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Mardi 29, France 2 ! Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi...

       France 2 présente, mardi prochain, le troisième et dernier volet de la trilogie versaillaise de Thierry Binisti : après Versailles, le rêve d'un roi (consacré à Louis XIV) et Louis XV, le soleil noir, voici le dernier volet, consacré à Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi.

        Si on nous permet quelques instants de jouer les critiques cinématographiques, redisons rapidement que le premier film nous avait paru bon/très bon, mais le second faible, franchement faible. On ne parle pas ici, bien sûr, des aspects matériels et techniques du film, mais du côté "politique" de l'oeuvre.

         Si le premier film rendait bien compte de l'action du Grand roi et du pourquoi ( ou "des" pourquoi...) de ce qu'il avait fait, le second évoquait à peine l'Histoire, s'engluant dans une longue peinture de coucheries et de ce qui s'apparente à de la dépression. Cet aspect des choses a très certainement existé pendant le règne de Louis XV, ne rêvons pas, mais il y a eu tout de même, aussi, bien d'autres aspects dans ce Siècle de Louis XV, pour reprendre le titre du magistral ouvrage de Pierre Gaxotte : traces de cela dans le second film ? Rien, ou quasiment rien; occulté à 99,99%.....

        On attend donc le troisième volet. Mais avec un peu d'espoir, si l'on s'en tient à ce que nous disent les critiques professionnels qui, eux, ont déjà vu le film. Faut-il s'atttendre à quelque chose d'aussi "intéressant" que le superbe L'évasion de Louis XVI que proposait France 2 le mardi 24 février, et qui a réuni 2.691.000 téléspectateurs, soit 10,3% de parts d'audience ? Et dont nous avons dit tout le bien que nous pensons : 

                  L'évasion de Louis XVI France 2.pdf

         Probablement pas, mais, si l'on regarde la critique de Marie-Lorraine Roussel (1) il faut s'attendre à un regard somme toute bienveillant et amical sur un personnage par certains côtés - c'est la "thèse" du film... - shakespearien. En tout cas, on sera bien loin des bien lointaines caricatures grossières et mensongères : le roi y est montré comme il l'était, avec "sa bonté naturelle et ses velleités de changement... désireux d'aider son peuple, conscient du caractère indispensable des érformes..."; le fil montrera l'égoïsme des privilégiés et leur "immobilisme mortifère". Marie-Lorraine Roussel nous annonce, de plus, "une formidable interprétation et (un) esthétisme gracieux", "le décor exceptionnel de Versailles offre des plans de toute beauté..." : ce qui ne gâche rien....

        Donc un Louis XVI vu comme un homme au destin tragique, absolument pas préparé - mais personne ne l'était... -  au type de bouleversement totalement inédit qui allait se produire; et totalement dépassé - mais tout le monde le fut... - par les évènements... 

        Attendons mardi, donc, mais une chose semble maintenant acquise : une page est bel et bien tournée, celle des grossières dénaturations et des désinformations aberrantes. On se met maintenant à jeter sur l'Histoire un regard libéré du poids des mensonges, et cela, en soi, c'est une bonne chose, et indispensable...

        fc louis XVI.jpg 

(1) : Dans Famille chrétienne n° 1767, du 26 novembre au 2 décembre)

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