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Pour donner du sens à la vie politique : http://www.magistro.fr/
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L'inflation du "dérapage" - que l'on nous sert maintenant presque à tous les coups - est l'occasion de revenir quelques instants sur ce qui s'est passé voici bientôt trois mois, à propos de Gérard Longuet; et de constater qu'une fois de plus, c'est Zemmour qui a raison :
"Ce terme 'dérapage' est devenu la nouvelle manière de censurer les gens. Je l'avais déjà observé et analysé et là je le constate à mes dépens. Dès que quelque chose déplaît à la 'bien-pensance', qui a peur de la réalité, elle le taxe de 'dérapage'. C'est devenu un anathème comme 'raciste', 'fasciste' ou 'antisémite' qui permet de diaboliser l'interlocuteur et de couper court à toutes discussions."
On se souvient qu'il y a près de trois mois, donc, et après Zemmour, attaqué pour "dérapage" (!) sur ses propos concernant la sur-délinquance africaine, c'est Longuet qui a été sur la sellette, accusé pour ses propos sur le profil de la personne qui devait prendre la présidence de la Halde...
Le dérapage
Réunions sur réunions pour annoncer en début de semaine que tout est sauvé et pour s’apercevoir en fin de semaine que tout est perdu.
Début mai 2010, les dirigeants politiques de l’Europe ont fait prendre à la crise un nouveau tournant. Et ce virage semble ne pas avoir été contrôlé. Réunis à Bruxelles pendant le week-end du 8 mai, ils ont décidé de frapper un grand coup. Puisque toutes leurs déclarations précédentes en faveur d’un soutien à la Grèce n’avaient convaincu personne, et surtout pas les spéculateurs internationaux, ils ont décidé de provoquer un électrochoc en adoptant un nouveau « plan » hors de proportion avec tout ce sur quoi on discutait antérieurement. On chipotait pour accorder une aide de 40 milliards d’euros à la Grèce, on va mettre en place un plan de plus de 750 milliards ! La première réaction des marchés financiers a été spectaculaire : en une journée, ils ont gagné au total près de 10 %. Il faut dire que le signal était fort : les États membres qui ont adopté l’euro ne le laisseront pas tomber ; et cela, quoiqu’il pût en coûter.
Espérance souveraine
Bientôt vers un deuxième krach… C’est comme un sentiment général que tout se détraque… Que peut-il en advenir ?
Non, les bilans généraux ne sont pas bons. Les bilans d’État. Ceux de la zone euro, ceux de l’Europe. Ceux de la France. Le fait que les États-Unis soient dans des situations comparables, n’en est pas pour autant réjouissant.
Les 750 milliards – même encore aujourd’hui virtuels – du plan de sauvetage européen, dont il était dit, il y a quinze jours à peine, que ce serait la digue qui assurerait l’avenir de la construction européenne, sont déjà obsolètes, d’avance submergés, immédiatement inutiles, sauf à donner un court répit.
A ceux qui se gaussent de la Grèce, la toisant de haut, et qui croient malin de se croire supérieur, Franz-Olivier Giesbert donne une leçon de réalisme en leur assénant la douche froide de son billet du Point (n° du 6 mai 2010) :
"A qui le tour ?" y demande-t-il, rappelant aux imprudents (ou inconscients ?) que, "depuis trois décennies - les "Trente Piteuses", après les "Trente glorieuses"- nous dépensons systématiquement plus que nous produisons"...
(Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 930/931/932/933)
En définitive, mes investigations m'amènent à conclure que l'ancienne société s'enfonce sous elle, qu'il est impossible à quiconque n'est pas chrétien de comprendre la société future poursuivant son cours et satisfaisant à la fois ou l'idée purement républicaine ou l'idée monarchique modifiée.
Dans toutes les hypothèses, les améliorations que vous désirez, vous ne les pouvez tirer que de l'Evangile.
Une femme a écrit à un Cabinet conseil en investissements pour demander des adresses en vue d'épouser un homme très riche. Ceci est déjà cocasse, mais, le plus drôle, c’est la réponse que lui a adressée l'analyste financier....
Ils sont nombreux à en avoir parlé, et à avoir repris, peu ou prou, la même dépêche AFP du dimanche 30 mai, Après 215 ans d'attente, Diane de Poitiers a retrouvé son tombeau (AFP) : ANET.pdf
Le Figaro, Le Point, Le Parisien, Le Télégramme.com, FR3 (infos Centre), RTL, You Vox et même La Tribune de Genève !
La dépouille de Diane de Poitiers transportée vers la chapelle sépulcrale du château d'Anet (Eure-et-Loir), le 29 mai 2010
Sans oublier évidemment le sujet lancé par Claire Chazal sur TF1, lors de son JT du samedi 29 mai, que vous pourrez visionner en cliquant sur le lien suivant :
Deux infos se croisent et se télescopent, ce mercredi 28 avril, sur le Fil AOL, qui reprend deux dépêches de l'AFP:
La première fait état de la protestation d'un Syndicat de CRS, contraints de manger hallal (c'est à Rouen)...
La seconde, plus surprenante encore, nous apprend que -pour des policiers- des stages existent pour.... s'adapter à la culture arabe !.....(là, c'est à Lyon).
On n'arrête pas le progrès: à Rouen, les CRS ont "le Couic à la maison" !....
Cette semaine, nous parlerons encore du sujet évoqué lors du téléfilm de France 2 de mardi dernier, puisque, mercredi, avec les Ephémérides, nous reviendrons sur la fin sans gloire de la chambre du Front Populaire. Ayant conduit la France au pire désastre de son Histoire, elle s'enfuit piteusement, non sans voter au prélable les pleins pouvoirs... au Maréchal Pétain ! Moyennant quoi, en 45, on assistera au prodigieux tour de passe passe dont nous avons parlé, et dont nous reparlerons, avec la sinistre Épuration.....
Vous disposerez d'un PDF supplémentaire, sur la Crise, regroupant les deux articles d'Hilaire de Crémiers, les deux de François Reloujac, et notre réaction aux propos très intéressants de Bernard Guetta.
Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):
On pourrait dire bien des choses sur ce téléfilm. On s'en tiendra ici, comme nous le disons chaque fois, non à la critique cinématographique traditionnelle -qui n'est pas de notre ressort- mais aux leçons politiques.....
Et la principale d'entre elles est cette évidence hallucinante, dès les premières images, dès les premiers instants, de "débâcle", de "débandade", de catastrophe "pire que toutes les précédentes" de notre histoire; cette impréparation manifeste de la France et de son armée au conflit, qui happe littéralement le spectateur, sans fioritures, dès le début du film.
Et la question vient d'elle même, s'impose d'évidence: Mais qui est responsable de tout cela ? Qui est coupable ? Qui était au pouvoir, "avant", et porte donc la responsabilité de cette impréparation et des catastrophes infinies qui s'en sont ensuivies, tant civiles que militaires ?
Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...
Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...
Quelques mises en bouche ?.....
237 pages, 19,50 euros