Avec le "dérapage", les Tartuffe ajoutent une cartouche à leur gibecière...
L'inflation du "dérapage" - que l'on nous sert maintenant presque à tous les coups - est l'occasion de revenir quelques instants sur ce qui s'est passé voici bientôt trois mois, à propos de Gérard Longuet; et de constater qu'une fois de plus, c'est Zemmour qui a raison :
"Ce terme 'dérapage' est devenu la nouvelle manière de censurer les gens. Je l'avais déjà observé et analysé et là je le constate à mes dépens. Dès que quelque chose déplaît à la 'bien-pensance', qui a peur de la réalité, elle le taxe de 'dérapage'. C'est devenu un anathème comme 'raciste', 'fasciste' ou 'antisémite' qui permet de diaboliser l'interlocuteur et de couper court à toutes discussions."
On se souvient qu'il y a près de trois mois, donc, et après Zemmour, attaqué pour "dérapage" (!) sur ses propos concernant la sur-délinquance africaine, c'est Longuet qui a été sur la sellette, accusé pour ses propos sur le profil de la personne qui devait prendre la présidence de la Halde...