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  • O.B. : le retour....

    Il faut croire qu' "ils" ont trouvé Poutou terriblement nul, au NPA : O.B. (Olivier Besancenot, pour les intimes) a cru devoir se fendre d'une déclaration mi larmoyante, mi scandalisée sur le refus par Manuel Valls de régulariser plus de 30.000 clandestins par an.

    Déjà, en régulariser un seul est une erreur, mais 30.000 !

    Pour des raisons diamétralement opposées aux nôtres, Olivier a réagi comme nous : il est critique, il est "contre". Mais lui c'est à cause de la "fracture morale" que cette dureté de Valls introduit entre les idéaux de gauche et l'action du gouvernement (sic !...)

    On comprend sa réaction : O.B. s'est fait, par idéologie anti "nationale" et objectivement, le laquais des faiseurs de fric, en agissant, de fait - par son soutien inconditionnel et systématique aux immigrés - comme un pourvoyeur de chair à profit pour employeurs peu scrupuleux : si le méchant Manu lui "casse le travail"....

  • La révolution copernicienne de l'enseignement par Jean-François Mattéi (V/V)

    3 L’ouverture de l’école

     

            Si l’on veut comprendre la spécificité de l’institution scolaire, dans son rapport aux impératifs de la connaissance et à la vocation de l’homme à réaliser son humanité, on doit abandonner ce que les théoriciens des sciences de l’éducation appellent le « triangle didactique ». Ses trois angles seraient, dans le langage convenu de la pédagogie nouvelle, le « savoir », « l’apprenant », et le « formateur », ou, mieux encore, selon la logomachie prétentieuse des pédagogues actuels, « l’épistémologie de référence de la discipline considérée », « la psychologie cognitive » et « les contraintes de la situation de formation » (18). On voit mal d’ailleurs comment l’élève pourrait occuper le centre du système éducatif dès lors qu’on confine l’apprenant à l’un des angles de ce triangle pédagogique.

            Si l’on veut opérer cette révolution copernicienne de l’éducation qui consiste à revenir à la réalité elle-même, il faut comprendre l’originalité de l’école en tant qu’institution spécifique afin de saisir ce qu’il y a en elle de permanent et de légitime pour offrir aux hommes une ouverture vers la culture véritable.

            Si l’étymologie du grec skholé est obscure, on sait que le premier sens de ce terme est l’« arrêt » dans le cours du temps, d’où les sens de « repos » et de « loisir », comme on le voit chez Pindare dans les Néméennes (10, 85). Les expressions skholen echein ou skholen labein signifient couramment « faire une pause » ou « se donner du loisir ». Platon prendra ce terme dans le sens plus large de l’occupation propre à un homme de loisir, celui qui suspend un temps les processus vitaux et sociaux pour se consacrer à la discussion et à l’étude. À la différence des hommes qui traînent dans les tribunaux et les lieux publics, toujours à l’affût d’une méchante plaidoirie, les philosophes « ont toujours présent ce bien, le loisir (skholé), et les propos qu’ils tiennent, ils les tiennent dans la paix et à loisir (en eiréné epi skholês) » (19). Aussi doit-on distinguer deux types d’hommes, celui qui vaque aux affaires courantes, contraint par la nécessité, et celui « dont l’éducation s’est faite dans une liberté et un loisir réels (en eleuthería te kaì skholé) » (20), le philosophe ami du savoir, c’est-à-dire l’homme cultivé.

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  • 5 juillet 1962, les massacres d'Oran : double devinette...

    Loin de nous l'idée de nous amuser à propos de ces tragiques "évènements" (!), en ce jour-anniversaire. Mais tout de même, quand on voit quotidiennement le poids du conformisme, du "deux poids/deux mesures", du "politiquement correct" etc..., il n'est peut-être pas inutile de poser la question :

    Qui pense pouvoir reconstituer dans son intrégralité la citation suivante, à laquelle nous laissons volontairement un "blanc"; et dire qui est son auteur ?

    "Que les .... (on vous aide : synonyme pour "arrivants d'Afrique du Nord", ndlr) aillent se réadapter ailleurs !...

    Vous avez trouvé ?...

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  • Importation de délinquance à grande échelle depuis 75 = tuer à "la kalach", aujourd'hui, en pleine rue, c'est "fait divers".....

        LA PROVENCE JUIN 2012 KALACH.jpg

            Il n'y a pas si longtemps, dans les journaux, le plus gros de la rubrique "fait divers" c'était un pot de fleurs qui était tombé d'une fenêtre, à cause d'un coup de vent; un pauvre chien qui s'était fait écraser (d'où l'expression de substitution fréquente, pour la rubrique, des "chiens écrasés"); un poivrot qui s'était fait arrêter pour s'être soulagé sur un lampadaire d'une avenue... bref, des trucs finalement pas bien méchants, et parfois même presque rigolos...

            Avec la politique d'importation massive de délinquance menée par le Pays légal depuis Chirac et ses "décrets scélérats", les choses ont bien changé : maintenant, tirer à la kalach sur un truand pour régler un différend lié à la drogue; tirer au bazooka sur une banque ou une bijouterie (accessoirement sur des gendarmes ou des forces de l'ordre) c'est devenu d'un banal...

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  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (IV/V)

     

    2 La rupture du pacte pédagogique

     

            Dès lors que la tâche de l’école est d’accompagner un double processus vital et social, et non de conduire une action intellectuelle qui vise une tout autre fin, c’est-à-dire l’humanisation de l’homme, le « pathos de la nouveauté » que dénonçait Hannah Arendt dans l’éducation contemporaine prend la forme d’une idéologie de la rupture. Elle ne peut plus reconnaître la vérité de ce que Léo Strauss appelait, dans une lignée kantienne, l’éducation libérale : « L’éducation libérale est une éducation qui cultive ou une éducation qui a pour fin la culture. Le produit fini d’une éducation libérale est un être humain cultivé » (9).

            L’idéologie nouvelle, en rompant délibérément avec l’idée de « fin », dénoue par conséquent, l’un après l’autre, les liens qui unissaient l’enfant à l’école en un même pacte pédagogique :

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  • Le Louis XIV de Stéphane Bern ? Ca, c'est de l'Histoire ! De la grande, de la belle, de la vraie...

    bern,louis xiv,versailles        Il nous l'avait promise, il l'a faite, cette émission pour laquelle on peut employer indifféremment les adjectifs de "superbe", grandiose", "magnifique", ou n'importe lequel de leurs synonymes. Tout était beau, dans cette remarquable émission, tout était vrai, et aussi tout y était, rien n'y manquait : les Lettres et les Arts, la Guerre, les amours, l'enfance et la Fronde, Versailles, bien sûr, titanesque chantier et - au fond - vitrine du savoir-faire français pour "l'exportation" !.... 

            Il y avait aussi, et il fallait qu'il en fût ainsi, les revers, les ombres, les faiblesses les maladies...; la persécution des protestants (mais qui entraîna une adhésion populaire immense...). 

           "Embrasser les 72 ans du règne, corrigeant les clichés parfois faciles attachés à l'Ancien Régime" avec "des explications éclairées de plusieurs historiens" (Jean-Christian Petitfils, Joël Cornette, Simone Bertière...) : c'était ce que nous promettaient les chroniqueurs qui avaient visionné l'émission. Pari tenu (et de quelle façon !) par un Stéphane Bern manifestement de plus en plus à l'aise, de plus en plus mûr. Si on écrivait dans le style des perles du Bac, on pourrait dire "de plus en plus meilleur"...

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  • Machettes, pistolets à grenaille, armes blanches, coups de feu : c'est rien, c'est un dégat des eaux...

            ...un simple "fait divers" là encore, du moins classé tel par La Provence de ce mercredi 4 juillet 2012. Donc un fait banal, habituel, quotidien; pas de quoi fouetter un chat, quoi; on se demande même pourquoi le journal en parle.... 

            Cela se passe dans la Cité de la Delorme, entre Sénégalais, Kurdes et Maghrébins. Qui a fait quoi, qu'est-ce qui s'esta pssé : bien malin qui peut le dire. L'article du journal commence d'ailleurs par un savoureux "Tout serait parti d'un dégât des eaux" !

            Enfin, comme le dit "Jidé", pour sa chronique de la France qui souffre....

    la provence juillet 2012.jpg

  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (III/V)

    1. L’éducation progressiste

            On argue souvent que les enfants d’aujourd’hui ont d’autres moyens d’information que l’école et que la culture de masse à laquelle on les prépare aujourd’hui est radicalement différente de la culture élitiste du passé, pétrie de littérature, de philosophie, d’art et de science. On argue encore que ces mêmes enfants ne voudraient plus être chargés de ces savoirs, qu’ils ne souhaiteraient plus assumer cet héritage, à leurs yeux obsolète et désuet. C’est admettre d’emblée que les enfants de milieux différents resteront soumis à des héritages culturels différents et, bientôt, répondront à des capacités intellectuelles différentes puisque l’école, loin de combler les inégalités, ne réussit qu’à les accroître.

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  • Désigné partout, par tous : Charles Maurras, "homme de la semaine"...

    MAURRAS 12.jpg        Après la déclaration ahurissante de NKM, tout le monde en a parlé, ou presque, d'Alexis Brézet dans Le Figaro Magazine jusqu'à Patrice Bertin sur France info : l'évocation de Charles Maurras a bien mis en émoi l'ensemble de la classe politique et médiatique française pendant une bonne semaine, et c'est tant mieux.

           Non parce que tous les propos tenus à cette occasion auraient été exempts d'inexactitudes ou de simples sottises, mais parce que, à côté d'indéniables caricatures, certaines choses très correctes ont été dites; et aussi parce qu'il est bon - surtout en cette année du soixantième anniversaire de sa mort, en 1952 (1) - que Maurras soit évoqué, lui qui a eu raison, pour ne s'en tenir qu'à ces deux points majeurs, sur la Nation et l'Âge de fer que nous subissons, dû à la prise du pouvoir par l'Argent, dû à l'Argent partout.....

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  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (II/V)

    Introduction

     

    « N’avons-nous donc pas loisir, Socrate ? »
    Platon, Théétète, 172 c



            Toutes les enquêtes du ministère de l’Éducation nationale depuis cinquante ans vont dans le même sens : l’école républicaine française ne joue plus le rôle formateur qu’elle avait autrefois et l’écart se creuse entre les meilleurs éléments, qui suivent la voie royale des Grandes Écoles, et la masse des élèves, bientôt des étudiants, qui échouent à maîtriser les connaissances fondamentales avant de connaître de nouveaux échecs dans la vie sociale.

            Prenons un exemple officiel. Le document du Haut Conseil de l’Évaluation de l’École, Éléments pour un diagnostic de l’École, devait constituer en 2003 la première étape d’un grand débat politique susceptible de réformer la loi d’orientation scolaire de 1989 (1). On sait qu’il n’en a rien été et que les tentatives de réforme des derniers ministres de l’Éducation nationale, qu’il s’agisse de François Bayrou, de Claude Allègre, de Jack Lang, de Luc Ferry, de François Fillon, de Gilles de Robien, ou, depuis mai 2007, de Xavier Darcos, se sont heurtées à de telles résistances syndicales et sociales qu’elles ont été retirées sans délai.

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  • LES ROYALISTES LYONNAIS ONT REUSSI LEUR BARBECUE 2012

    Lu sur le Blog de l'AF Lyon :

    http://aflyon.ouvaton.org/pluxml/

            "Il faisait beau, il faisait chaud, la bonne humeur était au rendez-vous (comme en témoignent ces quelques clichés) et beaucoup de sympathisants avaient fait le déplacement ! Merci aussi à nos amis Brosseau pour leur magnifique accueil !"

     

  • "La révolution copernicienne de l'enseignement" : un nouveau PDF sur lafautearousseau....

    MATTEI.jpgNous entamons aujourd'hui, sur lafautearousseau, la publication d'une réflexion approfondie de Jean-François Mattéi sur l'école et l'enseignement : La révolution copernicienne de l'enseignement.

    Vu sa longueur et sa densité, nous allons présenter ce texte sur les cinq jours de cette semaine, jusqu'à vendredi prochain inclus : l'ensemble fera ensuite l'objet d'un unique PDF....), afin d'en faciliter l'accès et la lecture.

    Ce sera notre 33ème PDF, le second intégralement consacré à des écrits de Jean-François Mattéi, après celui sur Le Regard vide, Essai sur l'épuisemnt de la culture européenne...

    Aujourd'hui, le court résumé de ce que se propose l'auteur, que vous commencerez donc à découvrir, dès demain....

  • N'oubliez pas, demain, Secrets d'Histoire, sur France 2, avec Stéphane Bern...

    bern,louis xiv,versailles        Stéphane Bern aime la France, sa Culture, son Histoire, sa Civilisation....

            Il sait les faire découvrir, partager, aimer : on en a eu un brillant exemple il y a peu, avec son Fouquet : Le roi, l'écureuil et la couleuvre.

              Mardi, Stéphane Bern nous propose un Louis XIV, les passions du Roi-soleil, qui va, nous disent les chroniqueurs qui l'ont déjà visionné, "embrasser les 72 ans du règne, corrigeant les clichés parfois faciles attachés à l'Ancien Régime".  

              Nous serons entraînés à travers le château de Versailles, "dans le décor de l'intimité du Roi-soleil", ayant droit à "des explications éclairées de plusieurs historiens" (Jean-Christian Petitfils, Joël Cornette, Simone Bertière...).

            Bref, "ça promet", comme on dit : une soirée à ne pas manquer....

  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (I/V)

     

    La révolution copernicienne de l'éducation 

    Par Jean-François Mattéi, membre de l’Institut universitaire de France.

    Professeur émérite de l’université de Nice-Sophia Antipolis

     
     
    I / V. Résumé :
     

            La pédagogie moderne, depuis John Dewey, a bouleversé le rôle traditionnel de l’école en réduisant un « lieu de réflexion » à un « lieu de vie » assimilé au processus de socialisation de l’élève, au lieu de viser une autre fin : l’humanisation de l’homme.
     
           Aussi « le pathos de la nouveauté » qu’Hannah Arendt avait dénoncé dans l’éducation contemporaine, prend-il désormais la forme d’une idéologie de la rupture avec les principes de l’éducation libérale qui formaient un être humain cultivé.
     
            La rupture du lien avec l’élève, du lien avec le maître, du lien avec le savoir, du lien avec la substance de l’enseignement – sacrifié à un pédagogisme procédural –, et finalement du lien avec la fin de l’éducation – former un homme – ont abouti à un échec patent dont tous les rapports témoignent.
     
            Tant que le système scolaire ne reviendra pas sur cette stratégie de rupture envers l’autorité de la connaissance, nul ne pourra rectifier les échecs endémiques de l’éducation, ni édifier une pédagogie qui permette à chaque enfant d’accéder à son humanité.
     
            Si nous n’entreprenons pas cette révolution copernicienne qui place le savoir, et non l’élève, au cœur de l’école, il est à craindre que l’illusion politique de demain ne vienne renforcer l’illusion pédagogique d’aujourd’hui.