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  • Retour sur la descente d'un Mirage 2000 en Bosnie, ou : nos excellents amis, les Etatsuniens.....

                Sur France info, ce mercredi 18 août, dans leur rubrique Le vrai du faux, Matthieu Aron et Franck Cognard livrent une excellente chronique de ce qui s'est réellement passé en Serbie, lors des bombardements de ce pays par l'Otan, en 1995.

                Notre gouvernement nous avait embringué dans cette affaire, nous mettant ainsi à la solde des États-Unis, dans un conflit qui ne nous concernait pas directement. et pour bombarder un peuple européen, qui avait été plusieurs fois notre allié.

                On va voir, avec cette chronique de France info, que les Etats-Unis nous ont - commercialement - récompensés d'une drôle de façon. Amis militaires, mais ennemis commerciaux; loyaux au combats, mais déloyaux aux contrats, ils étaient, en fait, en coo-pétition avec nous pour les ventes d'armes (en l'occurrence, Mirage 2000 contre F16)

                Le bilan de leur coup tordu se lit dans les chiffres: vente de Mirage 2000 : 601 appareils; de F16 : 4300 ! une illustration du dicton : fai de bèn a Bertrand, te lou rènd en... 

                Mais, écoutez plutôt... :

    Mirage-2000-1.jpg
    Le Mirage 2000 de Dassault Aviation (vendu à 601 exemplaires).....

    La descente d'un Mirage en Bosnie. Le 30 août 1995, l’Otan engage des opérations aériennes au-dessus de la Bosnie.

                Un Mirage 2000N K2 de l’Escadron de chasse 2/3 Champagne bombarde la région de Pale, fief des Serbes de Bosnie, durant la campagne de bombardement de la Bosnie-Herzégovine. Alors qu’il reprend de l’altitude le Mirage essuie des tirs de missiles. Le pilote et le navigateur parviennent à s’éjecter, et leur descente en parachute est filmée en partie par un second avion.

                Très vite la rumeur court : si le Mirage a été touché c’est que le système de défense antimissile n’a pas fonctionné correctement. Une rumeur que Dassault ne peut pas démentir à l’époque.

    http://www.france-info.com/chroniques-le-vrai-du-faux-2010-08-17-la-descente-d-un-mirage-en-bosnie-476916-81-478.html

    F 16.jpg
    ...et son rival états-unien, le F16 (vendu à 4.300 exemplaires).
    Merci, qui ?....
  • A propos de l'article de Libé sur le Prince Jean....

    La dernière page de Libération, toute entière consacrée au Prince Jean, le 14 juillet dernier, a suscité de nombreux commentaires et réflexions.

    Parmi ceux-ci, l’article, particulièrement bienvenu, pour donner une exacte définition du positionnement des Princes par rapport à la pensée maurrassienne, de Michel FROMENTOUX, dans Action Française 2000 d’août 2010.

    Nous croyons utile de le publier ici :

    prince jean libération.jpg
    La photo qui illustre l'article de Libé

    « Le 14 juillet dernier, alors que la République célébrait la Fédération, le quotidien Libération nous a surpris en consacrant une page au prince Jean de France, duc de Vendôme. Aperçu.

    Pour son numéro daté du 14 juillet, Libération a offert à ses lecteurs un cadeau que certains ont pu trouver insolite mais qui offrait une excellente cure de « libération » des esprits intoxiqués par les « nuées » conformistes. Christophe Forcari, semblant, un tel jour, jouer au farceur, s’est tout simplement entretenu avec le prince Jean, duc de Vendôme, héritier du trône de France.

    Aussitôt réglées les questions d’étiquette, on est passé au « portrait presque dynastique » : le prince, posant avec son fils le petit prince Gaston, montre « son ambition de réintroduire la famille de France », et non un individu épris d’aventure politique, « dans le débat public ». Il se veut le porteur de « valeurs que certains peuvent effectivement juger anachroniques, au-delà des clivages politiques ». Il s’agirait d’incarner « une France rassemblée » et « des repères dans une société qui n’en a plus ». Christophe Forcari commente avec justesse : « Des principes qui font du souverain le garant de l’unité nationale, le visage de tous les Français et la conscience morale contre certaines dérives de la société… »

    Le prince ajoute : « la royauté, oui mais pas la monarchie », se défendant, dit Christophe Forcari, « de mener le combat d’un Charles Maurras ». Des esprits trop systématiques seront peut-être étonnés par ce propos, mais à qui viendrait-il l’idée de se demander si Hugues Capet, Philippe Auguste, saint Louis, Charles V, Henri IV, Louis XVIII étaient maurrassiens ? Ce sont eux et les autres rois de la lignée qui, sans plan ou système préétabli, ont réalisé autour d’eux l’unité et la continuité nationales. Et c’est en étudiant leur pratique éprouvée que Maurras a dégagé les grandes lois du salut de la France, notamment celle de l’empirisme organisateur. L’actuel héritier de la couronne recueille dans son héritage même sa formation ; la question de savoir s’il se réfère à une doctrine n’est pas l’essentiel. Il lui suffit d’être, et d’être à la place où il est, pour être bienfaisant, parce qu’alors il agira au seul nom du bien commun et dans l’intérêt de sa descendance qui se confond avec celui de l’avenir de la France. Cela dit, Maurras reste essentiel pour créer un état d’esprit royaliste dans la France d’aujourd’hui, mais lui-même n’aurait pour rien au monde revendiqué un roi qui fût celui des maurrassiens.

    Michel FROMENTOUX »

    Action Française 2000 n° 2799 d’août 2010

     

  • En marge du Festival : protestation, à Cannes, contre le film de Bouchareb...

                  Le 21 mai, à 10 heures, Lionel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, sera devant le Monument aux morts de Cannes, non loin du Palais des Festivals. Il sera accompagné du maire de la ville, Bernard Brochand, et de Christian Kert, député UMP de Salon. Leur but est de protester contre le film Hors la loi, projeté au cours du Festival de Cannes. Un film, dit Lionel Luca, qui "risque d'attiser la haine des jeunes français d'origine algérienne contre la France et son armée". Ce qui est "irresponsable", selon lui (1).

    lionel luca.jpg

                 Lionel Luca, lorsqu'il évoque le massacre de Sétif du 9 mai 1945 -sujet du film de Bouchareb- note d'abord que le Service historique des Armées "a relevé des erreurs factuelles dans le scénario"; fait valoir aussi, à juste titre selon nous, que ce massacre -aussi horrible soit-il, et que nul ne conteste- a eu lieu au lendemain de l'assassinat d'un millier de personnes favorables à la France ("musulmans" et "européens" confondus)  et qu'il s'agissait là, dans ce massacre qui fut le prélude (la cause, le prétexte... : qu'on prenne le mot qu'on voudra....) du massacre de Sétif, non pas d'une "démonstration anticoloniale et nationaliste, mais déjà d'une manifestation islamiste organisée par des proches des Frères musulmans et du mufti antisioniste et pro-nazi de Jérusalem."

                 Lionel Luca ajoute -citant de Gaulle, qui évoque très brièvement cela dans ses Mémoires... (2)- que ce massacre est à "replacer dans le contexte d'un soulèvement des arabes anti-français à Damas, soutenus par les Anglais."

    (1) : On sait ce que nous pensons de ces Français de plastique (qu'ils soient de la première, deuxième ou troisième génération) à qui l'on a donné une nationalité qu'ils n'ont pas forcément toujours souhaitée, que parfois même ils n'ont pas demandé, et qu'ils éxècrent bien souvent. La république idéologique en a fait des français légaux, "sans avoir l'esprit ni le coeur français", pour reprendre la formulation du père de Foucauld. Mais nous rendons compte, ici, de la démarche de Lionel Luca, député, qui est membre du Pays légal, et qui doit donc bien se battre à l'intérieur du Système: pas forcément facile....

    (2) : «  En Algérie, un commencement d'insurrection survenu dans le Constantinois et synchronisé avec les émeutes syriennes du mois de mai a été étouffé par le gouverneur général Chataigneau. » (Mémoires de Guerre). Le communiqué du Gouvernement Général le 10 mai est plus direct: « Des éléments troubles, d'inspiration hitlérienne, se sont livrés à Sétif à une agression armée contre la population qui fêtait la capitulation de l'Allemagne nazie. La police, aidée de l'armée, maintient l'ordre et les autorités prennent toutes décisions utiles pour assurer la sécurité et réprimer les tentatives de désordre. »

  • Education : Une grève de plus… pour rien

                SOS Education a publié hier, lundi, un communiqué relatif aux deux jours de grève décidés par le Snes en cette période de rentrée scolaire : deux jours, puisque la grève de lundi a précédé la journée d'action d'aujourd'hui. 

              Tout le monde a relevé le fiasco complet que fut cette journée (!) d'hier dans les Collèges et Lycées; un fiasco total, que les manifestations d'aujourd'hui vont probablement permettre de faire oublier....

              Il n'empêche : sur le fond du problème, la réponse de SOS Education à la démagogie du SNES est pertinente : ce n'est pas de plus d'argent que l'école a besoin (de l'argent que les syndicats enseignants gèrent en partie eux-mêmes : on comprend pourquoi ils en demandent toujours plus !...); c'est de retrouver le sens de sa mission (retrouver les intuitions de ses origines, pour parler comme Jean-Paul II...), et d'avoir le courage - à tous les niveaux... - de mener une politique d'effort(s).....

    Collèges et lycées: une grève pour réclamer plus de moyens ne changera rien.

    A l’heure où le système éducatif échoue de plus en plus dramatiquement à instruire correctement les élèves pour qu’ils s’en sortent, le SNES, syndicat d’enseignants présent dans les collèges et les lycées, appelle une fois de plus à la grève ce lundi 6 septembre 2010. Il est fort à parier que cette grève sera peu suivie. Parents et professeurs ont d’autres revendications que de réclamer toujours plus d’argent.

    En effet, en cette rentrée des classes 2010/2011, c’est un appel de bon sens que parents et professeurs qui soutiennent SOS Éducation souhaitent lancer. Ils tiennent à rappeler que : aucune grève, aucune ligne budgétaire ne règlera les problèmes qui minent nos écoles en profondeur.

    Nos collèges et nos lycées manquent avant tout de moyens réglementaires pour faire respecter la discipline dans les classes d’une part, et d’autre part de concentration des élèves sur le travail à fournir et les efforts à produire pour réussir.

    Se centrer sur ces valeurs fondamentales, voilà un programme de base pour nos gouvernants et nos écoles pour la réussite de tous les élèves dans les années à venir. Il n’est besoin d’aucune grève pour l’appliquer mais de courage à tous les niveaux de la hiérarchie : du ministre aux professeurs en passant par les chefs d’établissements, les recteurs et les inspecteurs.

  • Tunisie : le seul « problème » qui doit nous importer, en réalité, après la chute de Ben Ali…

            ….ce n’est certes pas une discussion sans fin et oiseuse sur les qualités et défauts de l’ex régime et de l’ex homme fort : cela ne concerne que les Tunisiens, et on laissera pérorer sans fin les donneurs de leçons impénitents, qui se mêlent des affaires internes du monde entier, décernant bons et mauvais points, et donnat des leçons de « morale » ( !) alors qu’ils sont les héritiers d’un Système né dans et par la Terreur, et coupable - d’une façon imprescriptible - d’un génocide toujours nié deux siècles après…..

    TUNISIE CONTRE BEN ALI.jpg

    Paris, 15 janvier, 14 heures. Sans sombrer dans la psychose, c'est bien une cinquième colonne qui se trouve en France. La question ne sera bientôt plus "Que se passera-t-il, si ...?" mais "Que se passera-t-il, quand...?"

            Le seul problème, pour la France et pour le monde, est de savoir si c’est l’islamisme qui va tirer les marrons du feu ; et si, par un effet domino toujours possible, d’autres pays (l’Egypte, en premier ?...) vont basculer dans une iranisation, une libanisation des plus dangereuses pour les rapports internationaux.

            Mais pas seulement... car il ya plus grave encore que la déterioration des rapports internationaux : il y a la société française et la bombe à retardement que constitue la présence en son sein d'une population maghrébine que l'on a follement laissé s'installer chez nous, et dont le nombre - inconnu exactement - atteint un niveau insensé.

            600.000 Tunisiens officiellement reconnus, mais probablement un million; et combien d'Algériens, et combien de Marocains, dont on sait qu "ils ne seront jamais français à 100%" comme le déclarait, en son temps, Hassan II à Anne Sinclair.

            Comment réagiront-ils, sur notre sol, ces immigrés, français de plastique pour certains, mais sans avoir - pour reprendre l'expression du Père de Foucauld - "l'esprit ni le coeur français" ? Oui, comment réagiront-ils si la Tunisie tombe, demain ? Puis l'Egypte ? Puis, pourquoi pas - pourrie et corrompue comme elle l'est - l'Algérie, après demain ? Une Algérie dont on résume assez bien l'état dans Libération où l'on a pu lire tout récemment que, pour la camarilla au pouvoir, diriger c'est "gérer la rue à la trique, et vivre dans le luxe" ?...

            Le problème, lorsqu'on joue avec le feu, c'est qu'il est très fréquent que l'on se brûle. Et, si c'est avec des bombes, qu'elle vous explosent à la figure. Nous y sommes, peut-être, ou nous n'en sommes pas loin.....

  • Pédophilie/Propos de Benoît XVI : la balle est dans le camp de la ”cléricature médiatique”...

           Comme chaque année, fin décembre, s'est déroulée la traditionnelle rencontre du Pape avec le Sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l'Etat de la Cité du Vatican pour l'échange des vœux de Noël. Passant en revue les principaux évènements de l'année, Benoît XVI a d'abord évoqué l'Année sacerdotale, puis il a ajouté :

            "Mais nous ne pouvons pas non plus passer sous silence le contexte actuel où il nous est donné de voir ces évènements (les actes de pédophilie dans l'Église, ndlr). Il existe un marché de la pornographie concernant les enfants qui semble, en quelque sorte, être de plus en plus considéré par la société comme une chose normale. La dévastation psychologique des enfants dont l'humanité est réduite à l'état de marchandise, est un signe effrayant de notre époque...

            ...Pour s'opposer à ces forces, nous devons jeter un œil sur leurs fondements idéologiques. Dans les années soixante-dix, la pédophilie apparut comme une théorie conforme à l'homme et à l'enfant. Elle fait pourtant partie d'une perversion de fond du concept d' "ethos"... Rien ne serait en soi bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la finalité poursuivie... La morale est remplacée par un calcul des conséquences et cesse ainsi d'exister. Les effets de telles théories sont aujourd'hui évidents. Jean-Paul II, dans son encyclique Veritatis Splendor, a indiqué avec une force prophétique dans la grande tradition rationnelle de l'ethos chrétien, les bases essentielles et permanentes de l'action morale. Aujourd'hui, ce texte devrait être remis d'actualité comme chemin de formation de la conscience..."

            Cohn Bendit - entre autres... - a dû se sentir visé, mais c'est surtout la réaction des faiseurs de mode et d'opinion que l'on attend.

            En vain jusqu'à présent, il faut bien le reconnaître.

            Eux qui, à propos de la pédophilie dans l'Église, ont cogné dur sur Benoît XVI - qui n'y était pour rien, et qui est le premier pontife à avoir, justement, pris le problème à bras le corps... - alors qu'ils ne protestent guère lorsque le Système médiatique auquel ils appartiennent donne comme modèle à la terre entière, par exemple, un Michael Jackson, dont le comportement envers les mineurs reste éminemment douteux....

  • Désastre de l'Ecole : le Pacte immoral, de Sophie Coignard...

           A méditer... :

            - "...Quand j'étais ministre de l'Education nationale, j'ai tout de suite vu que, parmi les hauts fonctionnaires et les Inspecteurs généraux, la moitié était à fusiller, et l'autre à pendre..." (Jean-Pierre Chevènement).

            - Un élève en fin troisième de 1976 sortait du collège avec, dans sa besace intellectuelle, 2800 heures de Français depuis le cours préparatoire. En 2004, il en avait eu 800 de moins — soit deux ans et demi de cours de moins. Comme si, dit suavement Sauver les lettres (http://www.sauv.net/horaires.php), « il était passé directement de cinquième en seconde »

    ecole sophie coignard.jpg

    Albin Michel, 281 pages, 19,50 euros

    1. Présentation de l'éditeur

            Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d'admission parallèles. Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n'arrivent pas à les faire appliquer. Des enseignants qui font faire des dictées en cachette. Le Capes que l'on donne à des candidats qui n'ont pas eu la moyenne et qu'on lâche ensuite dans des classes difficiles. Une pédagogie " nouvelle " où l'orthographe n'est plus une fatalité mais " une matière à discussion ". Après la nomenklatura, l'omertà, la franc-maçonnerie, entre autres sujets sensibles, Sophie Coignard met à nu l'Éducation nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats : tous ceux qui depuis vingt-cinq ans mènent l'école à la ruine. Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité. À l'origine de cet immense gâchis, un " pacte immoral " entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient nos enfants par pur cynisme. Ceci n'est pas un livre sur l'éducation. En tout cas pas seulement. C'est d'abord un document féroce et un récit effarant sur l'hypocrisie et la lâcheté du pouvoir.

    2. L’avis de Jean-Paul Brighelli :

    http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/01/28/sophie-coignard-le-pacte-immoral.html

    3. Sur France info, Sophie Coignard dans la rubrique de Philippe Vallet :

    http://www.france-info.com/chroniques-le-livre-du-jour-2011-01-31-le-pacte-immoral-comment-ils-sacrifient-l-education-de-nos-enfants-de-512574-81-176.html

  • Violence(s) scolaire(s) : d'accord avec... Jean-Philippe Chauvin...

             Lu sur son Blog ( http://jpchauvin.typepad.fr/ ) à propos des violences au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et de l'autisme du Ministre:  

              ".....Il y a une certaine ironie à voir le ministre d’un président qui doit son élection à une vive campagne sur la lutte contre l’insécurité s’interdire de répondre à ce qui a fait le succès de son maître : car, que demandent les enseignants qui se sentent en danger sur leur propre lieu de travail ? La sécurité ! On est loin du discours libertaire des années 70 qui considérait, dans une sorte de rousseauisme contemporain rebaptisé « pédagogisme », qu’il fallait « mettre l’élève au centre du système » sans lui imposer d’autorité, ni celle du savoir ni celle du professeur, ce qui a laissé la porte ouverte à un véritable « ensauvagement » d’enfants sans repères et, en définitive, victimes de l’abandon des fondamentaux de toute instruction publique et victimes aussi de la prégnance des messages d’une société de consommation devenue jungle…

    violences scolaires lycée adolphe cherioux.jpg

     

                Si M. Chatel avait été logique avec les slogans de son propre camp, il aurait répondu de suite favorablement à la requête des enseignants en soulignant au passage combien la sécurité était une condition indispensable au bon fonctionnement des institutions scolaires mais aussi civiques : sans doute aurait-il oublié que la « grande question de l’Ordre » n’est pas qu’une question de simple sécurité scolaire mais aussi d’institutions politiques, d’état d’esprit et d’une autorité qu’il s’agit de mettre à sa juste place, de restaurer pour ne pas avoir besoin de l’imposer, mais qu’importe ! Il aurait été ferme et n’aurait pas discuté, mais agi sans trop s’inquiéter de l’intendance qui, comme le disait le général de Gaulle, « suivrait » : il est des urgences qu’il faut savoir appréhender et auxquelles il faut savoir promptement répondre pour éviter qu’elles ne mettent en péril tout l’édifice… Avec cette affaire, M. Chatel était en position favorable : il a tout gâché parce qu’il n’a rien compris et qu’il n’a voulu voir que la question comptable ! Petits calculs en définitive bien vains et fermeté de mauvais aloi à l’égard des professeurs qui demandaient, encore plus que des moyens, un peu de considération et d’écoute. Et l’insécurité semble désormais oubliée par le ministre : oui, décidément, suprême ironie !"

  • Actualité de la pensée d'Action française, par Pierre de Meuse

    Au titre des conférences-vidéo que nous publions en ce moment, celle-ci figurera parmi les plus marquantes, les plus intéressantes.

    Récemment, dans l’admirable conférence que nous avons mise en ligne il y a quelques jours, Pierre BOUTANG créditait MAURRAS d’avoir eu raison en posant les nations comme restant le fait politique majeur de notre temps.

    Ici, Pierre de MEUSE* reconnaît le même succès, la même pertinence à sa critique de la démocratie idéologique.

    Ceux qui s’intéressent à la politique et à notre royalisme en profondeur, non à leur folklore, écouteront avec bonheur cette réflexion critique** sur l’héritage maurrassien.

    « Autrefois, il y avait l’Action française » et, même si ses succès et ses échecs doivent être passés au crible de l’analyse et de l’expérience, ce que fait, ici, Pierre de MEUSE, de façon, d’ailleurs, très maurrassienne, elle fut une grande voix, une grande œuvre de salut national, dont un équivalent manque cruellement à notre triste aujourd’hui. 

    On peut discuter à l’infini sur les voies et moyens – du moins ceux qui sont raisonnables et sérieux – de faire avancer notre royalisme, si « improbable » que soit aujourd’hui son aboutissement. Mais, d’un autre côté, l’effondrement du « système » apparaît, aujourd’hui, tel que l’on aperçoit tout aussi mal les perspectives de sa survie.

    Depuis sa jeunesse, Pierre de MEUSE appartient à « la grande maison », à la famille de ceux qui, même aujourd’hui – se sentent, se reconnaissent, profondément, héritiers, au moins dans sa partie pérenne, de l’Action française. Même si ce doit être, comme il est naturel, sous bénéfice d’inventaire.

    On n’est pas obligé d’adhérer à toutes ses analyses, à toutes ses conclusions. Simplement, nous partageons le même royalisme. Et selon l’expression de Pierre BOUTANG, modeste, lucide, mais non sans espérance, simplement le même royalisme, « non encore abouti ». 

                                                    Première partie:

     

                                                            Deuxième partie :

     

    * Pierre de MEUSE est Docteur en Droit ; spécialiste du Droit des Assurances ; professeur à l’Ecole supérieure de Management ;  auteur de plusieurs livres dont les suivants : « Les contradictions de la Droite », « L'Eglise et les cathares » (Tempora), « Droit pratique de l’assurance » (Sudyrama)

    * Conférence dans le cadre du CRAF

  • Nouvelles du Blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Après plusieurs mois de progression régulière, les quinze premiers jours de mars ont marqué une stabilisation des visites et des visiteurs uniques; espérons que cette pause soit le prélude à une nouvelle période de progression, qui nous permette de toucher toujours plus un public nouveau....

                Dans les Ephémérides cette semaine: Louis XVII, l'enfant massacré; Frédéric Mistral, Jean Guitton, Lully, les frères Lumière, Henri IV...; mais aussi le pont de Normandie, Spot 4, la Bauxite, la carte à puce...; les cisterciens, l'Institut, Nice et la Savoie, Chateaubriand et l'assassinat du duc d'Enghien....

                Sinon, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité): 

                  

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Où l'on reparle du père Zanotti...
    • Lundi : Grands Textes (XX): Civilisation, par Charles Maurras.
    • Mardi : Quand Florence Aubenas, volens nolens, parle elle aussi de l'échec du merveilleux système.....
    • Mercredi : Delenda est la Halde...
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu" (4/7).
    • Vendredi : L'Airbus A 400 M...
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: La détente du dimanche: inattendu et surprenant, beauté des chiffres...
    • Lundi: Les profs épinglés....
    • Mardi: Prêt à affronter les défis d'aujourd'hui, le Prince Jean....
    • Mercredi: Encore et toujours Super Pédago !....
    • Jeudi: Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...(6/15).
    • Vendredi: Les racines chrétiennes de la France, dans La revue de l'Histoire...
    • Samedi: Royalisme aujourd'hui....

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Fondation de l'abbaye de Cîteaux. Assassinat du Duc d'Enghien. Louis XVIII organise l'Institut. La première carte à puce. Décès: Jean Guitton.

    ·       Lundi : Entrée d'Henri IV à Paris. Mort de Lully. Présentation du premier film des frères Lumière. Pose de la première pierre du Pont de Normandie.

    ·       Mardi : Découverte de la bauxite. Création du parc naturel des Pyrénées. Lancement du satellite SPOT 4.

    ·       Mercredi : Nice et la Savoie deviennnent françaises.

    ·       Jeudi: Mort de Frédéric Mistral

    ·       Vendredi : Ferdinand Foch nommé Généralissime. Création du parc naturel des Ecrins.

    ·       Samedi : Naissance du duc de Normandie, futur Louis XVII.

  • 12 Mesures pour 2012....

    12 MESURES POUR 2012 1.jpg
    Editeur : François-Xavier de Guibert, 144 pages, 12,35 euros
     
                Gérard Leclerc, dans France Catholique, et Xavier Walter, dans Politique Magazine, ont l'un et l'autre présenté cet ouvrage de François Billot de Lochner. Pour lui, les "douze mesures" sont : 
                - Rétablir la liberté d’expression
                - Protéger la femme et l’enfant
                - Garantir l’ordre public
                - Rétablir l’excédent budgétaire
                - Réorganiser un service national
                - Sanctuariser la famille
                - Reconstruire le système monétaire international
                - Revisiter la loi Veil
                - Décider de l’Union européenne
                - Remettre le travail au cœur de la société
                - Stopper provisoirement les flux d’immigration 
                - Libérer l’enseignement.
     
                 Changer de cap et revenir à nos fondamentaux, afin que la France retrouve le goût de la vie : tout cela rappelle à Xavier Walter cette pensée du Comte de Paris, désireux de s'adresser aux "esprits libres qui essaient de faire entendre les adjurations de la raison et de la sagesse".....
                 Voici le lien permettant de lire l'article de Gérard Leclerc :
                 Et voici celui renvoyant à l'article de Xavier Walter : 12 MESURES POUR 2012.jpg

  • D'accord avec... David Barbaud (de SOS Education) : A quand la fin des Sciences de l'Education ?

                Ce n'est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière....

                Nous relayons aujourd'hui un nouveau papier plein de bon sens de David Barbaud, de SOS Éducation; ce bon sens qui manque tant au Ministère de la des-Education nationale. Le sujet en est ces pseudo sciences de l'Education, genre de Bibledes pédagogistes, pour qui l'on peut faire  à peu près n'importe quoi, mais surtout pas, surtout plus, ce que l'on faisait "avant".

                 Et qui, pourtant, marchait bien. Alors que ce qu'ils imposent maintenant porte un autre nom : le désastre de l'éducation....

    sos education.jpg

    À quand la fin des Sciences de l’Éducation ?

                Les procès régulièrement intentés contre cette pseudo-science sont essentiellement le fait de professeurs de terrains. Cette levée de bouclier, aujourd’hui de plus en plus médiatique, n’empêche nullement les disciples de cette religion (car c’en est une) de sévir encore et toujours au sein des rectorats, des inspections régionales et des programmes officiels.


                « L’enfant au centre du système », doit construire son propre savoir, dans une relation « maïeutique » entre l’apprenant et son « prof’ » qui lui permet d’accoucher d’un savoir finalement inné dans une illumination purement christique (un comble pour une idéologie largement inspirée du mouvement anarchique).

                Pour résumer, fini le par-cœur, fini la relation verticale du maître qui sait et de l’élève qui reçoit. Position horizontale du professeur sans estrade, un parmi les autres, sans autorité, sans même parfois de savoir propre. L’enseignant, privé de l’aura et du prestige que devrait conférer son savoir et son statut de transmetteur devient le jouet de l’enfant roi (parfaitement bien montré par Pierre Richard dans ce film si visionnaire « le Jouet », sorti en 1976).

                Pourtant si les établissements scolaires n’ont pas tous encore explosé, c’est grâce aux professeurs qui vivent une bonne partie du temps avec les élèves et ont récupéré l’autorité éducative le plus souvent délaissée par des parents dépassés et par une administration frileuse. Il ne faut donc pas s’étonner de la multiplication des « bavures » dans nos salles de classes (gifles, cris, rapports de force continuels, etc.). Il faut être particulièrement solide physiquement et mentalement pour assumer la charge d’enseignant. Les plus faibles sont piétinés. Impitoyablement. Les plus charismatiques survivent et obtiennent un calme relatif. Un enfant est un petit animal qui teste l’autorité de ses aînés. C’est ce qu’ont totalement oublié nos bonnes âmes des sciences de l’Éducation. Nous en subissons les conséquences. De plein fouet. 

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    Philippe Meirieu, grand ayatollah s'il en est du pédagogisme....
  • Un nouveau Pdf: Lazare Carnot, aux sources des Totalitarismes et des Génocides modernes...

                La rédaction des Ephémérides nous a amené, pour la journée du 13 mai, à parler de Lazare Carnot (né le 13 mai 1753).

                On sait qu'un juge d'instruction doit instruire à charge et à décharge. Voilà pourquoi, au moment d'évoquer ce personnage ambigu, cette personnalité double, nous avons voulu commencer par rappeler ses compétences scientifiques mondialement reconnues, et l'étendue de ses dons et de son intelligence, par lesquels il fait honneur au nom français.

                Nous avons rappelé aussi qu'il avait contribué de toutes ses forces, avec quelques autres, à la création de l'École polytechnique...

                Mais il y a l'autre face du personnage, nettement moins glorieuse, en dépit de l'histoire officielle. On ferait mieux de dire l'amnésie officielle, et le révisionnisme/négationnisme historique des vainqueurs et du système installé au pouvoir...

               Cette autre face, elle est tragique. Et, pour l'évoquer, nous avons choisi la sobriété. Nous nous sommes interdits d'émettre le moindre jugement, et nous nous sommes contentés de proposer le résumé le plus complet possible de ce qui s'était passé, sans y ajouter quoi que ce soit: ni commentaire, ni explication, ni appréciation, ni aucun développement de quelque nature que ce soit.

                Nous avons laissé parler les faits, et les personnages: Turreau, Francastel, Fayau, Barrère de Vieuzac, Grignon, Westermann, Lequinio et, bien sûr, Lazare Carnot.

                Ce résumé, vous le trouverez dans ce Pdf que nous vous proposons maintenant.

                La conclusion s'impose d'elle-même: on est bien, avec les décrets Carnot du 1er août et du 1er octobre 1793, aux sources des Totalitarismes et des Génocides modernes.

                Oui, Hitler, Staline, Mao, Pol Pot... sont bien les enfants de Robespierre, de la Convention et de ... Lazare Carnot.

                Pour lire ou télécharger ce Pdf, cliquer sur le lien suivant: CARNOT.pdf

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  • La ”punition/récompense” du prof désobeisseur

                 Erwan Redon, enseignant désobéisseur (!), a finalement été muté d'office. La sanction est arrivée vendredi 25 septembre, par huissier, à l'école du quartier Belsunce à Marseille où l'enseignant avait repris du service à la rentrée.

                 On notera cependant que, même si une retenue de salaire de 32 jours lui a été infligée, l'enseignant (?) a été muté dans le 9ème arrondissement, nettement plus chic, plus vert, plus sympa -quoi, il faut bien parler français !- que son très populaire 1er arrondissement, à la population très largement plus difficile. Il quitte un environnement type ZEP pour la proximité immédiate de Luminy et des calanques. Combien de jeunes professeurs, après leur succès au Capes ou à l'Agrégation, auraient rêvé à une "punition" pareille, eux qui ont été envoyés à l'autre bout de la France, et arrachés, sans ménagement ni compensation(s), à leur cadre de vie habituel ? 

     

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                  Oui mais voilà. Avec Erwan Redon, tout s'explique. Même si on le punit, même si on le sanctionne, il reste quand même quelqu'un de l'ultra-gauche. Et le Système, comme nous l'avons noté plusieurs fois, répugne toujours à condamner les violents, les révoltés, les révolutionnaires, en qui il reconnaît toujours, peu ou prou, ses lointains prédécesseurs, dont il est issu; en qui il se reconnaît, peu ou prou, lui-même, dans ses origines.

                   Voilà pourquoi, alors qu'une exclusion pure et simple s'imposait (1), Erwan Redon a été simplement muté. D'un quartier défavorisé dans un quartier favorisé. Elle est pas belle, la vie ?

                   Attention, comme nous venons de le voir, il faut bien dire et redire sans cesse que cet arrangement ne marche que pour quelqu'un de gauche et d'extrême gauche, tendance trotsko ou RESF. Si, d'aventure, vous étiez, par exemple, royaliste; et que, circonstance aggravante, vous assistiez à la messe, et qui plus est dans la forme extraordinaire du rite, alors, là, - on nous pardonnera l'expression - vous pourriez toujours vous brosser pour espérer une telle mansuétude !

     (1): et pas seulement pour lui, mais pour la cohorte des faux et mauvais maîtres qui deséduquent la jeunesse, en lui donnant de si minables exemples...

  • Yvan Blot: La légitimité n'est pas la légalité.

                On connait le mot de Pascal: Le vrai peut, quelquefois, n'être pas vraisemblable... Mais ne peut-on jouer de la formule, et étendre la réflexion à d'autres choses que le vrai ? Ainsi, par exemple, du légal, qui peut quelquefois -et même souvent, dans le système idéologique qui nous régit- ne pas être- légitime.

                C'est ce que pense Yvan Blot. Dans un billet qu'il qualifie modestement d'Humeur, et qu'il nous a semblé intéressant de reproduire, il confie à Politique Magazine de ce mois (octobre, n° 78) sa réflexion: La légitimité n'est pas la légalité.

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                La légitimité n'est pas la légalité. On entend régulièrement certains journaux tempêter contre ceux qui fraudent ou qui fuient l'impôt, eux qui se gardent bien de parler de leurs propres privilèges fiscaux. Sur le terrain du droit, c'est clair, il ne faut pas frauder. Sur le terrain de la morale kantienne aussi: si tout le monde fraude, l'Etat s'effondre; la fraude n'est pas un comportement moral car elle n'est pas universalisable.

                Mais n'y aurait-il pas une autre sorte de "fraude", celle des gouvernants ? Est-ce juste de prendre 50% de leurs revenus à ceux qui sont considérés comme riches pour faire une redistribution ? La déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (on était en monarchie !) parle de payer l'impôt conformément à ses "facultés"; ce n'est pas la redistribution égalitariste ! Les principes et les niveaux d'impôts sont ils justes ? Cela se discute ! Mais, plus grave, la démocratie donne au peuple le droit de lever l'impôt soit directement, soit par des représentants élus: article 14 de la même déclaration. Or, la démocratie directe n'existe pas en France: on ne peut pas refuser ou adopter un impôt par un référendum à la demande des citoyens, comme on le fait en en Suisse ou dans la petite monarchie du Liechtenstein, et même dans les Etats de l'Ouest américain.

                De plus, les députés ne contrôlent plus le gouvernement: la majorité obéit à ses chefs qui sont au pouvoir, et la minorité d'opposition n'a pas de pouvoir de décision. En réalité, les députés sont les représentants des partis politiques, dont la direction est oligarchique, et non les représentants du peuple, sauf en théorie. C'est donc le gouvernement qui fixe les impôts à partir des projets de l'administration. Le parlement obéit. Il n'y a plus de séparation des pouvoirs exécutif et législatif. On doit donc payer des impôts que l'on n'a pas votés et qui sont fixés par un régime qui ignore la séparation des pouvoirs qu'il a lui-même proclamée !

                Entre le citoyen qui fuit l'impôt et le pouvoir qui dicte l'impôt, c'est la même illégitimité qui règne ! Mais on se garde bien de parler du caractère illégitime des décisions du pouvoir ! Car le pouvoir est puissant, contrairement au citoyen isolé. La presse conforte les puissants, ce n'est pas nouveau....