UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Avec le "dérapage", les Tartuffe ajoutent une cartouche à leur gibecière...

L'inflation du "dérapage" - que l'on nous sert maintenant presque à tous les coups - est l'occasion de revenir quelques instants sur ce qui s'est passé voici bientôt trois mois, à propos de Gérard Longuet; et de constater qu'une fois de plus, c'est Zemmour qui a raison :          

"Ce terme 'dérapage' est devenu la nouvelle manière de censurer les gens. Je l'avais déjà observé et analysé et là je le constate à mes dépens. Dès que quelque chose déplaît à la 'bien-pensance', qui a peur de la réalité, elle le taxe de 'dérapage'. C'est devenu un anathème comme 'raciste', 'fasciste' ou 'antisémite' qui permet de diaboliser l'interlocuteur et de couper court à toutes discussions."

On se souvient qu'il y a près de trois mois, donc, et après Zemmour, attaqué pour "dérapage" (!) sur ses propos concernant la sur-délinquance africaine, c'est Longuet qui a été sur la sellette, accusé pour ses propos sur le profil de la personne qui devait prendre la présidence de la Halde...

longuet.jpg

Mais qu'a-t-il eu besoin de se justifier à plusieurs reprises, d'une façon aussi maladroite qu'alambiquée, pour un résultat finalement pitoyable. C'est à la base qu'il faut refuser toute compromission avec la Tartufferie, et lui arracher son masque. Et affirmer haut et fort que, non seulement il faut dissoudre la Halde, et cesser toute subvention aux associations grassement payées qui font du soi-disant anti-racisme un très juteux fond de commerce, mais qu'il faut en finir avec l'imposture morale. En la dénonçant simplement, pour ce qu'elle est : il faut dissoudre l'anti racisme et la discrimination, en montrant bien comment l'un et l'autre sont bidon; en les dénonçant pour la supercherie/tartufferie qu'ils sont.

C'est l'occasion de citer Chateaubriand: "Le danger s'évanouit dès qu'on ose le regarder...

Au lieu de cela, au lieu de manier l'attaque - qui est toujours la meilleure des défenses... -, Longuet a au contraire cru bon de se justifier, en tenant les propos suivants :

"Malek Boutih est "un homme de grande qualité mais ce n'est pas le bon personnage" pour la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, a déclaré Gérard Longuet, invité de "Questions d'Info LCP/France Info/AFP". "La Halde, cela veut dire que c'est la France qui s'ouvre aux populations nouvelles. Schweitzer, c'est parfait ! Un vieux protestant, parfait ! La vieille bourgeoisie protestante, parfait !", a-t-il souligné. A la question de savoir pourquoi M. Boutih ne correspondait pas, à ses yeux, au poste, il a répondu : "Parce qu'il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l'accueil de tous nos compatriotes. Si vous voulez, les vieux Bretons et les vieux Lorrains - qui sont d'ailleurs en général Italiens ou Marocains - doivent faire l'effort sur eux-mêmes de s'ouvrir à l'extérieur". "Si vous mettez quelqu'un de symbolique, extérieur, vous risquez de rater l'opération", a insisté M. Longuet."

Il est clair qu'avec une "défense" (!) pareille, Longuet n'a eu que ce qu'il a mérité !...

Commentaires

  • Effectivement Eric Zemmour à bien vu le piège.

    Des termes génériques comme "nationalisme", " racisme", "antisémitisme", "fascisme", "nazisme", "extrême droite", qui renvoyaient à l'origine à des réalités bien distinctes, en viennent à former un lexique de mots interchangeables.

    Ces mots sont systhématiquement et arbitrairement posés comme synonymes. Ne désignant plus rien de particulier, ils peuvent être rapportés à peu près à n'importe quoi, l'absence de rigueur intellectuelle et l'inculture faisant le reste.

    Jouant sur des réflexes conditionnés, ce recours polémique au passé pour distribuer les bons et les mauvais points, donne lieu à des réincarnations permanentes fondées sur des parallèles historiques consternants d'inculture.

    On crée alors une sorte de trou noir baptisé "nazisme" ou "fascisme", où l'on fait confluer, dans le flou le plus total, n'importe quelle autre référence, afin de discréditer par contiguïté ou filiation supposée, une série d'opinions dérangeantes, immanquablement dénoncées comme "dangereuses".

    Dans le passé, la dénonciation du Diable fut souvent pour l'Eglise un moyen d'amener les fidèles à mieux accepter leur sort. Le "nazisme" et le "fascisme" ne sont-ils pas aujourd'hui les Diables qu'on emploie commodément pour détourner l'attention des nouvelles formes de totalitarisme que sont la société de l'anonymat de masse et du " bonheur" obligatoire?

Les commentaires sont fermés.