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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Bonne nouvelle : ”Des Royalistes dans la Résistance”, de François-Marin Fleutot bientôt réédité...

    On peut probablement trouver cette info dans plusieurs endroits : en ce qui nous concerne, nous l'avons trouvée dans la dernière livraison de la Nouvelle Revue Universelle (n° 32), sous la plume de Louis Gonnet, dans l'excellent article qu'il a consacré à "Quelques évènements oubliés de la libération de Paris". Il est même précisé - c'est important - que cette réédition sera "largement complétée".... 

    RESISTANCE ROYALISTES 1.jpg

    Louis Gonnet est un excellent connaisseur de l'histoire de la Résistance. Dans la lignée du livre de François-Marin Fleutot, il contribue activement aux recherches en cours sur cet aspect de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.

    La remise en cause des idéaux d'origine de la Résistance à partir du retournement des communistes - suite à la rupture par Hitler de son pacte avec Staline - a été évoquée par André Pertuzio, dans le numéro précédent de la Revue (n° 31).

    Elle a eu des répercussions importantes sur la préparation et le déroulement de la libération de Paris. Les communistes comptaient minimiser le rôle des Alliés et prendre le pouvoir à la faveur d'une insurrection populaire.

    L'intervention surprise d'une division française, la 2ème DB, allait déjouer ce plan (dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... , voir les deux photos "La 2ème DB : de Douala à Berchtesgaden... (I/II)" et "...en passant par la Normandie (II/II) !").

    Mais ce qu'on sait moins, et que montre Louis Gonnet dans son article, c'est qu'au sein même de cette Résistance, les FFI de la Seine étaient en conflit ouvert - à la limite de la guerre civile - avec les FTP communistes. Ces FFI étaient des militaires, et parmi eux les royalistes n'étaient pas rares (1)... 

    Voici, juste les deux paragraphes de conclusion de l'excellent article de Louis Gonnet : 

    resistance louis gonnet nru.jpg

    (1) : on pourra consulter (avec les références, évidemment...) plusieurs documents importants sur ce sujet, à la fois dans notre Catégorie Lire Jacques Bainville et dans nos deux Albums Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. et Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet.

    On y verra bien, par exemple, que, dès le 26 juin 1930, Jacques Bainville dénonçait Hitler comme "le monstre", "le minotaure", un "agitateur", qui "joue sur tous les tableaux de la démagogie violente"; un "energumène" au "programme qui ne tient pas debout"...

    Neuf ans, donc, avant que "L'Humanité" ne soit interdite - le 25 août 1939 - pour son approbation du Pacte germano-soviétique, passé entre Staline et Hitler !

    Et la comparaison de trois "Une" de 1939 (de "L'Action franaçaise", de "L'Ouevre - socialiste - et de L'Humanité" ser évèle très instructive !... 

    "Inutile Cassandre" - pour reprendre le mot de Chateaubriand - Bainville en particulier, toute L'Action française en général, ont donc bien passé les vingt ans séparant 1918 de 1939 à avertir, prévoir, conseiller... un Pays légal, certains militaires et une certaine partie de l'opinion publique qui n'ont voulu ni voir ni rien entendre, pendant ces vingt années où - du moins au début - tout était possible à la France.

    La politique que proposait l'Action française, c'était le démembrement de l'Allemagne, dès la victoire acquise - mais à quel prix : notre jeunesse sacrifiée... - : un tel démembrement aurait, évidemment, empêché l'évolution ultérieure que l'on a connue. Dans sa politique que l'on peut bien qualifier, dans les faits, d' "intelligence avec l'ennemi", le Système ne l'a ni su, ni pu, ni voulu...  

    Pardon ? Vous avez demandé qui étaient les premiers résistants, et qui étaient les premiers collabos ?.....

  • Un « continent » : Pierre Boutang, par Christian Tarente*

    066.jpgDeux livres parus récemment reviennent sur cette grande figure intellectuelle du XXème siècle : Pierre Boutang, décédé en 1998. A lire, sans modération !   

    On ne pouvait qu'attendre beaucoup d'une syn­thèse, même brève, sur Pierre Boutang confiée à Axel Tisserand qui, outre ses titres universi­taires, a codirigé le Dossier H sur Maurras, édité et pré­senté la correspondance Maurras-Penon, et avait pu faire rééditer dans la collection GF Flammarion les Lettres des Jeux olympiques, accompagnées d'un remarquable dossier.

    On sait aussi l'importance de sa collabo­ration à AF 2000. Sur Boutang, en 130 pages, ce n'était pas donné d'avance, mais le pari est amplement gagné.

    Non seulement l'aspect biographique est assumé à la fois avec précision et intelligence vraie des situations, mais l'œuvre elle-même est présentée et explicitée d'une manière adroitement éclairante.

    628990720.jpg

    A elle seule, la vie de Boutang est un roman. De ses aventures et rencontres d'étudiant et normalien à ses rela­tions avec le Comte de Paris ou avec de Gaulle, « rencontré sur le chemin de l'histoire », en passant par les années de guerre et les douze ans d'aventure de la Nation Française (de 1955 à 1967), les anecdotes se bousculent, toutes plus décapantes, croustillantes ou touchantes les unes que les autres. Et parfois fascinantes. Le journaliste y tient, natu­rellement, une place à part, que Tisserand associe à l'homme d'action que Boutang n'a jamais cessé d'être.

    CITATIONS DU JOURNAL

    Mais c'est naturellement sur l'analyse de l'œuvre qu'on l'attendait. Dans un chapitre consacré au « philosophe de la cité », il situe avec exactitude Reprendre le Pouvoir, mais aussi La Fontaine politique, tout en utilisant de nombreuses interviews données notamment à la NAF puis à Royaliste. Un autre chapitre présente le sens que prenait pour Boutang la littérature. Une gageure, tant dans son esprit, philosophie, journalisme, littérature, polémique et action étaient mêlés : registres clairement distingués, mais avec des correspondances qui leur étaient comme consubstantielles. On ne s'en étonnera pas, Tisserand termine en beauté par un chapitre sur « Boutang métaphysicien » : même si vous ne pensez pas lire Ontologie du secret, n'en perdez pas une ligne ! On appréciera aussi vivement les citations du Journal, encore inédit.

    Dans la bibliographie, très complète, une lacune concerne l'audiovisuel : les deux dialogues avec George Steiner sur Abraham et sur Antigone, avant d'être un livre, ont été deux émissions réalisées par Pierre-André Boutang, et diffusées dans l'émission Océaniques de France 3 (alors FR3). Il vaut la peine de le signaler : ce fut un rare et immense moment de télévision (consul­table sur le site de l'INA).

    Entre histoire, politique et philosophie, Jérôme Besnard propose lui aussi, dans son livre paru fin 2012, avec humour et style, bon nombre d'anecdotes vécues par Boutang dont certaines pour le moins extravagantes, tant on peut être grand philosophe et joyeux buveur, chrétien profond et vif bagarreur... C'est un bon aspect de ce petit ouvrage, à qui cependant le voisinage de celui de Tisserand fera de l'ombre. De plus, certains souffriront du nombre de coquilles qui en font une sorte de pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle ! Mais ce serait injuste d'en rester sur cette impression. A bien des égards, y compris sur l'analyse de l'œuvre, Besnard complète très utilement Tisserand, et son chapitre sur les relations de Boutang avec Nimier, Blondin et les autres, « au galop des Hussards », est une réussite. Christian TARENTE

    PIERRE BOUTANG, d'Axel Tisserand, éd. Pardès, coll. Qui suis-je ?, 128 p., 12 € et PIERRE BOUTANG, de Jérôme Besnard, Muller édition, 156 p., 14,50

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    * Politique magazine - N°119 - JUIN 2013

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    NDLR : on nous permettra de renvoyer le lecteur à nos deux Grands Textes de Pierre Boutang :

    1. Grand Texte III : Reprendre le Pouvoir (Postface);

    2. Grand Texte XXXIII : Qui sera le Prince ?

    Ainsi qu'à cette remarquable conférence prononcée à Marseille, le 31 mars 1988 : L'Horizon politique, le Prince chrétien. Il est rarissime de posséder une vidéo de Boutang d'un tel genre, d'une telle longueur et d'une telle qualité...; cette vidéo est consultable en permanence dans notre Catégorie Vidéos, audios (I) : Vidéos :

  • Frank Ferrand, acteur permanent du processus de dé-révolution des esprits : après ”L'Ombre d'un doute : Fontainebleau...

    1. 2.700.000 téléspectateurs pour L'Ombre d'un doute : "Fontainebleau, la demeure des rois", présenté par Frank Ferrand le mercredi 27 novembre, à 20h45, sur France 3...

    FRANCK FERRAND.jpgOn ne peut tout dire ni tout montrer : pour raconter aux Français "leur" Histoire, à travers Fontainebleau, Franck Ferrand a donc choisi, ce soir-là, de s'en tenir seulement à cinq épisodes, cinq "tableaux" de la vie du château : la mort de Philippe le Bel, ce "Roi de fer" dont la fin survenue juste après la "malédiction" lancée par le Grand Maître du Temple, Jacques de Molay, brûlé vif à Paris, a fourni à Maurice Druon la trame de son magistral "Les Rois maudits"; la réception de Charles Quint par François premier, pourtant son ennemi juré, mais qui lui avait accordé le passage par le Royaume de France afin d'aller ses sujets révoltés de la Flandre et des Pays-Bas; le retentissant séjour de la reine Christine de Suède, reçue en France par Louis XIV, et qui fit assassiner son ex-amant Monaldeschi dans la galerie du château;  le mariage de Louis XV et de Marie Lecszinska, aux origines du rattachement de la Lorraine à la France; et l'inévitable épisode de l'abdication de Napoléon.

    Mais, là, ce sera sûrement avec étonnement que le plus grand nombre aura appris que le fameux discours d'adieu de Napoléon a été transformé par ses mémorialistes(caviardé serait plus juste); revu et corrigé à la mode totalitaire, qui aime aussi bien les mensonges que les vériés officielles : mais Napoléon n'est-il pas l'héritier, le "sabre" de la Révolution, mère des Totalitarismes modernes ?... 

    Sur les trois points du caviardage, que cite Franck Ferrand, le plus important est, sans conteste, le troisième, celui où Napoléon ordonne à ses soldats de servir loyalement leur nouveau maître. Leur nouveau maître ? Louis XVIII, bien sûr, celui-là même qui avait écrit à Napoléon en 1799 pour lui demander de lui rendre son trône, mais qui avait essuyé un refus catégorique. Alors que, si Napoléon, devenant le général Monk français, avait alors rétabli les Bourbons, il devenait sans conteste - Jeanne d'Arc restant évidemment "à part", puisqu'elle suivait ses "voix célestes"... - le plus grand français de tous les temps...

    Tout au long de son émission, remarquable en tous points, Franck Ferrand aura ainsi dessillé les yeux des spectateurs, racontant, tout simplement l'Histoire, comme elle s'est passée, qu'il s'agisse des moments tragiques ou des pages glorieuses. Comme Stéphane Bern - mais dans un registre totalement différent... - il a ainsi brisé des tabous, détruit des préjugés, dissipé des équivoques, montré les mensonges pour ce qu'ils étaient. Il a ainsi participé une fois de plus, en y apportant une nouvelle pierre, au processus de dé-révolution des esprits.

    Il est coutumier du fait : avec le talent et la pondération qui le caractérisent, il avait déjà dynamité bien des fausses vérités lors des deux émissions suivantes, que nous avions évidemment signalées, en leur temps :

    * Franck Ferrand reçoit Reynald Sécher sur Europe 1 (36’13") : http://www.ndf.fr/nos-breves/31-10-2011/reynald-secher-ex... et prononce, entre autres, ces mots : "Au minimum 117.000 victimes, peut-être jusqu'à 250.000, sur une population d'un peu plus de 800.000 habitants... On a retrouvé l'ordre écrit, signé de Robespierre et de Carnot... : aux Archives nationales, tout simplement !... Ce sont tous des déments : comme Hitler, Mao, Pol Pot, Staline..... Robespierre, Carnot et les autres sont des déments...)

    et

    * L"Ombre d'un doute, sur Robespierre, bourreau de la Vendée : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/03/08/l-ombre-d-un-doute-avec-son-emission-de-ce-soir-fr3-a-appor.html

    * Pour ceux qui souhaitent une sorte de "résumé écrit" sur Château et Parc de Fontainebleau, voir notre Ephéméride du 7 août : Louis VII pose la première pierre du château de Fontainebleau

  • Ségolène parle d'Olympe..

    On savait que Ségolène Royal avait un gros problème avec la langue française: le plus bel exemple n'étant pas la savoureuse " bravitude" mais bien plutôt la "spiritualité" d'Arnaud Montebourg. Cherchant à excuser ce dernier d'un jeu de mot douteux, Ségolène a bien voulu lui pardonner, en martyrisant au passage la langue française, et en se couvrant une fois de plus de ridicule, puisqu'au lieu de parler de son humour ou de sa drôlerie, elle a évoqué sa "spiritualité", croyant évoquer par là un être "spirituel", c'est à dire drôle, maniant un humour délicat et raffiné, tel un Guitry par exemple; c'était évidemment "humour" qu'il fallait employer, le terme de "spiritualité" se référant bien sûr à des auteurs traitant de spiritualité ou de religion, comme Saint Augustin ou Pascal, dont on conviendra que Monsieur Montebourg est malgré tout assez éloigné...

    On vient de découvrir que Madame Royal a également un problème avec l'Histoire: durant la campagne électorale, elle s'est lancée dans un vibrant éloge d'Olympe de Gouges, et n'a pas hésité à demander le transfert de ses cendres au Panthéon !

    Bigre ! Sait-elle vraiment qui fut Marie Gouze, plus connue de nos jours sous son pseudonyme d'Olympe de Gouges (nettement plus flatteur, on en conviendra...); et surtout comment et pourquoi elle mourut, à 45 ans, guillotinée par Maximilien et sa bande de fous furieux ?

    Ségolène se moque bien de l'Histoire, et préfère nous sortir  son vernis culturel, selon le principe bien connu: la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale ! Elle pense donc que notre chère Marie/Olympe fut simplement une féministe, et c'est au moment de la Journée des Femmes que Madame Royal a fait cette proposition saugrenue de transfert de cendres au Panthéon.

    Pourquoi saugrenue ? Tout simplement parce que Marie/Olympe, royaliste, adopta les idées de la révolution au moment où, pour tout le monde, cette révolution semblait n'être que l'évolution nécessaire dont avait rêvé, par exemple, un Mirabeau... Mais assez vite, par la suite, révoltée et effrayée par les horreurs dont Danton, Robespierre et consorts se rendirent coupables, et lucide sur les conséquences de ce qui ne pouvait plus que déboucher sur le Totalitarisme, Marie/Olympe redevint la royaliste qu'elle avait été. Elle eut le courage, la noblesse de coeur et la grandeur d'âme de défendre Louis XVI et de rédiger des pamphlets contre Marat et Robespierre. Un tel courage ne pouvait bien sûr pas rester impuni: Robespierre la fit guillotiner le 3 novembre 1793, trois semaines après Marie Antoinette, à qui elle avait crânement adressé le préambule de sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyennne".

    Alors, Madame Royal, de grâce: si vous voulez vous servir chez nous, piller nos auteurs et encenser nos grandes figures, surtout ne vous gênez pas, faites comme chez vous et allez-y de bon coeur ! soyez juste honnête, intellectuellement s'entend, et citez vos sources; citez-les complètement; et n'omettez pas, dans le cas de Marie/Olympe, de dire la simple vérité: elle a été assassinée par vos amis, ceux qui ont instauré le Totalitarisme; ceux qui ont mis la France, l'Europe et le monde à feu et à sang;  ceux qui ont pratiqué le premier génocide, dont tous les autres découlent, de Hitler et Staline à Mao et Pol Pot; ceux qui avec leurs Colonne Infernales ont inventé et préfiguré les Waffen SS, et qui en Vendée ont réalisé le premier Oradour sur Glane...   

  • De Guy Môquet à... Louis XVII !

              Réunir toutes les Frances ! c'est ce que semblerait peut-être vouloir faire notre nouveau Président ? La tâche est exaltante, et n'est-elle pas d'ailleurs la seule réellement valable et positive, après la rupture radicale et l'amputation due à la révolution ? mais comment croire qu'un tel service rendu au Pays pourrait venir de la république, qui a précisément cassé la France en deux, ou plus, en tuant le fédérateur ? 

              Or, il n'y a pas de fédération sans fédérateur, on le sait bien...; on voit donc des gens partagés entre le scepticisme et l'intérêt curieux face à ce nouveau président; au moins donnons lui acte de sa rupture avec l'ancien, Chirac, qui n'en avait -lui- que pour les repentances et l'anti racisme, mais sans jamais remonter aux sources, c'est à dire à 1792/1793, "invention" et début du totalitarisme, et l'une des sources loinatines du racisme sans ses formes modernes...

              Que fera donc Sarkozy ? Il est clair qu'il souhaite faire bouger les choses, mais dans quel sens, et a-t-il une (ou des) idée(s) derrière la tête? seul l'avenir infirmera ou confirmera les hypothèses que l'on échafaude aujourd'hui...Ira-t-il jusqu'au bout ? L'y laissera-t-on d'ailleurs aller ou la république l'en empêchera-t-elle ? Pour nous, de toutes façons,  le combat ne change pas: l'environnement semble nous devenir plus favorable, l'esprit public se tourner davantage vers des thèmes et des positions qui nous sont proches, et évoluer dans le bon sens; notre rôle reste le même, il n'en est que plus d'actualité: c'est de proposer le Prince Jean; si Sarkozy réoriente la France "du bon côté" tant mieux; et de toutes les manières, qu'il réussisse ou qu'il échoue dans son "entreprise" -ce que seul l'avenir nous dira- il n'en demeure pas moins qu'il nous faut pousser à la roue, afin de "clôturer le cycle" ouvert par la révolution, et redonner le Roi aux républiques françaises, afin qu'il nous garantisse un exercice serein et apaisé de la démocratie (comme nous le voyons dans les royautés européennes...).

              Pour l'instant on en est aux symboles: oui, par exemple, à la lecture de la lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste assassiné à 17 ans; mais alors que l'on soit logique et juste jusqu'au bout; que l'on intègre ou réintègre dans la mémoire collective tous ceux qui ont souffert et qui ont été assassinés:  justice pour les Vendéens et les 800.000 morts de la Révolution, pour qu'ils ne soient plus des morts "occultés"; et donc  reconnaissance du génocide, et fin du mémoricide; reconnaissance du massacre d'un petit enfant de sept ans, Louis Charles, duc de Normandie, Roi de France; Edmonde Charles-Roux -de l'Académie Goncourt- en parle en ces termes: "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."...

              Lui n'est même pas arrivé à ses 17 ans et n'a même pas pu écrire à ses parents: ils avaient déjà été massacrés eux aussi: alors Monsieur Sarkozy, encore un effort: vous avez bien dit que c'était toute l'histoire de France que vous aimiez: dire enfin la vérité sur ce qui s'est passé pendant la Révolution, cela permettrait de réconcilier une fois pour toutes les Français entre eux, et avec leur Histoire; ce serait un acte de réconciliation vraie, car on ne se réconcilie que dans la vérité; un acte qui permettrait en quelque sorte une refondation et un nouveau départ de l'amitié entre les Français (car la Nation est une Amitié...): bien loin de demander vengeance, réparation ou "repentance", nous demandons simplement la justice et la vérité, et la France s'en portera mieux...

  • Bienvenue chez vous.....(1/3)

              La France peut encore grandir...Nous ne disons pas qu'elle "doit" grandir, et nous n'avons aucune visées belliqueuses en tête, du type de celles des révolutionnaires; de ces rodomontades guerrières funestes "à la Danton", qui n'ont réussi qu'à mettre l'Europe et la France à feu et à sang, pendant plus de vingt ans, sans aucun gain territorial pour nous -avec même 500.000 Français perdus....(1)- et à nous mettre à dos des peuples qui nous admiraient sincèrement. Non, mais nous disons seulement que l'Histoire, ou les réalités (qu'on prenne les mots qu'on voudra....) font qu'une partie des populations qui auraient pu faire partie de l'ensemble national n'en font pas partie aujourd'hui. Pensons par exemple aux Jurassiens français, annexés de force au canton germanique de Berne (vexation supplémentaire) en 1815, après les Cent Jours, alors qu'ils demandaient leur intégration à la France (ce sont les Rauraciens des cartes de la Gaule Romaine....); pensons bien sûr à la Wallonie, ce berceau de la monarchie franque, en nous souvenant que, jusqu'à Clovis, Tournai fut la capitale des Mérovingiens; la langue française, qui ne s'éteignit jamais dans cette région, ne fut pas le seul trait d'union entre les Wallons et l'ensemble français: le plus émouvant ne fut-il pas la somme d'argent envoyée par les habitants de Tournai pour racheter Jeanne d'Arc, et les remerciements envoyés par celle-ci aux "gentils Tournaysiens"...?

              Pourquoi, donc, cette "belle province" n'a-telle pas pu, au cours de l'Histoire, trouver l'occasion d'unir son destin à celui de la Nation dont rien ne la sépare? Tout simplement à cause des Anglais, qui ne voulaient pas d'une extension quasiment indéfinie de la France vers l'est et le nord-est; et qui trouvaient toujours la France bien assez grande comme elle l'était; on le sait, "Anvers est un pistolet braqué sur le coeur de l'Angleterre". Dans l'obsession de leur sécurité -qui du reste peut fort bien se comprendre, et il faut admettre que nous l'aurions tout autant à leur place, et que nous aurions agi exactement comme eux...- la politique anglaise visa donc toujours à soutenir les Flamands en lutte contre la France, bien qu'ils en fissent juridiquement partie: en 843 en effet, par le traité de Verdun, la Flandre avait été attribuée à Charles le Chauve, dont le territoire devait former la France....

              Mais assez vite, les intérêts économiques de la Flandre (les "villes drapantes"), l'orientèrent vers le commerce et l'amitié avec l'Angleterre, alors que celle-ci entrait avec la France dans "cette inimitié de plus de dix siècles" dont parle Chateaubriand. Il était donc fatal que l'on assistât à un relâchement, puis à la disparition, des liens qui unissaient primitivement la Flandre à la France; et que, parallèlement, les Anglais employassent tous leurs efforts à soutenir les Flamands dans leur lutte contre le Roi de France; et aussi à éloigner le plus possible la France de ces terres stratégiques -en même temps qu'alliées- pour eux... (à suivre.....)

    (1): les forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujiourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...

  • RETOUR SUR NOTRE ALBUM BAINVILLE, UTILE POUR NOTRE TEMPS, SURTOUT POUR LES PLUS JEUNES ….

    bainville le meilleur.jpg      Voici un point de vue reçu, récemment, dans les commentaires, sur l’album BAINVILLE que nous venons de mettre en ligne (pour le visionner, cliquez sur la photo).

          Nous le publions en note, non pas parce qu’il est flatteur pour lafautearousseau, mais parce qu’en effet, il nous paraît utile de faire connaître cet album BAINVILLE, qu’il puisse servir à tous, qu’il soit diffusé et repris sur les sites et blogs amis ou, simplement, intéressés par la pensée et l’œuvre de Jacques Bainville et, au delà, par le grand héritage de l’Action Française, pris non dans ses accidents aujourd’hui historiques mais dans son essentiel pérenne. 

     

          "En général, je ne suis pas un "enthousiaste" des "albums", du moins dans le cadre de l’objet avant tout politique de ce blog. Par définition, ils nous ramènent nécessairement vers un certain passé, quel qu’en soit le sujet. Or, selon moi, quelles que soient les vertus de la « Mémoire », nous ne sommes pas un "mémorial". Ceux qui, comme moi, se rattachent, dans son essentiel, à l'héritage de l'Action française, savent que - sans ignorer l'Histoire, parce qu'elle peut servir notre aujourd'hui et notre futur - notre vraie mission consiste, avant tout, , à scruter l'actualité, en France et dans le monde, à y discerner, sous l'écume chaotique et frelatée des informations du jour, les évolutions profondes et les « tendances lourdes », pour actualiser et refonder sans cesse notre politique royaliste. Accorder trop de temps, trop d'espace à des "albums" ne nous en détournerait-il pas ?

          Pourtant, comme ce fut déjà le cas pour l’album Mistral, je sors enthousiaste d'une lecture attentive de cet album Bainville. Merveille d‘intelligence de ce grand esprit : sa personnalité, sa vie, son œuvre. Et, par delà Bainville lui-même, merveille d’érudition et d’intelligence de ce que l’Action française fut vraiment. Et de ce qu’elle nous laisse d’essentiel et de pérenne pour aujourd’hui, Il faut en féliciter et surtout en remercier l’auteur, car qui, dans la mouvance qui est la nôtre, a-t-il le courage et la capacité de réaliser, de mettre à la disposition de tous, pareil grand travail ? Il servira surtout, me semble-t-il, aux jeunes-gens qui s’intéresseront vraiment à l’Action française et ne se contenteront pas des simplismes, ou même des sottises, que des aînés inconséquents leur ont souvent enseignées à son propos. Sur lafautearousseau, mais, bien-sur, pas seulement, ils trouveront cet aliment, cette « intelligence » de l’Action française qu’il faut avoir pour y engager sa vie… Et ils puiseront, dans l’œuvre de Bainville des trésors de sagesse, de lucidité et d’expérience qui leur seront bien utiles, en ce temps-ci.    

          Je ne suis pas sûr que ce qui est anecdotique dans cet album ait le même intérêt. Bainville, à l’inverse de Maurras, ne se raconte pas. Il ne dit rien de sa naissance, de son enfance, de sa jeunesse. Dans son œuvre, il n’est jamais le sujet. Même son Journal traite d’Histoire, de diplomatie, d’économie, de littérature ou de finance, jamais de lui-même. Ce qu’en dit cet album éclairera néanmoins sur qui fut Bainville. Et sur l’essentiel, c'est-à-dire ce qu’il a pensé et ce qu’il a fait, l’album dit tout. On s’incline. Bravo !"

  • Une semaine, chez les royalistes.....

            Il s'est passé, il se passe et il va se passer - incessamment sous peu... - plein de choses dans la galaxie royaliste : en voici des nouvelles "en vrac", en essayant de ne rien oublier, ni personne; et de contribuer à montrer le dynamisme des bonnes volontés, ce que nous considérons comme l'une de nos utilités, à lafautearousseau.....

            1. Vendredi, à Levallois-Perret, Axel Tisserand a animé, avec Nicole Maurras, le Dîner-débat Maurras, 60 ans après (cette année 2012 étant celle du soixantièmme anniversaire du décès de Charles Maurras). On sait déjà (nous l'annonçons depuis plusieurs semaines...) que, le premier septembre, Nicole Maurras, qui préside l'Association des Amis du Chemin de Paradis, organise une Journée Maurras à Martigues, journée qui débutera par une Messe en l'église de l'Île ("la cathédrale", comme le disent familièrement les Martégaux) puis permettra aux participants de se retrouver dans le jardin de la maison de Charles Maurras, et de participer à une rencontre dans un autre endroit de la ville... 

            2. Samedi, à Paris, s'est tenue la réunion des Cadres de La Restauration Nationale, qui est le mouvement de l'Action Française. Journée de réflexion politique et de travail, ambiance chaleureuse, échanges nombreux et fructueux entre les participants, informations intéressantes sur l'avenir de La Nouvelle Revue universelle, sur l'évolution très positive de l'excellent Site de Politique magazine, projets divers et variés sur de très nombreux sujets : une journée positive en tous points....     

            3. Dimanche, toujours à Paris, a eu lieu - organisé par le CRAF (Centre Royaliste et d'Action Française) - l'Hommage à Henri IV, devant la statue du Pont-Neuf à 11 heures. Après l’hommage, un "Banquet Camelot" a réuni les participants, avec la poule au pot de circonstance !

            4. Demain, mardi, se tiendra la première réunion du cercle de formation à Nancy (renseignements : 06 25 18 55 54 ). Consulter le Blog La Lorraine royaliste : http://lalorraineroyaliste.unblog.fr/ (contact : lalorraineroyaliste@yahoo.fr) ou venir à la permanence hebdomadaire qui se tient tous les mercredi, à partir de 17h45, à la brasserie L’Académie (« L’aca ») à Nancy (Place Carnot).

            5. Demain également, mais à Nantes : Pour en finir avec la manipulation de l'Histoire, par Jean Sévillia (à 20h30, Salle Bretagne). 

               6. Mercredi : à Paris (CRAF), le prochain cercle de Pierre de Meuse sur l’initiation à la pensée de Charles Maurras aura lieu à 18h00, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (Métro : Palais-Royal) à 18h00.

            7. Mercredi : à Paris (Mercredis de la NAR) Attention : Changement de programme. Pour des raisons indépendantes de sa volonté, Thomas Rabino est contraint de reporter au 30 mai sa conférence sur la guerre en Amérique. En remplacement, Bertrand RENOUVIN proposera un retour sur « La question de la laïcité ». Utilisé par plusieurs partis dans une intention polémique, le thème laïque est aujourd’hui très maltraité. Il s’agira de le replacer dans l’histoire longue des relations entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel en Europe et des rapports entre les institutions religieuses et l’État en France, avant d’examiner la loi de 1905 dans sa lettre et dans son esprit.

            8. La semaine d'après, les mardi 3 avril et samedi 7 avril, ont lieu les deux prochains Cafés actualités d'Aix-en-Provence, et Café politique de lafautearousseau à Marseille (avec Patrick Barrau : La Révolution).

  • Les gestes solidaires médiatisés, même s’ils sont sincères, ne coûtent pas grand-chose. A vrai dire, Ils n’engagent à ri

            Que dire de ce qui vient de se passer à Toulouse qui ne soit déjà dit et redit par ailleurs de façon, pour une fois, mais pour une fois seulement, unanime ? L’indignation, la condamnation, la consternation, les gestes solidaires médiatisés, même s’ils sont sincères, ne coûtent pas grand-chose. A vrai dire, ils n’engagent à rien.

            Que dire, alors ? Peut-être ceci : 

    toulouse,violence,juifs

          La violence, dans notre pays, est devenue chose courante, même si elle ne revêt pas toujours la forme extrême qu’elle vient de prendre à Toulouse. Nous dirons même qu’elle est devenue, peu à peu, intrinsèque à notre système politique et social.

           Elle couve, à la base même de l’édifice social, dans des familles de plus en plus fréquemment désunies ; elle oppose, parfois avec brutalité, les parents entre eux et les enfants à leurs parents ;  elle règne à l’école où insulter, frapper, menacer un professeur, souvent lui-même défaillant, racketter, martyriser un autre enfant, et, ce, de plus en plus jeune, est, aujourd’hui, une réalité, hélas, quotidienne ; elle marque de son empreinte détestable et quasi exclusive l’ensemble des rapports sociaux, les conflits dits de classe, ceux du travail, où tout est censé s’obtenir par la « lutte », au sens propre plus souvent qu’au sens figuré, sans que jamais, du bas jusqu’au plus haut de l’échelle, où l’on s’emploie à profiter du système de façon éhontée,  aucun souci de l’intérêt général, aucun sens d’un quelconque Bien Commun n’y mette une limite ; elle frappe les communes françaises, aujourd’hui divisées en « quartiers » opposés ; elle déstabilise profondément l’unité et le sentiment d’identité du peuple français, désormais ouvert aux quatre vents d’une immigration reçue, en France, dans des proportions d’une folle imprudence, d’ailleurs inédites dans notre histoire ; elle naît, aussi, de l’indignité de la classe politique et des médiocres – mais violentes -  oppositions qu’elle crée, d’ailleurs artificiellement, entre ses composantes, comme nous le constatons, en ce moment, tous les jours ! Voyez donc comment ces Messieurs se disputent le pouvoir sous nos yeux, comme des chiffonniers, en ce temps de campagne présidentielle ! A cette indignité s’ajoute la médiocrité où les grands médias s’emploient à maintenir la population française, et celle de nos pseudo élites, celles des puissants d’aujourd’hui ! Sans compter le silence et l’effacement de ce qu’on appelait, autrefois, les "autorités religieuses", nous voulons dire de celles qui devraient, de par notre Histoire, compter le plus, en France, les autorités religieuses chrétiennes, c'est-à-dire, essentiellement, catholiques, qui se contentent, le plus souvent, de relayer la pensée unique, le relativisme actuels…   

     

          Sombre tableau direz-vous ? Sans-doute. Mais il ne fait que rendre compte de la situation de notre pays, et, dans un moindre mesure, selon les Etats, des autres pays d’Europe.

     

          Ne nous trompons pas dans l’ordre des responsabilités : la violence est, en fait, au cœur de notre système politique et social. Elle n’est, pour l’instant, jugulée, que par l’efficacité de ce que – curieusement - on appelle, encore, « les forces de l’ordre ». Mais de quel ordre s’agit-il donc ? Il serait utile de se poser cette question avant les pleurs et les grincements de dents. Car il n’y a pas d’ordre qui tienne longtemps, dans de telles conditions.  

  • Mardi 29, France 2 ! Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi...

           France 2 présente, mardi prochain, le troisième et dernier volet de la trilogie versaillaise de Thierry Binisti : après Versailles, le rêve d'un roi (consacré à Louis XIV) et Louis XV, le soleil noir, voici le dernier volet, consacré à Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi.

            Si on nous permet quelques instants de jouer les critiques cinématographiques, redisons rapidement que le premier film nous avait paru bon/très bon, mais le second faible, franchement faible. On ne parle pas ici, bien sûr, des aspects matériels et techniques du film, mais du côté "politique" de l'oeuvre.

             Si le premier film rendait bien compte de l'action du Grand roi et du pourquoi ( ou "des" pourquoi...) de ce qu'il avait fait, le second évoquait à peine l'Histoire, s'engluant dans une longue peinture de coucheries et de ce qui s'apparente à de la dépression. Cet aspect des choses a très certainement existé pendant le règne de Louis XV, ne rêvons pas, mais il y a eu tout de même, aussi, bien d'autres aspects dans ce Siècle de Louis XV, pour reprendre le titre du magistral ouvrage de Pierre Gaxotte : traces de cela dans le second film ? Rien, ou quasiment rien; occulté à 99,99%.....

            On attend donc le troisième volet. Mais avec un peu d'espoir, si l'on s'en tient à ce que nous disent les critiques professionnels qui, eux, ont déjà vu le film. Faut-il s'atttendre à quelque chose d'aussi "intéressant" que le superbe L'évasion de Louis XVI que proposait France 2 le mardi 24 février, et qui a réuni 2.691.000 téléspectateurs, soit 10,3% de parts d'audience ? Et dont nous avons dit tout le bien que nous pensons : 

                      L'évasion de Louis XVI France 2.pdf

             Probablement pas, mais, si l'on regarde la critique de Marie-Lorraine Roussel (1) il faut s'attendre à un regard somme toute bienveillant et amical sur un personnage par certains côtés - c'est la "thèse" du film... - shakespearien. En tout cas, on sera bien loin des bien lointaines caricatures grossières et mensongères : le roi y est montré comme il l'était, avec "sa bonté naturelle et ses velleités de changement... désireux d'aider son peuple, conscient du caractère indispensable des érformes..."; le fil montrera l'égoïsme des privilégiés et leur "immobilisme mortifère". Marie-Lorraine Roussel nous annonce, de plus, "une formidable interprétation et (un) esthétisme gracieux", "le décor exceptionnel de Versailles offre des plans de toute beauté..." : ce qui ne gâche rien....

            Donc un Louis XVI vu comme un homme au destin tragique, absolument pas préparé - mais personne ne l'était... -  au type de bouleversement totalement inédit qui allait se produire; et totalement dépassé - mais tout le monde le fut... - par les évènements... 

            Attendons mardi, donc, mais une chose semble maintenant acquise : une page est bel et bien tournée, celle des grossières dénaturations et des désinformations aberrantes. On se met maintenant à jeter sur l'Histoire un regard libéré du poids des mensonges, et cela, en soi, c'est une bonne chose, et indispensable...

            fc louis XVI.jpg 

    (1) : Dans Famille chrétienne n° 1767, du 26 novembre au 2 décembre)

  • Le Musée de la Grande Guerre de Meaux ouvre ses portes…

            Dans ce musée de 7.000 mètres carrés, érigé sur les lieux mêmes de la bataille de la Marne de septembre 1914, deux avions, un Spad 13 et un Blériot 11, côtoient un char, un taxi de la Marne vert tilleul ou encore un pigeonnier mobile de campagne. Un peu plus loin, une dizaine de mannequins soldats aux uniformes kaki à col mao, entourés de répliques de chevaux en résine blanche, ont le regard tourné vers le visiteur.  

    musee-de-la-grande-guerre-a-meaux-.jpg

    http://www.museedelagrandeguerre.eu/

    (source : Fil actu de LCI, jeudi 10 novembre 2011)

            Des bombes et obus à ailettes, des matraques de tranchées mais aussi des jouets d'époque sont sous vitrines, dans cet imposant bâtiment, imaginé par l'architecte Christophe Lab, dont le toit-terrasse offre un large point de vue. C'est à quelques kilomètres de là, à Monthyon, que fut tiré, le 5 septembre 1914, le premier coup de canon de la bataille de la Marne, contre-offensive victorieuse de Joffre contre les armées allemandes qui menaçaient Paris.
     
            "Les Etats-Unis et l'Allemagne voulait racheter ma collection"
     
            Jean-Pierre Verney, 65 ans, spécialiste reconnu de la Première Guerre mondiale, a cédé au musée sa collection unique pour 600.000 euros. Quelque 50.000 livres, journaux, uniformes, fusils, affiches ou encore cartes postales provenant de 35 pays ont été réunis pendant plus de 40 ans, au fil des marchés aux puces et ventes aux enchères, par ce passionné qui dit avoir "autant de respect pour un bâton de Maréchal que pour un paquet de cigarettes".
     
            "En 2004, je suis venu à Meaux pour la commémoration de la bataille de la Marne. A cette époque, le musée de Verdun ne voulait pas de ma collection, les Etats-Unis et l'Allemagne voulaient la racheter", raconte-t-il. Mais, "sachant que j'avais des objets sur toute la période 14-18, Jean-François Copé, député-maire de Meaux, a souhaité acquérir ma collection et en faire un musée", se souvient Jean-Pierre Verney. "Ici, ce n'est pas un musée militaire, ni même un musée de l'aviation, personne n'a été oublié", explique-t-il, se rappelant que son "premier objet était un tableau marchandé durant deux jours au marché aux puces de Saint-Ouen, en 1972".
     
            "Je laisse des traces de l'histoire"

            "Avec la mort du dernier poilu, nous avons passé un cap, il n'y a plus de mémoire vivante de cette guerre mais avec ce musée, on a un nouveau regard, qui est généraliste sur cette période", souligne Michel Rouger, directeur du Musée de la Grande Guerre. Ici, "on va jouer sur le ressenti du visiteur, au niveau d'une tranchée par exemple où on va s'appuyer sur les images, le froid, le confinement, la peur, la nuit", précise Michel Rouger, qui parie sur l'interactivité.
     
            Le coût de ce projet, qui va créer 30 emplois, s'élève à 28 millions d'euros, financé à 50% par la communauté d'agglomération du Pays de Meaux, ainsi que par la région, le département et l'Etat.  L'exposition permanente s'étendra sur 3.000 mètres carrés et les expositions temporaires sur 300 mètres carrés. Le musée compte également deux salles pour développer des ateliers pédagogiques, un auditorium de 115 places, un centre de documentation comprenant plus de 8.000 ouvrages, un café et une librairie. Ce musée, explique son directeur, "c'est un travail accompli, je laisse des traces de l'histoire à d'autres personnes, je suis arrivé jusqu'au bout de ce que je voulais faire".

  • Tout ce qui est Racines est bon : Les fêtes de Bayonne, c'est tout le Pays Basque...

    A Reims et à Orléans, à Beauvais, les Fêtes Johanniques et celles de Jeanne Hachette exaltent l'Histoire de France, la formation du territoire, en même temps qu'elles permettent de rendre hommage, à travers deux héroïnes majeures, à toutes ces femmes d'exception, si souvent présentes à des moments cruciaux de notre Histoire.

    En Provence, les deux pèlerinages annuels aux Saintes Maries de la Mer sont un témoignage vivant de nos Racines chrétiennes, comme le sont les deux Tours de Ville du Saint Cordon de Valenciennes, les Ostensions du Limousin, les processions de la Sanch à Perpignan, le Catenacciu de Sartène et tant d'autres encore...

    Et ainsi de suite, dans toutes les Provinces de France, ces Fêtes qui font, qui sont la France parsèment l'année de leurs manifestations colorées, qui sont autant de manifestations de l'existence d'un Peuple français, d'une Nation française, n'en déplaise aux idéologues de tout poil...

    Un peuple, une Nation, qui se sont lentement cimentées sur le socle commun que représente le peuplement et la culture Celtique : le Festival interceltique exalte, comme son nom le proclame fièrement, les traditions de ce peuple Celte qui est comme le socle sur lequel est venu se former, peu à peu, notre Nation, et qui est bien le fondement connu le plus ancien de ce qui allait devenir la France.

    A une exception près, et de taille : le Peuple et la Culture Basque...

     

    pays basque

    Les Basques constituent, en effet, une population autochtone pré-indoeuropéenne, remontant au néolithique, implantée principalement au Sud-ouest de la France et au Nord de l’Espagne, dans le Pays Basque, précisément.  Et la langue basque est l’unique isolat européen et la seule langue non indo-européenne d’Europe de l’Ouest (en linguistique, un isolat est une langue dont on ne peut démontrer de filiation - ou "relation génétique" - avec d'autres langues vivantes : la langue basque, le coréen, le japonais sont des isolats).

    C'est à cette Langue Basque, à cette Culture, à cette Terre, à ce Peuple... que sont dédiées, depuis 1932, les Fêtes de Bayonne : en rouge et blanc, pendant cinq jours, les festayres sont si nombreux (probablement plus d'un million de personnes...) qu'ils font de cet évènement l'une des Fêtes les plus suivies, non seulement de France, mais même du monde...

     

    Site officiel : http://www.fetes.bayonne.fr/ 

     

    pays basque

    Marée humaine en rouge et blanc (ici, en 2005) : être fier, et heureux, de ses Racines...

    Les "Fêtes de Bayonne", c'est, sur près d'une semaine, un million et demi de personnes qui se côtoient, se retrouvent et fraternisent, sainement et joyeusement, dans le bonheur d'être ensemble, la joie de vivre, et aussi - et surtout... - la pleine conscience et la fierté légitime d'appartenir à un peuple, à une nation, héritiers d'une authentique Culture, d'une riche et belle civilisation, de Traditions plus que millénaires...

    Tout a commencé en 1932 : cette année-là, une quinzaine d'amis bayonnais sont à Pampelune, où ils découvrent le concept de la "fête de rue" en assistant aux traditionnelles Sanfermines, les fêtes de la Saint Firmin, et leurs lâchers de taureaux dans les rues de la vieille ville (les "encierros"). Enthousiasmés, ils décident d' 'importer" chez eux, à Bayonne, en l'adaptant, ce qu'ils viennent de vivre dans la ville navarraise. La couleur traditionnelle, et officielle, en Navarre, est le "rouge et blanc" : au début, à Bayonne, ce fut bleu et blanc, mais, très vite, le "rouge et blanc" s'imposa. On peut porter l'écharpe rouge avant 22 heures, ouverture officielle de la fête, par exemple au poignet; mais ce n'est qu'à partir de l'ouverture officielle de la fête que l'on peut porter l'écharpe autour du cou, ce qui rappelle le martyre de Saint Léon, décapité à Bayonne vers 890...

     

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Le plus ancien peuplement connu : les Basques..." ...

  • Les ”printemps arabes” ? Les réponses des faits aux nuées de BHL et Compagnie...

            La Charia comme seule source du droit décidée en Libye, avant même les élections; les islamistes en tête en Tunisie; 100.000 copte ayant fui l'Egypte durant ces dernières semaines....

            C'est beau, un BHL flamboyant, genre La liberté guidant le peuple de Delacroix. Sauf que c'est ridicule, comme le tableau lui-même, et que cela vient buter sur les faits qui, eux sont têtus. Il n'y aura pas de démocratie arabe, ni en Libye, ni en Tunisie, ni en Egypte ni ailleurs (en Syrie, par exemple...). Même si les dirigeants d'avant ne valaient pas grand'chose, les billevesées de BHL et consorts ont leur réponse : ce sera charia partout et pour tous, et pays vidés de leurs premiers habitants.

            Pour l'Irak, c'était déjà bien avancé, pour d'autres raisons; pour la Syrie, les gens qui savent sont très inquiets...

            On l'a déjà dit ailleurs : pseudo "printemps arabes", vrais hivers pour les autochtones, et la vraie liberté.... 

    LIBYE CNT CHARIA MUSTAPHA ABDELJALIL.jpg

    Mustapha Abdeljalil, membre éminent du CNT-cher-à-BHL annonce la charia avant même toute élection "démocratique" (!). Il y en a qui appellent cela "printemps arabe" !.... 

            Maintenant, comme nous l'avons déjà écrit sur ce Blog, seul nos intérêts doivent compter, pour nous, en France et dans le monde. La prise du pouvoir par des islamistes purs et durs serait, certes, pour les non musulmans de ces pays, la certitude d'un avenir plus noir que rose; mais, dans un autre domaine, force est de constater que, de fait, les pays à l'Islam virulent, comme l'Iran par exemple, n'ont pas été les pires, dans le passé, en ce qui concerne l'exportation de la violence. Par contre, les pays traditionnellement - et stupidement... - dits "modérés", voire "amis de l'occident (?) comme l'Arabie ont bel et bien, eux, couvés et favorisés l'islamisme pur et dur : d'où est "sorti" Ben Laden ?..

               La France doit s'occuper d'abord de ses propres problèmes, en fonction de ses propres intérêts; et non se transformer en donneuse de leçons universelle. Ce qui ne veut bien sûr pas dire qu'elle ne doive pas s'intéresser à ce qui se passe dans le monde, et y oeuvrer en fonction, justement, de ses intérêts...

             Pour le problème qui nous préoccupe ici - radicalisation d'une bonne partie des mondes musulmans - la vraie question pour nous, plutôt que de nous immiscer dans des affaires intérieures sur lesquelles nous n'avons ni juridiction ni, du reste, aucun pouvoir, est de savoir comment réagiront les masses musulmanes que le Système a follement laissé entrer en si grand nombre chez nous.

             Si elles adoptent une attitude "modéree", pour reprendre les mots à la mode, cela ne pourra que conforter les plans de ceux qui rêvent à une sorte de grand tout universel, nivelé, uniformisé, cosmopolite et, bien évidemmment, destructeurs par là-même des particularités créées par l'Histoire; au contraire, si ces masses, ou une partie suffisamment nombreuse d'entre elles, se radicalisent, elles nourriront, en le remettant sur le devant de la scène, un vieil antagonisme de cultures (par exemple, opposition Islam/Chretienté) : ce qui va se passer sera donc intéressant à suivre, et peut-être porteurs de conséquences fort importantes.

            En un certains sens, les printemps arabes se jouent, aussi - et peut-être, pour nous, surtout - en France, dans ses banlieues et partout où des populations nouvelles ont pris une importance inédite dans l'histoire de notre vieille Nation..... 

  • La ”grande mosquée” de Marseille ne se fera peut-être pas ? Tant mieux !.....

            Le mauvais feuilleton dure depuis 2007. A l'époque, dans un Blog royaliste, un responsable local avait écrit qu'il était favorable à la construction de cette "grande mosquée" puisque, les musulmans étant là, il leur fallait bien des lieux de culte....

           L'argument nous avait semblé ne pas en être un, il nous avait paru spécieux, et nous avions retorqué que ce fatalisme nous semblait curieux, et que, les Français étant chez eux en France, jusqu'à preuve du contraire, "on" aurait peut-être pu leur demander leur avis, avant de faire venir des étrangers, et en si grand nombre. En vertu du principe simple, et vieux comme le monde : Qui paye, commande !

            Les marseillais - puisque c'est d'eux qu'il s'agit... - payent des impôts locaux de plus en plus lourds, qui se rapprochent chaque année de ce qui sera bientôt du confiscatoire. Et cela, pour une ville toujours plus sale, toujours moins sûre (ou plus dangereuse, comme on voudra...), toujours plus gangrenée - classe politique comprise - par des scandales et des corruptions en tous genre....

             Et "on" leur apprend, tout d'un coup - on en revient à 2007... - que puisqu'il y a 200.000 musulmans dans la ville, il faut une grande mosquée !

             Mais il y a, actuellement, 62 mosquées à Marseille. C'est largement suffisant pour les musulmans sincères, qui désirent pratiquer correctement leur religion, comme cela doit pouvoir être le cas dans toute société bien organisée. Dans une société saine, une société digne de ce nom, l'aspiration au spirituel doit, en effet, d'où qu'elle vienne, être respectée, et tout homme, toute femme qui cherche à s'élever spirituellement doit pouvoir pratiquer sa religion dans des conditions correctes. Tout le monde est d'accord là-dessus.

            Ce que nous disons, c'est qu'avec 62 lieux de culte, les musulmans sincères ont ce qu'il leur faut pour pratiquer correctement leur religion. Ce sont d'autres "musulmans" qui veulent à tout prix une "grande mosquée" à Marseiille (comme d'ailleurs dans toutes les villes de France), mais, là, ce n'est plus pour des motifs religieux : c'est donc à ceux-là qu'il faut refuser, selon nous, la grande mosquée, vu l'usage qu'ils comptent en faire et vu ce qu'ils ont derrière la tête. Pour les autres, répétons-le, avec 62 lieux de culte, et la liberté vraie de pratiquer leur religion, les musulmans sont mieux traités en terre chrétienne que les chrétiens en terre musulmane, pour qui le choix est, de fait, l'exil, la conversion, la mort ou une vie qui n'en est pas une....

            Ce que nous disons, aussi, c'est qu'il aurait été normal de demander son avis au peuple français "avant" (1) de faire entrer sur le sol national autant d'étrangers en aussi peu de temps (fait unique dans l'Histoire). Pour un sujet de cette importance, à savoir la constitution physique du peuple, est-il normal que les autorités légales ne consultent pas le peuple, pourtant réputé souverain ? Or, c'est bien ce qui s'est passé - et qui se passe depuis 1975 - : les autorités légales "changent le peuple", physiquement cette fois-ci, pourrait-on dire, après l'avoir une première fois changé dans son esprit, dans son mental, dans son moral, depuis Jules Ferry (celui qui voulait organiser l'humanité sans Dieu et sans Roi...) et l'instauration d'un Ministère de la des-Éducation nationale qui a appris aux Français une vision deformée et tronquée de leur Histoire, bien propre à les dresser contre leurs propres Racines......

            Nous avions publié une courte note en 2009 sur ce sujet : l'idée nous est venue de la repasser, pour voir si elle tenait toujours la route, et si les faits l'avaient infirmé ou confirmé. Qu'on en juge :

           mosquee marseille.pdf 

    (1) : Avant de changer autoritairement les paysages urbains, les nourritures dans les cantines, les horaires dans les piscines, les usages dans les hôpitaux etc...bref, et tout simplement, notre mode de vie et nos façons de faire ancestrales...

  • Les abus du nouvel Ancien régime : on ”supprime” la Justice, c'est tellement plus simple !......

               En auront-ils parlé, en leur temps, les révolutionnaires, des abus de l’Ancien Régime ! Et l'histoire officielle, celle des Michelet et du trop fameux Mallet Isaac, par exemple, les auront-ils ressasés !

               Mais on voit bien que, deux siècles après la merveilleuse Révolution (!), 130 après l’instauration de la République et l’installation du merveilleux Système (!), les abus sont toujours là, et que, de ce point de vue, le-dit Système, qui prétendait régénérer à tour de bras, n'a rien régénéré du tout; il a échoué; il n’a pas tenu ses promesses, il a terriblement vieilli, et surtout terriblement mal vieilli. 

               Au point qu'il est devenu lui-même le nouvel Ancien régime, croulant sous ses promesses non tenues et ses échecs flagrants; et, n'en déplaise à Michelet eu au Mallet Isaac, sous ses abus !.....

               L'épisode de ce qui n'est rien d'autre que l'escamotage de l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris en est un des exemples les plus éloquents : petit retour en arrière.....

    chirac emplois fictifs.jpg

    Petits arrangements entre amis, du même Pays légal, de la même Classe politique.....

                Le Conseil de Paris a tourné ce lundi 27 septembre une page importante de son histoire en validant le projet d'accord d'indemnisation de la Ville par l'UMP et Jacques Chirac dans la fameuse affaire des emplois fictifs : une écrasante majorité des 163 élus ont  voté pour - à savoir le groupe PS (77 élus), PCF-PG (8 sur 10 élus), UMP (51), Nouveau centre (11 sur 12). Mais le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, a été contraint de monter plusieurs fois au créneau pour justifier cette décision qui fait grincer des dents jusque dans les rangs de son parti, expliquant qu'il "ne faut pas confondre justice et vengeance".

                Devant la polémique sur le projet d'indemnisation de la municipalité par Jacques Chirac et l'UMP dans cette affaire des emplois fictifs, Bertrand Delanoë affirme avoir appliqué "vérité, reconnaissance des faits et réparation". Ben voyons ! Ce qu’il faut, surtout, c’est ne pas exclure la Justice, en passant par-dessus elle, en la remplaçant par des petits arrangements entre amis…..

                Dur à avaler pour Bertrand Delanoë, les 9 élus Verts, d'habitude alliés de l'exécutif, ont voté contre ce protocole qu'ils qualifient de "faute politique" et de "déni de justice". Ils ont accusé le maire et l'UMP de "s'être mis d'accord en catimini".

                Sur ce point précis, et pour cette fois, on ne peut qu’être d’accord avec leur position…..

                La ville récupérera exactement 2.218.072,46 euros et renoncera du même coup à être partie civile au procès, ce qui mettra Jacques Chirac dans une position plus favorable. Il fera face à un banc des victimes déserté, en plus d'une accusation vraisemblablement passive, le parquet ayant requis un non-lieu dans la procédure.

                Mais il y aura peut-être deux pépins dans cette belle machine bien huilée, deux grains de sable qui peuvent, peut-être, apporter quelques surprises :

                - Alexis Corbière.pdf

                - Emplois fictifs du RPR.pdf

                Qui vivra, verra !..... 

    mallet_isaac.jpg

    L'Ancien régime, ses abus ? Mais, c'est maintenant, et c'est ce régime !.....