréter la décision du chef de l'État ? Le Rassemblement national, grand vainqueur du scrutin, est-il en état de gouverner ? Autant de questions auxquelles la cacophonie médiatique du moment ne semble pas en mesure d'apporter une réponse nette. Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, est notre invité pour y voir un peu plus clair."

    Vidéo 4'58 :

     
    Pierre-Yves ROUGEYRON - Politologue - Auteur - Front Populaire
     

    3. Encore et toujours (et il a encore et toujours raison) Charles Prats dénonce le scandale de la fraude sociale : 66,8 millions personnes se font rembourser des soins chaque année. Au moins 15 % de non résidents viennent se faire soigner en France ("tourisme médical"). 15 % de 247 milliards, ça fait quand même 37 milliards. Bruno Lemaire cherchait à faire une économie de 11 milliards... 

    (extrait vidéo 1'05)

    https://x.com/KimJongUnique/status/1801131093619302898

     

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    4. Patricio Andolini poste cette courte vidéo sur tweeter, "afin de ne pas oublier"... :

    "Retour sur le passé de quelques LFI avant les élections. On vire LFI aux élections législatives !!! Nous n oublierons pas avant de voter !!!"
     
    (extrait vidéo 1'33)
     

     

    5. Lu sur OpexNews : "Celui des deux belligérants qui aura le taux d'innovation le plus rapide finira immanquablement par remporter cette guerre. [En Ukraine], on assistera sans doute au déploiement de mitrailleuses autonomes et de drones anti-drones."

    Dans Le Figaro (entame de l'article de : En Ukraine, des robots tueurs sur le champ de bataille : le récit de l’envoyé spécial du Figaro...

    "REPORTAGE - L’irruption d’engins aériens ou terrestres tout comme le recours à l’intelligence artificielle sur la ligne de front transforment en profondeur la guerre que se livrent les armées russe et ukrainienne.

    L’histoire retiendra peut-être que l’une des premières batailles entre robots s’est déroulée en Ukraine, non loin de Pokrovsk, un jour de mars 2024. « Ce matin-là, raconte Vitaly, un pilote de drone affecté à la 47e brigade mécanisée, nos appareils de reconnaissance ont repéré deux véhicules terrestres sans conducteur près de nos positions. De petite taille, ils étaient flanqués d’un drapeau russe. L’un d’eux était surmonté d’une mitrailleuse, l’autre d’un vieux lance-grenades soviétique. C’était la première fois qu’on voyait un truc pareil… » Après en avoir référé à leurs supérieurs, Vitaly et ses camarades reçurent l’ordre de cibler cette présence insolite. Quelques minutes plus tard, quatre de leurs engins kamikazes réduisaient les deux engins à l’état de ferraille calcinée..."

    Un soldat ukrainien de la compagnie Gonor décharge d'un pick-up un drone terrestre « Rys » équipé d'une mitrailleuse, dans la région de Mykolaïv. Albert Lores pour Le Figaro

     

    6. Dans Le Journal des Entreprises : Hynaero va collaborer avec l'Office national d'études et de recherches aérospatiales pour développer son bombardier d'eau... :

    https://www.lejournaldesentreprises.com/breve/hynaero-va-collaborer-avec-loffice-national-detudes-et-de-recherches-aerospatiales-pour-developper-2098015

    L'hydravion Fregate-F100 est porté par la start-up girondine Hynaero — Photo : Hynaero

     

    7. De SOS CALVAIRES :

    "Ce #calvaire typique de la région a été érigé en 1872... en territoire allemand donc ! Bravo à nos #volontaires pour leur #travail auprès d'un monument si chargé d'#histoire !"

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Bravo à la France qui avance, qui innove et qui gagne, malgré tout...

    Tout un symbole ! L'EPR de Flamanville entre en service au moment où Dominique Voynet entre à l'Assemblée...

    Dominique Voynet, c'est la saboteuse de Super Phénix, c'est l'anti-France, celle qui voulait la peau de notre filière d'excellence nucléaire, et qui a bien failli l'avoir; celle qui a joué contre la France et ses intérêts supérieurs, avec Borne (qui a acté pour la candidate Royal, en 2007, la fermeture de la centrale - en parfait état de marche - de Fessenheim) et avec Macron, qui a fermé Fessenheim et, surtout, abandonné le "projet Astrid"...

    Malgré tous ces malfaisants, notre filière a survécu, et repart de plus belle : la France a simplement perdu trente ans, beaucoup d'argent et de compétences, mais notre filière d'excellence renaît, repart : même si les Chinois et les états-uniens ont beaucoup progressé, nous restons largement en tête du peloton de tête dans cette filière d'excellence que redevient notre nucléaire et tout ce qu'il nous apporte (indépendance nationale, sécurité énergétique, exportations d'électricité...), et cela malgré tous les traîtres et traitresses du Pays légal largement pourri...  

    Voici donc que, après des années de péripéties, l’EPR de Flamanville arrive en phase de démarrage. Ce mardi 9 juillet, EDF procédait aux derniers essais avant de lancer la fission nucléaire... 

     

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

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    1.  De L'Observatoire de l'immigration et de la démographie : Nicolas Pouvreau-Monti revient sur l'accord migratoire franco-algérien et les privilèges qu'il accorde, et qui posent question. Trois minutes pour comprendre ce traité qui favorise l'immigration algérienne vers la France...

    (extrait vidéo 3'19)

    https://x.com/ObservatoireID/status/1811425306223260040

    «L'accord d'Alger réduit les marges de manœuvre de la France dans sa  politique migratoire»

     

    2. Vincent Trémolet de Villers a raison :

    "L'exercice démocratique d'une très grande intensité que nous venons de vivre n'aura eu aucune vertu apaisante ou clarifiante...

    L’histoire de ces trente jours, c’est celle d'une droite qui se révolte en votant pour le RN durant deux scrutins; le pouvoir qui tremble, se raccroche à la gauche et devient son marchepied en lui offrant une victoire inespérée au troisième tour de cette séquence électorale..."

    (extrait vidéo 4'07)

    https://x.com/vtremolet/status/1811655455363440827

     

    3. L'incendie à la cathédrale de Rouen : la réaction à chaud de Benjamin Mouton, ancien architecte en chef des monuments historiques et de Notre Dame de Paris, qui en profite pour revenir sur l’incendie de Notre Dame, rejetant catégoriquement la thèse de l’accident...

    (extrait vidéo 2'03)

    https://x.com/Eric_Naish/status/1811372824013193341

    Ce que l'on sait de l'incendie qui touche la flèche de la cathédrale de  Rouen

     

    3 BIS. (Source : Le Figaro) Notre-Dame de Paris: la commission du patrimoine rejette la création de vitraux contemporains...

    INFO LE FIGARO - Jeudi, la commission nationale du patrimoine et de l'architecture a voté à l’unanimité contre le projet du président de la République de remplacer certains vitraux du XIXsiècle de la cathédrale par des baies contemporaines.

    C'était une étape déterminante dans l'affaire des vitraux de Notre-Dame de Paris, et elle ne joue pas en faveur du projet voulu par Emmanuel Macron. Jeudi, les experts de la commission nationale de l'architecture et du patrimoine (CNPA) ont voté contre le principe d'une création de six baies contemporaines pour la cathédrale.

    Après avoir discuté longuement, à partir des rapports rédigés par l’inspection générale des monuments historiques et celui de l'historien de l'art Alexandre Gady, ils ont rejeté l'idée au motif que ces nouveaux vitraux remplaceraient des vitraux XIXe voulus par Eugène Viollet le Duc, lesquels n'ont pas été endommagés par l'incendie. Les rapports, qui n'ont pas été rendus publics et ont été envoyés aux membres tard dans la soirée de mercredi, s'appuient sur les principes contenus dans la Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments, dite Charte de Venise, adoptée par la France en 1965…

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    5. Dans : Chimera, le drone français plébiscité par l’Ukraine mais bloqué par la France

    https://air-cosmos.com/article/chimera-le-drone-francais-plebiscite-par-l-ukraine-mais-bloque-par-la-france-69079

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    5 BIS. Sur OpexNews :

    "Après une première version de sa batterie calibrée pour le marché des hélicoptères et de l'aviation d'affaires, la start-up française @limatech_france souhaite se diversifier vers le secteur militaire. "Avec notre technologie, il est tout à fait envisageable de développer des batteries ultra-performantes pour les avions de combat ou les avions de transport type A400M."

    https://www.challenges.fr/entreprise/start-up/limatech-la-nouvelle-pepite-francaise-des-batteries-d-avions_899081

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    7. Allez, on va terminer cette série d'aujourd'hui en riant un peu, avec nos remerciements à Richard K, pour cette petite histoire rigolote, qu'il partage sur "X"... :

    "Un peu d’humour… Mélenchon part en randonnée avec deux amis d'enfance dont l'un est devenu rabbin et l’autre prêtre hindou. Le soir venu, complètement perdus, ils se résignent à frapper à la porte d'une ferme pour demander l'hospitalité. Un paysan ouvre et leur dit « Je n’ai qu’une petite chambre avec deux lits. L’un de vous devra dormir dans la grange". Le prêtre hindou dit : "Je n’ai besoin d’aucun confort, c'est moi qui irai dans la grange". A peine installés dans la chambre le rabbin et Mélenchon entendent frapper à la porte. Ils ouvrent et voient le prêtre hindou l'air désolé : "Il y a une vache dans la grange et je ne peux pas dormir à côté d'un animal sacré". Le rabbin dit : "Une vache ne me dérange pas, c'est moi qui irai dormir dans la grange". A peine couchés le prêtre hindou et Mélenchon entendent frapper à la porte. Ils ouvrent et voient le rabbin l'air désolé : "Il y a un cochon dans la grange et je ne peux pas dormir à côté d'un animal qui n'est pas casher". Mélenchon dit :"Bon, vous me gonflez avec vos croyances stupides, c'est moi qui irai dans la grange". A peine endormis, le prêtre hindou et le rabbin entendent frapper à la porte. Ils ouvrent et voient... la vache et le cochon."

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 17 avril

    1986 : Mort de Marcel Dassault (ici, son Rafale)

     

     

     

    1524 : Giovanni da Verrazano atteint les côtes Est de l'Amérique du Nord  

     

    Explorateur italien au service de François 1er, celui-ci lui confia comme mission l’exploration de la côte Américaine, de la Floride à Terre-Neuve.

    Arrivé à Cap-Fear, il découvrit notamment la baie où devait s'élever New York, à laquelle il donna le nom de Nouvelle Angoulême, en l'honneur du roi François 1er qui, avant de monter sur le trône, était Comte d'Angoulême.  

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    1666 : Premières Grandes Eaux au Château de Versailles

              

    Par la volonté du Grand roi, admirablement secondé par Colbert, Versailles est, à cette époque, un véritable laboratoire de ce qui se fait de mieux dans le domaine des Arts appliqués. Les techniques les plus innovantes y sont testées, et l'édification du Palais marque le triomphe simultané des Arts, de l'Industrie, de la Technique, domaines dans lesquels la France innove, progresse et gagne, comme on dit aujourd'hui (voir, par exemple, l'inauguration de la Galerie des Glaces, qui consacre la naissance de notre industrie du verre, où la France excelle, dans notre Éphéméride du 15 novembre).

    L'authentique politique de civilisation menée par Louis XIV rejoint, favorise et suscite l'économie, la plus saine et la plus bénéfique, l'Art étant inséparable du développement économique de la France, voulu par la monarchie.

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    Si la Galerie des Glaces manifeste la naissance de l'industrie du verre français, la bataille de l'eau menée à Versailles allait être - selon les mots de Martin Aston - "l'occasion de progrès majeurs, tant scientifiques que techniques" dans un domaine où les connaissances, rappelle-t-il "n'avaient guère progressé depuis les romains" :

     

    "...C'est pour Versailles qu'on inaugure le procédé de filtrage de l'eau par gravitation; pour Versailles que sont mises au point les premières canalisations en fonte, ou que Römer (voir notre Éphéméride du 7 décembre) délaisse ses calculs sur la vitesse de la lumière pour étudier celle de l'eau dans les conduits. En matière de robinetterie, de pompage, de nivellement, d'étanchéité, les avancées accomplies grâce à Versailles sont innombrables...."

     

    On est bien loin des travestissements historiques haineux et mensongers d'une propagande orientée, tendant à imputer aux caprices des rois des dépenses ruineuses, inutiles et indignes. C'est Sacha Guitry qui a raison :

     

             "On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter,

    Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils;

    Mais, quand ils construisaient de semblables merveilles,

    Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ?"

     

     

    Pour biens saisir ce qu'a voulu faire Louis XIV de Versailles, et à Versailles, on pourra consulter notre Album :

     

    Racines (IV) : Versailles, le Palais-temple du soleil...

     

    On consultera également avec intérêt notre Page consacrée à la remarquable exposition Sciences et curiosité à la Cour de Versailles :

     

    L'Exposition de Versailles dit l'Histoire, mais la vraie...

     

     

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    1696 : Mort de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné

     

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    Elle est, évidemment, devenue inséparable de Grignan et de son château, où résidait sa fille : les deux liens suivants permettront à qui le désire d'en savoir un peu plus sur le château de Grignan, et tout ce qui s'y rattache maintenant... :
     
     

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    1986 : Mort de Marcel Dassault

     

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    Le numéro d'hommage de Jour de France...
     
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    Excellence d'une filière: près de 25 ans après la mort du fondateur, à Dubbaï, lors d'un Salon aéronautique, en 2009, les Rafale de Dassault - l'un des meilleurs avions militaires jamais construits au monde - raflent la vedette...
     
     
     
     
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    2007 : Lancement du chantier de l'EPR de Flamanville
     
     

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  • Éphéméride du 6 mai

    1994 : Inauguration du Tunnel sous la Manche

     

     

     

    1211 : Lancement de la construction de l'actuelle cathédrale de Reims

     

    L’ancienne cathédrale a été incendiée le 6 mai 1210, ainsi qu’une grande partie de la ville.

    Un an plus tard, jour pour jour, on commence à monter les nouveaux murs au-dessus des fondations, à l’instigation de l’archevêque Aubry (ou Albéric) de Humbert. 

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    Voir notre album Reims, cathédrale du Sacre  
     

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    1309 : Mort de Charles II d'Anjou, premier "chroniqueur" du Carnaval...

     

    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignardEn 1294, Charles d’Anjou, Comte de Provence, signale avoir passé à Nice "les jours joyeux de Carnaval".

    Pour être tout à fait juste, il faut bien admettre que fort peu de gens se souviendraient aujourd'hui de ce Prince, s'il n'avait, par cette brève mention, été le premier à attester de l'existence - en l'occurrence, à Nice - de ces intenses manifestations d'allégresse populaire.

    Michel Mourre lui-même reste assez discret sur le personnage, et note surtout qu'il fit "de fréquents séjours en Provence où il se montra un sage administrateur". Ce qui explique sa présence, en 1294, aux réjouissances du Carnaval de Nice, qui est donc le plus ancien connu, et reconnu, en France, même s'il n'est, bien sûr, pas le seul : le Carnaval de Dunkerque, par exemple, se signale par son exceptionnelle animation et - en plus de son "jeter de harengs" - par la très belle et très émouvante Cantate à Jean Bart, illustre enfant de la cité :

     

     

    Mais plusieurs autres villes en France organisent de très beaux et très joyeux Carnavals :

     

    Carnavals de France

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    Héritier aussi de rituels antiques, comme les fêtes débridées des Lupercales, le Carnaval est essentiellement lié au calendrier chrétien, et se déroule entre le 2 février (la Chandeleur, fin des fêtes de Noël, avec la présentation de Jésus au Temple) et le Mardi Gras (veille du début du Carême), fête mobile, qui peut tomber entre le 3 février et le 9 mars.

    Le mot Carnaval vient de l'italien carnevale ou carnevalo, qui a pour origine carnelevare, mot latin formé de carne (viande) et levare (enlever) : c'est la dernière fête où l'on peut encore faire bombance, manger de la viande, avant, justement les quarante jours du Carême, pendant lesquels on fera abstinence...

     

     

     

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    1576 : La Paix de Beaulieu termine la cinquième guerre de Religion

     

    Déclenchée en 1574, alors qu’Henri III (ci dessous) vient de succéder à son défunt frère, cette cinquième guerre de Religion est menée par le parti des Politiques, aussi appelé Malcontents.

    Celui-ci a réuni autour du duc d’Alençon, frère cadet du roi, la noblesse catholique modérée opposée au roi. Les protestants, tels Henri de Condé, n’ont pas tardé à se joindre au mouvement, d’autant plus que Henri de Navarre s’est enfuit de la cour.

    Inquiet, le roi accepte finalement de négocier. Le conflit s’achève ainsi avec l’Édit de Beaulieu, qui octroie d’importants avantages au frère du roi, mais aussi aux protestants. Ceux-ci peuvent désormais jouir de la liberté de culte dans toute la France, à l’exception de la capitale. Ils obtiennent huit places de sûreté ainsi que l’égalité de représentation dans les chambres.

    De tels avantages ne peuvent que mécontenter les catholiques les plus fermes, qui formeront la Sainte Ligue, dirigée par Henri de Guise.

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    1682 : Louis XIV s'installe définitivement à Versailles

     

    Le Roi la Cour et le gouvernement quittent donc le Louvre et Saint-Germain-en-Laye.

    Les travaux de l’architecte Louis Le Vau et du jardinier André Le Nôtre, pour transformer le pavillon de chasse de Louis XIII en résidence royale, ont commencé en 1661.

    Ils dureront pendant tout le règne du Roi-Soleil, qui fera de son château un triple poème humaniste, politique et chrétien (voir notre Album, ci après)...

    Pendant un peu plus d'un siècle, jusqu'au 6 octobre 1789, Versailles abritera le roi régnant et sa famille, ne cessant d'être le siège du pouvoir que durant la courte éclipse de la Régence, de 1715 - date de la mort de Louis XIV - au 15 juin 1722 - date du retour de Louis XV dans le cher château de son enfance...

    Le 6 octobre 1789, à 1h25, le cortège royal quittera Versailles pour Paris. Louis XVI demandera, en partant, à La Tour du Pin, ministre de la Guerre, de lui "préserver son pauvre Versailles"...

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    • Et, sur ce triste jour du 6 octobre voir notre Éphéméride du 6 octobre...
     
     
     
     
     
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    1697 : Pointis s'empare de Carthagène
     
     
    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 3576) :
     
    Pointis Jean Bernard Desjean, baron de (Loches, 1645, Chamougny-su-Marne, 1707). Marin français. Capitaine de vaisseau en 1685, il participa en 1690 au combat où Tourville défit les Anglais au large de Brighton, puis il s'empara de l'entrepôt espagnol de Carthagène d'Amérique (1697) et revint en France chargé d'un énorme butin. 

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    1717 : Pierre Premier, Tsar de toutes les Russies, est en France pour deux mois
     
     
    Il séjournera à Paris et à Versailles jusqu'en juin, surprenant la Cour et tous ceux qui le rencontrèrent par son naturel et l'inattendu de son comportement : un jour, faisant fi de l'étiquette, il prit le petit roi Louis XV dans ses bras et le souleva joyeusement et affectueusement, dans un geste d'une telle spontanéité que nul n'y trouva rien à redire..
     
    Le 15 Août, un traité est signé à Amsterdam : trois siècles d'amitié franco-russe commencent...
     
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    Pierre 1er, empereur de Russie, attribué à Pierre Gobert d'après Jean-Marc Nattier, début XVIIIème siècle. Château de Versailles et de Trianon
     
     
     
     
     
    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignardÉbloui par la beauté et la grandeur de Versailles, Pierre 1er demandera à l'architecte français Jean-Baptiste Alexandre Leblond de lui édifier un palais inspiré de cette magnificence : ce sera Peterhof (voir l'Éphéméride du 15 août)...
  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (224)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : La tragédie des lucides...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    On peut bien dire, en effet, que c'est à la fois la grandeur et la tragédie de "L'Action française"' que d'avoir annoncé deux guerres a un Système qui n'a pas voulu entendre, et à un pays, à une opinion qui n'ont pas assez écouté, pas assez suivi...

    Par ailleurs, Bainville, dans ses "Cahiers pour moi", en réponse à Barrès, a bien noté la cause principale de "la faiblesse de l'AF" :

    "Principalement, la faiblesse de l’AF n’est pas, comme le croyait Barrès, de ne s’adresser qu’à la raison et de ne pas tenir compte des puissances des sentiments. C’est de ne s’adresser qu’aux sentiments nobles, désintéressés, à l’amour du bien public, à la vertu."


    1. De "La pluie de sang", page 147 :


    "...L'horizon, à l'heure où j'écris ceci (1932, ndlr) est redevenu plus que menaçant.
    Si la démocratie dure en France, étant données l'amnésie d'assemblée et la limitation des naissances, jointes à celles, progressives, des crédits militaires, il faut craindre que cette agression, dite "de revanche", ne puisse être prévenue ni empêchée..."

    Ainsi, ayant "vu venir" la guerre de 14, sans réussir à l'empêcher, Daudet et toute l'Action française virent aussi venir la guerre de 39; mais, "inutile Cassandre" - pour paraphraser Chateaubriand - les avertissements ne furent pas plus entendus avant 39 qu'avant 14...
    Et, comme en 14, "L'Action française" se trouva prise dans une tenaille qui, au bout du compte, devait se révèler encore plus dangereuse, puisqu'elle devait aboutir cette fois-ci, non à l'affermissement de la République et à l'affaiblissement consécutif du royalisme - comme cela se passa après la Victoire de 1918... - mais à la disparition pure et simple du mouvement et du quotidien royaliste : comme en 14, en effet, "L'Action française" choisit de reprendre la stratégie d'union nationale (voir le document plus haut "Nous unir et nous armer") et d'appuyer Pétain, comme en 14 elle avait appuyé Clemenceau.

    Pourquoi Pétain, qui se qualifiait lui-même de "général républicain", et qui n'avait jamais donné le moindre gage de proximité ou de sympathie intellectuelle au mouvement royaliste ?
    Parce qu'il venait d'être investi par les autorités légales :
    "...les parlementaires, réunis en Assemblé nationale à Vichy le 10 juillet 1940, votèrent par 569 voix, contre 80 et 17 abstentions une délégation de "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle Constitution de l'Etat français" (Michel Mourre, Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 3833).


    L'Action française "prit" donc l'homme qui se présentait, en 40, comme elle avait "pris" Clemenceau (aux antipodes politiques du royalisme) en 1917, au moment le plus tragique de la guerre : par réalisme.
    Mais les temps avaient changé, depuis 1914 : il n'y avait pas de Parti communiste, alors, et, malgré un fort courant pacifiste et favorable à une entente avec l'Allemagne, la majorité de la gauche avait accepté l'Union sacrée.
    En 1939, avec un puissant Parti communiste, totalement acquis à l'idéologie de l'internationalisme prolétarien, et tout aussi totalement inféodé à Moscou, les choses ne pouvaient pas se passer de la même manière qu'en 14...

    Impossibilité augmentée, bien sûr, du fait de la victoire allemande, de l'occupation du territoire (alors que seuls les département du Nord-est furent occupés pendant la Première Guerre) et de la mainmise de fait des Nazis sur les gouvernements et les autorités françaises ("le joug" comme disait Maurras)...
    Curieusement (mais est-ce si curieux, en fait ?...) on a fait un tas de procès à un tas de gens : mais on attend toujours "le" procès :

    celui des "responsables et coupables" de ce qui reste comme la plus grande catastrophe de toute l'Histoire de France;

    le procès de ceux qui ont dilapidé la victoire et "perdu la paix", alors que, victorieuse et toute puissante, la France avait toutes les cartes en mains en 1918, l'Allemagne n'en ayant plus aucune et se trouvant à notre merci;

    le procès de ceux qui, alors qu'ils étaient quotidiennement avisés et conseillés par un Bainville, ont laissé s'opérer un prodigieux retournement de situation, replaçant en vingt ans l'Allemagne en position de supériorité écrasante envers une France d'abord victorieuse, puis devenue - par la faute du Système, de ses "nuées", de ses abandons - un abîme de faiblesses...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Une bonne réponse aux déboulonneurs, effaceurs de mémoire, "grands remplaceurs" de culture et Compagnie...

    Le Puy du Fou communique :

    Hollywood choisit le Puy du Fou pour l'Oscar du “Meilleur Spectacle du Monde” !  Le Puy du Fou a reçu, à Hollywood, “l’Oscar du Meilleur Spectacle du Monde” décerné par le plus prestigieux des jurys internationaux, pour son nouveau spectacle Le Mime et l’Étoile.  C’est à Los Angeles, la capitale mondiale du cinéma, que se tenait samedi soir la 30e cérémonie des THEA AWARDS — les “Oscars” du spectacle vivant — qui a récompensé la dernière création du Puy du Fou, inspirée de l’histoire du cinéma. Le prix a été remis à l’équipe du Puy du Fou lors de la grande soirée rassemblant les plus grands noms du spectacle mondial.

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    1. La Tribune de Razika Adnani, dans Le Point : En France, l'islamisme le plus extrémiste se porte bien...

    https://www.razika-adnani.com/en-france-lislamisme-le-plus-extremiste-se-porte-bien/

     

    "L'influence des islamistes fondamentalistes wahhabites sur les musulmans, notamment les Maghrébins et les subsahariens, dont sont originaires la majorité des musulmans de France, n'est pas à démontrer. Le wahhabisme n'est pas un simple mouvement piétiste apolitique, comme le prétendent certains universitaires tels que, Florence Bergeaud-Blackler dans son ouvrage "Le Frérisme et ses réseaux". C'est une doctrine islamiste où la religion et l'État sont confondus. Elle a mené, à partir du milieu du XXe siècle, une offensive contre toute réforme ou modernisation sociale, politique et religieuse dans le monde musulman. Sa responsabilité dans l'échec du processus de modernisation des pays musulmans et le retour aux pratiques ancestrales et obscurantistes de l'Islam est très grande. Présenter le wahhabisme comme une doctrine apolitique, c'est vouloir l'exonérer de toute responsabilité dans la propagation de l'obscurantisme et de l'extrémisme islamistes dans le monde et négliger, par là même, des facteurs d'explication et de compréhension indispensables dans l'étude de l'islamisme."

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    2. D'Amaury Brelet (Rédacteur en chef à Valeurs) :

    "L'immigration illégale venant d'Afrique de l’Ouest a explosé de 541% ! Ursula von der Leyen qui piétine la souveraineté des Etats peut se réjouir, toujours plus de migrants seront répartis en France et en Europe. Jusqu'à quand subirons-nous encore cette politique mortifère ?"

    (extrait vidéo 1'26)

    https://x.com/AmauryBrelet/status/1768994665636778205?s=20

     
    3. Sciences Po Paris vu (et bien vu) par Garen Shnorhokian :
     
    "Aujourd'hui, Sciences po est une école remplie d'élèves qui ont la haine de la France, des blancs, des hommes et maintenant des Juifs !..."
     
    (extrait vidéo 0'44)
     
     
     
    4. C'est de l'humour et/ou de la dérision, de la colère face à ce Système pourri : peu importe, c'est tellement vrai. Posté par Daddy-Luc (1'07) :
    "Se loger gratis en France, rien de plus facile..."
     
     
     
    5. D'Éric Zemmour :
     
    "Nous sommes le 16 du mois, et à partir d’aujourd’hui vous ne travaillez plus pour vous, mais pour l’État et les impôts que vous lui devez. Aujourd’hui, je vous montre comment l’État détruit votre argent."
     
     
     
    6. En Wallonie... De CHEZ NOUS :
    "CHEZ NOUS FAIT UN CARTON SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX !  ChezNous est en train de faire un carton malgré la censure médiatique et le cordon sanitaire ! @rtlinfo, @RTBFinfo. Nos idees progressent partout en Europe. Le 9 juin, ce sera ChezNous en Wallonie."
     
    (extrait vidéo 0'35)
     
     
     
     
    7. Dans Front populaire : "La Peste" de Camus à aujourd’hui...
     

    CONTRIBUTION / OPINION. L’adaptation à la sauce futuriste de La Peste d’Albert Camus, dans une série télévisée pour France télévision, montre la capacité du roman à traverser les époques. De la peste au Covid, le décor change, mais pas les hommes.

    Après l’adaptation du roman d’Albert Camus à la télévision, quelques évidences s’imposent. La similitude des situations d’une épidémie de peste en Algérie, avant la guerre de quarante, comparée à la gestion de l’épidémie du Covid récemment, est la démonstration lumineuse de la persistance du malaise de la société.

    Face au malheur qui écrase le peuple, deux pouvoirs s’affrontent : d’un côté, les autorités politiques, technocratiques et judiciaires qui pensent avant tout à tirer parti du drame, et de l’autre, le monde médical, directement confronté à la mort des malades. Pendant que le centralisme prend les rênes de gestion d’un mal devenu incontrôlable, les civils de toutes obédiences se fédèrent pour soulager et soigner, avec leurs faibles moyens les mourants, chercher à résoudre et endiguer l’invasion.

    L’histoire se répète inlassablement de nos jours face aux problèmes de l’Europe, de l’immigration incontrôlée, de la dégradation des mœurs, de la culture et des conflits internationaux. Le peuple doit se taire, obéir aux injonctions des pouvoirs centralisés, maintenant communautaires européens, au mépris des nations souveraines, des gilets jaunes et des agriculteurs…

    Le dernier exemple en date concerne l’IVG et l’accompagnement des malades en fin de vie, problèmes inondés de l’influence de la cancel culture, et d’un féminisme dérisoire, en ignorant totalement l’opinion des véritables serviteurs des malades : le monde des soignants !

    Jusqu’où descendrons-nous dans la dégradation morale et politique avant d’espérer un sursaut populaire, par la lutte acharnée contre l’abstention ?

    Nous verrons le 9 juin prochain, aux élections européennes, si le peuple réveillé impose le véritable changement d’une situation maintenant bloquée ?

    Courage, il ne faut pas désespérer !

  • Éphéméride du 24 Mars

    24 mars 2014 : Mort de Jean-François Mattéi

     

     

     

     

    1776 : Turgot crée la Caisse d'Escompte, à l'origine directe de la Banque de France    

     

    Organisée par le banquier suisse Isaac Panchaud, la Caisse d'escompte eut pour mission d'escompter les lettres de change et autres effets de commerce afin de faire baisser le taux d'intérêt du crédit commercial.

    Elle est considérée comme l'ancêtre directe de la Banque de France, de la direction du Trésor et de la Caisse des dépôts et consignations. Elle n'avait cependant pas pouvoir de battre monnaie.

    Supprimée par la Révolution, en 1793, Bonaparte, Premier Consul, la réorganisera de fait, en 1800, lorsqu'il instituera la Banque de France. 

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      sceco.univ-poitiers.fr/hfranc/CaisseEscompte.htm 

     

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    1794 : Anacharsis Cloots est guillotiné

             

    Jean-Baptiste du Val-de-Grâce, baron de Cloots - férocement anti-catholique, il s'est lui-même rebaptisé Anacharsis Cloots... - est né au château de Gnadenthal, près de Clèves, le 24 juin 1755.

    Féru d'antiquité - comme la plupart des révolutionnaires... - il a tiré ce nom d'Anacharsis d'un philosophe grec et, comme lui, il voulait réformer les peuples et les États selon les modèles et les visions de la démocratie antique.

    Toujours modeste, - là aussi, comme beaucoup d'autres révolutionnaires... - il s'octroya, en toute simplicité, le surnom d'orateur du genre humain : rien de moins ! Ardent révolutionnaire, il s'opposait à Robespierre d'abord par son amitié avec Hébert, mais aussi par son athéisme virulent : il s'était donné, comme autre surnom, celui d' "ennemi personnel de Jésus-Christ" !...

    Robespierre le fera guillotiner - avec les Hébertistes - le 24 mars 1794.

    Connu, dès avant la Révolution, pour ses opinions francophiles, il demandait - dès 1786 !... - le rattachement de la rive gauche du Rhin à la France, dans un ouvrage intitulé Vœux d’un Gallophile, ... 

             24 mars,nice,savoie,napoleon iii,citroën,traction avant,vital dufour,armagnac,turgot,caisse d'escompte,banque de france,anacharsis clootshttp://les.guillotines.free.fr/cloots.htm

     

     

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    1860  : Nice et la Savoie deviennent Françaises

     

    Pour prix de l'aide militaire apportée au Royaume du Piémont contre l'Autriche, le roi du Piémont-Sardaigne, Victor-Emmanuel cède à Napoléon III Nice et la Savoie.

    Les populations des deux comtés se prononcent massivement en faveur de leur rattachement à la France par plébiscite (ci dessous, le blason de la Savoie).

              

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    Tende et La Brigue, dans le Comté de Nice (ci dessous), qui avaient aussi voté leur rattachement, sont laissées au Roi d'Italie et devront attendre le lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour être réunies à leur tour, après avoir manifesté une deuxième fois massivement leur volonté par un nouveau vote en 1947 (voir l'Éphéméride du 12 octobre).

     

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    Les "villes libres" de Menton et de Roquebrune, par leur vote en faveur de la France furent rattachées au département des Alpes-Maritimes. Mais elles faisaient cependant partie, au moins nominalement, en même temps qu'elles étaient "libres", de la Principauté de Monaco : le Prince Charles III protesta vigoureusement contre ce rattachement, mais devant les résultats de la consultation populaire (883 voix pour le rattachement à la France contre 54), le Prince préféra négocier avec l’empereur Napoléon III la cession de ses Communes (son ancêtre Charles 1er les avaient achetées en 1346 et 1355).

    Le Traité du 2 février 1861 régla définitivement cette question par la vente à la France de Menton et Roquebrune. Ce traité prévoyait également le passage par Monaco de la ligne de chemin de fer qui allait relier Nice à Gênes, ainsi que la réalisation, aux frais de la France, d’une route littorale pour désenclaver la Principauté dont l’accès par voie terrestre, comme maritime, était des plus difficiles.

    La Principauté perdit ainsi les 4/5èmes de son territoire, et ne couvre plus, aujourd'hui, qu'une superficie de 202 hectares...

     
     
     

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    1905 : Mort de Jules Verne

     

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    Photographié par Nadar
     

     

    "On ne connaissait pas Jules Verne sous ce jour monarchiste et catholique..." dit de lui Antoine de Lacoste, dans ses "conseils de lecture", à propos d'un livre de jeunesse : Le comte de Chateleine.

    Raison de plus pour le découvrir !...

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    1934 : La "Traction avant"...

     

    André Citroën présente à un public de concessionnaires la dernière voiture sortie de ses usines du Quai de Javel : la Traction avant.

    Conçue en un an par l'ingénieur André Lefebvre, la Traction sera plébiscitée par les Français pour son confort et sa tenue de route.

     

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    2010 : L'Armagnac récupère le fac-similé du premier texte mentionnant son nom, écrit par Maître Vital Dufour en 1310 !...

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Bien vu, l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :

    "L'île de beauté donne un effet de loupe au mal Français : jeunesse sans perspective, empilement de normes, services publics défaillants, immigration, depossession culturelle... Quand la France va mal, la Corse s'éloigne; si la Corse s'éloigne c'est que la France se désintègre..."
     

    (extrait vidéo 3'57)

    https://x.com/vtremolet/status/1767812506309833120?s=20

    Certes, c'est facile à dire, mais ce qu'il faut faire, et que personne ne fait (tous se contentant de constater) c'est : poser la question du "Pourquoi ?"

    Et, c'est impossible à résumer en deux mots, mais la réponse à ce "pourquoi ?" c'est : à cause de l'idéologie jacobine centralisatrice du Système...

    "Que voulez-vous, - disait Maurras au préfet de la Vienne, lors de son passage à Poitiers, sur la route de l'exode - soixante-dix ans de démocratie, ça se paie !"

    Et cent cinquante, encore plus !

     

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    1. Retour sur l'affaire de l'affiche officielle des JO, avec son retrait de la Croix des Invalides... De Philippe de Villiers :

    "JO 2024 / Retirer la croix des Invalides est puéril, infantile. A force d'avoir honte de nos racines, nous cédons au globalisme macronien... incarné par les propos d’Emmanuel Macron : "Il n'y a pas de culture française" (2017). Terrible que le Président de la France puisse penser cela..."

    (extrait vidéo 4'26)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1767592533310190013?s=20

    Mais, pourquoi d'étonner ? Clemenceau le disait déjà avant la Guerre de 14 : la Révolution n'est pas terminée, elle est toujours en marche, machine à broyer notre Histoire, notre passé, notre culture, notre Esprit et notre mentalité... bref, tout ce qu'il y avait "avant". Avant la Révolution, avant "elle", qui se veut un nouveau monde, essentiellement "autre" que celui de notre histoire plus que millénaire...

    Et l'on en revient là à notre entame, avec l'édito de Vincent Trémolet de Villers : "les Rois ont fait la France, elle se défait sans Roi..."

    En Italie, la disparition de la croix des Invalides de l'affiche des JO  soulève une vague de critiques - l'Opinion
     
     
    2. Un drôle de "féminisme", que ce (soi-disant) féminisme-là... Dans cette courte vidéo de Front Populaire, Noémie Halioua parle de "féminisme rouge" :
     
     "Un féminisme inquisiteur, vindicatif, tribal et opportuniste… est-ce encore du féminisme ?..."
     
    (extrait vidéo 0'52)
     
     
     
     
    3. Sur Sciences Po Paris qui sombre... d'accord avec Amaury Brelet (Rédacteur en chef de Valeurs) :
     
    "Pourquoi leurs visages sont-ils masqués ? Gaza ? Non, Paris. On dirait une conférence de presse de terroristes du Hamas palestinien. Sciences Po sombre dans l'islamogauchisme et l'antisémitisme. La honte."
     
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    3 BIS. Et, pendant ce temps-là, autre naufrage ("à" et "de" Sciences Po Paris) : Accusations de violences conjugales : Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po Paris, démissionne...
     
     
     
     
    5. Chiffres éloquents de l'enquête Ipsos pour Le Monde sur la "retractation du macronisme" :
    • la liste Renaissance obtient 4 % d’intentions de vote chez les 18-24 ans contre 29 % chez les plus de 70 ans (aucun parti ne connaît un tel grand écart);
    • la "majorité" (?) n’arrive plus en tête que dans des catégories très minoritaires dans la population  : celles dont le revenu mensuel net du foyer est supérieur à 5000 euros ou dont le niveau de scolarité se situe à bac + 5...
     
    Zone euro : petite histoire de la dégringolade des peuples… - AgoraVox le  média citoyen
     
     
    6. Puisque - obsédé par la mort - Macron, après l'IVG dans ls Constitution parle maintenant de "la fin de vie" - porte ouverte à l'euthanasie... - ce rappel utile du Père Danziec (sur tweeter) :
    "La médecine, c’est la haine de la maladie et l’amour du malade." Professeur Jérôme Lejeune
     
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    7. Marion Maréchal n'apprécie pas Aya Nakamura; c'est son droit le plus strict, et nous partageons entièrement son "non goût" pour cette "chanteuse" (?); de même, Marion Maréchal ne souhaiterait pas la voir ouvrir la cérémonie officielle des JO : nous  non plus...
     
    Court extrait, dans lequel Marion Maréchal parle de la-dite "chanteuse" (?) avec Pascal Praud :
     
    (extrait vidéo 2'03)
     
     
    Question à un centime d'euro : c'e